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[DOWNTON ABBEY] 209 : Christmas Special

EEEEEENFIIIIIIN ! Enfin je retrouve un semblant de temps pour bloguer, j’en pouvais plus. C’est-y pas malheureux une bloggeuse qui peut pas bloguer !

Allez, je vais essayer de rattraper un peu mon retard. J’ai donc revu avec grand plaisir ce spécial Noël de Downton. Hautement agréable. Pis le double pour le prix du simple, en plus, quelle veine !
Alors… d’abord, Noël, c’est le bien. En tout cas dans les séries qui produisent des « spéciaux ». Ensuite, Noël à Downton… raaaaaah, je VEUX ! Les décos ! Le sapin qu’il faut décorer avec une échelle ! Les guirlandes ELECTRIQUES ! Omagad, trop BEAU, je veux habiter sous ce sapin, je me ferais une petite cabane avec un plaid et Carson viendrait me servir plein de thé au lait avec des scones ! Et du BEURRE !

Tellement que c’est beau qu’en voyant ça, je me suis ruée pour virer MON propre sapin qui fait trop miteux à côté.

Alors. Quoi de neuf à quelques jours de la nouvelle décennie ? Eh ben écoutez, ça peut aller. On assiste par exemple à la remise des cadals aux domestiques. D’ailleurs, OUF ! Daisy a reçu de quoi se tailler une nouvelle robe, la pauvre gosse !

« Pour vous consoler de devoir repasser mes petites culottes, ma bonne. »

Bon, par contre, la gonzesse qui a son mari en prison, Mary lui fait un pur cadal de sista.

Trop les BFF, quoi !
Or donc, c’est Noël. Exceptionnellement, toute la classe larbine a donc le droit de ne pas servir leurs majestés à table et de festoyer tranquillou à l’office.

Ce qui choque profondément Ser Richard. Lui est toujours là, les bras ballants, à attendre que Lady Mary accepte enfin de le prendre pour époux. Vous parlez d’un grand serin ! Du coup, comme il est de très mauvaise humeur, il casse tout le monde. Et vas-y qu’en plus faut se servir à bouffer soi-même. Et vas-y que franchement, jouer au Time’s Up à Noël comment que c’est trop pourri.

(Moi je trouve ça au contraire hilarant, mais bon.)

Bref, Ser Richard se fait des potes !

Ah, mais je m’en voudrais de ne pas évoquer l’échange des cadeaux chez les maîtres. Attendez, c’est trop bon ! Devinez ce que le Père Noël a déposé au pied du sapin pour la Comtesse Douairière ? Un casse-noix ! Mmmmmh, je crois qu’il y a un message caché mais je ne vois pas bien lequel !

Et devinez qui a encore l’air super ravi de ses cadals ?

Ser Richard ! Ben décidément…
C’est bien simple, on ne peut même plus discuter innocemment avec l’amour de sa vie, il faut toujours qu’il vienne vous casser l’ambiance.

Bon, ce qu’il y a de bien, c’est que Ser Richard peut difficilement tirer plus la tronche que Bates qui est en prison pour le meurtre de sa femme. Alors qu’on sait tous que Bates, quand il a le malheur d’écraser une pauvre araignée, il passe des nuits entières à sangloter sur son traversin.

Enfin bref, on ne va pas se laisser gâcher la fête parce qu’un pauvre valet est en cabane, hein.
Non, concentrons-nous plutôt sur les fifilles ! Tenez, on a des nouvelles de Sybil ! Bon, déjà, on apprend par la vieille que personne n’a pu se rendre à son mariage en Irlande à part les deux frangines parce que vous comprenez, on était tous malade ! Oh ben zut alors !
Ensuite, hé hé hé… OK, on n’aura pas le plaisir de congratuler en personne les Branson et ça m’a fait bien de la peine qu’ils soient aux abonnés absents, mais… mais… v’là-t-y pas que notre benjamine est toute cloquée !!!

