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[FRINGE] 407 : Wallflower

(Vous ne trouvez pas qu’il y a comme des flashes bleutés dans ce générique ?)

En ce moment, j’ai pas de bol. Non, vraiment, j’ai pas de bol.
D’abord, il y a le petit sorcier de la Bibici qui me fait n’importe quoi, ce qui me fout de mauvaise humeur, et en plus, au moment où je reporte un peu de mon attention sur une autre série, PAF ! Hiatus.
WHAT. THE. FRAK.
Expliquez-moi comment et pourquoi on se retrouve en pause de deux mois au bout d’à peine sept épisodes diffusés, je vous prie.

(Non, en fait, ne répondez pas, c’était une question rhétorique, ne dites rien, je sais à quoi m’en tenir.)

Bref, depuis samedi, je me traîne une haine tenace, mes amis, je pourrais tout casser.

Tout ça redevenait tellement bien, c’était en train de monter un truc de malade, pourquoi stopper net comme ça ? Mais qui sera là pour en avoir encore quelque chose à taper mi-janvier – à part moi – avec toutes les nouveautés qui vont débarquer ? Qui sera là pour se souvenir qu’Olivia a RATE son rencard avec Lincoln ? A part moi ? Hein ???

(Je ne vous parle même pas de la bande-annonce qui est, évidemment, à se flinguer.)

Cet épisode, il est très bien. Et il ne mérite certainement pas de se ramasser la plus mauvaise audience historique de la série.
J’aperçois d’ici les vagues de suicide des shippers, mais que voulez-vous. Moi, j’aime bien. Les personnages sont super, tous autant qu’ils sont. Et j’adore la mélancolie que tout ce petit monde dégage, à commencer par la blonde de service qui se tape des insomnies migraineuses à faire pâlir d’envie des gens comme moi-même.

Seulement c’est curieux, mais moi, quand je ne dors pas la nuit, j’en rencontre pas, des Lincoln Lee au coin de la rue ! (Bon, OK, pour ça, faudrait que je sorte.)

Héhéhé. Qu’est-ce que je disais au sujet de ces deux-là ?

Vous avez vu ? La fleur ? Sur le mur ? Fleur… mur… flower… wall. (On notera également le gros coeur au dessus de la tête de Lincoln, hihihi.)

Enfin bref, je trouve ça vraiment fascinant comme en changeant quelques bricoles (enfin, une GROSSE bricole, plutôt), on se retrouve avec une Olivia qui commence à s’intéresser à un individu tel que Lincoln. J’ai l’impression de faire ma Walter Bishop qui regarde des souris interagir dans une cage.

Et puis ces deux personnages tout en maladresse et visiblement assez nuls en relations avec les autres, c’est assez mignon. Bref, je les aime bien !
Et puis découvrir que le Lincoln, en fait, il chie dans son froc en règle, ça m’a sciée. Lui qui a l’air si cool, si pro, si à sa place. En fait, il n’en dort plus, de bosser à la Division Fringe.

(Alors moi, je connais un SUPER moyen pour roupiller comme un bébé, mon petit Lincoln ! )

Olivia, elle, dort très bien, ma foi, sauf quand elle fait des insomnies. Mais ce n’est certainement pas à cause des affaires qu’elle ne fait pas ses nuits. Ce qui l’amène évidemment à se demander où se trouve son problème, exactement.
Flippant, j’imagine, de poser deux trois questions à son entourage et de se rendre compte tout soudainement qu’on n’est pas comme les autres.

Au fond, je suis un peu comme cette vieille carne de Nina, ma première réaction a été de me dire que ce n’est pas du tout le fait qu’on ait pratiqué des expériences sur elle qui la rend aussi détachée.

Olivia : Do you think it’s possible that the Cortexiphan trials stunted my emotions ?
Nina : Oh, Olive, you can’t let what happened to you as a child define you. The answer to your question is that you are perfectly normal. As ‘normal’ as anyone else is normal. Life is an experiment. You have to find out where you belong. Find your own place in this world.
Olivia : But shouldn’t I know where that is by now ?

Je crois tout simplement que cette vie est devenue la sienne… et c’est certainement un constat bien plus triste que de se dire qu’on vous a tellement traficoté le cerveau que vous ne ressentez plus rien.

Mais c’est précisément cela que j’adore, dans « Fringe ». Cette mélancolie sous-jacente qui parfois prend le dessus sur tout le reste. J’adore la solitude d’Olivia, vaguement comblée par quelques bricoles grattées de-ci de-là. C’est évidemment hyper frustrant de se dire qu’elle avait trouvé la façon la plus parfaite de remédier à son isolement et que tout est à refaire. Mais tout comme Peter, j’ai envie que cette version d’Olivia aussi soit heureuse. Et j’aime décidément bien ce qui se passe ici.

