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[FRINGE] 408 : Back to where you’ve never been

C’est fou comme je peux être attachée à cette série. Il y a tellement de choses que j’aime, dedans, tellement de sentiments qui s’emmêlent dans tous les sens quand je la regarde. Vous n’imaginez pas le nombre de niveaux de visionnage qu’il y a pour moi. Ne serait-ce que pour Vancouver et l’émotion que me provoquent ce genre d’images.

Des endroits familiers.

Plus que familiers.

Granville Station, je te reconnais, tu sais. Il est où ton clodo qui aide les gens à acheter leurs tickets de Skytrain ?
Evidemment, après, il y a l’histoire, et il y a tous les petits tics made in Fringe. Prenez par exemple cette intro hautement vomitive. Elle pue sa Céline à plein nez !

(Je veux dire : Walter qui porte un froc, quoi. Qui croit-on berner ???)

Et en effet, qu’elle n’est pas notre surprise lorsque…

Bon, je vous avoue que je me tamponne un petit peu les ovaires de savoir si oui ou non Peter va réussir à réintégrer son monde. ?EUR vrai dire, je me suis totalement désinvestie de ce personnage et il ne me fait plus ni chaud ni froid ! ??videmment, c’est toujours intéressant de suivre ce qui lui arrive à travers le regard des autres. Parce que la petite Olivia, ça me fait quand même bien rigoler de la voir coincée entre ses deux soupirants. Pour une fois que sa vie amoureuse est un tout petit peu rock’n’roll et qu’on peut rigoler un bon coup, on ne va pas se gêner !

Pareil pour Walter qui décidément n’en finit pas de tourner en rond dans cet univers. Bon, je crois que sa scène avec Peter avait pour principal objectif de nous rappeler l’existence d’Elizabeth Bishop, ce qui a posteriori est un petit peu lourdingue. Mais comme toujours, John Noble délivre ses dialogues avec une telle ferveur qu’il vous aspire littéralement dans le monde chaotique et cafardeux de son personnage, et quelque part, c’est tragique de le voir tourner le dos ainsi à Peter.

Walter : The water was still running in the sink. She must have come to her decision while she was watching the dishes.
Peter : What ?
Walter : I knew almost immediately. Even before I found the body. The car’s engine was still running. There was no note. There didn’t need to be. We had just lost our only child. I should have mourned with her, even then. But instead I let her grieve alone so that I could focus on finding a way to the alternate universe to save someone else’s child. My actions caused the death of my wife. Unspeakable damage to two universes. I lost my career and my sanity. All because I tried to help another Peter. I may be the only man who could help you, but I’m also the only man who cannot help you.

J’ai beaucoup aimé le coup du miroir. C’était facile, mais efficace. Le message est clair : c’est de l’autre côté qu’il faut aller demander de l’aide.

Détail rigolo et super important – d’autant qu’on ne sait toujours pas ce que Tatie Nina a flanqué dans sa petite seringue magique juste avant la pause en novembre – Olivia n’est pas du tout consciente qu’elle peut traverser quand elle veut. C’est vrai que c’est un peu dommage qu’on reste encore dans le flou en ce qui la concerne, mais bon, elle flirte à mort avec Lincoln, elle ne peut pas être partout !

Doux Jésus !
Si vous voulez mon avis, dans six mois, on y est encore !
Bon, ce que j’adore avec Lincoln, c’est qu’il a beau avoir un flingue et cavaler comme un ouf quand il le faut, c’est quand même un peu une petite chose !

Lincoln : Just out of curiosity, um, if this thing closes while I’m still crossing through, what happens ?
Peter : It’ll cut you in half. I killed a guy like that one. Don’t worry, he was a bad guy.

Alors que le Lincoln de l’autre côté, il dirait : « Une fois, j’ai été défiguré horriblement. C’était marrant ! »

Enfin, il couine un petit peu, mais il y va toujours.

Aaaaah, mon beau théââââtre, un jour je te visiterai pour de vrai et je baiserai ta moquette foulée par la mère de l’humanité !

Enfin bref. J’aime beaucoup Lincoln. Je crois que tout le monde l’aura compris. Et ça reste quand même sympathique de redécouvrir certains trucs à travers ses yeux de touriste. Surtout qu’il fait super bien le touriste !

