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[MERLIN] 501 : Arthur’s bane (part 1)

In a land of myth and a time of magic, the destiny of a great kingdom rests on the shoulders of a young man. His name : Merlin.

Mes mignons, aujourd’hui, je vous propose… du Merlin, tiens ! Après tout, je sais que pas mal d’entre vous attendaient ça avec impatience. Alors je m’y remets tout doucement, foi de moi. C’est donc parti.

Bon, histoire de casser l’ambiance d’entrée de jeu, je vous avoue que je suis assez contente que cette saison 5 soit la dernière. Je commençais à fatiguer. Oh, pas des prouesses de Colin Morgan, je vous rassure, c’est toujours un petit délice de le voir en chier.
Ni de la mâchoire de Bradley James ou des cheveux frisottants au vent de mon époux. M’enfin bon, à mon grand regret, j’estime qu’il est temps qu’Arthur nous quitte. Qu’un coup de massue définitif s’abatte sur cette notre petite série-chérie.

J’ai beau me dire que le Roi-de-mes-miches aurait sans doute pu se forcer un peu et être encore plus formidâble (non parce que « plus grand roi que la Terre ait porté », hum, héhé… non rien), je crois qu’on n’en tirera pas plus et on peut sans doute déjà s’estimer bien contents vu d’où il partait, le gaillard.

Bref, en un mot comme en cent : Arthur, mon petit coeur… it’s now or never.

Sur ce, commençons.
Tout va SUPER bien à Camelot, un vrai âge d’or qui va bien et tout.

Nous retrouvons, comme il se doit, notre rôle-titre en train de faire une chose qu’il maîtrise à la perfection, à savoir cavaler dans les couloirs du châtal et faire des glissades. Une scène qui a un petit goût de déjà-vu, d’ailleurs. Et qui permet aux gens qui, contrairement à votre humble servante, ne passent pas la moitié de leur rare temps libre au château de Pierrefonds, de se remémorer les décors les plus marquants de la série.

En effet, l’heure est grave, ça gueule à tout va. Merlin a perdu, non pas son slip, comme on pourrait l’imaginer, mais la reine. C’est sûr que là tout de suite, c’est un peu gênant, comme situation.
« Non, mais je ne sais pas. Elle était là y a dix secondes et puis pouf, plus rien. Comprends pas. »

Merlin, mon chouxe. Ce n’est pas une raison pour toucher le roi comme ça, voyons. La reine ne peut pas être bien loin.
Et de fait, alors qu’Arthur semble être sur le point de nous claquer une jaunisse…

… le voilà qui reprend sa bonne tête d’imbécile heureux.

« Eh merde. Encore raté. »

Ah oui, c’est sûr, un peu les boules. Non mais d’où, je vous prie, cette Guenièvre de rien du tout porte-t-elle des bijoux dans les cheveux et des robes en velours alors que Merlin, que dalle ? Hein ? Bon.
Voilà donc une petite scène qui aura servi à nous rappeler que la dynamique a légèrement évolué depuis la saison dernière, à savoir que la fille du forgeron pieute maintenant dans le royal plumard, et que Merlin peut toujours ramper par terre pour ramasser trois pauvres fruits pourris pendant que Gwen, elle, sourit niaisement en se disant sans doute : « Waaaah, qu’est-ce que je suis contente de ne plus avoir à me casser le cul à jouer les bonniches ! »
Merlin, lui, remâche sans doute son éternel célibat, sauf que…

… mmmh, peut-être pas ! Eh oui, forcément, une reine, ça a besoin de bonniches. Attendez, c’est bon, quoi. Ca fait dix ans qu’elle attendait de le marier, l’héritier, c’est pas pour continuer à faire le service et à laver les caleçons d’Arthur.
Merlin s’en tire très bien tout seul, et c’est pas tout ça, mais elle, se coiffer, ça lui prend la moitié de la journée et faudrait pas qu’elle saute une manucure.
Bonniche, donc. Et cette bonniche, curieusement, fait un petit peu des mines de coquinette quand Merlin est dans le coin.

Genre, salut, ça biche ?

Mais bonjourbonjour, quoi !
Bref, il y a anguille sous roche. Gluante, limite baveuse !

