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[SPARTACUS] 1×07 : Great and unfortunate things

Hello my little pigeons !

Je tiens à vous faire savoir qu’il y a l’intégrale de Spartacus sur Netflix. Merveilleux, je n’ai même plus besoin de lever mon auguste popotin de mon canapé pour me faire l’intégrale de Machin et ses petits copains vont cueillir des colchiques dans les prés ! (Les prés et les colchiques sont nombreux, aux abords de Capoue, c’est bien connu.)

À part ça, je vous ferais remarquer que ça y est, cette série commence franchement à ressembler à quelque chose et il va bientôt se passer des trucs affreusement délicieux. Ou délicieusement affreux, c’est comme on le sent. Youpiiii !
Enfin, ça ne va pas m’empêcher de continuer à me moquer gentiment de Machin, hein. Arrêter de me moquer gentiment de Machin, ce serait un peu comme faire mourir ce pauvre Andy Whitfield une deuxième fois, snif. Alors je vais m’en donner à cœur joie pour l’honorer dans l’au-delà.

Eh ben. Je vous peux vous dire que ce pauvre Machin, après la mort de sa femme Machine, il en chie joliment. Il pleure beaucoup, et il fait plein de rêves coquinous qui le font encore plus pleurer. Machin est un gladiateur très sensible.

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Il rêve donc de Machine et de leurs ébats, et surtout des choses très intéressantes que Machine lui a dites au sujet de son avenir.

Spartacus : What else did the gods say about my future ?
Sura : That you will never love another woman.

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« Ah ah ah, c’est con, hein ? »

Hélas, je confirme. Les belettes à venir n’ont pas fini de se casser les dents sur Machin. Va y avoir de la belette édentée dans toute la botte italienne !

Enfin tout ça pour dire que Machin est très triste et que tout le monde est bien malheureux pour lui.

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Ou presque.

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Vous ne rêvez pas. Ashur  bouffe du popcorn devant le bûcher funéraire de Machine. Quel fidèle camarade ! Quel ami compatissant !

Mais ce n’est rien à côté de Batiatus qui débarque à peine les cendres de Machine refroidies pour dire à Machin : « Oué comme ça craint, mec, j’suis trop désolé, c’est grave ma faute, j’aurais dû doubler, nan tripler la garde. Pfff. Pauv’ vieux. Bon, enfin, on peut plus rien y faire, hein. Allez, il faut penser à autre chose, maintenant. »

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Batiatus : Together, we will etch  the name Spartacus to the pillars of history.

Ah oui, je confirme aussi.
Qu’il est drôle, ce Batiatus. D’une, je pense qu’il se trouve très fin, très intelligent. De deux, je crois qu’il prend Machin pour le dernier des ahuris. OK, il n’a pas tout à fait tort pour le dernier des ahuris. Du moins pour l’instant. Mais attendez que Machin se réveille.

En tout cas, pour le moment, Batiatus a surtout en tête de se faire bien voir du tout Capoue en faisant parader Machin dans le rôle du grand-père d’un noble du coin, Mercato, qui a autrefois remporté une glorieuse bataille contre les Thraces. Du coup, Machin jouerait le rôle du Romain qui a bousillé ses compatriotes Comme c’est charmant ! Évidemment, au début, Machin se rebiffe un peu. Porter l’habit d’un Romain, et qui plus est d’un consul qui a occis plein de Thraces, non mais n’importe quoi, l’autre. Mais au fil de l’épisode, Machin se rend compte que sa vie d’avant est terminée. Il a incinéré Machine, ses rêves ne sont plus, la liberté est désormais sans intérêt, il n’a plus son porte-bonheur, le voilà tout nu, sans rien… alors autant suivre sa destinée, celle-là même que Machine lui avait prédite. Abandonner son nom, son passé, tout.

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Et cela commence par confier à Batiatus le poignard qu’il avait volé à l’ado il y a quelques épisodes.

Oh, et il me tenait à cœur de retranscrire ici cette réplique si poétique et imagée :

Batiatus : You kiss my cheek only to finger my ass.

So classy, Quintus !
Enfin, entre deux crises de larmes, Machin, il ne faut pas venir trop lui échauffer les moustaches. Il va donc passer un peu ses nerfs sur son collègue Gnaeus qui est responsable du suicide du pauvre Pietros, pourtant si chou et si gentil.

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Et l’expédie à son tour ad patres.

J’avoue, j’ai ri.

D’abord parce que c’est bien mérité, ensuite parce que… bah… enfin vous voyez quoi.

Par contre, j’ai grave entendu Pietros dire « would it be OK ? » avant de mourir, et ça m’a fait saigné les esgourdes. Pas gratitioude du tout, là !

