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[DOWNTON ABBEY] 207 : Episode 7

Ok. Avant-dernier épisode. Et ENFIN, il se passe des trucs !
C’est bien simple, moi, j’ai regardé cet épisode vite fait lundi soir en rentrant du taf et ensuite je l’ai rangé pour toute la semaine, de rage et de frustration !

Bon mais commençons par le commencement. Le Comte. Dites. Il nous ferait pas une petite dépression ? C’est con quand on a un si gentil chien, quand même !

Arf. Je pense surtout qu’il doit avoir les poches bourrées de saucisses pour que le cabot lui saute autour comme ça. Parce que la plupart du temps, c’est quand même une grosse carpette, ce machin.

Oh, la bonne petite !

Malgré ça, effectivement, on ne peut plus parler au Marquis, il s’excite tout de suite. Rien ne va. Bates et sa femme suicidée, l’héritier en carafe, le mariage sans amour de Mary, les cicatrices de la guerre, le retour à la normale de Downton Abbey… bref, le Duc en a gros sur la patate et il faut bien le dire, c’est Cora qui prend tout.

C’est vrai que la diplomatie, par moments, elle lui fait un petit défaut, à la Lady Grantham. Mais mine de rien, qu’est-ce qu’il lui balance dans la tronche quand elle suggère qu’il serait peut-être temps que Matthew rentre chez lui pour apprendre à se débrouiller seul !

Egoïste et stupide, rien de moins. Ca fait toujours plaisir, merci mon chéri ! Combien de temps avant qu’ils ne fassent chambre séparée ?
Alors forcément, quand on lui fait un joli sourire et qu’on lève de grands yeux bleus remplis d’admiration sur lui, quand il peut échanger trois paroles et qu’il a l’impression qu’on l’écoute et qu’on le comprend…

Lord Grantham : Do you ever wonder what it was all for ?

… Sa Grâce a tendance à perdre un peu le contrôle.

J’aime pas trop beaucoup le concept du seigneur qui trousse les servantes, moi !

Lord Grantham : I’m terribly sorry. Please try to forgive me.
Jane : I do forgive you.

Par chance (ou pas, c’est ça qui est terrible), Jane n’a pas l’air d’être à la chasse au fric, au contraire, elle semble tout à fait gentille et innocente. Allant jusqu’à proposer de démissionner au baron, alors que je la soupçonne d’en pincer un peu pour lui. Ce qu’il refuse, naturellement, non mais oh, ça va pas ?

Bon, je ne pense pas qu’on va aller jusqu’à ébruiter toute l’affaire, je pense que Carson qui a décidément des yeux jusque derrière le crâne va se permettre de faire les gros yeux à Son Excellence et il aura bien raison. Perso, je n’ai vraiment pas envie que ce soit le drame à la baraque, pas de cette façon, en tout cas.
Mais bon. En revanche, ça pourrait être méga drôle de voir Sa Seigneurie faire la leçon à Sybil qui prétend désormais épouser un roturier, lui qui embrasse les domestiques dans les coins. Uh uh uh !

Car oui. Tout arrive. J’ai failli m’agacer lorsque cette petite idiote s’en va tchatcher avec son soupirant, mais lui répond que moouiiiii, mais non, elle n’est pas encore ARCHI-S?>RE d’avoir envie de se casser avec lui. Ben purée… c’est oui ou non, quoi !

(Au passage, on remarquera que Branson se rince encore l’oeil un truc de malade. Il n’a pas ses quinquets dans sa poche, çui-là !)

Evidemment, écoeurée par le manque de progressisme de sa famille dont la plupart des membres n’ont qu’une envie, c’est de retourner se couler dans leur torpeur d’avant-guerre, Sybilounette décide quand même de tenter sa chance au loin. Et annonce donc la grande nouvelle au principal intéressé.

J’avoue, je ne suis pas très fan de la qualité de « porte de sortie » que la gosse semble attribuer à Branson. En fait, je ne suis même pas certaine qu’elle soit amoureuse de lui, en tout cas, si c’est le cas, ce n’est pas super bien exprimé.
Cela dit, ça fait quand même du bien d’évacuer ça. Pauvre Branson qui se retient au dernier moment d’embrasser l’idole, histoire d’avoir l’autorisation de ce faire.

Donc oui, il peut l’embrasser, mais c’est tout, hein ?

Branson : For now God knows it’s enough that I can kiss you.

Ca, c’est fait !
Les voilà donc enfuis, les petits canaillous, hihihi, ça j’avoue, je trouve que c’est super rigolo et romantique, et probablement très réaliste. J’imagine bien le nombre de jeunes filles de bonne famille en cavale avec des garçons de gouttière, surtout après la guerre, vu la chute du nombre de prétendants.