Bon, mais attention, outre les petits soucis de reine égarée, on ne croirait pas comme ça vu qu’Arthur et Merlin ont quand même l’air de s’éclater comme des tarés, mais il y a plus grave. On rigole, on rigole, sauf qu’on a des chevaliers paumés dans la nature, quand même. Donc là, d’un seul coup, tout le monde arrête de se marrer et de roucouler et prend un air pénétré parce que merde, Table Ronde, quoi.

Ah oui, quand même.
D’un seul coup, ça lui a pris, au roi, de faire monter le légendaire Buffet à Vaisselle en plein milieu de la salle du trône. De toute façon, maintenant que tout le monde est marié/couronné, ça ne sert plus à grand-chose, tout cet espace, autant faire un peu de déco. Pis du coup, ça permet de faire de nouveaux plans grave épiques et inédits.

Woh putain, mon mari vient encore de se prendre une de ces plus-values, c’est du délire ! Bravo, chéri ! Toi, le chevalier venu de nulle part et qui n’est même PAS dans la légende, te voilà chevalier du Buffet à Vaisselle !

Et en plus, tu n’es même pas mort, ni même disparu comme ces deux abrutis de Perceval et Gauvain. Encore un super calcul, de les avoir envoyés en vadrouille ensemble, je ne veux pas dire.
Enfin, si les chevaliers ne brillent pas par leur finesse ou par leur génie stratégique – faut pas trop en demander – disons qu’au moins, leur escapade en Sibérie nous offre de jolies images.

Perceval : Atchi !

Winter is coming for your ass, Sir Gwaine.

Winter and… the Lady Morgana !

Oh, toi mon coco, tu vas déguster !

Bon, je vous avoue que la séquence après-générique, avec Morgane sur son petit traîneau, m’a fait mou-rir de rire !
Je ne sais pas trop pourquoi vu que je la trouve très belle avec sa capuche fourrée et c’est super la classe de se faire traîner par des loups, mais…

La voir toute droite filant sur la neige derrière son petit attelage, ça paraît tellement incongru, à chaque fois, ça me fait éclater.

Arf.
Bon mais attention, concentrez-vous. Car il y a de l’info. La Witch rentre en son logis, dans la forteresse d’Ismere (non, ce n’est pas en Turquie) une tour glacée et bien sombre, naturellement, vu qu’on la voit mal aller s’installer dans une cabane sous les palmiers au bord d’une plage balayée par les alizés…

… y gare sa caisse et ses clébards…

Et c’est là que nous rencontrons son nouvel acolyte.

Ser Davos !

Je veux pas dire, mais toujours dans les plans foireux, Ser Davos. Non parce qu’à peine l’autre rentrée que déjà elle commence à lui ambiancer la tête avec des histoires de clé du savoir qu’on n’y comprend rien.

« Nan, mais Milady, faut pas vous énerver, cooooool, là. On respire par le ventre, une, deux, on souuuuuffle. Ca va pas mieux là tout de suite ? »

Ouais, bof, non.

Histoire de se calmer le string, elle met une petite mandale au chevalier que ça fait marrer d’avance tellement il sait qu’il va se faire peler le fion par la Witch.

Bon mais revenons un instant sur cette histoire de chevalier. Honnêtement, la Morgana, ça va pas mieux dans sa tête. Apparemment, trois ans ont passés depuis que le dragon blanc l’a ressuscitée, et déjà qu’avant, elle n’avait pas la lumière dans toutes les pièces, apparemment, elle aurait été captive pendant deux années par-dessus. Autant vous dire que ça ne risque pas de s’être arrangé !
Malgré ça, laissez-moi vous dire qu’il y a un domaine dans lequel elle reste inégalée. Si Gwen, elle, bat tous les records de bisous, Morgana, pour mettre les mecs à oilpé, elle se pose un peu là.
D’abord, ici, elle trouve ENFIN le moyen d’envoyer un espion dont la dégaine générale ne hurle pas sa culpabilité, nous y reviendrons plus tard. Ensuite, elle réussit à capturer deux chevaliers du Buffet à Vaisselle. OK, ils sont pas bien malins, MAIS… elle trouve le moyen de les mettre torses nus ET de les faire transpirer sur des travaux forcés. Mais WAOUH, quoi ! Merci, Morgana !

Perceval : On fait, quoi, là, à taper comme des glands ?

Gauvain : Aucune idée. Transpire, laisse-moi être beau et tais-toi, steup.

Il va sans dire que je regarde cette série pour l’intrigue.