J’adore la tronche de Cora qui hurle : « Youpiiii, j’vais être mamie, des bébés, tout plein, YAY, happy, happy, happy ! »
Et celle du Comte qui ne semble dire qu’une chose : « Ayé. Ce putain de chauffeur s’est VRAIMENT tapé ma fifille chérie. »

Ah la la, mon pauvre Robert, elles t’en font voir toutes autant qu’elles sont, ces satanées gonzesses. Enfin, avec sa petite moue coquine, la comtesse finira par lui arracher le droit de faire venir la Sybil et son lardon aussitôt que ce sera possible. Pas folle, la guêpe, c’est vrai qu’avec la révolution qui gronde, autant avoir un pion dans l’autre camp ! Hé hé hé.
En attendant, avec le Dark Side, on s’est sacrément inquiété de ce que ça pourrait donner si le premier petit-enfant des Crawley était mâle. Dites donc… si jamais c’était le cas et que le Baron venait à casser sa pipe, est-ce que le petit Irlandais ne passerait pas devant Matthew pour se choper le titre ??? Je ne sais pas, hein, ça dépend de comment ça marche chez eux, mais il semble que chez nous, y a pas photo qu’un petit-enfant, ça passe avant un vague cousin issu de germain d’on ne sait pas où. Enfin, on verra bien. Mais j’avoue que l’idée que le fils du chauffeur puisse hériter de tout le machin m’a fait hurler de rire.

Et notre Lady Edith. Aw, pauvre gosse. C’était trop chou de la part de la vieille d’inviter Sir Anthony au goûter pour tenter de le rabibocher avec la cadette.

C’est sûrement pas le coup du siècle, celui-là, mais bon, la pauvre Edith, c’est tellement le désert pour elle… pis il est gentil, même s’il est un peu vieux. Du coup, ne craignant pas de se montrer un peu trop hardie, Edith s’en va lui proposer d’aller faire une virée en caisse, comme au bon vieux temps. Sauf que là, ben… elle se mange un putain de corno-fulguro-râteau.

C’est énervant parce que ce Sieur Anthony a l’air complètement croque de la donzelle. Oh, Edith, d’ailleurs… chère enfant, que tu m’as fait rire !

Edith : If you think I’m going to give on someone who calls me lovely !

Oh putain, que c’est triste !

Non mais voilà, ma chérie, c’est pas possible parce que maintenant, le pauvre Anthony s’est pris une balle à un endroit délicat et il est tout impotent.

Sérieux, on s’en fout !
Je veux qu’Edith épouse le gentil monsieur.

Ce qui est rigolo, c’est que décidément, c’est la galère pour tout le monde. Prenez la tante Rosamund. Veuve d’un richissime époux, elle commence un petit peu à se faire suer et m’est avis qu’elle aimerait bien remettre un bonhomme dans son plumard. Du coup, elle s’invite un galant !

Je vous avoue que j’adoooore la Tante Rosamund ! Surtout quand elle se prend le nez avec sa reum. Je les trouve hilarantes toutes les deux, d’une classe folle et exceptionnelles de cynisme et d’esprit.

Et quelque part, c’est drôlement génial que la vioque passe à la question le possible futur époux de sa grande fille. (Au passage, je me suis laissé dire que cette vieille rosse avait dû se taper le paternel de ce monsieur vu sa façon de glousser à chaque fois qu’elle en parle.)
Il s’avère que le prétendant, fauché comme les blés, fait une cour assidue et lourde de sous-entendus à Lady Rose pour se pécho le magot du mari disparu. Bon, admettons, après tout, notre bon Lord Grantham a épousé sa Cora pour les mêmes raisons alors why not.
Seulement figurez-vous que l’infâme se tape la bonniche de Lady Rose, placée là pour intercéder en la faveur de son amant, histoire que tout le monde se retrouve sous le même toit à nager dans le pognon du défunt. C’est du propre !!!

Alors l’autre, il a limite la saucisse a l’air et ma chèèèère, ce n’est pas DU TOUT ce que vous croyez !

