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[MERLIN] 404 : Aithusa

Petit guide de lecture à l’attention des béotiens qui n’ont pas eu le bon goût de regarder « Battlestar Galactica », grande fresque spatiale, sociale, politique, mystique, dramatique et humaine. Et accessoirement la série de ma vie. James Callis – qui est l’énooooooorme guest de la semaine – y a incarné pendant quatre saisons le génial et néanmoins lubrique, lâche, pathétique, drôlatique Docteur Gaius Baltar. Je risque donc malencontreusement de l’appeler comme ça pendant tout l’épisode. C’est un problème ? Ca n’en serait pas un si vous aviez regardé BSG, et toc !

Il y a quelques centaines d’années de cela, Gaius Baltar qui rendait visite à son copain Galen Tyrol dans le nord d’une île étrange qu’on appellerait un jour Grande-Bretagne décide, en redescendant des Highlands, de pimenter un peu sa morne existence de Terrien en se la jouant Indiana Jones. Pour cela, il part donc récupérer un étrange artefact dans une grotte blindée de… droïdes. (Peut-être même des Cylons, qui sait.)

Car Gaius – en plus d’avoir le chic pour s’attirer les emmerdes – a un… hum… un Plan.

A savoir choper quelques poulettes, se trouver une piaule, quelques tentures et fonder son propre culte. Polygame de préférence.
Mais comme toujours ou presque, eh bien Gaius se fait gauler la main dans le sac. (On a de la chance, ça aurait pu être la main dans la culotte d’une droïdesse.)

Notamment par le copain à Mordred : Isildur Iseldir.
Avec ses copains, il demande aimablement à Gaius de bien vouloir lui rendre cet artefact, si c’est pas trop demander parce que bon, les droïdes ne voient pas bien ce qu’un branleur de scientifique menteur et à moitié dégénéré pourrait bien faire de cet objet.

Là-dessus, Gaius Baltar leur propose tout aussi aimablement d’aller se faire empapaouter à bord du Pegasus avant de se faire la malle à dos de Viper, direction Camelot.

(Eh Gaius ! Gaius Baltar !!! Tu montes super bien à cheval, dis donc !)

Plus sérieusement ? J’ai tellement halluciné quand j’ai appris que James Callis allait jouer dans « Merlin » que dans un premier temps, j’ai été dans le déni absolu. Mais non, pas dans NOTRE « Merlin » mais dans une autre daube merlinesque. Sauf que si. Dans notre « Merlin » aussi.
Et vous savez quoi ? J’ai raté sa visite à Pierrefonds d’une journée en mai dernier. (Et c’est pas pour balancer mais c’est presque la faute au Dark Side !)
Par chance, j’ai déjà eu l’occasion de le voir deux fois « en vrai ». Enfin, la deuxième, il m’a un peu fait faux bond parce que sa femme était en train d’accoucher, je lui ai pardonné parce que je suis une Lady, mais bon. Faut dire que la première fois, paf, je fais la queue devant le Grand Rex, je suis serrée contre la barrière et là, d’un coup, James Callis qui sort d’une bagnole ! (Et hop, un certificat d’authenticité d’un costume de la série qui devient quadruplement collector.)

Bref. En plus, la présence de James Callis dans « Merlin » ouvre la porte à une tonne de fantasmes (forcément à base de « la saison prochaine : Jamie Bamber »), parce que désormais, sans la paye sonnante et trébuchante d’Anthony Head à allonger, ils peuvent s’offrir des guests de ouf, et visiblement ne semblent pas décidés à se gêner si j’en juge par la bobine que j’ai aperçue dans le trailer de cette semaine. Futé, non ?
Et puis rien à faire, j’adore cet acteur. J’ai presque envie de dire qu’il est sous employé ici tellement les personnages principaux (et surtout Merlin) prennent de la place, mais il assure et c’est très agréable de le voir dans un cadre différent. Finalement, il joue un peu le même type de personnage opportuniste, pas vraiment nocif – enfin faudrait voir -, mais suffisamment lâche, individualiste et à côté de la plaque pour être antipathique.
Et puis entre nous, le kiff lorsqu’il s’en va frapper à la porte de… Gaius.