Par contre, Arthur, lui, n’aime pas trop l’idée que ses chevaliers se trimballent en petite tenue devant l’ennemi. Il décide donc de partir discrètement à leur recherche.

Faut leur pardonner, le concept du camouflage n’existait pas encore, en ces temps reculés.

C’est moi ou Arthur est particulièrement canon dans les saisons impaires ?
Et c’est moi ou à défaut de produire des scénarios qui déchirent, ils ont décidé de se lâcher sur la mise en scène ?

Toujours est-il qu’à force de cheminer, nos amis tombent sur une scène de désolation.

Des gens morts. Cash.
Et là, soudain, Merlin dresse l’oreille. Qu’il a, nous le savons, fort grande et fort fine.

Là, gît une vieille croûte apparemment crevée.

Sauf que les morts ne sont jamais vraiment morts.

Croûton annonce donc à Emrys que ça va être la merde. Mais bien.

Druide : I have been haunted by this moment for many years. Since long before you set foot on this earth, Emrys. I have waited for its arrival with sorrow in my heart, for even as Camelot flowers, so the seeds of her destruction. The prophets speak of Arthur’s bane. You would do well to fear it, for it stalks him like a ghost in the night. Unless you act quickly, Emrys, even you cannot alter the never-ending circle of his fate.

Ok, donc il y a une solution, c’est ça ? C’EST ÇA, DIS, LA CROÛTE ??? *secoue le vieux par le colbac*

Réponse :

Ah !

AH !

AAAAAH !!!

NON.

Tout ça, il faut que ça se sache. TOUT !!!

Tout, j’ai dit. Les larmes versées en secret, les sanglots refoulés, les nuits blanches. Tout.

Autrement dit, Merlin va devoir sacrément se dépouiller les cuisses s’il veut sauver Arthur.
Pour autant qu’Arthur puisse être sauvé, cela dit. M’enfin, je vois mal comment et pourquoi Merlin aurait réussi à le tirer de toutes les merdes dans lesquelles cette grosse nouille s’est fourrée depuis cinq saisons si c’est pour le laisser crever d’un pauvre coup d’épée. Fût-il asséné par Mordred.
Bref, à ce stade de la série, tout cela est fort étrange et peine à se tenir. On ignore encore par quelle pirouette ils peuvent encore s’en sortir, et s’ils auront réellement le cran de tuer Arthur. A ce moment-là, en tout cas, j’en doute.
Une chose est sûre, encore une fois, on nous montre LA chose et j’avoue que c’est décidément culotté, comme technique. Genre bon, on sait tous qu’il va calancher, donc si vous voulez bien, on s’en débarrasse tout de suite, comme ça, c’est fait.
(Vous me direz, il tombe à genoux. Ça ne veut pas dire qu’il crève, hein.)

Comme de coutume, notre petit sorcier s’en va chercher du réconfort chez son pote dragon. Qui, histoire de lui remonter le moral, lui explique, tout comme Croûte, que tout le boulot lui incombe. Encore plus que d’hab. Ca fait HYPER plaisir.

Kilgarrah : Now, more than ever, it is you and you alone that can keep Arthur safe.

Je crois pouvoir affirmer que Merlin est RAVI de cette révélation et que ça l’enchante de s’être levé en pleine nuit pour s’entendre asséner ce genre de discours.
Mais dites-moi, à force, il n’en a pas un peu marre, ce dragon, de se faire réveiller tous les trois, quatre matins pour répéter sempiternellement la même chose, à savoir que c’est à Merlin de protéger Arthur ? Perso, ça commencerait à me courir sur le haricot.
En attendant, c’est donc tout pour la gueule de Merlin, une fois de plus.

Histoire de se remettre de toutes ces émotions, faisons donc un petit arrêt chez la Queen Annis qui nous propose le gîte et le couvert, cette brave dame.

Honnêtement, je n’en reviens pas de voir l’accueil enthousiaste que Tatie Servilia réserve à Arthur. « Ah, mais bonjour mon jeune ami. Comment qu’il va le roitelet qui a décapité mon mari il y a trois ans de ça ? Bien ? Est-ce que la couronne lui profite ? Oui ? Ah, ça me fait bien plaisir ! Allons donc nous remplir la panse et s’envoyer quelques godets pour fêter ça ! »

Je sais pas moi. Je la trouve bien penchée sur sa gauche pendant tout le repas, soit elle écrase des pets, soit elle a VRAIMENT des vues sur lui.

