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[DOWNTON ABBEY] 208 : Episode 8

Ah ! Enfin je prends le temps de me pencher un peu sur ce qui s’est passé à Downton ces derniers temps. Non parce que… il s’en est passé, des trucs !
Alors, pour commencer, ce final de saison 2 ? Ouuuuh, celui-là, il m’a presque fâchée. Heureusement que ce fumier de Julian Fellowes *brandit le poing* *agite le pied* avait prévu son coup et décidé de débloquer quelques trucs dans son épisode de Noël. Oh, je la bénis, cette petite habitude britonne de nous faire des épisodes de fêtes !

Mais d’entrée de jeu, rigolons donc un bon coup en regardant Branson venir présenter ses hommages à sa future belle-famille. Arf, arf, arf ! Ben oui, Sybilounette, maintenant qu’elle a décidé qu’elle épousait le chauffeur, faut pas que ça traîne, hein ! Oh la tronche des frangines quand elle leur annonce qu’il vient faire coucou à tout le monde ! Je m’en esclaffe encore rien que d’y repenser !

Lolons, mes amis, lolons !
Quand au nez que nous tire le comte qui s’offre un réveil vertigineux en voyant débarquer le bonhomme dans SON salon, avec SA fille, c’est tout simplement inénarrable.

Robert : And all that time you have been driving me about, bowing and scraping and seducing my daughter behind my back !

Même Carson fait ses plus terribles sourcils !

Et alors là, ma Sybil, elle ne se démonte pas. Autant j’ai trouvé que l’affaire a traîné en longueur, autant une fois la décision prise, la miss ne fait pas dans la dentelle. Ah ? Ca vous fait chier ? Eh ben c’est comme ça, pis point barre. Salut !
Et comme le dit si bien Edith à la mémé…

Dowager Countess : I’m afraid it will end in tears.
Edith : Maybe. But they won’t be Sybil’s.

A propos de cette petite scène… aaaaawww, Edith.

Dowager Countess : Don’t worry. Your turn will come.
Edith : Will it ? Or am I just to be the maiden aunt ? Isn’t this what they do ? Arrange presents for their pretty relations ?

Car oui, la noce arrive et les cadals aussi ! Cousin Matthew en réserve d’ailleurs un de taille à sa promise. En commun avec Lady Mary.

Mary, Mary, Mary.

Vous voyez comme il remarche bien, le Kraken ? Tellement bien qu’il danse !

Mary : Can you manage without your stick ?
Matthew : You are my stick.

Ah, c’te scène. Comme ils ont du mal à se regarder, comme les regards volent dans tous les coins comme des mouches avant de se croiser.

Mary : We were a show that flopped.
Matthew : God, Mary. I?EUR(TM)m so, so sorry. You know how sorry I am.
Mary : Don?EUR(TM)t be. It wasn?EUR(TM)t anyone?EUR(TM)s fault. If it was, it was mine.
Matthew : You know cousin Violet came to me, told me to marry you.

Mary : When was this ?
Matthew : A while ago. When we knew I would walk again.
Mary : Classic granny. What did you say ?
Matthew : I couldn?EUR(TM)t accept Lavinia?EUR(TM)s sacrifice of her life. Her children, her future and then give her the brush off when I was well again, well, I couldn?EUR(TM)t, could I ?
Mary : Of course not.
Matthew : However much I might want to.

AAAAAAAAAH, mais arrêtez !!!

Et au final… eh bien il n’y a pas que les yeux qui se croisent !

AAAAAAAAH, mais mariez-vous, à la fin, par tous les enfers !

Et là, devinez qui débarque ? JAVOTTE !

Alors, comment c’est-y qu’elle va, la chère enfant ? Hé hé hé.

« Alors, c’est-à-dire que euh… Cousine Mary me parlait justement de ses douleurs dentaires rapport à ses dents de sagesse et euh… je lui ai proposé d’y jeter un oeil et là, une chose en amenant une autre, eh bien… « 

Ouiouiouioui, mon petit Matthew, on a tous bien compris, merci !

A part ça, eh bien comme prévu, cela chie copieusement dans le ventilo entre Sybil et son papounet. J’ai bien peur que la benjamine ne tienne un petit peu trop du papounet en question pour que la discussion ne progresse. Deux têtes de mule, voilà à quoi nous avons à faire. C’est pas souvent l’un comme l’autre qu’ils se mettent à gueuler comme des putois, mais quand c’est le cas, aux abris !

