WitchWeek (semaine 38)

Hello, my little minions !

Bah dites donc, ma semaine de séries a été remplie de rebondissements !
Un vrai fourre-tout, il y en a pour tout le monde, cette semaine.

Je vous propose un menu fort réjouissant : de la redingote en velours, ducucul, de la moustache qui rebique, un bout de robot, de la connasse, du whisky irlandais et du mort-vivant bien moisi.

Cliquez, mais cliquez donc !

 

 

-Pour commencer, laissez-moi vous parler de la déconvenue de la semaine.
Alors, suite aux Emmy Awards et à la récompense reçue par Rami Malek, je me suis souvenue que je voulais regarder Mr Robot depuis à peu près toujours. Et là, boum, coup de bol, France 2, notre chaîne à nous, a décidé de programmer cette intrigante série.

Ni une ni deux, je m’empresse de ne pas regarder ça à la télé.
Nan mais attendez, vous regardez encore la télé, vous ? Moi, je ne me sers de la mienne que pour mater les replays (rare, je les regarde souvent sur mon ordi) ou des DVD (rare aussi, mais apparemment mon lecteur externe est resté bloqué avec un DVD de GoT dedans).

Bref ! Deux jours après la diffusion, je me dis : « Tiens ! Je vais regarder Mr Robot sur l’appli Pluzz de France Télévision ! » J’en suis fort familière car pour tout vous dire, je ne rate jamais un Secret d’Histoire, hihihi. Je vous propose d’ailleurs de suivre le hashtag #BingoBern sur Twitter, on rigole bien.
Mais re-bref ! Je lance la bête, je regarde 18 premières minutes tout à fait trépidantes marquées par une voix off extraordinaire, et là… plus rien.

Je rafraîchis la page, je relance le truc, je tente de recaler le machin à 18 minutes. Trente secondes et à nouveau plus rien. A charge pas, la vidéo. Félicitations, France Télévision ! Vive la France !
De rage, bah j’ai arrêté, très énervée, et je suis passée à…

-La première saison de Peaky Blinders que je n’avais point vue, et c’est pas faute que certains de mes collègues m’aient foutu une honte publique sur mon lieu de travail à base de : « QUOI ?? TOI LA SORCIERE, T’AS PAS VU PEAKY BLINDERS ??? »
(Ouais, ça fait un moment que mon identité est tombée, au boulot, j’ai beau raser les murs, des fois des gens péremptoires m’attrapent au vol pour me cuisiner.)
Du coup je secouais la tête, penaude en disant : « Bah non, j’ai pas vu Peaky Blinders. »
Or, Peaky Blinders est sur Netflix, c’est dire si je me suis donné du mal pour ne pas regarder cette série !

Alors, je vais vous expliquer mon problème avec Peaky Blinders. J’aime pas Cillian Murphy. *se baisse pour éviter les projectiles*
Bah non, je ne l’aime pas. Et pendant trois épisodes, je me suis exterminée le tempérament à essayer de comprendre pourquoi je ne l’aime pas. (Hormis qu’il a une gueule qui ne me revient pas et qu’il sous-joue, mais c’est peut-être parce qu’il est formidable, allez savoir.)
Eh bien la seule réponse que j’ai réussi à trouver, c’est qu’il a la peau sèche.
Voilà. Je n’aime pas Cillian Murphy parce qu’il a la peau sèche, je me sens glorieuse, là.

Du coup, quand je regarde Peaky Blinders, il me prend des envies de balancer des litres de crème hydratante à mon écran. C’est pas très pratique, vous avouerez !

Bon, ce que j’en pense ? J’en pense que c’est joli, que c’est bien filmé, et que j’aime bien l’époque. J’en pense aussi que pendant que Tommy Shelby sème la terreur à Birmingham, de l’autre côté de l’Atlantique, Nucky Thompson est en train de bien s’amuser aussi.

J’en pense surtout que je suis fort intriguée par la blonde énervante qui jouait dans PanAm, que j’ai rarement vu Sam Neill autant à contre-emploi, et que je vénère de plus en plus Narcissa Malefoy Helen McCrory. C’est pas ma faute si elle est bien dans tout ce qu’elle fait !

Pour l’instant j’ai vu deux épisodes et demi (Sorci interrupted) et j’avoue que pour une saison de six épisodes, j’aurais bien aimé être déjà hyper accro.
Par contre, le truc auquel je ne me ferai JAMAIS, c’est l’intro sur la célèbre chanson de Nick Cave, Red Right Hand. Déjà, c’est anachronique au possible, mais ça, c’est pas si grave. C’est juste qu’elle est usée, cette chanson, on l’a entendue dans tout depuis les années 90. Même dans X-Files. C’est une super chanson, mais non, quoi.

-Chose amusante, je me suis relancée dans la fin de la saison 6 de The Walking Dead, parce qu’après avoir ventilé mes angoisses sur le blog, je me sens désormais prête à accueillir la magnificence qu’est Jeffrey Dean Morgan. Du coup, j’ai regardé l’épisode 15 avec la plus pure innocence. Et c’est lors de la toute dernière scène, où notre Dada passe un sale moment, que j’ai percuté que je l’avais déjà vu.

