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[SPARTACUS] 106 : Delicate things

Tout a commencé (ou plutôt REcommencé) alors qu’il fallait monter une table basse. Le truc con, quoi.
Moi, que voulez-vous, je prévois large : je prends mon aprem. (Magie, Moldus, interdiction, etc.)

M’enfin au bout de dix minutes, je me rends bien compte que j’en ai pour des plombes, de faire ça à l’ancienne, là, assise sur mon cul dans le salon. Du coup, pour faire passer le temps, je décide de me mater l’intégralité du replay des Reines du shopping quelque chose d’un peu sympa, mais de préférence déjà vu histoire de pouvoir visser à peu près correctement.
L’idée brillante me vient d’exhumer mon coffret de « Gods of the Arena ». (Oui, j’ai le coffret, moi. *proud*)

Au début, j’ai vissé. Et au fur et à mesure, j’ai de moins en moins vissé. Il se peut même que j’aie remis plusieurs fois certaines scènes. *cough cough*
Et là, trois semaines mois après avoir mis un temps infini à monter cette table, je finis mon revisionnage de la saison 1. Après avoir fait Gods of the Arena, Vengeance, et War of the damned.

Du coup, j’ai eu envie de claquer une petite review, là, sans prévenir.
Ne râlez pas, je sais que vous aimez ça, bande de petits dégoulasses !

C’est pas tout ça, mais ça fait quand même cinq épisodes bien tassés que Machin nous soûle avec la disparition de sa femme, Machine. C’est qu’il est temps qu’on nous en débarrasse histoire de ne plus jamais en entendre parler !

Hein ? Quoi ? Comment ? Il va continuer à nous soûler avec ça pendant encore deux saisons et demie ???? Ah non, hein ! (Eh ben si. Bonne chance, les filles !)

Bref. En attendant, souvenez-vous que dans l’épisode précédent (que vous retrouverez fort facilement sur ce bloug), Machin a résisté à l’envie terriiiiible de se fendre en deux à la simple vue de Theokoles, le gars qui fait se liquéfier les gens rien qu’en faisant « bouh » tellement il est laid.
Et Machin a tellement bien résisté que… eh bien Theokoles est mort ! Foudroyé par l’impudence de Machin. Paf, décapitation spontanée, dites donc. Il a été tellement vexé que Machin ne décède pas d’effroi pas qu’il a préféré quitter ce monde cruel. Quelle diva, ce Theokoles.

Mais voyez-vous, ce rebondissement était tellement inattendu que c’est le ciel qui s’est fendu en deux et que maintenant, il pleut comme vache qui pisse. Et tout le monde est très content. Ils sont fous, ces Romains.

Et mon Machin ? Eh bien écoutez le voilà célèbre. C’est bien simple, Machin est désormais la coqueluche de Capoue. Et au ludus de ce cher Batiatus, Machin a droit à des courbettes en veux-tu en voilà, il a sa petite chambre pour lui tout seul, on lui parle sans l’insulter, on ne le traite plus de chien de Thrace, on ne lui chie plus sur la tête… bref, Machin est formidable, tout le monde n’a plus que Machin à la bouche. Attendez, même Doctore nous gratifie d’un demi-sourire. C’est dire !

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« Vive Machin ! »

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« Bravo, Machin ! »

Bon, il n’y a que Lucretia qui fait celle qui trouve ça formidable, mais qui se retient de toute évidence de dégobiller d’horreur.

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Un peu rapport à ça.

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Quelle diva ce Crixus. (Fucking Gaul.)
Mais vous savez quoi ? Maintenant qu’il re-pleut grâce à Machin, Lucretia peut prendre des bains ! Du coup, ça va tout de suite mieux.

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Batiatus, lui, ça le met très en forme, tout ça.

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So very charming, Quintus.

Il se voit déjà en haut de l’affiche. Il a plein plein de projets pour son nouveau champion.
Et Machin ? Écoutez, Machin est toujours très beau, ce qui est un bon début.

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Et il a le triomphe modeste.
Machin est content, c’est sûr, mais souvenez-vous, Machin n’a fait ça que pour une raison : le blé. Et l’espoir d’en gagner suffisamment pour retrouver sa femme, Machine.

Mais attention, Machin – que tout le monde s’escrime à appeler Spartacus alors que c’est PAS son nom, bordel ! – cache bien son jeu. Je vais vous dire : heureusement que Machin a un copain à qui tout raconter parce que décidément, il ne se passerait rien du tout dans ces épisodes. (C’est long jusqu’à ce qu’il se passe VRAIMENT quelque chose, tout de même.)

