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[FRIDAY NIGHT LIGHTS] 201 : Last days of summer

Hey, y’all !

Vous avez le droit de penser que je suis en plein revival 2011.
En vrai, j’ai la grippe, les gens, c’est tragique, c’est affreux, c’est atroce, c’est l’ABOMINATION !

Quand il a été question de garder le lit, je me suis dit : « Bon. Qu’est-ce que j’ai envie de regarder une dernière fois avant de crever ? » (Souvenons-nous que je ne suis pas du tout une drama-queen.)

Évidemment, j’ai pensé à Spartacus BSG, mais au fond de moi, j’ai dû sentir que la fin n’était pas encore tout à fait arrivée. Et puis je me suis souvenue de certains DVD encore sous blister. La fin de FNL, yep. Mais hein ? C’est que je risquais d’avoir oublié le début ! Et qui de mieux pour vous tenir la main lorsque vous claquez des dents sous la couette ? COACH TAYLOR !!!

Laissez-moi vous dire qu’il a été merveilleux. Et que son index cosmique m’a été d’un grand secours.

Bref, je me suis enfilée la saison 1 en trois jours. Bien pratique, la grippe, de toute façon, vous ne pouvez pas faire grand-chose donc bon.
Ça m’aurait bien arrangée d’avoir encore une fièvre de cheval pour attaquer la saison 2 que je ne porte pas vraiment dans mon cœur, mais force est de constater que je reprends vie. Et que passés les premiers émois d’il y a près de quatre ans, la saison 2 me semble beaucoup moins indigeste. 

Allez, je suis sympa et je ne vous reparle pas de la grande année de la grève des scénaristes parce qu’on va tous avoir l’air très vieux, mais… si, cette saison 2 de FNL en est le fruit. Tout s’explique, non ??

(2007, guys. Je ne vous mens pas. 2007.)

Bref ! Allons donc lancer quelques ballons, je vous prie. J’ai le souffle court mais besoin de me dégourdir les papattes.

Je vais vous dire : du haut de ma vénérable expérience des séries, une mauvaise saison de Friday Night Lights, ça reste meilleur que 95 % des merdes qu’on nous assène aujourd’hui.
Rien que pour ça, ce revival m’aura appris des trucs. Vous n’avez pas idée du nombre de machins que j’ai vaguement essayé ces derniers temps, j’en aurais presque envie de dépoussiérer la rubrique WitchWeek. Ça devient très difficile de trouver du bon drama pas trop drama. Du West Wing, du FNL… savant dosage de suspense, d’humour et de bons sentiments, sans « fuck » dedans, avec un casting attachant et sans trop de glauquerie. Quasi mission impossible. Un genre rayé de la carte en même temps que la bonne vieille SF. Mais que s’est-il passé, guys ??? Où va le monde ???

Enfin bref.

Comme ça fait très longtemps qu’on ne s’est pas intéressé à lui, s’il vous plaît, une ovation pour Coach Taylor qui monte le lit de sa nouvelle fille.

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Coach Taylor qui gâgâte comme un abruti devant ladite nouvelle fille.

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Coach Taylor qui en a ras-la-mèche de passer pour un vieux con auprès de son aînée.

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Coach Taylor qui a l’air d’un gland auprès de Mrs Coach.

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Et Coach Taylor qui se fait kidnapper par la mamie de son gendre au supermarché. Lequel gendre, pour changer, ne sait plus où se flanquer.

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Il est tellement drôle, ce Coach Taylor. Je comprends pas pourquoi il n’a jamais eu son propre spin-off. Ah. Suis-je bête. Peut-être parce qu’il est déjà le héros de cette série-là ? Oui mais un spin-off comique, alors.

Sans déconner. Kyle Chandler est MA-GI-QUE. C’est marrant comme avec quatre ans de plus dans la tronche, je vois plus l’homme que le père. (Je pense que Freud aurait certainement beaucoup de choses à dire sur ce que je viens d’écrire, ah ah.) Il est chouette, Coach Taylor. Il est pas très doué, mais putain qu’est-ce qu’il essaye. C’est vraiment un bon gars.

Non mais en fait, si ce n’est le regrettable arc scénaristique qu’on sait avec Tyra et Lance…

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Ik.