Ahem. *applause*
Sinon, OCS, ça marche très bien maintenant, je me devais de le souligner. C’est dommage que contrairement à Netflix, on n’ait pas toujours l’intégrale de la série en rattrapage et je dois reconnaître que le contenu est assez restreint, du moins pour ce qui est des séries. Mais la rentrée n’est pas finie ! (Westworld, je t’attends, hin hin hin.)

-Bon sinon, je me suis évidemment acquittée de mes deux rendez-vous hebdomadaires, à commencer par l’épisode 2×03 de Poldark, devant lequel il m’a pris quelques folles envies de balancer des grandes torgnoles à la tronche de notre Popol qui, pour dire les choses poliment, CHIE DANS LA COLLE.
Bon allez hop, qu’il se tape Elizabeth, qu’il soit bouffé de remords et on sera tranquille.

Je suis pas contente du tout !

#TeamDemelza #TeamChacunChezSoi

Bon, heureusement qu’il est ok avec l’arrivée du nouveau lardon, ça rattrape un peu sa connerie.

Le lardon ! Le lardon ! Un héritier pour Popol !
Sinon, notre Francis est très bien, en ce moment, ça cache quelque chose.

Rah là là, je peux vous dire que s’il y avait moyen de rameuter un toubib aussi mignon que Dwight, moi aussi j’avalerais toutes les arêtes de poisson de la Terre !

La grosse maligne que voilà !
Oh, et les Cornouailles, c’est toujours aussi beau.

Sinon, ça fait toujours plaisir d’être une femme au 18ème siècle.

Je me méfie quand même un peu de la moustache, là.

Et je n’allais certainement pas vous laisser sans cette hilarante capture d’écran.

George se met au self-defense ! A croire qu’il a peur de se manger un bourre-pif de Popol. On voit pas du tout pourquoi, dis donc !

-Du côté de notre Billou, dans l’épisode 4×02 de Master of Sex, avec tout ce qu’il se prend dans les dents je pense qu’il va falloir envisager un nouveau râtelier. Cette fois, c’est Libby qui lui balance toutes ses aventures extraconjugales, et croyez-moi, il l’a pas volé.

« Sinon je me suis tapé un superbe black sur ce canapé même et dans à peu près toutes les pièces de la maison. Et toi, quoi de neuf ? »

Pendant ce temps, Tessa est toujours exécrable mais a le mérite de nous informer que Vivi n’a jamais épousé Will Garner (oups, wrong show).

Pire encore, Vivi s’envoie des fleurs à elle-même et se fait gauler par Betty !

Et ça recommence à se lancer des regards lourds de sous-entendus.

Mais putain, vous êtes ENFIN célibataires tous les deux, vous attendez quoi, bande d’ânes bâtés !
Dernier mot : curieusement, je sais pas vous, mais la nouvelle, elle me file les willies.

-Ah, et dites donc, du coup j’ai voulu profiter d’OCS et vlà t’y pas que je me suis dit pourquoi pas Girls. J’ai attaqué la saison 3 et un épisode, ça m’a suffi. Je ne sais pas si c’est parce que je suis vieille ou quoi (la foule : mais nooooon !) mais elles m’ont paru exaspérantes, les meufs. Et Adam Driver à lui seul n’a pas réussi à me garder devant. Et pourtant, Dieu sait que j’aime Adam Driver.

-Et dans la série « ils sont énervants mais que ferait-on sans eux », j’ai ENFIN eu le courage, un peu grâce au Hobbit, de regarder l’épisode spécial de Sherlock, The Abominable Bride. Je trouve le titre gé-nial ! Je trouve l’idée par contre idiote. C’est comme si j’entendais ces deux crétins de Steven Moffat et Mark Gatiss dialoguer : « Mec, faut absolument qu’on trouve le moyen de faire un épisode de Sherlock à la vraie époque de Sherlock. » « Mec, t’as trop raison. Quel argument de merde on pourrait trouver ? » « Bah un bad trip. Oh, et Mycroft serait gros ! »

Allez, j’avoue que ça m’a fait plaisir de revoir les deux abrutis.

Surtout ce cher Martin Freeman.

La moustache lui sied particulièrement bien. Pas autant, toutefois, qu’à…

Molly Hooper !
J’ai bien aimé l’intrigue féministe. C’était un peu maladroit, mais pas inintéressant. D’ailleurs, étonnamment, je trouve que la présence d’Amanda Abbington au milieu du duo quand même très fusionnel est vachement bien gérée.

Autrement, ça reste rigolo et visuellement, il y a des éléments bien marquants. L’effroyable mariée est très réussie.

Iiiiiik !
Mais en fin de compte, il me reste quand même un petit goût de « tout ça pour ça ».
D’autant que les chutes du Reichenbach me tenaient très à coeur.

Mais bon, je dois reconnaître que ce n’était pas SI déplaisant que ça et que je me suis suffisamment amusée.
Je veux donc bien volontiers attendre la suite avec vous !

Bon, c’est pas tout ça mais va falloir que j’aille regarder des films, sinon la rubrique ciné va être mortifère, la semaine prochaine. Ça me rappelle que j’ai un chouette documentaire à mater, tiens. #teasing de guedin

Allez, j’y fonce. Big verrues à tous et bon dimanche !