« Dans tes rêves, vieille chamelle. »

« Rrrrrrrroaaarrr, grand fou ! »

Je serais lui, je me méfierais, quand même.
Bref, tellement y a de l’ambiance là-dedans que la Queen décide que c’est trop la fiesta, ce soir.

Queen Annis : I think it’s time for entertainment. I would love to see your fool perform ! Given all his failings, he must have some skills. (Ma vieille, t’as pas idée !)

« Ah ah ah, elle est marrante, la mémé ! »

« Nan, sérieux, dis-lui d’arrêter ses conneries, de prendre ses petites gouttes et d’aller se pieuter. »

« Désolé, mon lapin, mais c’est soit ton cul, soit le mien, donc t’es sympa et tu fais ton malin pour l’amuser histoire que je sois pas obligé de me la taper, merci bien ! »

J’adore la tronche de mon époux, toujours dans les bons coups, qui d’abord tente – très mal – d’étouffer son fou rire dans son gobelet avant de leur balancer un regard qui semble dire « get a rooooom ».

Et là, il fait quoi, l’enchanteur ? Ben il fait son enchanteur. Rien à péter. Ah ils se foutent de sa gueule ? Ben ils vont en prendre plein les mirettes, les Moldus, tiens !

Ah ah ah, la tronche d’Arthur !

Moitié écoeuré, moitié… mais oui, ébaubi et presque admiratif !

Ah mon pauvre Arthur. T’as vraiment de sacrées tranches de saucisse devant les yeux. C’en est déprimant.

Et voilà. On en revient toujours à ces deux-là, et toutes les reines du monde ne pourront jamais les empêcher d’avoir leurs petites conversations à la veillée. Ça restera toujours Arthur et Merlin.

Arthur : Where did you learn to juggle like that ? Honestly, I didn’t even know you could catch.
Merlin : Yes, well, I have many talents. You’ve failed to notice them, that’s all.
Arthur : Come on, out with it. What’s wrong ?

Il y a de « wrong » que tu es un âne, Arthur Pendragon ! Ou du moins un candide, ce qui est mignon et charmant voire franchement délicieux, mais pas super pratique à protéger.
Ah, comme elle se fait sentir, dans cette scène, la lassitude de Merlin, usé par toutes ces années à oeuvrer dans l’ombre, à tout sacrifier pour protéger sa royale blonditude… et pour en arriver à quoi ? À ce que son roi se fasse planter par un vague druide à bouclettes ? Y a vraiment de quoi broyer du noir. Et en plus, derrière la lassitude, on sent poindre l’agacement qui va de paire avec le fait de devoir toujours veiller et penser à tout, tout en cachant son propre secret. C’est clair que c’est lourd. Et pendant ce temps, en plus, t’as l’autre qui se déshabille derrière. A. Bu. Sé.
Bref, Merlin craint tellement pour Arthur qu’il serait visiblement prêt à laisser tomber un de ses meilleurs potes, c’est dire l’ampleur de son désespoir, pauvre bichon.

Pendant ce temps, à Camelot, ça papote entre girls. N’empêche, entre Morgana qui déshabille les chevaliers, Tatie Servilia qui se taperait bien des petits jeunes en échange d’un laisser-passer et la reine Guenièvre qui tient toute la baraque à bout de bras, on est gâtés côté gonzesses.
Notre souveraine, donc, se fait des copines. Après tout, il n’y a pas si longtemps qu’elle aussi récurait les gamelles, elle est bien placée pour savoir que c’est pas désagréable de poser un peu son cul après une longue journée et de casser une croûte en aimable compagnie.

Seulement méfiance. Faut faire gaffe avec les gens de maison. Vous les faites asseoir à votre table et pouf, ils se sentent plus pisser.
La jeune Sefa, par exemple, mène une double vie. Le jour, elle est gentille et fait son boulot de camériste tout comme il faut. La nuit, elle est gentille aussi, mais quitte le château à la dérobée pour aller retrouver son père.

Un père qui, curieusement, dégage une forte odeur d’oignon. Et qui de toute évidence n’a pas séché les cours de transplanage à Poudlard, à moins qu’il n’ait le don d’ubiquité, le coquinou.