– Gaius.
– Gaius.

C’est là qu’on apprend qu’en fait, il se prénomme Julius, histoire d’ajouter encore à la confusion. Puisque dans BSG, le père de Gaius s’appelle… Julius ! (Et pour la petite anecdote, le cheval que James Callis chevauche dans cet épisode s’appelle… Galactico. Ca ne s’invente pas !)

Enfin bref. Gaius Baltar est donc un ancien padawan de Grand-Papy venu lui demander de l’aide au sujet du fameux artefact (un triskell de je-ne-sais-qui) et il se fait accueillir fraîchement par son ancien maître. Je ne veux pas balancer parce que ça arrive à tout le monde de se vautrer, mais Grand-Papy a quand même bien foiré la formation de ce padawan-ci.
Evidemment, au premier frappement à la porte, Merlin a jailli hors de son plumard.

Vous pensez bien qu’avec de telles esgourdes il ne pouvait pas laisser passer ça.

D’autant qu’à un certain moment Gaius et Gaius évoquent l’existence… d’un oeuf de dragon. Imaginez un peu l’état d’excitation du dernier Dragon Lord.

Et puis attendez… une connerie à faire ? Oh, ouais, trop cool, vite, vite, qu’est-ce qu’on attend ???

Grand-Papy s’empresse de doucher son enthousiasme. Sûrement pas, la bestiole est bien gardée, et Merlin est tellement maladroit que de toute façon, il est bien fichu d’en faire une omelette !

On s’en doute : Merlin le prend un peu de façon personnelle.
Après, je ne sais pas… moi, perso, je serais Pépé, ayant pratiqué Merlin depuis environ six ans, je me dirais : « Mmmmh, histoire d’être sûr, je vais quand même faire semblant de ronfler et le gauler sur le vif quand il va faire mine de se carapater. »

Eh ben non. Que voulez-vous, les vieux, ça a besoin de leur quota de sommeil. Moi je ne sais pas, j’aurais reçu la visite d’un ancien padawan qui aurait viré côté obscur un peu par ma faute, j’aurais un peu des insomnies (déjà que mes padawans réussis me font passer des nuits blanches, je ne vous dis pas si je les avais foirés). Mais non. Gaius, lui, roupille comme une souche !
Ce qui fait que le petit con a la voie libre pour aller retrouver son super pote dragon et lui apprendre la bonne nouvelle.

Alors pareil, curieusement, cet engin qui semblait jusque là au courant de tout, pfiout, l’existence d’un possible congénère lui a TO-TA-LE-MENT échappé ! J’adore ! Vous avouerez que c’est pas de chance.
Et comme Merlin montre un entrain modéré à l’idée de sauver bébé-lézard, Kilgharrah – qui n’est pas tout à fait con – tire un petit coup sur la corde sensible et sort un couplet déchirant sur le fait que Merlin est le dernier Dragon Lord, un don que son père lui a transmis en payant de sa vie *sniiiiirrrrrflllll* et qu’il s’en retournerait sans doute dans sa tombe s’il savait que son fils n’avait pas bougé une oreille pour sauver un pauvre bébé dragon. *pouêêêet*

Great Dragon : I beg you, Merlin. In your father’s name, promise me you will do anything in your power to rescue it.
Merlin : You have my promise.

En même temps c’est vrai que demandé comme ça, il n’allait pas sortir son joker. Et puis bon, entre nous, on voit bien depuis le début que Merlin a très envie de faire une connerie donc bon.
Il s’en va donc trouver Gaius (l’autre) et là, j’ai failli m’évanouir de bonheur.

Ca fait toujours un choc quand deux séries parmi vos préférées de tous les temps se percutent de plein fouet via deux acteurs principaux.
En plus – et ce n’est pas vraiment exploité ici – mais on est quand même face à deux acteurs qui ont un potentiel comique assez énorme.