En contrepartie, nous avons un excellent Doctore dans cet épisode. D’abord, il met une petite danse à Sparty qui l’avait un peu drogué dans le but de s’enfuir avec Machine. Et Doctore n’a pas très bien digéré le somnifère.

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« Tu m’as drogué, Machin ! »

Ensuite, il est formidable parce qu’il capte très vite qu’il y a un truc pas normal qui s’est passé avec la « libération » de Barca. Doctore est tellement perspicace ! Et il ne lâche pas l’affaire. Quand il se rend compte que Naevia est au courant de quelque chose, son enquête commence.

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Si noble, ce Doctore. Jamais il ne fait pression ni n’essaie de lui tirer les vers du nez un peu brutalement. Quel chevalier. Par contre, il se montre nettement moins poli avec Ashur.

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Tout commence à se mettre tout doucement en place, c’est très agréable à regarder !
Autre intrigue qui se met en place, également, celle de Varo.
Varo est là pour rembourser ses dettes de jeu. À la base, il n’est pas esclave, il a juste un petit souci d’addiction, trois fois rien. Il a donc abandonné femme et enfant pour tenter de gagner quatre sous. Pour ne pas trop stresser madame et rester concentré, il a préféré ne pas donner de nouvelles. Mais la mort de Machine l’ayant sécoué, il s’est dit que merde, il était temps de reprendre contact. Il fait donc venir sa famille au Ludus.

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Et là, madame lui apprend qu’un « heureux » événement se prépare.

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Sauf qu’il n’y a pas trop moyen qu’il soit le père. Mais voyez-vous, abandonnée de tous, avec un prétendant un peu trop pressant et surtout pas un sou en poche, eh bien du côté de Madame, il s’est passé ce qu’il s’est passé.
Décidément, il fait si bon être une femme, dans la Rome antique !

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Best casting ever, ce mioche, au passage. J’imagine que c’était pourtant pas évident de trouver un mouflet avec les mêmes cheveux improbables que Varo !

Je me suis également régalée devant la scène durant laquelle Ilithyia tente si subtilement d’arracher à Lucretia le nom de son amant.

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« Ce serait pas Solonius, des fois ? »

Quelle connasse !

Et évidemment, pendant toute la conversation, il y en a deux qui kiffent trop leur race.

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« Solonius ? Et pourquoi pas Agecanonix, pendant qu’on y est ?? »

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Et la vraie Naevia 100 % AOC est tellement mignonne.
C’est là qu’il faudrait pouvoir crier, histoire de changer habilement de conversation : « Look, the pie ! »

Bref, là-dessus mon Machin se retrouve dans l’arène face à six « Thraces » qui ont presque l’air de chier dans leurs braies.

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Et Machin, nouveau maître zen, ceinture noire de relaxation…

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Eh bien il nous les rectifie bien comme il faut.

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Sous le regard écoeuré d’Ilithyia qui ne peut toujours pas le blairer. Hi hi hi, vivement qu’elle puise ENCORE moins le blairer !

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Et au cas où on n’aurait pas bien compris qu’en tuant ces « Thraces », c’est son ancienne vie qu’il expédie, au moment de liquider le dernier Jean-Jacques©…

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Voici ce qu’il voit.

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Et voilà comment Machin, le Thrace prisonnier de Rome, est enfin libre de devenir Spartacus.

Machin : I AM SPARTACUS !

Iamspartacus

Welcome, mon petit Spartacus, ça faisait un moment qu’on t’attendait !!

Fiou, sept épisodes pour devenir Spartacus, on peut dire que Machin a vraiment pris son temps. Mais à présent, on a quasiment tous les ingrédients pour que ça parte joliment en cacahuète. Hi hi hi !

 

Posted by on Oct 20, 2015 in Spartacus : blood and sand | 3 comments

3 Comments

  1. Merci pour cette review Sorci !

    Ah ah, au moins son chérubin de fils, il peut être sûr qu’il est de lui Varro. Sont-ce les véritables cheveux de Jai Courtney ? Parce qu’il a bien changé.

    C’est vrai qu’il a pris son temps le Spartacus, mais la suite n’en est que plus délectable 😀

    Donc c’est sur Netflix, hein ? *cours se regarder un épisode*

  2. Raaah que c’est bon, ça! Machin devient Spartacus, toutes les intrigues se mettent en place et, bien sûr, ça continue à comploter et massacrer à tour de bras. C’est marrant comme cette série sur laquelle j’avais quand même un a priori super négatif au départ est devenue un plaisir coupable super addictif.
    Et revoir Andy Whitfield me fout toujours un coup… 🙁

  3. Ashur au popcorn ! Whahahahaha !!! Vraiment l’épisode où tout bascule, et où on devient un gros addict…. Doctore devient soupçonneux, Varro devient parano, Gnaeus devient du hachis, Naevia devient jalouse, Machin devient résilient… Tout se met en place c’est formidable.

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