Au final, j’ai eu de la peine pour la Tante Rose qui se voyait déjà bien avoir les petons au chaud pour les hivers à venir et qui se retrouve le bec dans l’eau. Ca m’a rassurée de l’entendre dire que le seul truc qui la contrarie vraiment, c’est que la vieille avait raison. Irf irf irf, ces nanas sont merveilleuses !

Bon, la partie des Bates est quand même la moins fun. Mais curieusement, depuis que la chose est consommée, je me sens un peu désinvestie. Tant mieux parce que sinon, il y a fort à parier que j’eusse chialé des bassines !

Le procès de Bates a donc lieu et ça ne se passe pas super bien pour sa gueule. Mieux encore, ses potes se sentent bien merdeux puisqu’interrogés par le procureur, ils se font tous complètement rouler dans la farine et ne font qu’ajouter à l’impression de culpabilité qui se dégage déjà du malheureux boiteux.

Moralité…

Coupable it is.

Je vous passe les scènes hautement lacrymales entre les époux qui n’auront, rappelons-le, passé qu’une nuit ensemble.

Le pire ? On tient sans doute là les deux personnages les plus généreux, les plus méritants, les plus intègres, les plus dévoués, les plus désintéressés. Et ce sont eux qui en chient le plus.

Même O’Brien en est toute désolée, d’ailleurs, c’est dire si toute cette affaire bouleverse Downton. A Thomas qui s’imagine déjà remplacer Bates auprès de Monsieur le Duc, elle dira une très chouette chose :

O’Brien : I don’t often feel selfless. But when I listen to you I do.

Vous me direz, je ne suis pas mécontente que Thomas nous fasse son show, parce que qu’est-ce que j’ai RI ! Cherchant à se faire bien voir de Sa Seigneurie, voilà qu’il lui vient l’idée saugrenue de planquer le clébard et de faire celui qui l’a retrouvé !

Cela dit, ce chien a l’air tellement idiot que ce serait dommage de ne pas se servir un petit peu de lui !
Bref, voilà mon gaillard bien content de son idée et parti cacher la pauvre Isis dans un cabanon en pleine forêt.

Et alors là, je peux vous dire que la disparition du cabot, ça flanque un coup terrible à Robert qui est déjà tout estranciné à cause de sa fille qui fait un môme au chauffeur et de son valet qui tue des gens. S’ensuit une battue bien couillonne puisque le pauvre Thomas ne parviendra pas à aller délivrer discrétos le clebs rapport au fait que ces crétins sont tous là à piétiner autour du cabanon sans que ce débile de chien ne croie bon de japper un coup pour manifester sa présence.

Aux abois (c’est le cas de le dire), Thomas y retourne le lendemain… et là, plus de chien. Evaporé, l’animal. (Je vous avoue qu’à ce moment du truc je ne fais pas ma fière, même si je doute que Julian Fellowes aurait eu le cran de tuer le chien à Noël. Enfin, on en vu d’autres le faire !)
Là-dessus, le larbin se roule par terre de dépit et de détresse, en hurlant le nom de la bête, ce qui m’a valu un tel fou rire que j’ai bien cru y passer.

Toutes mes félicitations à Rob Collier qui a dû s’amuser comme un petit fou à humilier son personnage de la sorte. Ca ne lui fait pas de mal, il en a bien besoin !
Et c’est en rentrant tout penaud à la baraque que…

Mais elle est là, la fifille !!! Bon chien, ça. (Con de chien, oui.)

Du coup, ce bon Robert semble se dire que quelqu’un qui aime tellement les chiens ne peut être qu’un bon bougre au fond de lui.

Et voilà comment Thomas accède au poste suprême : valet de Sa Grâce. J’ai hâte de voir ça !
Autre chose très drôle : le coup de la planche de Oui-Ja. Mébiensûr ! On ne sait plus comment faire pour que les personnages fassent comme on veut ? Invoquons les esprits !