Gaius Baltar découvre donc que Merlin est le serviteur du prince roi, ce qui est bien commode pour accéder aux coffres du château où se trouve… la troisième partie de l’artefact !

Et c’est là que commence le grand délire. En ce moment, sur le plan Merlin + Arthur = HUSBANDS, nous sommes plus que gâtés.

Allez, c’est reparti pour un escamotage de clé. On remarquera que cette grosse feignasse de prince roi se paie des petites grasses mat’ sympathiques. C’est bien, ce n’est pas comme s’il était depuis peu chef d’Etat.


Superbement joué de la part de Bradley ! Et le raccrochage aux branches de Merlin est impérial ! Des termites. Mais EVIDEMMENT !

Et dommage, c’était bien joué le coup de la lessive…

Mais c’est un fail.
Deuxième tentative.

Et alors là… franchement… ils ont osé. Je n’en reviens toujours pas que cette scène existe. J’ai dû me la refaire environ vingt fois tellement je n’y croyais pas et tellement je riais.

J’adore Merlin qui se marre d’avance de ce qu’il va faire.

Merlin : Allow me to help you, Sire !

Oh sweet Lords of Kobol !

Arthur : Merlin !
Merlin : Your majesty !
Arthur : MERLIN !
ARTHUR : YOUR MAJESTY !

WHAT ???

La TRONCHE d’Agravain !!!

Merlin : Will there be anything else, Sire ?
Arthur : NO !

Pauvre Arthur ! Voilà qui est fort peu royal !

Non mais… sérieusement… combien de prises ont été nécessaires pour arriver à ce qu’aucun des gus derrière n’explose de rire ? Et pour que le staff arrive à ne pas faire trembler les caméras ? A ne pas pouffer ? Et pour que Colin et Bradley réussissent à rendre ces acrobaties aussi hilarantes ? Et pour que Colin nous exécute un poirier aussi splendide ??? Je vous jure, cette série, des fois, elle tient du miracle.
En tout cas, j’en pleure encore de rire.

Et ce n’est pas pour dire mais Bradley, cette saison, il porte des pantalons assez farceurs ! (Avec juste le strict nécessaire en dessous. Ouais, j’ai vérifié.)

Bon, là-dessus, fort de cette clé, Merlin s’en va fièrement retrouver Gaius Baltar. Et ne moufte même pas quand celui-ci lui indique que les gardes, pas de souçaïe, il va les tuer un petit peu, ce n’est pas un problème.

Là-dessus, histoire de remercier le gamin de ses services, ce fourbe de Gaius Baltar lui colle une grande claque dans la gueule. Inutile de dire que ça le met KO pour environ douze heures. (Une pichenette aurait suffi mais ça, Gaius Baltar ne pouvait pas le savoir.)

Julius : Tell me Merlin. Would you say you’re a good liar ?
Merlin : If I need to be.
BAM !
Julius : You’re gonna need to be.

Et là, Merlin, il se dit qu’il s’est fait enfler. Un peu.

Mais il faut tout de même rapporter la clé d’Arthur. Ca tombe bien, sa majesté roupille à peu près vingt heures par jour, allons donc faire un peu de bruit autour de sa tête et jeter des trucs sur son lit histoire de se faire bien remarquer ! Franchement, Merlin, des fois je me pose des questions.
Je me pose déjà des questions concernant le manque de doutes d’Arthur qui dort beaucoup (y compris quand il est supposé défaire une grosse bête dangereuse) et se réveille toujours pour trouver le boulot tout fait et Merlin à côté qui agite ses pompons de majorette. Je sais pas, au bout d’un moment, je me poserais quand même des questions.
Mais alors parfois, je me demande si Merlin ne fait pas TOUT pour qu’Arthur découvre son petit secret. C’est pas de bol parce qu’il a beau être croquignolet comme tout, le Haut-Roi, il a quand même la vue bien basse.
Et le sommeil lourd. Il faut quand même que Merlin vienne se rouler sur son lit pour qu’il nous sorte un vague : « Gné ? Koikigna ? Ah, Merlin ? Normal, quoi. »

Oh mon Dieu, ils sont adorables !
Allez, Arthur, fends-toi d’une petite loi autorisant le mariage homosexuel et fais-toi plaisir !