(Au début, j’ai même pas vu ces putain de tours, j’étais bien trop occupée à regarder si je distinguais mon hôtel de la dernière fois ! )

Evidemment, c’est bien tenté d’essayer de faire passer notre Lincoln pour le leur et franchement, il se débrouille pas trop mal, le pied tendre. Mais attendez, si ça marchait, franchement, ce ne serait pas drôle. Et donc…

Lincoln : Agent Lee, I presume ?

Bwahahahah, qu’il est drôle !
On retrouve donc ENFIN mes bébés de Là-Bas ! (Où tout est neuf et tout est sauvage.)

Ca me fait toujours marrer de voir à quel point FauxLivia est expressive, parle en faisant de grands gestes et des mimiques à n’en plus finir quand la nôtre, d’Olivia, intériorise tellement.
Bon, en tout cas, les deux expats se mangent un attentat pas piqué des hannetons et une fois de plus, notre petit Lincoln n’en mène pas bien large !

A vrai dire, je m’attendais presque à ce qu’il nous annonce qu’il avait fait dans son froc, mais bon.
Tout de même, une fois Peter envolé (le même Peter qu’il a quand même un peu essayé d’enfumer en accord avec Olivia), il assure vachement bien face à son alter ego. C’est là qu’on voit qu’ils sont vraiment taillé dans le même roc. Même s’il y en a un des deux qui est un petit peu une fiotte.

J’adore ce petit côté fragile, un peu trouillard et en même temps un poil peste que peut avoir notre Lincoln. (La deuxième version du Lincoln de là-bas est moins sympatoche que celui qui accouche FauxLivia, non ? Ou c’est juste une impression ?)
Peter est tellement « usé », tellement blasé, tellement flou que ça me fatigue. La fraîcheur de ce personnage est un réel soulagement. Et je trouve fascinante l’animosité qu’il y a instantanément entre les différentes versions d’un même personnage. C’est fou comme d’entrée de jeu il y a une dimension « chuis mieux que toi, loser » qui s’installe. Rien que pour ça, pas facile de faire alliance !

Lincoln : Peter said at the end of the day you’re a good person.

Ah, si ce même Peter savait qu’il lui a fait un ptit !
Pour l’instant, il est bien trop occupé à tenter d’approcher le Secrétaire Bishop qui a tenté de le faire occire. C’est comme ça qu’on nous ressort la daronne qui comme chaque fois qu’elle découvre son fils nous balance une prestation à vous tirer quelques larmiches. Je ne sais pas comment ils font pour refaire tout le temps la même chose sans que ce soit chiant et surtout sans… faire la même chose, justement, mais là, j’ai pas marché, j’ai couru !

Elizabeth : That’s what got me through it, you know. I told myself that if another universe exists, and there’s got to be more, then somewhere you grow up and be happy and fall in love. Somewhere you would have a life, just… just not here.

Encore un personnage légèrement différent des versions qu’on connaît, et pour cause… elle est toujours mariée à Walternate. Ils ne nous l’avaient pas encore faite, celle-là ! Par contre, ptain, faut suivre, hein !

Je trouve que ça leur va bien au teint !
Enfin, on nous déterre donc Walternate. Ca commençait à être long ! Mais ça en vaut la peine puisque nous apprenons – avec plus ou moins de surprise – que ce n’est pas lui qui envoie les métamorphes de l’autre côté, tant s’en faut, puisque lui aussi est infiltré par cette race à poux !

Je SAVAIS que ce type avait quelque chose de louche !

Mais également que lui aussi veut faire alliance, bordel de diou, et si possible avec Peter puisque celui-ci a un pied de chaque côté ! (Ou zéro pied, ça dépend comment on se place.)

Walternate : You are the only person I can trust. You have no alliances, to our side or theirs. I?EUR(TM)m telling you this because I need you to deliver a message. You must go to the other side and tell them that I?EUR(TM)m not their enemy. Whoever is behind this is a threat to us all.

Peter : I was wrong about you. You are not the man I thought you were.
Walternate : You are exactly the man I thought you would be.

Bon, par chance, il y a quand même une belle alchimie entre ces deux-là à l’écran, on sent qu’ils sont très copains.
Nous voilà donc enfin fixés sur le statut de Walternate. Mais on ne va pas nous laisser là. Figurez-vous que les siamois, là…

(Come on, just fuck already.)