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Machin, tout mignon qu’il est, croit qu’on lui file une chambre pour lui et Machine, sur le point de débouler de Syrie où il a dû lui arriver des trucs tout à fait sympathiques. Sauf que non, pas du tout. Machine vivra à la villa, et servira de bonniche à Domina !

Et là, ça ne va plus du tout. Du coup Machin se met à nourrir de sombres desseins. Et je vous jure, ce Machin… est-il drôle ! La description de sa formidable évasion avec Madame, une fois que celle-ci aura été ramenée au ludus, tout en ralentis dramatiques et encore plus invraisemblable que tous les scénarii les plus invraisemblables de la série, est à hurler de rire. Ou de désespoir. M’enfin, faut-il qu’il soit naïf, ce Machin !? Et pourtant, c’est pas faute de s’entendre dire qu’il court droit au désastre ! Mais non, plus ça va, plus ça devient risible… et plus Machin trouve son plan formidable.

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« Ouais, tiens, prends-ça, Ducon ! »

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« Pif, et toi aussi Dugland ! »

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« Youhouh, je suis le Roi Arthur sur son fier destrier ! »

Franchement ? Il est désolant. Et Varro qui le regarde, l’air incrédule.

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Et là, Varro se dit : « Ah mais en fait, t’es vraiment débile ! »

Et de lui démonter un par un tous ses plans.

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En finissant par : « Et Doctore, alors ? »

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« C’est qui que t’appelle Ducon, Ducon ?? »

Et là, Machin nous sort un sublime : « Ah ben j’y avais pas pensé. »

Autant dire que nous, dès le début, on sent que ça ne va pas le faire. Et c’est tant mieux. Parce que c’est certainement pas en retournant planter des patates au fin fond de la Thrace avec Machine que Machin va la monter, sa troisième guerre servile.

Mais vous savez quoi ? Laissons donc à Machin son tout dernier espoir de bonheur. Parce qu’après ça, eh bien c’est cuit, c’est finito, c’est le début d’un long tunnel qui ne peut mener qu’à un endroit, et vous savez bien lequel. (Mais dans longtemps, alors ça va.)

La bonne nouvelle du moment, c’est que Batiatus décide d’habiller son héros de neuf… et ça, je dois dire, c’est plutôt sympathique !

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Mais bonjour, quoi.

Des serpents, toujours et encore.
Évidemment, Machin s’empresse de demander au boss s’il pourra accueillir Machine en grande tenue de gladiateur, pour l’impressionner, bien sûr !

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« J’vais tous vous buter ! »

On en rirait presque.
Là-dessus, mon Machin se croit hyper futé en barbotant une dague à un môme de quinze ans qui a des bras comme des spaghetti mais qui adore les gladiateurs, le fils de Calavius, le magistrat (que je déteste, biiiiiih !).
Batiatus est ravi, ça fait une bonne raison d’attirer le magistrat chez lui. Et comme Spartacus semble se prendre d’amitié pour le gamin (tu parles), hop, on va organiser la fête d’anniversaire du morveux ici, au ludus, et tout le monde sera très content. YOUPI ! Machin, mon ami, souviens-toi quand même que tout ceci est TA faute. Merci bien.

Entre deux, je me marre en voyant Lucretia empoigner le medicus (que je trouve impayable) au-dessus de Crixus qui est en train d’agoniser, et avec derrière la tronche désolée de Naevia. Hi hi hi !

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Elle est vraiment merveilleuse, cette Lucy Lawless. Mais qu’aurions-nous fait sans elle ?? Vous savez que je l’ai aperçue dans le premier Spiderman lors d’un moment d’égarement et de fièvre de cheval ??

A part ça, je suis bien au regret de vous annoncer que nous perdons ici un de mes petits préférés : Barca, la bête de Carthage. Un petit sobriquet mignon comme ça, ça vous pose tellement un bonhomme.

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Pardon, mais bonjour aussi.
Barca, il est chouette. J’aime bien ses cheveux. Et puis il est un peu beau. Et il fiche la trouille. Et il rigole très souvent. (Bon, quand il rit, il fait un peu peur parce qu’il a à peu près 80 dents, mais ça fait partie du truc.)