Arthur : I’m getting slightly concerned about you. (Now come back to bed.)

Evidemment, le petit coup d’éclat de Gaius (Baltar) ne manque pas d’être remarqué et Gaius (pas Baltar) tire une fameuse tronche.

Arthur, lui, est très mignon, mais on vient de lui dire que la personne qui a chouré la troisième pièce du Triskell de je-ne-sais-qui disposait d’une clé, ça fait deux fois qu’il gaule son domestique le nez dans ses trousseaux et ça ne l’effleure même pas ? Franchement, c’est quand même pas un gros malin, le prince roi. (Ou alors il est totalement aveuglé par ses sentiments. Oh oui, tiens, ça doit être ça !)

Et là… hihihihi. « HURRY UP MERLIN ! » Suivi d’un gros hurlement de groupie qui était là le jour où Bradley a déclamé cette phrase sur tous les tons avant de partir au galop avec ses compaings chevaliers. (Le tournage a pris la matinée. A l’écran, ça dure à peu près douze secondes et demie.)

(J’étais là, j’étais là !!!)

(Là aussi, j’étais là, à faire de l’oeil à mon époux !!!)

(Bon, là, j’étais plus là.)

(Là non plus.)

Voilà, enfin un peu de chevalier en goguette ! Ca commençait à manquer, les Castors Juniors partis pique-niquer en forêt.
Entre nous, heureusement qu’ils emmènent avec eux Daisy pour faire la cuisine.

C’est pas pour dire, mais il vaut mieux avoir mon époux en photo qu’en pension ! (Pourtant, j’ai les mêmes à la maison, merde.)

Le grand air, ça creuse.
Bon, on ne peut pas dire que tous ensemble, ils soient excessivement finauds, mais faire des blagounettes à Merlin, c’est tout de même mignon. Après tout, Merlin n’est rien d’autre qu’un larbin, ils pourraient très bien ne même pas le regarder, et là, au final, ils le charrient comme ils se charrieraient entre eux. Merlin fait partie de la famille !

Et franchement, est-ce que cette vision n’est pas tout à fait réjouissante ? J’ai beau me plaindre du traitement infligé aux filles dans cette série, les épisodes boys only ont quand même un petit charme sur lequel je ne crache pas.

Bref, tous nos beaux chevaliers écrasent comme des nouveaux-nés (pas un ne fait le pet, vous noterez) mais Emrys, lui, a l’oreille aussi fine que large.

Ca tombe bien, Isildur Iseldir a deux trois bricoles à lui dire.

« Alors, première à gauche, ensuite, tout droit pendant deux kilomètres et demi, puis troisième caverne à l’ouest du grand chêne. Au cas où, je t’ai noté les coordonnées GPS sur un bout de parchemin. Avec ça, vous pouvez pas vous planter. »

Et pourtant… c’est pas gagné !
Tout de même, le lendemain, nos preux seigneurs finissent – après moult atermoiements – par se retrouver devant la caverne… de Balinor, donc.

Et là, grâce aux judicieuses indications du droïde, Merlin parvient à leur indiquer le chemin… vers une bienheureuse cascade qui est l’occasion pour notre souverain d’être un tout petit peu très canon !

Une scène totalement inutile et donc indispensable.

Par Belzébuth !

Hum, voilà qui est fort… vivifiant ! *s’évente furieusement*
Mais attendez, où donc arrivent nos mignons petits scouts ???

Mais en Isengard, ma parole !

Et là, attention, commence une folle partie de cache-cache sylvestre avec Gaius Baltar. Comme c’est amusant !