Cet épisode est très drôle.
D’abord, cette péronnelle de Julie Taylor s’ennuie au bras de son Roméo qu’elle trouve désormais légèrement pète-rouleaux. Bon, c’est vrai qu’on ne comprends pas toujours ce qu’il raconte tellement il fait du chewing-gum quand il cause, m’enfin, tout de même. Matt Saracen, ça va quoi.
Le problème, c’est que Julie est tombée tout de suite sur Matt Saracen. Alors que je sais pas, moi, elle aurait démarré sa vie amoureuse avec un abruti lambda, boum, le Saracen, elle le déscotchait plus jusqu’au noces de diamant !
Mais non. Du coup, elle s’enflamme au bord de la piscine pour un Suédois qui est aussi suédois que moi je suis… ben suédoise.

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Résultat : cette saison, elle est à baffer du début à la fin. Entre la grande qui est infecte et la petite qui passe son temps à brailler, pas étonnant que Mrs Coach nous claque une dépression !
Et notre pauvre QB1, lui, il geint, pas besoin d’articuler pour geindre, c’est ça qui est pratique. Ce qui le rend tout aussi à baffer que Julie. Mais au moins, il a des répliques très drôles !

Landry : In some situations you need to ask yourself, « W.W. R. D. » What would Riggins do in this situation ? And he would walk over to him and punch him in the face.
Matt : Well Riggins would not be in this situation because he is captain of the S.S. ta-tas over there.

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Arf ! L’USS Nénés ! 

En parlant de Timmy Riggins (hihihi… hum, pardon), pareil, il a profité des vacances pour potasser le guide des petites répliques qui tuent.

Tim : You look good, real good…
Lyla : Thanks, that’s probably because yesterday I was baptized and accepted Jesus as my Lord and Savior. What did you do recently, Tim ?
Tim : Uh, I had a threeway with the Stratton sisters…

Ah oui, pas évident de rebondir, après ce genre de réponse.
Et puis que nous en sommes à Lyla Garrity, j’ai beau détester cet arc religieux, son bénédicité à la table familiale en présence du nouvel amoureux de sa mère était au poil !

Lyla : Thank you Lord for this food that we are about to receive and for your wisdom Lord. I pray that you will guide me and everyone at this table to respect you and make good choices. For example, do not take advantage of the vulnerability of a recently separated but not yet divorced woman. And in turn, to give others at the table the strength to remember that a mother of three should not be wearing skinny jeans. Amen.

Grosse ambiance chez les Garrity depuis que Buddy a pris la porte.

Après… j’avoue que c’est un crève-coeur de voir partir Coach Taylor, grand artisan de la victoire des Panthers au championnat d’État, vers d’autres horizons. Vraiment, c’est une drôle d’idée, ce départ.

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M’enfin on voit bien qu’il n’a pas du tout envie de partir ! Il est tout triste de voir son pitit stade là-en bas.
Surtout que Dillon vient de lui mettre la bague au doigt, c’est vraiment complètement con.

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« Moi, Matthew Saracen, je te prends, vieux cowboy à Stetson… »

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Snirfl. Nos bébés.
Petite séquence qui prolonge un poil cette saison 1 magique. 22 épisodes avec rien à jeter dedans. Chose rare. Après ça rien n’est plus comme avant. D’autant que Dillon a l’intelligence de se doter d’un nouveau coach surnommé « the Tennessee Tyrant ». Tout un programme !

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C’est sûr que si on nous annonçait le « Nounours de Buffalo », on ferait un peu moins dans nos froc.
En attendant, j’ai été déçue, je pensais que c’était dans la saison 2 qu’on avait JD McCoy. Erreur de mes sens abusés. Saison 3. J’aime bien ce gamin. Encore un martyr de FNL.

Et sinon, la vache… je ne me souvenais pas à quel point c’est impossible de faire des captures d’écran de cette série avec cette caméra qui bouge tout le temps. Complètement ouf !