Je ne vous cache pas que j’ai trouvé ce ressort scénaristique à la fois improbable et désolant, mais bon. S’il y a bien quelqu’un qui peut gober que feu son fiancé désire la voir se rendre dans la ferme de son père, c’est bien Daisy.

Pauvre Daisy. J’aime bien le fait qu’elle ne se débarrasse pas aussi facilement du fantôme de William, qu’elle continue à être hantée par ce mariage qu’elle estime mensonger.

Elle n’est pas bien futée, c’est vrai, mais elle a sans doute plus de valeurs que tous les autres réunis et n’en démord pas.
Et j’adore que ce soit la plus haute instance de la maison qui prête une oreille secourable à celle qui se trouve tout en bas de l’échelle.

Dowager Countess : So you married him to keep his spirits up at the end ?
Daisy : I suppose I did, yes.
Dowager Countess : Well forgive me but that doesn’t sound unloving. To me that sounds as if you loved him a great deal.

Eh ben oui, ma cocotte, enfin ! Faut arrêter de culpabiliser comme ça.
Franchement, je ne pensais pas que je serais touchée à ce point, mais le discours que lui tient ensuite le papa de William m’a beaucoup émue. C’était très simple et bien écrit. Pauvre Daisy, si peu reconnue, si seule…

Daisy : I’ve never been special to anyone. (Aaaaaawww.)

BoPapa : Except William.
Daisy : That’s right. I ever was only special to William, never thought of it like that before.
BoPapa : Well… now you’re special to me.

Bref, je suis bien contente du cheminement de notre Daisy et j’ai hâte de la voir devenir grande, prendre en assurance. Je suis ravie que ce mariage un peu forcé lui permette de s’élever, et pas seulement dans la hiérarchie downtonienne.

A part ça, il y a le folklore. Et ce qu’il y a de bien avec un épisode deux fois plus long, c’est que du folklore, on en bouffe au tractopelle ! Par exemple, la traditionnelle chasse du nouvel an. Rah, j’aime pas la chasse, mais là, trop c’était beau !

C’est l’occasion de recauser un peu de Lady Mary et du Kraken. Ah ah ah, j’ai gardé le meilleur pour la fin.
Eh bien cette chasse nous permet de voir Cousin Matthew se ridiculiser un fusil à l’épaule. Tout en se prêtant de bonne grâce à cet exercice, ce qui lui vaut les regards tendrement amusés de Mary qui est décidément complètement folle de ce garçon.

La chose n’échappe d’ailleurs pas au fiancé d’icelle qui à part tirer la tronche et exprimer de sourdes menaces ne peut pas faire grand-chose face à cette évidence.

Ce n’est d’ailleurs pas bien malin parce qu’à force de taper des scènes, il ne fait qu’attirer davantage l’attention de Matthew vers Mary. Complètement con, la stratégie, étant donné le petit côté chevalier-servant prout-prout du bonhomme.

Il n’empêche que le cousin, il commence drôlement à se demander pourquoi la belle enfant s’embarrasse d’un futur époux aussi relou. Bien sûr, dans un premier temps, pas question que Mary lui révèle la vérité.

C’est d’ailleurs une question que se pose le Baron, très contrarié de voir sa fille aînée se faire marcher sur les escarpins par ce parvenu de Ser Richard. C’est là que Cora se montre merveilleuse ; il en faut de l’intelligence pour décider au bout de huit ans qu’il est temps de crever l’abcès, que le moment est venu de révéler au maître de maison que la prunelle de ses yeux est un petit peu une roulure.

L’équivalent d’un bon coup de genou dans les roustons, si j’en juge par la tronche qu’il tire.
Une condamnation à mort plus tard, c’est avec sa fille que Lord Grantham évoque la « chose ». Un moment ô combien délicat. Je n’aurais pas aimé être à leur place à l’un comme à l’autre. Comme ce doit être difficile pour le père de parler de ça avec sa fille. Et comme Mary est mortifiée lorsqu’elle apprend qu’il sait.