Beaucoup moins amusant hélas pour le pauvre Percy qui se fait trouer la cuisse par une vilaine flèche.

Tain, celui-là, JAMAIS vous me le tuez, hein, il est trop gentil et innocent et adorable et inoffensif. (Il me rappellerait presque un autre Perceval.)
Cela dit, se faire transpercer la guitare n’a pas l’air de trop le gêner pour trotter comme un lapin un peu plus tard, donc tout va bien.

Bon, par chance, Gaius Baltar n’est pas très loin (et surtout pas très discret), alors d’un frémissement d’oreille, Merlin indique à Arthur sa localisation.

Du coup, Arthur se jette DROIT dans la trajectoire de l’arbalète ennemie, ce qui est, vous avouerez, d’une logique implacable.
Heureusement qu’il y a les yeux jaunes de Merlin.
Arthur n’y verra que du feu (ah bon ?) mais ça ne l’empêche pas de cramponner fortement Merlin une fois Gaius Baltar en fuite. On ne sait jamais.

(Vous n’aurez pas manqué de noter le plaquage contre la paroi de roche un peu plus tôt aussitôt la première flèche décochée. *cough*HUSBANDS*cough*)

Après ça, ben c’est ENCORE l’heure du goûter, dites donc. (Ah moins que ce ne soit le second breakfast, je perds le compte, moi.)
Pour pimenter un peu la ratatouille de Merlin, Gaius – ce petit canaillou – y balance un ingrédient secret de sa conception.

Ca n’empêche pas les Castors Juniors de tout lamper le plus goulûment possible.

Par chance, encore une fois, Merlin n’a pas eu sa part… C’est là qu’on se rend compte qu’ils sont gentils et charmants, les chevaliers d’Arthur, mais ptain, claquer deux fois de suite la même blagounette, waouh ! Ca me fait un peu de la peine pour eux, quand même.
Heureusement, ils sont mignons quand ils dorment.

Et vous remarquerez que pour la première fois, Merlin réussit impeccablement un sort de guérison. Déjà qu’il m’a épatée avec sa maîtrise de Dragoon puis en quasi ressuscitant Uther (ça aurait marché si la connasse n’avait pas ramené sa fraise), ben dites donc, il a fait de sacrés progrès le young warlock.

(Voilà exactement ce qu’il m’aurait fallu la semaine dernière, tiens.)

Ce qu’il y a de bien, c’est que maintenant que les ptits cons roupillent, Merlin a le champ libre pour rattraper Gaius Baltar et régler le problème grâce à la magie. Comme toujours, quoi.

(Trop trop Indy.)

Cela lui permet donc d’arriver le premier au but et d’admirer enfin la merveille des merveilles, lui, le dernier Dragon Lord.

S’ensuit la scène classique de blablabla, come to the dark side, we have cookies, rule together, blablabla.

(Le bonus étant que Gaius Baltar, légèrement enroué suite à sa rencontre fortuite avec un gaz toxique, nous sort son plus bel accent d’Aerilon.)

Tout cela finit quand même par agacer légèrement Merlin qui finit par l’envoyer définitivement péter.

Merlin : I am the last Dragonlord and I’m warning you… leave this egg alone.

Non mais alors.
Et comme il se doit, une fois l’oeuf enlevé de son socle, eh bien… eh bien ? Eh bien tout s’effondre, évidemment ! Rooooooh, mais tout le monde sait que ça se passe comme ça. On remarquera que Merlin ne tente même pas de coller un sac de sable vaguement du même poids histoire de dire.

Et les chevaliers ? Eh bien ils ont fait une excellente petite sieste et ils se réveillent frais comme la rosée matinale pour se désoler sur la disparition de l’oeuf de dragon.

