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A.P. des T-shirts: The Big Bang Theory

Ah, mes yeux !

Ah, mes yeux ! Dans la torpeur de cette fin d’été écrasante de chaleur, il est de bon ton de rester chez soi, fenêtres fermées, tentant de conserver le peu de fraicheur de notre home sweet home. Et durant ces heures à rallonge, une seule activité reste possible: le visionnage continu de séries en tous genres. C’est donc grâce à cette chaleur étourdissante que j’ai eu l’occasion de me faire une intégrale d’une série qui m’avait toujours intriguée, mais que je n’avais pas eu l’occasion -ni le temps- de regarder: The Big Bang Theory. Inutile de vous dire que les deux saisons sont passées à la casserole en moins d’une semaine, et que ça m’a ravie. Cette série de geeks sur des geeks est une douce sucrerie, on retrouve tous nos potes de fac et/ou d’école, on tique sur quelques situations qui ressemblent fort à du vécu, on met 20 minutes à se remettre de blagues qui ne font rire que les nerds de la série, et on comprend...

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A.P. du foot: Affaire de famille

Comment vous dites, du phoutebaule ? Mais qu’est-ce que c’est donc que cela ?

Comment vous dites, du phoutebaule ? Mais qu’est-ce que c’est donc que cela ? Alors ça, c’est une vraie surprise. Un film qui démarre au stade de foot, dont les personnages sont soit d’anciennes gloires du ballon rond, soit d’ultimes fans, et dans lequel passent une bonne douzaine d’artéfacts de notre sport national, ça ne pouvait se terminer que d’une seule manière: par un zapping sauvage et foudroyant. Parce que, voyez-vous, le foot, ça m’ennuie. Je sais, c’est mal, il faut pas dire ça, c’est le sport que tout le monde adore en Europe, on peut pas essayer une seule fois de regarder la télé sans tomber sur une diffusion de Sedan-Guingamp ou de deuxième division d’Angleterre, et puis il y a eu 98, et Zidane et tout et tout…. Soit. Mais, rien à faire, ça m’ennuie. Rien de tel pour déclencher un merveilleux sommeil réparateur que de m’installer devant Barcelone-Lyon. Et pourtant, je ne suis pas de ces femelles allergiques aux exploits sportifs. Que nenni! Donnez-moi du tennis,...

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Posted by on Juil 21, 2009 in Choix et reviews du Dark Side | 3 comments

A.P. de la convivialité: Damages

Attention, énervement.

Attention, énervement. (Aujourd’hui, on dit du mal. Les nostalgiques des Bisounours peuvent passer leur chemin…) Il m’est venu à l’esprit que, parfois, une série arrive à ne dégager qu’une générale et lointaine antipathie. Dernièrement, cela m’est arrivé avec la saison 2 de Damages. Alors, certes, je n’ai pas vu tous les épisodes de la première saison, qui était visiblement bien meilleure, mais quand même! Ce cast semble tout droit sorti de la finale des championnats du monde de « qui fera la gueule le plus longtemps possible ». Commençons avec l’héroïne, une certaine Ellen ou un truc du genre. Franchement engageante, non?? C’est clair, on s’identifie tout de suite, ses problèmes nous parlent, et on souhaite qu’elle réussisse ses multiples vengeances. Ce regard de carpe à l’agonie, c’est convivial non? Pareil pour la boss, mais après tout elle y est pas pour grand-chose la Glenn, c’est un peu le rôle qui veut ça. On sent tout de suite le potentiel désagréable du personnage, et sa facilité à manipuler les gens et...

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Pourquoi, Alan Tudyk, mais pourquoi?

En tombant de manière très aléatoire sur un petit film anglais fort sympathique et à l’humour caustique comme j’aime, une pensée m’a frappée. Dans « Death at a funeral », Alan Tudyk, notre aimé Wash de Firefly, nous gratifie d’un numéro hors du commun. Le voilà en effet aux obsèques de l’oncle de sa fiancée, en plein milieu d’une famille qui ne l’aime guère. Et voilà qu’il avale malencontreusement un cachet fort hallucinogène caché dans un flacon de valium. Du coup, le voilà qui commence à dérailler. Et à avoir des relations un peu suspectes avec la glycine du jardin. De plus en plus décontenancé, notre ami Alan se désappe et monte sur le toit, où il s’adonne à des activités peu matures et brins déplacées. Voire même un peu dégueu… Mais bon faut avouer que ça a l’air très rigolo! Et voilà qu’il part complètement en sucette et décide de monter sur le toit devant toute la famille en deuil ahurie! On en arrive même à un peu de …...

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Discours de la méthode: je chasse donc je suis, partie 2 – la loi du plus fort

Nous retrouvons notre prédateur dans ce qui est donc censé être la phase finale de sa chasse: la curée. La proie, piégée et acculée, sait que son sort est scellé. Il n’y a plus qu’à passer à la mise à mort et au dépeçage, rien que de très naturel et banal! Y’a du p’tit rouquin au déjeuner!! On croit le Reese vainqueur, enfin récompensé de ses heures de surveillance et de traque, et prêt à se sustenter. Seulement, voilà, un autre animal entre dans la danse: le Granfraire. Notre prédateur comprend tout de suite l’ampleur de son erreur. Voyez son visage, nul besoin de paroles pour ressentir son désespoir et son muet appel au secours. Le Granfraire, tel le lion arrivant sur le lieu d’un duel phacochère / babouin, redistribue complètement les forces en présence. La situation bascule: le Reese, de prédateur, devient une proie facile pour un Granfraire à l’allonge redoutable. Bizarrement, le Reese aussi possède son Granfraire personnel (je vous passe l’image, hein…) mais celui-ci n’intervient pas...

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Discours de la méthode: je chasse donc je suis, partie 1 – la traque

(Merci René D. pour ce titre.) Nous allons décortiquer ici un processus naturel pour tout animal carnivore, et pourtant fort complexe à maîtriser. Comme j’ai un peu de mal à décrypter l’analyse situationnelle d’une lionne en planque ou les prises de décisions d’un guépard à l’affût, il va falloir se rabattre sur un autre type d’animal. Heureusement, les séries télé volent à notre secours! Nous possédons à l’écran un spécimen -parlant, de surcroît- parfaitement intermédiaire entre la complète rationalisation humaine (je pense donc je suis, R Descartes, le discours de la méthode, tout ça tout ça…) et le pur instinct animal: le Reese… Voilà donc notre prédateur. Vous remarquez tout de suite un excellent démarrage: le choix du poste d’observation. Le Reese a choisi une position à l’écart, en surplomb, et masquée par des éléments naturels. Visiblement, la position est idéale, permet de repérer le troupeau de proies en toute quiétude. Un bon point pour le Reese, dont ce n’est manifestement pas la première sortie en terrain naturel. On...

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