… vont faire leur rapport à Tonton Broyles, leur chaif et…

… on découvre que ce foie jaune des plus improbables est en fait à la solde de…

… David Robert Jones…

… qui lui-même est à l’origine d’un élevage de…

Ok, donc si je ne m’étais pas spoilé son retour, je pense qu’effectivement, je serais encore en train d’essayer de ramasser ma mâchoire par terre.
Et au passage, je hais ce type, je le trouve dégoûtant. Je ne sais pas pourquoi. Eurk.
Du coup, c’est con, on a un vrai grand méchant, c’est ça ? Ca m’ennuie un peu. M’enfin bon, je préfère ça que la Machine par-ci, la Machine par-là. En plus, ça nous laisse l’occasion de plancher sur plein de questions genre comment ce serpent a pu infiltrer les DEUX mondes comme ça tranquillou, et surtout, surtout, si c’est la version qu’on connaît ou genre une autre. (Ce serait bien plus fun que ce soit le « nôtre ».)

Et comme ce n’est pas encore tout à fait fini…

Observer : I have looked at all the possible futures and in every one the result is the same. You have to die.

Ok, donc euh… bon, comme toujours, je ne vais pas trop me casser la nénette à essayer de décrypter cette série complètement fofolle, à tous les coups c’est une métaphore ou un truc du genre, hein petit farceur ? Allez, arrête avec ton faux sang, drama queen !

Toujours est-il que j’ai passé un bien agréable moment, que j’attends la suite avec impatience et que si « Fringe » est jetée par la Fox au profit de « House » ou « Bones », ça va joliment chier !

Posted by on Jan 14, 2012 in Fringe | 17 comments

17 Comments

  1. OMG l’orpheum !!! 🙂
    (hum, je crois que tu auras ce genre de commentaire tout à fait inutile à chaque billet sur Fringe …)

  2. Moi je la sent pas cette Olivia qui a des migraines, y’a un loup là…

  3. Ben clairement, y a quelqu’un (plutôt quelqu’une) qui l’empêche d’accéder à son vrai potentiel… j’aimerais bien savoir pourquoi, va falloir qu’on nous explique rapido ! Je trouve que Peter devrait vraiment avoir tiqué là-dessus, parce que c’est peut-être la clé de son retour dans son monde. En plus, c’est toujours Olivia, la clé, alors pourquoi se casser le tronc ?

  4. C’est du service express ! Quelle rapidité Sorcière.
    J’étais sûr que tu aimerais l’épisode quand j’ai vu qu’on avait du Lincoln à la pelle ! Je suis aussi content de retrouver Walternate, qui pour une fois n’est pas le génie maléfique de la série, c’est bien, c’est frais !

  5. Oui, c’était vraiment louche qu’on ne le voie pas plus depuis le début de la saison, je me demandais vraiment au-dessus de quel chaudron il était en train de se pencher. LOL

  6. Mince, je n’ose pas dire à quoi je pense vis à vis d’Olivia, si j’ai bon, cela pourrait gâcher une surprise assez sympa/énervante/frustrante/impromptue… je n’ai aucunes sources sur les épisodes à venir, je tiens à le préciser, donc c’est une pure supposition ou plutôt un feeling:

    ..
    .
    J’ai tendance à penser que ce n’est pas notre Olivia, que c’est peut être un shapeshifter inconscient de son état (ce qui pourrait expliquer les migraines) et que dans "cette réalité" et tous ses futurs, elle doit mourir, comme le dit le watcher en fin d’épisode.
    Et je les vois bien, une fois la révélation, ramener Peter dans la vrai Timeline qu’on suit depuis le début, pour retrouver l’Olivia que nous connaissons.

    Enfin un truc comme ça 🙂

  7. Ooooh, ça me ferait de la peine !

    Mais clairement, le but est de jouer sur la paranoïa, c’est assez basique, comme concept…
    On verra bien !

  8. Oui, effectivement, j’aurai bien du mal aussi. Mais à force de penser en 5 dimensions (Espace+Temps+ Univers parallèles), on commence à avoir des idées tordues 🙂

  9. Ouaiiiiis Friiiiinge!!! (Euh pardon)
    Comme tu l’as si joliment dit, Sorcière, effectivement, le coup de David Robert Jones de retour et derrière tout ça, c’est un coup à s’en faire tomber la mâchoire par terre! Et tu le trouves dégoûtant? Hum… ce ne serait pas parce que la dernière fois qu’on l’a vu, il était à moitié décomposé vivant avant de se faire trancher en deux…? Ouais, dégoûtant.
    Et comme tu dis, qui est qui, qui vient de notre monde, qui vient de l’autre, qui sait vraiment quoi, et cette capacité à renouveler sans arrêt les personnages, à nous en montrer des facettes aussi différentes, Fringe est vraiment une série super bien foutue!