Bon, c’est pas tout ça mais il est temps de rentrer parce que si ça continue, ils vont rater la collation de 18 heures.
Après, c’est vrai qu’on peut s’interroger sur le fait que Merlin ait trimballé un oeuf d’autruche dans sa sacoche pendant tout le retour et qu’il n’y en ait pas eu un pour remarquer que c’est un peu gonflé là-dedans, mais bon. Pas à dire, ils sont beaux, les chevaliers. Mais quand même ils sont pas bien malins.

Histoire de finir ça dans la rigolade, Merlin trouve tout de même futé de faire à Gaius une petite blague. Oh hé hein bon. Lui, on lui en fait tout le temps, des blagounettes, il faut bien qu’il se rattrape un peu.

Nan mais c’est vrai que c’est dommage d’avoir perdu un oeuf de dragon, quoi. C’est ballot, ça aurait fait un chouette bibelot, c’est sûr.

Non, vraiment, Merlin est confus.

Ah ah ah, mais qu’est-ce qu’on s’marre, mon pauvre Merlin !

Gaius : And now it’s down to you, Merlin. For you to decide what you will do with it.

(En clair : brouillé ou au plat ?)

Et alors, je vous avoue, je n’avais pas vu venir le truc. Je pensais avoir eu mon quota de bébés dragons pour l’année, eh bien pas du tout ! Je ne vous dis pas l’excitation quand j’ai compris que Merlin avait le pouvoir de faire éclore le truc là, tout de suite, maintenant. Ca m’a sciée. Et évidemment, EVIDEMMENT, Colin Morgan donne vie à ce grand moment d’émotion avec tout le talent dont il est capable. La tête du môme quand Killy lui explique que ce sont les Dragon Lords qui appellent à la vie les dragons en leur donnant un nom, ça m’a foutu les larmes aux yeux.

Et le nom de ce bébé dragon, ce sera donc…

Merlin : Aithusa.

Franchement, je n’ai pas pu retenir ma petite larmichette devant le ravissement et l’émoi de Merlin. (Rappelons tout de même que Colin Morgan joue ça devant… rien.)

J’ai ri, j’ai à moitié pleuré, j’ai poussé des cris parce que franchement…

… MAIS IL EST TROP MIMIIIIII !!!

NON MAIS SERIEUSEMENT !!!

MAIS CA VA PAS BIEN ???

Honnêtement, je ne sais pas ce qui est le plus mignon : les grosses larmes de joie de Merlin (non parce que le voir pleurer de joie, ça m’a tuée, presque autant que le voir pleurer tout court) ou cette petite chose qui a l’air, mais TROP contente d’être là !

Je vous jure… cette série… ‘fin je sais pas. Quand on voit le nombre d’incohérences, de retournements de situation complètement téléphonés et improbables, réussir d’une part à nous tenir devant notre écran (non parce que je veux dire, des séries, on en regarde, et pas les plus connes, on n’est pas le public le plus indulgent) et ensuite à nous amener à éprouver de tels trucs, c’est incroyable.
Je crois que c’est cette performance, ce paradoxe, qui me font autant aimer cette série. Elle n’est pas parfaite, elle est tout le temps à ça de la faute de goût. Mais comme pas mal de séries britonnes, côté sentiments, elle est décidément d’une rare sincérité.

Great Dragon : A white dragon is indeed a rare thing?EUR? and fitting. For in the dragon tongue, you named him after the light of the sun. No dragon birth is without meaning. Sometimes the meaning is hard to see but this time I believe it is clear. The white dragon bodes well for Albion, for you and Arthur, and for the land that you will build together. (Oui, une fois que vous serez mariés, quoi.)

Voilà une prophétie qui m’a mis du baume au coeur après mon gros chagrin du dernier épisode.
Et quant à cette adorable petite créature, a priori, elle devrait être à point pour la saison prochaine.