Tout cela est tellement bien interprété, leur gêne et leur amour réciproque sont réellement palpables. Pauvre Comte, c’est tout son univers qui s’écroule par pans entiers, depuis cette foutue guerre et finalement… est-ce que cela a encore de l’importance ? Eh bien non. Après tout, n’est-ce pas une nouvelle décennie qui commence ? Et qu’est-ce qui peut compter plus que le bonheur de ses enfants ?

Lord Grantham : I?EUR(TM)ve been through a war and a murder trial since then, to say nothing of your sister?EUR(TM)s choice of husband. I don?EUR(TM)t want my daughter to be married to a man who threatens her with ruin. I want a good man for you, a brave man. Find a cowboy in the middle west and bring him back to shake us up a bit !

Amen, milord ! A-FUCKING-MEN !

Aaaaaaawwwwww.

Et alors attention, d’un seul coup ça se précipite. Il est donc question que Mary parte en Amérique pour passer du bon temps avec sa mère-grand de là-bas, et entre-temps, figurez-vous qu’on enterre le père de Javotte. Ce qui permet à tout ce petit monde de se retrouver, en paix, devant la tombe de la chère enfant pour une sorte de dernier adieu et de bouclage de boucle.

Et là, t’as la vieille qui se retient de lever les yeux au ciel genre fuck, just do it already.

Elle ne manque d’ailleurs pas de faire remarquer à son fils que Mary est toujours à fond, ce que le Kraken prend très très mal parce que souvenez-vous, il mérite de souffrir, cet imbécile-là, et Mary aussi.

Oué, oué, semble dire Cousine Isobel qui en rajoutera une seconde couche un peu plus tard, sans craindre d’être tout à fait reloue ce qui est tout à son honneur.

Là-dessus, nous nous retrouvons à chercher le clébard et Matthew décide qu’il est temps d’avoir une petite conversation avec la cousine au sujet de Ser Richard.

Et là, épuisée de garder ce secret pour elle, sachant pertinemment que la rupture est proche, Mary vide son sac. Oh, la tronche du Kraken. OH LA TRONCHE DU KRAKEN !

Il passe littéralement par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, par toutes les émotions possibles, c’est génial.

Aaaawwww, et là il se dit : « Chiottes, pourquoi pas moi, merde-euh. »

Eh bien vous savez quoi ? Je pense que c’est cet aveu qui va faire voler en éclats les dernières réserves de Matthew, aussi improbable cela soit-il. Oui, je suis persuadée de lire dans ses yeux une certaine admiration face à cette femme si fière, si forte.

Matthew : You were wrong about one thing.
Mary : Only one ? What is that, pray ?
Matthew : I never would… I never could despise you.

Mes sels. Vite.

Mais attention. C’est maintenant au tour de Matthew de faire sa démonstration. Ecoeuré par cette histoire de chantage, au premier dérapage du fiancé, le voilà qui s’interpose.

Et qui lui saute à la gorge sans sommation, toute mèche dehors, sous les yeux médusés de l’assistance et de Mary qui n’ose en croire son bonheur.

Et Lord Grantham de signifier son congé au malappris, alors que tout le monde semble se retenir de sauter de joie.

Ser Richard : I doubt we’ll meet again.
Dowager Countess : Do you promise ?

Toujours aussi chevaleresque, Cousin Matthew ne manque pas de s’excuser pour le vase qui n’a pas résisté aux débordements.

Matthew : Sorry about the vase.
Dowager Countess : Oh don’t be ! It was a wedding present from a frightful aunt, I have hated it for half a century !

Quant au regard de Mary… no comment.

Je suis quand même bien contente que Mary ait l’intelligence d’avoir une ultime conversation avec son ex. Oh, pas pour sauver sa peau, mais juste parce qu’elle a la classe et qu’elle ne va pas le laisser partir sans tenter d’adoucir un peu la chose. L’ancienne Mary lui aurait probablement balancé son pot de chambre par la fenêtre, mais pas la nouvelle Mary. Pas celle qui s’est tapé le Turc, la guerre et l’humiliation.