Heureusement que la vieille est là pour souligner que bon… Branson est quand même un très bon chauffeur !

En attendant, il est quand même chié, Môssieur le comte, de faire la leçon à sa fille et de trousser les bonniches dans les coins.

Heureusement que la brigade des moeurs passe par là.

Enfin, on s’en doute, l’histoire ne durera pas et Jane va gentiment faire ses valises et se casser parce qu’elle est une personne respectable. En attendant, j’avoue que ça ne m’a pas déplu de découvrir le petit côté passionné de Lord Grantham, et je me félicite qu’on ne fasse pas traîner l’affaire en longueur. Ca reste sympa de voir s’ouvrir brièvement des fenêtres sur les personnages, histoire d’éclairer leurs personnalités d’une lumière éphémère.

Bon, en tout cas, le coup d’aller payer Branson pour qu’il laisse tomber Sybil, pas gégé.

C’est bien, mon petit Tommy, tu marques des point auprès de Beau-Papa.

Bon mais très vite, curieusement, le coup du chauffeur n’est plus le principal problème de la maison. Eh bien oui, nous sommes en 1919 et comme si le monde n’avait pas suffisamment de mal à se remettre de la Grande Guerre, le voilà confronté à une épidémie elle aussi mondiale. Et il n’y a pas de raison que celle-ci épargne Downton. Surtout quand on a une fiancée un peu gênante et des parents à rabibocher, hé hé hé.


Bref, Lady Cora se chope cette salope de grippe espagnole et ça la secoue un grand grand coup, la malheureuse. Au point qu’on se demande si on ne va pas la perdre au passage !

Ce qui amène PRESQUE O’Brien à lui avouer le coup de la savonnette farceuse. Trèèèèès mauvaise idée, ça !

Honnêtement, je pense que le tourment dans lequel elle se trouve est une punition amplement suffisante, d’autant qu’en plus, on la félicite pour ses bons et loyaux services au chevet de la Comtesse. Ah ah ah.

Pendant ce temps, Javotte est elle aussi malade. Enfin… disons qu’elle a un très vague mal à la tête. Parce que si je ressemblais à ça quand je suis malade, ben putain…

Mais quand même, Javotte est inquiète. Elle n’a pas manqué de remarquer l’intérêt que Matthew portait aux dents de sagesse de Mary, et elle se demande s’ils ne sont pas en train de faire une grosse boulette.

PAS. DU. TOUT. S’exclame Matthew avec une passion un tout petit peu suspecte.

Lavinia : I’m a little person. An ordinary person, and when I saw you and Mary together, I thought, « How fine ! How right you look together. » It isn’t a sudden thing. I was starting to worry and when you were wounded I thought it was my calling to look after you and care for you and I don’t think Mary would have done that quite as well as me. I do have some self-worth, just not enough to make you marry the wrong person.

Ma chère Javotte… tu étais trop bonne pour ce monde ingrat, j’en ai bien peur.

Ser Richard aussi se pose des questions.

Mais de façon nettement moins élégante que Javotte.

A vrai dire, il devient même carrément désagréable voire menaçant. Bouh, le sale type !
C’est bien entendu le moment idéal pour faire clamser Javotte qui d’un seul coup ne va plus bien du tout ! (Oh, ben je l’avais pas vue venir, celle-là !)

Lavinia : Isn’t it better ? You wouldn’t have to make a hard decision. Be happy, for my sake.

Pauvre gosse…

Forcément, ce genre de drame, cela vous fait reconsidérer certaines bricoles, apprécier les petites merdes qui émaillent votre quotidien et adorer les piliers de votre existence.

Et ça n’en rend les rares moments de joie que plus beaux. Car oui, on va enterrer Javotte. Mais on va aussi marier Anna et Bates. Enfin. UN PUTAIN DE VRAI MARIAGE !!!

Beuheuheuh.

Et même que ça COUCHE ! Merci, Mary, toi au moins tu sais ce qui est bon !

Voilà comment Mr. et Mrs. Bates qui se sont épousés en cachette vont pouvoir profiter de leur nuit de noce.

Ben j’espère qu’ils auront remis le couvert plusieurs fois étant donné qu’a priori, plus de quéquette pour un moment.

Bouhouhouhouh.