Par chance, les frangines prennent sur elles d’aller récupérer la fugitive avant que les parents ne découvrent son absence, ce qui est admirable d’amour et de détermination.

Et non mais je vous jure… ce Branson, quel gentleman. Le voilà couché sur une pauvre chaise pour laisser le lit à sa bien-aimée, après l’avoir probablement embrassée sur le front pour lui souhaiter une bonne nuit. Faut-il être godichon !

Pauvre Branson, affreux. Vous pensez bien que Lady Mary, elle va repartir avec la Sybil sous le bras, tout en lui promettant que oui oui, tout ira bien si elle en parle ouvertement aux parents… mais sans cacher au chauffeur que dans l’intervalle, elle va tout faire pour la faire changer d’avis.

Branson : Go back with them, then, if you think they can make you happier than I will.
Sybil : Am I so weak you believe I can be talked out of giving my heart in five minutes flat ?

Et j’ai adoré la fin de cette scène. Dieux que Mary peut manquer de clémence, quand on touche à ceux qu’elle aime.

Lady Mary : Do you want some money for the room ?
Branson : No thank you my lady. I can pay my own way.

Bim. Ca calme. Net.

Ouais, on peut faire preuve de noblesse, même quand on n’a pas les titres et les terres qui vont bien. D’ailleurs, Downstairs s’en tire globalement très bien là où on a souvent envie de tirer des claques à Upstairs, dans cet épisode.
Exemple avec Sir Richard, super finaud, qui tente d’acheter la dévotion même en la personne d’Anna, tout en la prenant, si possible, pour la dernière des cloches. Il a tout compris pour se faire des copains, lui !

La petite Anna va donc tout raconter à Carson qui lui-même en informe Lady Mary. Et avec quoi il repart pour son dévouement, sa franchise et son attachement inconditionnels ? Avec une volée de bois vert. C’est un peu agaçant !

Lady Mary : And I always thought you were fond of me.

Et ne me lancez même pas sur la très fine réflexion concernant les majordomes qu’ils ne manqueront pas de trouver par douzaines étant donné que la guerre est finie !
Franchement, qu’est-ce qu’elle peut être connasse, Mary, par moments.
Oui mais j’adore parce que je crois que je peux être aussi connasse qu’elle quand on me contrarie.

« Nan mais c’est pas possible d’être aussi gourde. Tu pouvais pas te flanquer les biftons dans la poche et venir m’en parler après ? On aurait partagé ! »

Nan mais c’est qu’en plus, la noce se rapproche et que rien ne se passe comme prévu. Ne serait-ce que ce serin de Cousin Matthew qui D’UN SEUL COUP nous joue les Lazare, lève-toi et marche ! Si c’est pas râlant, quand même ! Alors qu’elle le bichonne depuis des mois, paf, Javotte est là et c’est elle qui se ramasse tous les lauriers et la demande en mariage par dessus le marché !
Bien sûr, c’est un peu facile, le coup du médecin qui s’est planté. Disons que ce n’est pas tout à fait improbable, parce qu’à l’époque, on n’avait pas toutes les radios, les scanners, les machins et les trucs. Et c’est sans doute mieux que la guérison miracle qui se fait à force de volonté et de courage.
En attendant, si on le voyait venir, ça reste un beau moment dans une saison qui est quand même assez tristoune.

Et là, j’adore la gueule de la vieille qui fait déjà ses calculs.

Et j’adore aussi la tronche de Carson lorsque l’Archiduc décide, pour fêter ça, de garder TOUT LE MONDE à dîner !

Dans la foulée a donc lieu l’annonce de la noce, puisque Matthew pourra bientôt remarcher.

Bon, mais heureusement, il y a la Comtesse Douairière. Purée, quelle bonne femme. Non mais avec quelle assurance et quelle malice elle se glisse dans la chambre de Matthew pour, sans détour, lui apprendre une certaine chose.

Dowager Countess : Mary is still in love with you.
Matthew : What ???

Ah. Merci. J’en pouvais plus.
Bon, par contre, éventer ça dans la bande-annonce, pas très judicieux, à mon sens. Parce qu’une semaine à ne pas vivre en attendant ça, c’est long. (Bordel !)

On notera quand même que Matthew ne s’empresse pas de crier qu’il aime Javotte, mais plutôt de souligner que Javotte a bien du mérite d’avoir voulu l’épouser malgré son infirmité et que ce ne serait pas très urbain de la remercier en la larguant. Super convaincant, ça, mon petit Matthew !

Ecoute donc les anciens, au lieu de faire le cornichon !

