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[FRINGE] 403 : Alone in the world

Quoi ? On rallume ma passion pour Over-There et on m’en reprive tout de suite dans la foulée ? Raaaah, enfer et frustration !!!

(Vous avez vu ? On dirait moi pendant la saison 3.)

Bon mais soyons raisonnable. OK, ça manque de Walternate et on se demande ce qu’il fabrique dans son petit coin. OK, le Lincoln d’Ici ne montre pas la formidable assurance de celui de Là-Bas. OK, notre Olivia est un peu ennuyeuse et quand elle essaye d’être sympa, c’est encore pire que quand elle est délibérément désagréable.

(Laissez-moi vous dire que Peter n’a pas de souci à se faire car si c’est comme ça qu’ils draguent, ces deux empotés, dans dix ans on y est encore !)

MAIS ! Nous avons Walter, nous avons John Noble, et si cet épisode a bien un intérêt, c’est justement de donner l’occasion au personnage et à l’acteur de briller.
En effet, l’enquête du jour offre le cadre idéal pour que Walter nous raconte un peu comment il va. Et on s’en doute, il va très mal. Enfin, encore plus mal que d’habitude.

Car à ses petits soucis de ciboulot s’ajoutent ce qu’il croit être des hallucinations. Et plus encore que les hallucinations en elles-mêmes, c’est l’idée de devenir définitivement fou qui le terrifie, et surtout la perspective d’être renvoyé à l’asile. Alors Walter ment. Son comportement est encore plus erratique que d’habitude (c’est dire), mais pire encore, il tente de minimiser l’ampleur de ses troubles devant le directeur de St Claire’s qui vient encore le voir chaque mois pour s’assurer qu’il est en état d’évoluer dehors.

Je n’en jurerais pas, mais entendant Walter parler de reflets, ce fumier lève pile poil son clipboard… qui comme par hasard renvoie un reflet ??? Pas sympa. Ce type (au demeurant déjà un gros connard au début de la série, si je me souviens bien) a vraiment envie de faire revenir Walter dans son charmant établissement. Je ne sais pas, histoire peut-être de se faire un peu de pub. « Ouais mais nous, à St Claire’s, on a Walter Bishop et TOC ! »

Pendant ce temps, on a un petit bonhomme tout mignon qui se fait brutaliser par deux terreurs à qui il rend de façon plutôt efficace la monnaie de leur pièce.

Voilà ce qui arrive quand on n’est pas sympa avec ses petits camarades ! Le grand méchant champignon vient vous bouffer tout cru et en l’espace de quelques minutes vous transforme en vilain truc tout moisi !

Une charmante entité appartenant au règne fongique que Walter nous baptisera plus tard « Gus ». (Ce qui m’a fait hurler de rire. FunGus. Ah ah ah, sacré Walter !)
Après d’intenses efforts de réflexion, la Fringe Division parvient à remonter jusqu’au gamin, Aaron, qui n’a bien sûr rien vu ni entendu. Sauf que le gentil Docteur Bishop, armé d’une seringue longue comme mon avant-bras, va lui faire une gentille petite prise de sang pour le faire parler.
C’est là que la chose se produit. Qu’on réalise à quel point il n’est pas dans l’ordre des choses que Walter vive sans Peter à ses côtés. A quel point l’absence de celui-ci laisse une plaie béante. Car on l’apprend grâce à Aaron, dont la proximité réveille chez Walter certains mécanismes (« It’s alright, son ») et ravive des souvenirs douloureux : Peter s’est noyé lorsque Walter l’a ramené de l’autre monde.

Aaron : How did your son die ?
Walter : Peter was very sick. I tried for a long time to find a cure, but I found it too late and he died. And I discovered an alternate universe where another version of my son was dying from the same malady. So I crossed over to the other side with the intention of bringing him back to cure him. But the frozen lake where I created a portal between universes was unsound. And when we crossed back, the ice broke and Peter… the other version of him drowned. I lost him all over again.

C’était super mignon de voir ces deux êtres seuls au monde, meurtris par leur solitude respective, se lier d’amitié comme ça. Adorable. Le transfert que Walter fait sur ce gamin est à vous tirer des larmes. Et quelle énergie il déploie pour tenter de le sauver, alors que le môme lui-même ne veut pas être séparé de la créature qui est devenue sa seule amie.

Très chouette, très émouvant.
Et la fin, doux Jésus.

Mais mon pauvre Walter !!!

(Sérieusement ? J’ai failli tourner de l’oeil. C’est le cas de le dire.)

Et là, enfin… ENFIN !

Yes ! Ouf ! Non parce que l’auto-lobotomisation, curieusement, je la sentais pas trop !

Posted by on Nov 4, 2011 in Fringe | 3 comments

3 Comments

  1. tu vois rien que pour cet épisode, je voulais que Peter revienne. Car non-seulement Walter a sa folie de base mais en plus il se traîne la double mort de son fils sur la conscience. Au final les seuls personnes qu’il voit son Astrid (qu’il n’appelle pas du tout Astrid dans cet univers) et Olivia. Son psy et Broyles de temps en temps. yeah! Et il vit dans le labo. Il n’a eut personne pour l’aider à aller mieux 🙁

    très bel épisode sur le thème de la solitude et le besoin de l’autre
    la fin m’a fait assez flipper. On a beau savoir que c’est Walter, qu’ils vont pas nous le tuer, quand même. Et la révélation, Olivia rêve de Peter

    au fait puisque le Broyles de l’autre univers est toujours vivant, quand est-il de William Bell ? Je sais que leur mort n’était pas liée, mais si l’un est toujours là …

  2. Magnifique John Noble.

  3. Pas folichon ce début de saison quand même! L’épisode 2 m’avait vraiment plu. Et j’aimerais bien que les épisodes se concentrent un peu plus sur la collaboration des 2 mondes. C’est toujours intéressant de voir les personnages en quelque sorte confrontés à eux mêmes.

    Enfin bon je continue à regarder parce que même si ça casse pas des briques en ce moment on sait que les scénaristes (et les acteurs) sont capables de faire des trucs de dingues quand ils veulent donc….j’attends!!!

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