C’est infernal, quelque part, de brouiller à ce point nos repères. On ne sait plus ce qu’on veut, on ne sait plus ce qu’on pense. J’adore Nina, je hais Nina, j’adore Olivia et Lincoln, en même temps, Peter et Olivia sont faits pour être ensemble… mais qu’est-ce qui m’arrive ???

Et pour rajouter encore à notre confusion, il y a la réaction de Peter, super classe, d’ailleurs. Mais vraiment la grande classe.

(En plus, son garde-chiourme, c’est Barack Obama, donc bon.)

Il capte le petit Lincoln à douze mille kilomètres (qui lui-même a tout deviné pour son histoire avec Olivia) et lui donne, ma foi, sa bénédiction. J’ai un petit peu halluciné devant cette scène, mais un peu comme la dernière fois, j’aime bien le fait qu’on ne traîne pas trois plombes sur un triangle avec des malaises et tout ce qu’on veut, ç’eût été du dernier lourdingue.

Le truc qui m’ennuie un peu, c’est que finalement, Peter dit que ce n’est pas son Olivia (et effectivement, elle ne l’est pas, la sienne était différente), en même, si, c’est elle… non ? C’est bien notre univers, non ? Peter aurait-il l’impression d’être rentré dans une dimension qui n’est pas la sienne, ou bien est-ce qu’on a basculé dans un autre truc au moment où il a cessé d’exister ? J’avoue, je suis larguée et j’ai du mal à saisir où on nous emmène. J’ai vraiment pas envie qu’on revienne d’un coup de baguette magique au moment où les deux Walter se mettent à se prendre le chou devant la Machine, ça me ferait vraiment suer. Alors ? Ben alors, j’sais pas.

Et dans tout ça, nous avons le freak of the week qui est formidable. Qui vient ajouter à cette ambiance déjà quelque peu morose une détresse incommensurable sponsorisée par Massive Dynamics.
Cette détresse qui fait naturellement écho à celle d’Olivia, c’est celle du vrai monstre, du type qu’on ne voit pas, qui vit seul dans un trou, qui aimerait tellement se faire des copains… et qui est amoureux.

Eugene (aaaaah, comme Tooms !), l’homme invisible, tue donc façon Kodak-voleur-de-couleurs pour exister pendant quelques secondes aux yeux de celle qu’il aime. Même si cela le fait mourir à petit feu.

Nan mais c’est bon, achevez-moi tout de suite !

Heureusement que Walter est là pour nous divertir avec son petit numéro de dresseur de souris.

Des souris (dont une invisible, comme Eugene) qu’il a baptisées… John et Yoko !

Une petite expérience qui permet de déterminer une chose : Eugene l’homme invisible peut-être découvert grâce à l’utilisation d’ultraviolets.

Ce qui donne l’occasion à Olivia d’entendre s’exprimer le bonhomme.

Eugene : you understand now how important it is to be seen. Your life depends on it. Me seeing you right now. I dont think you are here to help me heal, not after what I’ve done. If you are here to help me, it’s because I have value to the military and they don’t want long lost experiments, 69545 to self-destruct. Not when they found me again. All my life I’ve been watching them live theirs. Watching them fall in love. To be looked upon by the right person. To connect. And to see in their eyes, kindness, happiness, and?EUR? recognition. That?EUR(TM)s when you exist.

Ce qu’il y a de bien avec ce monstre, c’est qu’il apporte du poids à cet épisode. Il est flippant au possible et pourtant, il a failli me faire chialer. Sans parler de la résonance émotionnelle que ses propos peuvent avoir chez les personnages principaux. Bref, super bien géré. Et on s’en doute, tout ne se finit pas très bien pour Eugene. Mais malgré la mort qui arrive comme un soulagement, il a le droit, tout monstre qu’il est, à son instant de grâce.

Elle l’a remarqué. Et elle lui parle. Eugene peut ainsi partir en paix.

Evidemment, après tout ça, on peut se dire que ce serait con de passer à côté de quelque chose de sympa quand on est bien visible, même si on a quelques petits soucis pour tisser des liens avec les gens. Et pourtant… elle s’en tire pas mal, la petite Dunham, quand il est question de s’arranger un rencard avec le Lincoln. Alors ouiiii, donc, peut-être, insomnie, des fois qu’on se croiserait, enfin bref !

Et c’est là qu’interviennent les lunettes spécialement achetées par Peter pour Lincoln ! Des lunettes qu’Olivia préférera à ses lunettes de petit hipster pas tout à fait assumé !