Dowager Countess : I will just say one thing : marriage is a long business. There’s no getting out of it for our kind of people. You may live fourty, fifty years with one of these women. Just make sure you have selected the right one.

Evidemment, ce serait fâcheux pour Javotte et encore plus pour Sir Richard qui est quand même extrêmement territorial et dispose d’armes redoutables, mais meeeeerde, y en a marre.

Ah, pis le coup du porte-bonheur.

Vous n’allez pas me dire que Javotte est assez bête pour ne pas comprendre, tout de même ?
Nan, les amours contrariées, ça su-ffit !
En plus, du côté de Bates et d’Anna, ça commence à méchamment puer la charogne vu que ce grand niais a trouvé le moyen d’acheter de la mort-aux-rats juste avant le malencontreux décès de Mâdâme, que celle-ci confie dans une lettre se sentir menacée, et que comme par hasard, n’étant toujours pas divorcé, en temps que veuf, il récupère tout le magot ! Comme par zazard ! Le guignon qu’ils se traînent, ces deux-là, c’est décidément quelque chose.

Ca sent joliment son : « Ne passez pas par la case départ et n’empochez pas les 20 000 francs. »

A part ça, je dois dire qu’en matière de domestiques qui s’en sortent bien, elle me fait assez plaisir, O’Brien, cette saison. Elle semble (j’espère ne pas me tromper) se soucier beaucoup de tout le monde et ça lui va très bien.

Encore une que la guerre a bien changé.
Quant à Thomas… j’ai bien peur que tous ses efforts pour se sortir de sa condition de valet-de-pied aient été un échec monumental. Cette fois, je ne vois guère d’autre solution pour lui que de retourner cirer les chaussures de Sa Majesté.

Ca tombe bien vu les carences en valets par les temps qui courent.
Pour finir, j’ai été affligée par le traitement réservé à la pauvre Ethel et j’ai beaucoup admiré son courage face aux grands-parents de son lardon.

Et il y en a une qui ne sait toujours pas quoi faire de sa peau et qui cherche toujours un sens à sa vie… c’est Edith. Quels changements dans les vies de ces jeunes filles qui n’envisagent plus de retourner à leur oisiveté d’autrefois après avoir pris goût au travail et au fait d’être utiles. Elles ont vraiment un rôle difficile, ces petites nénettes de bonne famille qui s’apprêtent à entrer dans une nouvelle décennie. Et peut-être bien que leur véritable mission commence maintenant… parce qu’elles n’ont pas fini de se battre pour conserver le semblant d’émancipation que la guerre leur a permis d’acquérir.

Posted by on Nov 5, 2011 in Downton Abbey | 11 comments

11 Comments

  1. "Et là, j’adore la gueule de la vieille qui fait déjà ses calculs." > Uhuhuhu^^

    Très belle review comme d’habitude ! A la lecture, je me rappelle avoir rigolé devant l’expédition combo Anna/Edith/Mary et avoir maudit deux fois cette dernière pour le paiement de la chambre ET le rembarrage de ce brave Carson qui venait de s’épancher pendant 30 mn sur son amour (en tout bien tout honneur) pour la petite Mary. Grognasse ! ‘Mériterait bien de finir ses jours avec Sir Richard le tyran !

    En attendant, j’ai beaucoup aimé le revival de Matthew, moins la p’tite incartade de Sa Majesté (je soupçonne Jane de ne pas être un vraie veuve de guerre) et étonnamment, j’ai aussi beaucoup aimé l’entrée d’Ethel. Faut dire que GrandPapa ne m’a pas ému du tout, fiston clamsé ou non, ça faisait mal de voir Ethel défendue par tout le monde mais rejeté par Papy.

    A part le côté escapade, ça ne me fait ni chaud ni froid le couple Branson/Sybil maintenant… Je sais pas, ça peut être trop traîné ou alors j’arrive pas à croire à la sincérité de mademoiselle non plus ou alors ça manque un peu de drama…

    En tout cas, très beau post !

  2. Merci pour les compliments parce que je culpabilisais un peu, j’ai dû expédier pour cause de chaudron à faire bouillir ! ^^

  3. moi je me suis toujours pas remise du coup du porte-bonheur hein…. :’-)

  4. Super review comme d’hab! Je vois que je ne suis pas la seule à avoir trouvé la guérison de Matthew trop subite…. Le ‘je-me-lève-d’un-coup’ était un peu gros….