Paternel, donc, qui exécute quelques tours de passe-passe histoire de lui rappeler qui c’est le chef de famille, et qui lui tient à peu près ce langage :
« Sefa, je suis ton père. Etant donné que tes infos, c’est de la merde et qu’on se demande bien pourquoi le scénario t’envoie ici si ce n’est pour informer le public que je suis ton père (au cas où il ne l’aurait pas compris), tu es priée de bien vouloir rentrer à Camelot et de continuer à jouer les bonniches puisque de toute évidence, tu n’es même pas fichue d’être magicienne. En attendant, on va tous les buter, ces connards de Pendragon. Bisous, salut. »

Malgré ce discours quelque peu décousu (ça plus le transplanage à cheval, ça fait beaucoup), nous en déduisons que Ser Davos a une grosse dent contre Uther et tous les autres. Une molaire, au bas mot.

De retour chez Tatie Servilia où Arthur est venu prendre le goûter, il est temps de prendre congé. Ce que le roi fait, non sans se faire tâter une dernière fois par la vieille.

Arthur n’est pas dupe, mais il laisse faire, c’est pour la bonne cause.
A peine repartis, pouf, c’est déjà la nuit, dites donc. Eh ben oui, pour que Merlin et Arthur puissent parler de leurs sentiments près d’un feu de bois qui crépite (rappelons qu’on vient de se taper ça il y a quoi… trois minutes et demie ?), ben… il faut qu’il fasse nuit, voyons !

Putain, les longs regards en silence, là !
Sortez les chandelles et la nappe damassée !

De son côté, la Witch s’excite. Non mais oh, on ne va pas attendre que cette armée de propres à rien débarque en son castel, que dalle, on va les prendre en tenaille tout de suite !
Ce qu’elle fait avec une facilité déconcertante, les chevaliers n’ont même pas le temps de pisser sur le feu pour l’éteindre ou de finir de se débarbouiller que la voilà déjà arrivée avec ses sbires qui soufflent comme des boeufs et dont le pas pesant retentit à des kilomètres. Naturellement, personne n’a strictement rien entendu. Pas même Merlin et son oreille bionique. Ca alors.
Comme Arthur est canon, ma foi, on laisse passer.

Et que font les chevaliers les plus valeureux du monde civilisé en se voyant cernés ? Eh bien… ils partent en courant. Waouh.

Arthur : RUN !

Mon mari, lui, se bat comme un lion, naturellement. Et en profite pour faire étalage de sa… hum… souplesse.

(Il est à point pour Unagi, lui.)

Et comme toujours, Arthur se prend une pichenette, le voilà aux fraises et Merlin l’évacue tranquillou sans se faire inquiéter par qui que ce soit, non sans faire un peu de magie juste sous le nez du bonhomme.
Mais bon, ce n’est pas comme si au bout de cinq saisons, on s’attendait à ce qu’Arthur se redresse et dise : « Euh, dis donc, Merlin. C’est quoi, ce que tu viens de nous faire, là, ton truc avec les yeux qui brillent en racontant des trucs bizarres. Pourrais-tu m’expliquer, s’il te plaît, parce que j’ai peur de comprendre. »

Non, décidément, ça ne risque pas trop d’arriver. Donc on laisse passer aussi, que voulez-vous.

Alors, sachant que je revois cet épisode après avoir fini la série, excusez-moi, mais cette scène-ci m’a fait très très mal aux fefesses. Je n’en dirai naturellement pas plus, mais tout de même. Aïe.

Coup de bol, notre roi bien aimé (qui s’est quand même pris une masse d’arme en plein entre les omoplates, c’est dire si le Made in Pendragon, c’est solide) s’en tire tout juste avec un vague torticolis.

Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque pour notre plus grand plaisir, voilà une fois de plus nos deux héros en route pour une folle aventure en tête-à-tête.

(C’est quand même hyper beau.)

Ils ont donc tout le loisir de se livrer à une de leurs légendaires scènes de ménage. L’heure est grave et Merlin trouille grave, au point d’envoyer les paluches, ce qui interpelle vaguement Arthur. Une fois de plus, il traduit l’inquiétude de son valet par : « Ca y est, le voilà qui fait encore la poule mouillée ». Il tente alors de le rassurer au mieux.

« Mais non, grosse buse », lui répond le gamin. « C’est pour toi que je suis inquiet ! »
Ce qui est super charmant, quelque part, mais qui fait bien marrer notre roitelet.