Bon, non, c’est clair qu’elle est pas super jouasse, cette fin d’épisode. Le Kraken, il prend un de ces coups sur la calebasse, avec la mort de sa fiancée qu’il devait épouser là tout de suite, c’est une horreur.

(Ah tiens, Molesley a dessoûlé !)

Bref, bouffé de remords et de culpabilité, l’Héritier se met à déballer des choses affreuses et complètement idiotes à Mary qui, elle-même pétrifiée de contrition, se retrouve à acquiescer avec hébétude à ce paquet de conneries.

Matthew : She gave up because of us. We could never be happy now, you see. We?EUR(TM)re cursed, you and I. Let?EUR(TM)s be strong , Mary, and let?EUR(TM)s accept that this is the end.

Mary : Of course it?EUR(TM)s the end. How could it not be ?

Ah ? Eh bien moi, outre que ça m’a fait une peine infinie de voir Matthew aussi dévasté, je me suis mentalement frottée les mains. Vous pensez bien que si on se débarrasse de Javotte avant qu’elle passe dans le plumard de l’Héritier, ce n’est pas pour nous relancer dix ans de valses hésitations, surtout avec Ser Richard qui commence à s’exciter. En plus, il eût été du plus mauvais goût que le Kraken saute sur le râble de Lady Mary à peine le corps de Javotte refroidi en lui disant : « Hi hi hi, épousons-nous, ma mie. » Franchement, on aurait eu du mal à l’encaisser de la part de Matthew qui a certes ses défauts mais est tout de même un sacré bon bougre.
En plus, il reste un grand pan de l’intrigue à régler puisque Mary est toujours liée à Ser Richard, et vous pensez bien qu’on ne va pas nous faire le cadeau de régler leur compte aux deux fiancés gênants dans le même épisode.
Donc, malgré la frustration de constater que rien n’était encore fait, j’ai décidé qu’il s’agissait là des préliminaires, d’un ultime et retentissant rebondissement, et que la demande ne tarderait plus à tomber. L’avenir et surtout l’épisode de Noël dira si j’avais raison de penser ainsi. C’est vrai, quoi de mieux qu’un épisode de Noël pour sceller des fiançailles qu’on attend depuis deux saisons, hein ? (Je fais la fille qui ne connaît pas la réponse à cette question, mais je vous livre mes réflexions telles qu’elles étaient avant le visionnage de la chose.)

Mais histoire de ne pas se quitter trop fâchés…

Papounet donne enfin – avec moult difficultés et en tirant une tronche de vingt pieds de long – sa bénédiction à fifille.

Aaaaaaawwww.

En attendant, Dublin au début des années 20 ? Eh ben… ils ont pas fini de se marrer, les Branson !
Un petit coucou aussi à Ethel dont l’intrigue trouve ici sa conclusion.

Non, elle ne vendra pas son marmot aux grands-parents, merci bien.

Et comme toujours, Mrs Hughes a GRAVE déchiré.

Alleï, je m’en vais trier mes 1600 captures de l’épisode de Noël, maintenant !

Posted by on Nov 16, 2011 in Downton Abbey | 15 comments

15 Comments

  1. Ma femme a fini dans un état, à la fin de cet épisode !!!
    J’ai dû la ramasser à la petite cuillère…

  2. Sorci, super review!!!! J’attendais ça avec impatience =D.Merci beaucoup!

  3. Aaaawww, pauvre Mrs Arnaud. :-/

  4. Ralala, heureusement que l’épisode de Noël était là, parce que sinon, fiou… J’ai fini dans le même état que ce pauvre Matthew à la fin de l’épisode ._..
    Bon courage pour le tri dans captures !

  5. Franchement c’est trop bien cette guerre de 9 millions de morts qui fait partir un pauvre pelos, celui dont tout le monde se fout (y compris sa pseudo-femme…), et cette grippe qui liquide celle qui emmerde tout le monde, plus 6 autres millions de personnes. Pardonnez mon énervement, ça doit être le syndrome tome 3 du Trône de fer, je m’attends à ce que les pires horreurs tombent sur ceux qui en bavent le plus pour être ensembles, et je trouve pas juste que tout le monde roucoule pendant que Dany *** et que les Starks en voient pires que vertes et pas mûres. Bref….
    Mais sinon je veux le déshabillé chauve souris en crêpe de soie de Mary!!!!

  6. Super les spoilers sur GoT 😀 LOL !

    Sinon, superbe épisode de Dowton Abbey. Et excellente review !