Malheureusement, le petit Lincoln, il va l’attendre longtemps, son Olivia. Hi hi hi, quand je l’ai vu regarder l’heure d’un air de se dire « qu’est-ce qu’elle fout », je me suis dit qu’il est quand même bien atteint !

Et l’autre, à faire et défaire sa queue de cheval, vous ne croyez pas qu’elle est bien atteinte aussi ?

Bref, tout cela est drôlement mignon et rafraîchissant. On a d’autant plus envie de buter Nina qui arrive avec ses sbires pour neutraliser Olivia.

PUTAIN, MAIS ELLE AVAIT RENDEZ-VOUS AVEC LINCOLN, CONNASSE !!!

Bon. Calmons-nous. Respirons et comptons jusqu’à dix. Je suis zen. Je suis le petit ruisseau qui dévale la colline.

Voilà.
Honnêtement ? Je n’ai aucune idée de ce que fous cette vieille chèvre ici, mais je suis prête à parier qu’elle ne fait rien de très très méchant. Ce serait trop facile. Je pense qu’elle est plutôt en train de la protéger de quelque chose, avec ces injections. De ses pouvoirs, peut-être, ou un truc comme ça.
Enfin, je peux me tromper et Nina n’est peut-être qu’une VIEILLE BIQUE RUINEUSE DE RENCARDS !

Vous voyez ? Avec ça, les nouvelles questions que ça pose, une dynamique nouvelle qui se met en place, sans compter l’absence de news de Walternate et des gens de Là-bas… mouais, honnêtement, ça me fait joliment CHIER, ces deux mois de pause !

C’est quand même vraiment des salopes, ces mecs de la Fox !

Posted by on Nov 19, 2011 in Fringe | 8 comments

8 Comments

  1. Pas mieux !

  2. Le compte est bon ? LOL

  3. 6 lettres : féchié.

  4. Tu exprimes parfaitement tout ce que j’ai ressenti pendant cet épisode !
    Vieille bique ruineuse de rencards est un terme qui convient tout à fait à Nina la connasse ! ^^ Surtout quand il y a Lincoln Lee en jeu !

  5. Vous avez vu ? La fleur ? Sur le mur ? Fleur… mur… flower… wall.
    ——-
    et un papillon à côté, qui réapparaît à la fin de l’épisode (ta dernière capture). D’ailleurs, habituellement, je vois le lien entre le mot formé par les glyphes qui apparaissent tout au long de l’épisode et l’histoire mais là : DAVID !? Je ne saisie pas

    sublime épisode et merci pour la review : parce que l’histoire des lunettes je n’avais pas compris 😀 et je trouve ce geste très beau, très chevaleresque
    Le genre d’histoire fringesque que j’adore. ça me rappelle totalement l’époque X-Files et ça me ramène loin en arrière. Et une fois de plus je me sens prise de sympathie pour le monster of the week. Bien flippant avec un physique de sérial killer, mais quand la fille de l’ascenseur lui parle et lui dit qu’elle se demandait s’il viendrait lui qui est toujours là … OMG mon petit coeur

    Moi j’ai déjà parlé de ma théorie des couleurs et des mondes. Je voix bien Peter nous ramener dans le bleu, après avoir arrangé un peu les choses dans l’ambre. Genre aider à sauver la peau (ou le cerveau) de cette Olivia. Sauf que du temps pourra s’être écoulé depuis son départ. Pas possible qu’ils nous aient pris la tête avec la machine, les premiers hommes, le triangle, le bébé, etc pour rien. Sans parler des observateurs. J’insiste, je sais, mais il y en a un qui a encore décider de ne pas suivre les ordres. Il n’a peut-être pas sauver Peter dans le lac, mais il n’a pas effacé "les traces" qui resté de lui au début de la saison

    je ne suis pas sure que les scénaristes avaient prévu la pause ici. Il y a deux vendredi qui ont sauté pour je ne sais quelles raisons (sports ?), ça a peut-être décalé la diffusion. Mais c’est énervant. De tout façon cette pause annuelle est énervante

  6. Pour l’indice, la réponse est dans la bande-annonce de l’épisode 8. 😉

    Sinon, pour le décalage, ouais, y a eu du base-ball. Forcément. -_-

  7. oui la fox aurait du à la base diffuser l’épisode 8 avant la pause mais a cause du baseball bah c’est reporté à Janvier….. et il revenait à la mythologie de la série donc bon. c’est un peu bête tout ça. L’épisode 7 est un bon épisode et rien d’autre à dire de plus que ce que la sorcière à dit 🙂

  8. @breched : "DAVID" = David Robert Jones.
    Sinon, pour ce qu’injecte Nina à Olivia, j’ai cru voir qu’il s’agissait de Cortexiphan.

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