Ser Richard : I loved you, you know. More than you knew. And much much more than you loved me.

Jolie façon de clore le dossier, je trouve. Et de toute façon, Ser Richard est prié de renfiler son armure et de retourner adorer les genoux de la Khaleesi, merci.
Bon, là-dessus, bonne nouvelle, on ne va pas occire Bates tout de suite. Paraît-il qu’il n’a pas prémédité, donc ça va lui éviter la corde.

Pour fêter ça, le bal des domestiques aura bien lieu, YAY, du folklore, comment que c’est trop bien ! Et bonjour la réaction de Matthew quand il apprend que… va falloir qu’il fasse guincher… O’Brien !

Crikey !

Le pied, ce truc. Han, comme ils ont dû s’amuser, les acteurs, à tourner ce bal ! Ca se lit sur leurs visages.

Thomas and Edith FTW !

(Ben quoi, manquerait plus qu’elle s’amourache d’un homo, non ???)

Allez, dansez, nigauds que vous êtes.

Bon, je ne vous cache pas que le coup de Javotte qui leur donne sa bénédiction de là-haut via la planche magique, c’était complètement idiot. Mais bon. On dira que c’est Noël.

Le Kraken s’enhardit donc à se renseigner assez lourdement sur le voyage de Mary. Et quand est-ce qu’elle s’en va ? Et combien de temps ? Et… mais dites donc, est-ce qu’elle resterait s’il le lui demandait, hein, juste pour savoir, comme ça ?

Et là, Mary, elle en a juste ras la crinoline. Arrêtons de jouer mon bon Kraken parce que sinon, c’est la crise de nerfs ici et tout de suite.

Mary : We’ve been on the edge of this so many times Matthew. Please don’t take me there again unless you’re sure.

Mais le Kraken ne joue plus.

Matthew : I haven?EUR(TM)t forgiven you.
Mary : Well, then.
Matthew : I haven?EUR(TM)t forgiven you because?EUR? I don?EUR(TM)t believe you need my forgiveness. You?EUR(TM)ve lived your life and I?EUR(TM)ve lived mine. And now it?EUR(TM)s time we live them together.

Gnnnnn, gnnnnn !!!

Mary : You must say it properly ! I won’t answer unless you kneel down and everything !

Matthew : Lady Mary Crawley, will you do me the honour of becoming my wife ?

Hiiiiiiiiiii-enfiiiiiiin-mais-cépapossiiiiiiiible !

ELLE TE DIRA VOUI !

Je me meurs.

Ca rend débile.

Ah. Je ne sais pas vous mais ça va quand même mieux !
Bon, la bonne nouvelle c’est qu’a priori, ça va peut-être ENFIN coucher en saison 3 ! La mauvaise, c’est qu’il va falloir attendre l’automne prochain, pffff. M’enfin, on va dire qu’on préfère les laisser pendant huit mois enfin fiancés.
Voilà, Downton, tu m’as bien occupée ces derniers mois, je te remercie bien même si t’as un peu charrié sur la fin 2011. Je te dis à bientôt, bisous et sois sage !

Posted by on Déc 26, 2011 in Downton Abbey | 19 comments

19 Comments

  1. Je dois admettre que cet épisode (si on enlève effectivement le coup de la planche, certes, sensée aider Daisy à se pardonner) devrait être le faire de lance de la S2. Y a du Drama (ah mon dieu, Anna m’a arraché des litres d’eau), suite aux actions de Bates précédemment, pis y plein de trucs légers, entre Thomas et le chien, Noël, le Bal, Mascotte la Douairière et sa fille, Sir Richard le rabat-joie et enfin la fameuse demande *o*

    Quand je pense que j’ai lancé play en en attendant pas grand chose parce que je croyais que les épisodes spéciaux, c’était juste du bonus –‘ (niaiseuse que je suis alors qu’il fait avancer l’histoire plus vite qu’une saison entière !).