Merlin : You know, if Morgana doesn’t kill you, I will !
Arthur : Threatening a king is treason, Merlin.
Merlin : What about threatening an ARSE ?!
Arthur : Heard that !

Un grand classique, donc.
Mais ce n’est pas tout, attendez. Imaginez-vous nos deux héros, seuls dans la neige, sans chevaux, sans couvertures, rien. Réduits à coucher à même la terre. Eh bien que font-ils ? Ils se serrent. Gnihihihih.

Ca va les scénaristes ? J’imagine que s’ils avaient pu les envoyer se laver nus dans la rivière, ils l’auraient fait, mais bref.
Comme nous le savons tous, à la faveur de la nuit, les langues se délient. (Sans parler du reste, hem.)

Merlin se dit sans doute qu’une petite conversation sur l’oreiller pourrait permettre de convaincre Arthur de faire demi-tour.
Mais voilà, Arthur est un âne bâté. Pire encore, il lui sert son refrain de plus grand roi que la terre ait porté.

Arthur : No matter what adversity we face, we stand for what it is right. To betray our beliefs, that is what would destroy everything we strive for. I swear I’m going to rescue my men, or die trying.

Arthur Pendragon, je suis PRESQUE fière de toi !
Et ce qu’il y a de bien, c’est qu’à la faveur de la nuit, ben on peut renouveler ses voeux d’éternelle allégeance.

Merlin : And I swear I will protect you or die at your side.

Oh my FEEEEEEELS !

Sauf que snif, un peu. Aussi.

Enfin, heureusement, le matin arrive. Un matin fort réjouissant.

Non mais sérieusement.
Après avoir manqué de se faire gauler par la Witch, nos deux Hobbits parviennent enfin à reprendre la route, sauf qu’il commence à faire grand faim, ce qui rend Merlin légèrement grognon.

Merlin : Rabbits !

Je pense m’être repassé quinze fois le passage où il découvre les lapins.

On remarquera d’ailleurs qu’ils ont réussi à nous recaser leurs lapins pourris et à en faire une blague récurrente.
Par contre, pas de bol…

Le temps qu’Arthur percute que quand même, des lapins morts au milieu de la route, c’est un petit peu singulier…

Juste au cas où on trouverait qu’ils ne se sont pas suffisamment touchés pendant cet épisode, hein.

Je passe sur les grognements, gémissements et autres gargouillis.

Arthur : Great. Just great.
Merlin : Where did the other rabbit go ?

Non, je vous vois venir. Mais non.
Bref, on va les laisser passer la journée et la nuit à se contorsionner dans leur filet, histoire de retrouver un autre petit couple tout mignon…

Je regarde toujours Merlin pour l’intrigue, hein ?

Sir Gwaine a entendu du bruit. Après quelques heures de réflexion intense, il décide d’arrêter de taper sur la caillasse comme un sourd et d’aller voir ce qui se passe.

(Excusez-moi, mais fiou.)

Seulement, étant donné que Sir Perceval, lui, continue de taper comme un sourd au lieu de protéger les précieuses arrières de son collègue, vlà-t’y pas que Sir Gwaine se fait un tout petit peu agresser par les gardiens. Et là, bam ! Rencontre du troisième type, dites donc !

Pour tout vous dire, à ce jour, je continue à me demander ce qui leur est passé par le citron. Non mais franchement, ils ont complètement craqué, là. Tout allait super bien, un beau début de saison, nickel visuellement, du Merlin/Arthur à gogo, du beau gosse à poil… et là, sortie de route.
Mais que fait l’Agent Mulder, je vous le demande ???

Mais c’est qu’en plus la créature est SUPER entreprenante ! Je serais le chevalier Gauvain, franchement, je craindrais fort pour ma vertu. (Qui ne doit pas valoir bien cher, entre nous, mais là n’est pas la question.)
Non parce que ces saloperies d’extraterrestres, on sait très bien de quoi ils sont capables avec leurs doigts qui leur servent de sonde, là.
Je vous le dis, depuis son château pétrifontain, la Queen a de quoi se faire du mouron, entre son mari qui couche avec des lapins et ses chevaliers qui fréquentent des aliens.
D’autant que MonMari, tout juste remis de ses cabrioles (mais à peine décoiffé, ce qui est un peu louche), rentre pour lui apprendre qu’il a malencontreusement égaré le Roi.
Ben mince alors, semble se dire Sa Majesté.