 

Posted by on Fév 5, 2015 in Friday night lights | 11 comments

11 Comments

  1. Aaaaaah mais voilà la série que j’ai jamais finie, il serait temps…. Jamais réussi à avaler cette saison 2. Tss tss tss quel manque de discipline. Et sinon c’est vrai que côté drama c’est franchement la dèche ces temps-ci. Peut-être Justified ? Ou Elementary qui fait ça très bien, même s’il y a trop de fillers du coup on perd le rythme de temps en temps. Il reste toujours The Good Wife tu me diras… Tu as réussi à résister à un revisionnage de Spartacus alors que tu as de la fièvre ? Je m’incline, c’est fort. Au fait les bonus alors pas encore vus ?
    Et sinon toutes mes excuses pour la maladie, je pense que c’est moi qui te l’ai filée. Toujours dans le gaz d’ailleurs.

    • Non non c’est un fantôme qui me l’a refilée. 😉
      Sinon, Justified c’est pas possib’ because of reasons.
      Non à part Downton c’est vraiment désertique.
      La bonne épouse elle me désole trop depuis la saison 3. Sinon j’ai tous les DVD de FNL !

  2. Oh non, sorci, désolée d’apprendre que tu as une telle crève…
    Mais contente quand même de te relire, surtout sur l’une de mes séries préférées. Ha ha ha, le doigt cosmique du Coach! C’que ça a pu me faire rire une fois que tu nous l’as fait remarquer! C’est vrai que c’était le pied, FNL, franchement, elle sonnait tellement juste, c’te série, elle te prenait aux tripes dès le début. Nostalgie, nostalgie… Moi non plus, dans les séries récentes, plus rien ne me tente…
    Mais bref, prends soin de toi, bises (de loin, peut-être…) à toi et à Marge!

    • Tu es bien brave, grand merci !
      Ce qu’il y a de bien, c’est que quand on n’est pas très inspiré par les séries actuelles, rien n’empêche de revoir les vieilles !

      Et t’inquiète pour la crève, ça va mieux. J’ai commencé ce billet il y a trois jours, depuis j’ai repris contact avec le monde extérieur. 😉

  3. Ah le bon vieux temps… J’ai jamais regardé la dernière saison par contre, c’est un peu bizarre de continuer avec un tout nouveau casting.
    Sinon niveau séries, tu connais Happy Valley ? Bon c’est pas la grande joie, mais c’est vraiment très bien, une mini-série anglaise avec un super casting et des personnages authentiques. Après, pour un mélange drame/humour/suspens, tu as Fargo. Ah, aussi la saison 2 de Broadchurch passe en ce moment.

    • Je veux pas de truc déprimant sur mes écrans, la vie me suffit, merci ! 😀
      Fargo, effectivement, je devrais peut-être…

  4. Tu as déjà essayé Person of Interest?
    Parce que c’est vraiment pas mal. Assez classique au début, mais ça monte bien en puissance.
    Et l’acteur principal a pas d’index cosmique ou de moustache magique, mais il a une présence assez impressionnante tout de même.

    • J’approuve!
      Simple polar au début, mais déjà vachement bien troussé, et puis de plus en plus mythologique et conspirationniste avec même un zeste de ce qui pourrait bien ressembler à de la SF, et des personnages auxquels on s’attache immédiatement.

      • J’ai regardé deux trois épisodes et j’ai pas été très convaincue.

      • Ah mais en plus je crois bien que tu l’avais déjà mentionné.
        Bah sinon, y’a Murdoch Mysteries, c’est délicieux, les balbutiements des nouvelles techniques au service de la police à la fin du XIXe, tout le monde est poli et bien habillé et les scénarios sont malins (et instructifs) avec de vrais morceaux de célébrités de l’époque victorienne dedans.

  5. Tim Riggins !!!

    J’ai commencé Parenthood la semaine dernière (même cause, y’a pas grand chose de chouette en ce moment et il faut que j’occupe mes 2x 1h40 de train/jour, je tape dans les vieux pots) du coup il est fort probable que je me fasse une séance nostalgie avec FNL !
    Pas impossible non plus que je tente Gilmore Girl après du coup ! Y’a toujours des lacunes à combler !

    En nouveauté j’ai adoré le pilote de Hindsight mais le soufflé est vite rerombé, j’adore Laura Ramsey mais ça va pas suffire !

    Ravie de te lire poulette ! J’espère que tu récupère !

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