    J’ai un peu peur concernant l’avenir de Branson et Sybille, je me dis que leur absence n’est pas anodine…

    Enfin, très beau cadeau de Noël cet épisode et très beau cadeau tout court cette review ! J’espère que ça va mieux 🙂

  2. Après quelques jours un peu moins charrette, ça commence à aller mieux, merci. 🙂

  3. C’est mieux comme ça alors en espérant que ça continue 😉 Et puis sinon, on va dire que j’ai bien écrit "Fer de lance" ou que c’est une nouvelle expression –‘

    PS : J’ai VRAIMENT cru que Bates allait y passer ceci dit…

  4. ??A Y EST!!! *tombe en grand fracas* . Ces deux bougre se décident ENFIN à se marier et pour la vie. Mais c’est que j’ai pleuré en les voyant !!!!

  5. Il l’a dit ! Il l’a dit !!!

    Cela dit, Sorcière, réussir à placer une référence à Rabbi Jacob dans cette review, c’est très fort…

    Pour la saison 3, je ne sais pas ce qui est prévu, mais si je me souviens bien il se passe 2 ou 3 trucs intéressants en Irlande en 1920/21, non ?

  6. Ah oui, TRES intéressants, même ! 😉

  7. pff rien que de le relire ça me fait tout chose….

  8. Je dois avouer que j’ai moi aussi cru que cet épisode serait comme les habituels "stand alone" normaux sujets à la période festive de nowel… Raaaah, que nenni ! A la 10e minute, j’ai su que ce truc ne me lâcherait pas.

    Quand aux dernières minutes… J’vais passer pour la niaise de service, mais je croyais vivre un rêve. Bon, outre que cela m’a rappelé le visuel du film "Angel" avec Romula Garai que je trouve magnifique, cette scène dans la neige, mes aïeux, cela transcende la niaiserie ! Cela est proprement le truc qui vous réconcilie avec cette chose que l’on calomnie et que finalement l’on espère… ce petit truc appelé l’Amour avec un grand A (comme dans "Abruti").

    Et j’en ai gloussé à déshonorer mes ancêtres ! Des couinements aigus tout en faisant le pingouin en ajoutant les bras de bonheur (ouais, "Dumbo" version pôle nord… en ajoutant une espèce cri de rut qui n’avait plus rien d’humain), et en me cachant juste assez les yeux pour ne pas en perdre une miette.
    Bref, je dois avouer qu’après nous avoir banané pendant 2 saisons, ils nous ont eu les bougres ! … Et je dois avouer que cela fait du bien 🙂

    Ps : Même les passages avec Bates, chialant à mourir étaient parfaitement dosés. Oserais je donc à le mettre dans mon panthéon sériel personnel ?… Chiche, oui j’ose ! Et de loin !

  9. Ah ben moi c’est les petits applaudissements rapides en poussant des petits cris : « Clapclapclaphiiiiiiiclapclapclap. » Je n’ai pas arrêté ! LOL

  10. Comme Marge. J’en recouine comme une gamine de 12 ans ! 😀 Ah, c’était l’occasion de sortir la fanfare et le champomy, ce "voui" là !

    La condamnation de Bates… Là j’en ai été tout retourné. On le sent venir, mais quand ça vient, ça fait mal.

    Bref, sinon il est grand-temps que la Daisy elle se prenne en main. Ca fait quand même pas loin de 10 ans depuis le Titanic. C’est là où ça fait un peu bizarre la chronologie. Le temps passe mais les personnages ne semblent pas vieillir aussi vite… Mais bon, ce n’est pas le plus important.

    Et aussi, je plussoie pour moar Tata Rosamund. Et comme d’habitude, la Comtesse Douairière, toujours aussi gangsta. 🙂

  11. La chronologie est bien entendu la principale invraisemblance de cette série…

    J’imagine qu’à cette époque, les filles de la noblesse étaient déjà mariées à l’âge qu’ont les demoiselles Grantham.