  7. Houlà, oui je suis vraiment désolée, je fais très attention d’habitude et là j’ai oublié que tous les lecteurs du blog n’avaient pas forcément vu la saison 1… Je te présente toutes mes excuses et j’espère ne t’avoir pas trop gâché le lecture ou le visionnage.

  8. Super review!! Un épisode qui a mis a tous le monde les nerfs!!

    @MerlinYW: dire que tout le monde en bave dans le Trone de fer, c’est pas un spoiler hein…xD La saison 1 ne vous a-telle rien appris?!

  9. De manière générale, j’ai trouvé cette saison un poil en deça de la saison 1… Des intrigues qui traînent en longueur, des intrigues que tu te demandes ce qu’elles font là et un côté drama un peu plus accentué au détriment de sa qualité –‘ M’enfin, ça reste du très très bon, et cette épisode, bien que la grippe surgisse d’on ne sait où pour régler facilement 2/3 trucs (m’enfin, c’est le propre de la grippe) m’a arraché des litres et des litres de larmes. Je l’aimais bien Lavinia et j’ai tellement cru que Cora allait y passer ! Et pusi toute cette histoire avec Sybil reste un peu tragique avec son père qui n’arrive pas à être sincèrement heureux pour eux (tellement d’intransigeance My Lord !). Et alors Bates et son pseudo meurtre qu’on a vu venir à des kilomètres ! M’enfin, y a au moins Mrs Hugues et la mascotte Douairière pour m’attendrir (et Edith aussi, je l’ai toujours bien aimé) et me filer de ces crises de rire ^^

    Et puis voilà, tout est bien qui ne finit pas forcément bien mais Mary et Matthew, awww *o*

    Très belle review Merci 😉

  10. Excellente review que je lis encore à chaud étant donné que j’ai vu cet épisode hier. (plus que le spécial noel et je serai à jour!!) Je trouve çà un peu facile qu’on nous zigouille la perturbatrice afin de pouvoir caser les tourtereaux ensemble sans avoir à abimer la réputation et l’honneur de ce cher Matthew. Sincèrement cette pauvre Lavinia je l’ai prise en pitié, pauvre enfant. Je me mets à sa place, elle a toutes les qualités du monde, elle se dévoue corps et âme à son futur mari invalide. Mais il faudrait qu’elle soit aveugle pour ne pas remarquer les oeillades fiévreuses que son futur envoie desesperement à l’ainée de la maison, et le coup de grace, le baiser alors qu’elle est en train d’agoniser à l’étage. (bon ok c’était alors qu’une légère agonie, mais je suis souffrante et je découvre mon mec en train de becotter son ex en me sortant son plus beau sourire de faux cul, je reste certainement pas aussi gentille et polie qu’elle) Bref j’ai beau adorer Matthew et Mary, j’ai vraiment eu de la peine pour cette miss Swire.

    Par contre Sybil et son Tommi, et Bates et Anna m’ont donné le sourire dans cet épisode. Et Thomas, qui doit mettre sa fierté de coté pour remettre l’habit de serviteur.
    Hate de voir ce dernier épisode spécial noel qui m’a l’air croustillant.

  11. Fort commode ce décès de Lavinia en effet, ça m’a rappelé la pauvre Mélanie Hamilton d’Autant en Emporte le Vent. Sinon je lance un gros BIG UP à la vieille chouette pour ses répliques dans cet épisode et surtout dans le Christmas Special (hâte de lire la review de celui-là). High five Violet, tu déchires !

  12. @Eridani:
    Pour la guerre… Sur les 3 hommes mobilisés, il y en a un qui meurt. Ca me semble une proportion normale…

  13. La Comtesse m’a particulièrement éclaté je dois dire… En plus c’est intéressant de voir qu’au final, c’est presque elle qui réagit le mieux au mariage de Sybil et Tom…. Bon ben maintenant faut que je me plonge dans le Christmas Special avant la review!

  14. Je découvre ton blog et wow ! Merci pour toutes ces captures, tous ces commentaires, je revis l’épisode, là 🙂

  15. @Eridani : pas de soucis ! Excuses toutes acceptées. Et je me rends compte que je ne sais plus qu’elle était la nature du "spoilers". Donc tu vois, rien de grave !

    Et je suis en pleine lecture du tome 2 sinon pour infos…

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