  10. Nan mais sa voix, sa peau grumeleuse, ses cheveux roux et moches, il est tout mou, beeeuuuuurk ! Je peux pas, c’est physique ! En plus le personnage est vraiment désagréable ! LOL

  11. Nan mais sa voix, sa peau grumeleuse, ses cheveux roux et moches, il est tout mou, beeeuuuuurk ! Je peux pas, c’est physique ! En plus le personnage est vraiment désagréable ! LOL

  12. A un tel point que tu le poste deux fois de suite 🙂

  13. Olivia un shapeshifter ? Faites que tu te trompes ! Mais quelle horreur !!!! Et Nina serait au courant ? Sinon pourquoi lui faire une piqure de Cortexiphan ! Les shapeshifter n’ont pas besoin de Cortexiphan, d’abord ! Nan, ça tient pas la route ! ^^

  14. Bon un arrêt en passant pour crier YAY Fringe!!! Oui, oui c’est super constructif xD

    Bref je ne me suis pas posée de questions sur le pourquoi du comment pour l’instant (chose étrange d’ailleurs), mais j’avoue que je suis impatiente de savoir ce que ça va donner.

    Quant à la possibilité qu’ils nous arrêtent Fringe, pour en effet garder House et Bones. Là, ce ne serait même plus toucher le fond, ça deviendrait vraiment ridicule. En fait à part un épisode de Bones à l’occasion quand vraiment il n’y a rien à regarder ou que j’ai besoin d’un bruit de fond qui ne me distrait pas trop du boulot, je ne regarde plus que Fringe chez les "gentils gens" de la FOX. Donc j’exige une jolie fin bien expliquée qui a minimum de sens xD!

    Et merci Sorci, pour le service review express! *v*

  15. Encore une chouette critique, même si je ne déteste pas Peter ! Les captures sont encore une fois excellentes, j’adore en particulier celles de Lincoln !
    Et je me demande ce que la fin de la saison va donner…j’espère qu’ils auront prévu une fin cohérente, vu les chances de renouvellement…et compte sur moi pour râler si on préfère renouveller House ou Bones (ou une de ces centaines de séries policières interchangeables) plutôt qu’une des seules séries de SF sympas à l’écran !

  16. Pitié, qu’ils arrêtent House. Bones, je m’en fous, je ne regarde pas… mais House, j’aime et ce qu’ils en font me désole, alors qu’ils arrêtent le massacre ! 😀

  17. House se n’est même plus du massacre à ce stade là. C’est encore plus triste quand il y a quelques petites lueurs de l’ancienne gloire dans un épisode. Parfois je me dis qu’ils auraient du arrêter la série après le double épisode de Broken

    je ne suis pas non plus une non-Peter. Plutôt une pro (mais il y a peut-être un reste de Pacey addiction la dessous). En fait, quand je le vois, je garde l’idée du Peter de la saison 1. J’ai d’ailleurs trouvé dommage que son background ne soit pas exploité plus, sauf quand il s’agit d’éclairer Olivia ou Walter. Au final on ne sait pas trop pourquoi il avait des ennuis et on le voit plus jouer les nounous que les scientifiques, alors qu’il est supposé être un génie

    En tout cas j’ai apprécié l’épisode. J’aime qu’on ne nous colle pas un triangle amoureux de plus et que Peter tienne (volontairement) la chandelle pour les 2 tourtereaux. J’adore les deux Lincoln et leurs interactions : comme je reste persuadée que l’on retourneras dans le "bon" univers avec Peter, j’espère qu’on gardera un Lincoln dans notre Fringe division et que Kirk Acevedo aura un meilleur emploi du temps histoire de revoir alter-Charlie
    ce qui est bien avec les univers parallèle, c’est le nombre de personnalité que peuvent avoir chaque personnage (mettre le générique de Sliders ici). J’avoue que pour le coup, ils m’ont surpris avec Walternate. Je ne l’avais pas vu venir
    Par contre les observateurs semblent restaient les même. Comme Peter (qui a été dans la machine). Ils ne semblent pas apprécier la trahison non-plus. Quand à la mort d’Olivia, elle avait dessiné celui qui devait la tuer, l’homme dans le dirigeable. ça sent le sapin

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