Categories Menu

[THE GOOD WIFE] 310 : Parenting made easy

Ou « Marthas and Caitlins, Part II ».
Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, mais d’un seul coup, cette saison 3 de « The good wife » s’est totalement envolée !

Cette semaine, j’ai passé des soirées hallucinantes devant cette série, limite en transe. J’ai tout à fait retrouver ma façon de regarder les saisons 1 et 2 il y a encore quelques mois. Tout est tout simplement merveilleux, bien écrit, bien interprété. Les retours de bâton sont délectables. Les guests sont à se rouler par terre. Tenez, là, on a carrément Debra Morgan.

Et alors qu’on se coule avec volupté dans ce qui s’annonce être un bras de fer entre les deux anciennes candidates au recrutement chez Lockhart/Gardner, savourant d’avance toutes les crasses que Martha la revancharde ne va pas manquer de faire à la blonde nounouille nièce de… on découvre que c’est Louis Canning alias Pépère-la-Tremblouille qui l’a recrutée ! Pas con !

Debra Morgan ET Marty McFly, donc. Je défaille.

Bref tout cela s’annonce sous les meilleurs auspices et on se renfonce encore plus ravis sous nos nombreux plaids. (Non parce qu’il pèle, quand même.)
On se dit que… bien, ça va donc être un duel par procuration entre les deux avocats qui ont déjà un passif assez chargé, ça n’en sera que meilleur.

Louis Canning : So how are our children doing ?
Alicia : Playing nice.

Sauf que voyez-vous, le titre ne fait pas seulement référence à ces enfants-là.
Sur le front familial, nous avons toujours deux ados qu’Alicia brandit comme des boucliers pour ne pas avoir à trop s’investir dans sa relation avec son patron. Qui se résume donc grosso merdo à : dukudukuduku. Vous me direz, il n’y a pas de mal à cela ! Au demeurant, ce n’est pas comme si le patron en question brûlait d’envie de faire la connaissance des dits enfants.

Ah ?

Comment… ?

C’est le cas… ?

Hum…

Bon…

Eh bien…

Eh bien dépêchons-nous de trouver un bon vieux prétexte pour le dégager ! On ne sait jamais, il pourrait rappliquer avec la bagouze et le bouquet de fleurs.
Il faut bien le dire, ce prétexte est servi sur un plateau d’argent par Grace qui s’en va en douce se faire baptiser par son idole…

… et par un téléphone portable bien farceur qui appelle sa mère une bonne douzaine de fois dans son sac à dos.

Sa mère la pute vérolée.
Et alors là, inutile de dire que c’est complètement cuit et que Peter Florrick, bien installé dans son fauteuil de procureur, il n’attendait que ça pour reposer ses pattes graisseuses sur les tailleurs stricts de sa bonne épouse.

Evidemment, l’infante n’était pas bien loin et c’est même Kalinda qui vient discrètement déposer le colis à la maison.

Mais le ver est dans la pomme et la Bonne Epouse se repent d’avoir eu la cuisse légère pendant quelques mois.

Car en toute logique, si sa fille s’est fait kidnapper, c’est forcément une punition pour les trop nombreux orgasmes qu’elle a eus ces derniers temps. Quoi d’autre.
Et c’est donc une famille qui fait corps que découvre l’amant venu soutenir le moral des troupes.

Je l’avoue, sur le coup, je n’ai pas voulu croire qu’Alicia allait le larguer… et pourtant, c’est tellement logique qu’elle se gaufre. Elle y a cru, à cette libération, mais elle ne s’est jamais tout à fait détachée de son ancienne vie. On le comprend bien lorsqu’elle refuse de présenter Will à ses enfants. Mais bon… on a tellement envie d’y croire.
Alors quand arrive la rupture…

Cette rupture exigée par Diane…

On sent bien que comme le sous-entend Will, ça ne va pas être évident. En tout cas pour lui.

Diane : She’ll get over it.
Will : Yep. she will.

(« But I won’t. »)

BEUHEUHEUH ! MON SHIP, MON BEAU SHIP ! MAIS KESK Y ZON FAAAAIIIT ???

Snif. Je suis inconsolable depuis trois jours.

Bref, retour à la case départ ou presque pour la Bonne Epouse. Honnêtement, on ne voit pas comment elle peut ne pas régresser en quatrième vitesse après ça. A quand le retour au foyer du procureur ??

Enfin. C’est comme cela. Ca fait chier mais… avouons que ça scotche bien !
Pour en revenir à Marty McFly, son personnage n’est décidément jamais décevant. Non mais le mec, il a beau trembler presque autant que mon chien (et c’est pas peu dire), il a un fameux aplomb ! Allez, je console la mère éplorée… et au passage, je lui gaule ses papelards, hop, ni vu ni connu je t’embrouille !

Ah ben désolé ma petite dame, mais tous les coups sont permis ! (Et il a quand même attendu d’être sûr que la gosse soit saine et sauve, hein, attention.)

Ce qui est génial, c’est que ces personnages extraordinaires ne s’usent pas tant ils sont exploités avec parcimonie. Je trouve ça vraiment élégant et le retour de l’un d’entre eux s’accompagne toujours d’un cri de joie, en ce qui me concerne.
Autre chose qui m’a ravie…

OK, ses bras, c’est du yaourt mais c’est pas grave. C’est très bon le yaourt.

Posted by on Fév 8, 2012 in The good wife | 5 comments

5 Comments

  1. Merci chère Sorcière pour cette recap de The Good Wife à la hauteur de l’épisode.
    Ah moi aussi devant cet épisode, j’ai râlé devant la culpabilisation honteuse d’Alicia. Moi aussi j’ai crié devant le retour en force de Peter et la rupture.
    Et je n’attends qu’une chose le retour de l’amitié entre Kalinda et Alicia, mais même ça ils veulent pas.
    Et en même temps c’est tellement fidèle au personnage, c’est tellement juste dans l’ecriture que finalement c’est tellement mieux comme ça.

    PS: Est ce que tu comptes faire les recap des autres episodes que tu as vu ou pas?

  2. Je ne sais pas, je navigue à vue, comme d’hab ! 🙂

  3. Aaaaaah oui ! Excellentissime épisode ! \o/ Il m’a fait mourir de rire, ce gredin de Canning, à la toute fin !
    Et la rupture, raaaaah, naaaaaaaan ! Enfin, qu’est-ce que c’est bien amené tout ça, je ne veux pas perdre espoir, mais après tout il ne fallait pas non plus que ça se mette à ronronner, et puis il n’y a pas que 2 mecs sur terre, hein ?

  4. La seule bonne nouvelle, c’est que Will est de nouveau sur le marché…. hé hé hé ….

Répondre à cectoch Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top