(En fait, le premier épisode de la saison, c’est le même que le dernier. A une ou deux bricoles près.)

Il ne lui faut guère de temps pour capter la bonniche. C’est sûr, ça nous paraît un peu rapide à nous autres. Il faut dire qu’avec Arthur, forcément, on n’a pas été habitués. Rappelons-nous qu’il lui aura fallu une saison pour démasquer Tonton (et encore, on ne lui a pas trop laissé le choix), alors que ce dernier a passé treize épisodes à se friser la moustache juste sous son nez. Du coup, quand Geneviève gaule sa suivante qui a l’air toute mignonne et toute maladroite, c’est sûr, ça fait bizarre.

Et on n’est pas au bout de nos surprises, figurez-vous.

Guinevere : By the laws of Camelot, I find you guilty of treason. I sentence you to death.

Ah oui tout de même.

Non mais attendez, il faut la comprendre, aussi. Ca fait trois ans qu’elle est reine, tout va super bien, elle passe son temps à se faire les ongles et à se commander des robes. Moi, je parie que ça fait trois ans qu’elle attend qu’il y en ait un qui pète de travers pour qu’elle puisse déballer la potence !
Coquinette, va.
Oh, et puis merde, aussi. L’autre, là, il fait bien des choses dégoûtantes avec son valet et des lapins, hein. Elle peut bien s’amuser un peu avec ses jouets, si elle veut.

Sont-ils croquignolets ! Ah c’est sûr, en revanche, qu’ils ne sont pas près d’atteindre la mer Egée, à ce rythme-là !
Mais par un prompt renfort… eh bien les voilà dépendus par… mais oui, c’est bien un des Bee Gees, ma foi !

Arthur : Let my servant go, he doesn’t deserve to die like this.

Aaaaaaw, Arthuuuuur.

Non, non, non, s’insurge Merlin. Si vous voulez le tuer, il faudra passer sur mon petit corps fluet et toc !
Ce qui semble vachement amuser Mr Gibb.

Mais beaucoup moins un nouvel arrivant.

Et là, Merlin voit réapparaître l’homme de son rêve, le meurtrier d’Arthur.

Mais de qui peut-il bien s’agir ?

Oui, qui est cet homme qui tend aimablement la main au Roi toujours à terre ?

Mordred : You don’t remember me, do you ?

Tain, mais dès qu’il ouvre la bouche… VLAVLA, tu es trop AWESOME !

Mordred : You saved my life, once. Many years ago.
Merlin : Mordred.

Mordred : Hello, Arthur.

Eeeeeet ouiiii, mon petit Merlin ! Et tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même ! Souviens-toi de ce qu’avait dit l’ami Kiki ! Est-ce qu’il ne t’avait pas suggéré de laisser crever le jeune druide, jadis ? Hein ? Si. Eh ben maintenant, démerde-toi, mon mignon.

Pas mal du tout d’entamer la saison avec la mise en place de ce qui pourrait être la fin d’Arthur. Après tout, on commence le chapitre final, même si cela fait joliment mal au cucul.
Et pour rappel :

Best. Fucking. Casting. Ever.

Allez, je vous laisse pour ce soir. A suivre… naturellement.

Posted by on Fév 5, 2013 in Merlin | 7 comments

7 Comments

  1. Bonjour,
    Vas tu faire d’autre review des derniers épisodes de merlin ?

    • Oui, mais comme je ne peux pas tout faire en même temps, je préfère me consacrer à Game of Thrones qui est actuellement en diffusion.

      • Tes review des épisodes de Merlin sont vraiment génial, j´adore la série pour des raison que je ne saurais meme pas expliquer (mais si j´admet que, du point de vue critique, comme dit Monty Python- « we shan’t go to Camelot, ’tis a silly place » !). Bref, tout ce que je veux te dire, c´est MERCI pour etre aussi formidable, j´attends avec l´impatience tes autres reviews ;-))
        p.s.: salutation de la Tchéquie!

      • Merci ! A bientôt pour la suite. 😉

  2. Merci de ta réponse.

  3. En 5 ans il es devenu vachement vieux l’Mordred !
    ( Mais il a des yeux incroyables <3 )

  4. J’attends la suite avec impatience, j’adore ta vision des choses. La plupart du temps je suis écroulée de rire. Merci.

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