    Pour Sybil, je ne suis point d’accord! Elle l’aime son irish. C’est juste qu’à cause de ces putains de time jump à la con, JF nous a fait un raccourci de leur relation en se focalisant unique sur les chouinements de Branson…ce ship a un peu été martyrisé niveau écriture et la formulation de Sybil sur le ‘ticket’ n’est pas très adroit. MAIS qd elle se fait choper par Mary et Edith, elle dit bien (and I quote’) I want to MARRY TOM. Déjà, maintenant c’est Tom (hihihi) et si elle ne l’aimait, elle aurait pu dire ‘j’ai décidé de partir avec lui’ ou ‘de changer de vie avec Branson’. mais non, elle veut l’épouser 🙂 Et puis JBF a dit elle même en ITV que Sybil aimait Branson depuis tjs mais qu’elle avait mis du temps à se "l’autoriser" (tu m’étonnes…>.>) Bref, I will go down with this ship xDD

  5. Awww bon moi, du coup après une semaine d’absence je ne peux pas vraiment lire les reviews de Fringe (vu qu’en plus j’étais déjà à la bourre) ou celle de Merlin mais celle-là au moins je peux! *v*

    Bonheur, plein de choses sorcièresque à lire! ^^

    Cet épisode était effectivement riche en rebondissement, Sybill se décide enfin (enfin presque dirons nous, mais elle se décide) Mary peut avoir un sacré caractère mais je l’aime quand même, et Matthew qui remarche, des noces qui se préparent. Ahem, wait and see…

    Pour le pauvre Bates je trouve que ça sent un peu le souffre, tout comme pour le compte et Cora, ce n’est pas très rassurant. Heureusement on peut se fier à la comtesse Douairière pour nous offrir de belles répliques et son franc parlé! En espérant que ça débloque un peu les choses mais… ^^’

    Bon, sur une note perso j’ajouterais que voir cet épisode en direct depuis une ancienne mansion Italienne à Bath n’a pas vraiment pas gâché le plaisir du visionnage! 😉

    Et merci Sorci pour la review et tout celles déjà publiée que je vais pouvoir lire au fur à mesure des visionnages qui arrivent! 😉

  6. Ah la Comtesse Douairière, je veux la même à le maison (quoique au bout d’un moment …). Pour Sybil je pense comme Lily. C’est quelqu’un de très entier et je la vois mal se servir de Branson, surtout sachant qu’il l’a attendu pendant quoi 5 ans??? Et puis c’est vrai qu’elle en est déjà aux projet de mariage! J’attends demain avec impatience pour voir la réaction familiale… (vu la bande annonce ça va swinguer!).
    Quant à Mary je ne sais plus, un jour je la trouve admirable digne et tout et tout et le lendemain je lui flanquerait des claques (youhou sérieux, Carson et Anna c’est pas acquis ma petite!).
    Zut plus que demain et puis sevrage jusqu’à Noël… gloups

  7. Je crois que Mme Bates, dans son dernier souffle, a jeté une malédiction sur la b*te de son mari, je ne vois que ça pour expliquer l’acharnement du sort sur ce petit couple.

    (par contre là où j’étais vénère -oui je suis jeune- c’est que tout le développement de cet épisode de l’intrigue Bates et sa femme tenait dans les deux courts passages montrés en bande annonce la fois précédente, hem hem)

    Sinon, tout cela appelle des pronostics : qui qui va aller en prison ? qui qui va caner ? quel mariage va capoter ? etc… Parce qu’ils peuvent pas nous refaire le coup de la guerre cette saison, donc ça appelle de gros cliffhangers. Qu’ils assument un peu d’être devenu un feuilleton !

  8. J’ai commencé à regarder cette série après avoir lu tes reviews et j’avoue que j’ai eu du mal à lâcher mon player vidéo. Merci donc pour cette découverte ! La vieille chouette est complètement géniale, parce qu’elle est la plus conservatrice on sent qu’elle pourrait faire les trucs les plus horribles et inavouables pour garder les apparences intactes. En ce qui concerne Mary c’est vrai qu’on a légèrement envie de lui mettre des petites tapes derrière la tête… Aux trois filles remarque, quand on y pense… J’ai hâte de voir le dénouement de ces deux saisons en tout cas ! Encore une série qui va me laisser orpheline quand je n’aurai plus d’épisodes à visionner…

  9. Contente que cela t’ait plu ! J’ai revu le premier épisode avec une amie hier midi, l’idéal un dimanche sous le plaid avec une bonne tasse fumante !

  10. Tout à fait, le thé est o-bli-ga-toire !

    Et sinon pour ne pas me retrouver démunie après l’épisode 8, je me suis mise à Merlin (quelle belle formule…) ! Ahhh, ce Colin Morgan, je comprends maintenant les reviews élogieuses, il est vraiment bon. L’épisode centré sur son père… Ouch :'(

  11. C’est pas pour dire, mais ma femme a fini l’épisode 8 en larmes…

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