    J’imaginais Mary ayant 20 ans en 1912, ce qui lui en fait 28… peut-être 26 pour Edith et 23 pour Sybil… Ca fait déjà 2 catherinettes…

    Quant à Daisy, même si bien entendu elle n’en a pas le physique, elle pourrait avoir 11/12 ans en début de saison 1, ce qui l’amène à 19/20 ans en 1920…

  12. Effectivement, comme Sybil fait sa première saison en 1912 ou 1913, sait plus, ça doit donner à peu près ça dans les âges… bon, qu’elles ne soient pas mariées, admettons, pas facile de caser autant de gonzesses avec la guerre et tout ça (dans les Jane Austen, c’est toujours la galère de marier les filles), et on voit qu’elles s’activent à se chercher des maris (à part Sybil, mais bon, Sybil, quoi). Maintenant, clair qu’il va falloir commencer à les vieillir un poil, parce que ne serait-ce que la vioque qui traverse huit ans sans se décatir un minimum, ça fait beaucoup. LOL

  13. J’adore tes reviews de DA, et j’avoue que je guettais celle du Christmas Special depuis une bonne semaine ! D’ailleurs, ravie que ça aille mieux et que tu aies de nouveau un peu de temps pour toi !

    J’adore le ton décalé de tes critiques (je ne me suis toujours pas remis du "hi, hi ma mie, épousons-nous", Mathhew m’avait agacé avec son guilt trip, mais j’avoue ta réplique m’a réconciliée avec son attitude ! ) !
    J’adore aussi les captures, tu arrives à bien saisir les expressions, j’adore celle d’Isobel au cimetière, je ne l’avais même pas remarqué sur le moment !

    Et bien sûr, Bates et Anna sont très touchants et ont l’inverse de ce qu’ils méritent, heureusement que mon autre couple-fétiche avance ENFIN ! Pour ma part, j’étais debout devant la télé en train de m’exclamer "Yes, enfin" ! J’ai adoré la scène de fin, que j’ai revu de nombreuses fois…vivement l’automne !

  14. C’est gentil, merci ! J’avoue que je me donne beaucoup de mal pour les captures, ça n’a pas l’air, comme ça, mais c’est beaucoup de travail (le plus souvent) et je suis très exigeante au niveau des images. 🙂

  15. Merci pour ce super résumé ! J’ai revécu l’épisode et bien ri.

    Dieu sait que je ne suis pas shipper pour un sou mais nos Double M qui s’embrassent et dansent dans la neige (romantique à mort), ça m’a beaucoup plu. Faut dire qu’ils en ont sacrément bavé tous les deux tout en restant très dignes. Ca l’fait !

  16. La Sorcière : ça ne m’étonne pas, la qualité des images témoignent de ton boulot !

  17. Oh ouais! Et voilà, j’ai fini Downton Abbey, et franchement cette série est un gros coup de c? »ur ! Je suis super content que les deux cousins soient enfin lancés pour un beau mariage, je suis super content que le Lord et sa Cora se soient rabibochés, et j’imagine que la prochaine saison, ça va shipper pour Edith, O’Brien, et les autres solitaires héhé! J’ai hâte ! Il ne manque plus que la Dowager lâche un "Piertotum Locomotor" pour que tout soit parfait. Et bon boulot côté review la Sorcière ! On se marre à chaque fois.

  18. Ouuh ! J’ai enchaîné les deux saisons et cet épisode de Noël, il est juste plus que TEMPS qu’il arrive !

    Alors certes, le cas Bates est bien triste, mais Mary et Matthew : ENFIN !!! J’en pouvais plus de toute cette tension, moi ! Mon pauvre petit coeur >_<

    Merci pour tes reviews sur cette excellente série, Sorci, et vivement la saison 3 !

  19. bonsoir,

    fan de downton je suis tombée sur votre blog par hasard et c’est pliée de rire que je lis ce billet ! c’est trop vu juste et pourtant…on aiiimeee ! 😉 merci j’ai bien rigolé !
    sarah

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