Bref, Barca, qui n’a pas l’air bien malin comme ça à première vue, a toutefois eu l’excellente idée de parier sur Machin contre Theokoles. Et étant donné qu’il a bien été le seul dans tout Capoue, le voilà qui a décroché comme qui dirait le gros lot. Cela semble bien embêter Ashur qui du coup doit lui rembourser sa mise genre au milluple. Évidemment, on connaît l’engin : les sous, il les a pas. Barca compte pourtant bien dessus pour quitter cet endroit avec son chéri Pietros.

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Le souci, c’est que Pietros n’aime pas trop apprendre que son namoureux tue des petites gnenfants, genre le gamin d’Ovidius que nous avons rencontré dans l’épisode précédent.

Barca : Such were my orders. But you know my affection for delicate things. The boy was spared.

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Alors ça va !
Mais devinez qui a une fâcheuse tendance à laisser traîner ses oreilles et qui n’a pas tellement apprécié les menaces de Barca un peu plus tôt ?

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Et là, c’est le bordel.
Inspiré par ce pieux mensonge et quand même bien emmerdé par cette histoire de pari, Ashur décide de faire genre le gamin d’Ovidius est encore en vie. Et de manipuler tout son monde pour que Batiatus, fou de rage de se croire trahi par le Carthaginois, se retourne contre lui.
Le pire, c’est que ça marche. Batiatus fait venir Pietros et prêche le faux pour savoir le vrai. L’ennui, c’est que Pietros sait le faux ! On le découvrira à la fin, et Batiatus avec nous. Alors faut-il être déçu du fait que Barca a bien exécuté les ordres de son maître et tué un gamin ? Ou faut-il se désoler qu’il ait menti à son amoureux ? On n’en sait rien… mais une chose est sûre, Barca n’est plus.

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Et Batiatus a bien l’air d’un con lorsqu’il apprend que si, si, on a bien retrouvé le corps du mouflet dans la baraque. Barca avait fait son boulot.

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« Ah, flûte. »

Et l’on fait donc croire à tout le monde que Barca a acheté sa liberté, et que l’argent étant insuffisant pour acheter aussi celle de Pietros, il est parti sans un adieu. C’est absolument dégueulasse. Mais voilà, les rouages se mettent en branle. Et tout ça va finir par rejaillir avec force hémoglobine dans la deuxième partie de saison. Parce que non. On n’assassine pas Barca comme ça. Ho.

Enfin bref, tout cela était fort jouasse. Mais c’est pas fini, voyez-vous.
Parce que ça y est, Machin est fin prêt à s’envoler avec Machine. Figurez-vous qu’il a même drogué Doctore pour être sûr.

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Machin : Sura will be free. In this life, or the one after. With her husband by her side.

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Moui.
Alors, qu’est-ce qui peut encore arrêter Machin quand son meilleur ami n’arrive même plus à le raisonner ? Eh bien…

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Surpriiiiiise !

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Et là, dans un moment déchirant, Machine décède dans ses bras. Fiou, elle est douée, cette Machine, elle a bien attendu de claquer juste au bon moment. Ce qu’ils sont doués, ces Thraces.

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Voilà. Machin est bien ennuyé. Soi-disant qu’il y a eu une attaque en chemin.

Et de son côté, Batiatus qui est décidément délicieux dans cet épisode, dit à Lucretia : « Bah quoi ? Il a été réuni avec sa femme comme j’avais dit, non ? »

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« Ah ouais, pas con. »

Ah ben oui. Ptain, Quintus, qu’est-ce que t’es intelligent, quand même !
Enfin bref. A priori, ça y est, je pense que la série peut commencer. Elle était longue, cette intro !

 

 

Posted by on Fév 13, 2015 in Spartacus : blood and sand | 3 comments

3 Comments

  1. Aaaaah enfin l’épisode magique, la récompense après 5 heures de nawak… où on sent que les intrigues se resserrent, que les péripéties vont leur revenir dans la gueule pour le final de saison. Dommage qu’on ait eu besoin de nous larguer Barca pour ça, mais en même temps c’est très efficace j’ai souvenir d’avoir été très fâchée ! Par contre j’ai dansé la polka sur la table quand Machine a enfin daigné passer l’arme à gauche, il était temps…

  2. C’est claiiir! À partir de là, Spartacus, ça devient mythique! Sang, haine et trahisons!
    Au fait, je n’ai pas le coffret DVD mais moi aussi je me suis enfilé Gods of the Arena en une seule journée. Que c’était bon!

  3. Ah, lovely ce petit replongeon dans la nawakie antique de Capoue. John Hannah et Lucy Lawless qui jouent au millième degré, j’adore!

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