Posted by on Oct 23, 2011 in Merlin | 36 comments

36 Comments

  1. BEST
    REVIEW
    EVER!!!

    (me suis régalée de bout en bout, moult mercis, et j’ai bien rigolé aussi)

  2. Je vote pour marier Dany et Merlin! Par contre, faudra garer Aithusa parce que Viserion, Rhaegal et Drogon n’en feraient probablement qu’une bouchée…
    Blague à part, l’éclosion de dragon + la performance de Colin (devant rien, me suis fait la même réflexion) ça me fait le même effet que l’événement similaire qu’on a vu récemment: je sanglote comme une andouille! Pas de commentaires sur les épisodes de termites et de pantalons…

    Je vote aussi pour Jamie dans Merlin, il pourra faire un concours de mâchoire avec Arthur! Par contre, Gwain me déçoit beaucoup cette saison. Il supportait mal de voir Arthur traiter Merlin comme un larbin mais il fait pareil! Parce que même s’ils ne lui finissent pas son plat, il doit quand même se taper la plonge.

    Et sinon j’avais repéré la caverne de Balinor! Et puis rien à voir mais le chef des gars qui habitent dans la caverne avec les Giant Baby Rats, c’est le Vieil Ours de la Garde de Nuit…

  3. Thanks copine, j’ai mis le temps mais je me suis fait plaize. 😀

  4. Comme c’est trop pas ma faute du tout! C’est Gaius qui a pas synchronisé son iCal avec le mien, le mufle!
    En tous cas cet épisode a été hilarant d’absurdités et d’incohérences, j’adore ça quand c’est aussi bien assumé! Et puis bon Colin arrive toujours à nous émouvoir en 30 secondes chrono, le fourbe.

  5. Woohoo, Gaius Baltar !! Bo, je crois que je ne peux pas faire plus dithyrambique que ta review. Gaius et Gaius, quoi ! 😀 Un Gaius en très grande forme, d’ailleurs ! Et oui, même s’il est basé aux states désormais, je ne pense pas impossible qu’ils fasset appel à Jamie Bamber. Il a bien fait Law & Order UK pendant plusieurs saisons, et puis, il a bien le droit de faire un petit plaisir à ses petites, non ? (Vite, que quelqu’un leur montre la série !)

    Joli retour des droides, même si ce ne sont toujours pas ceux que je recherche…

    Et puis voilà. Rhaegal, Viserion et Drogon ont un nouveau pote ! 😀 Je souhaite tout le bonheur du monde aux heureux parents royaux ! 😀 Il n’y a qu’un amour de cette puissance, de cette purété (souvenez-vous, le coup de la licorne ? 😉 ) pour faire éclore un miracle pareil !

  6. Egalement, pour ambiance, je conseille la bande originale de How to Train Your Dragon pour lire cette review. E-PIQUE ! 😀

  7. Wow mais qu’elle review merveilleuse! *v*

    Et oui aussi, ça, c’était magnifique xD! : "Car Gaius – en plus d’avoir le chic pour s’attirer les emmerdes – a un… hum… un Plan. "

    Bref, merci, je me suis bien marrée, et le bébé dragon il est chou comme tout, et heu ah bon, il y a des gens qui n’ont pas vu BSG? Quel monde étrange xD!

  8. « Joli retour des droides, même si ce ne sont toujours pas ceux que je recherche »

    I LOVE YOU ! LOL

  9. comme j’ai sauté au plafond envoyant le trailer la semaine dernière. J’ai fait retour arrière et pause pour être sur. J’ai même checker imdb (et évidemment j’ai adressé une prière à la sainte beeb pour Jaimie en guest) : Jaimes Callis quoi ! Et pour le coup j’ai reconnu sa voix direct (pas comme dans Dexter) mais il faut dire que Gaius parlait beaucoup ! 🙂

    Après l’épisode, que dire ? Un vrai plaisir. Des incohérences comme d’hab, mais c’est Merlin et à côté de ça on nous claque plusieurs scènes qui doivent ravir les shippeurs du couple Arthur/Merlin. Je n’ose même pas aller sur flickr. La scène du pantalon fallait oser ! Et je pense que toutes les improvisations comme l’histoire des termites sont la raison pour laquelle Arthur ne peut voir Merlin autrement que comme une bizarrerie et ne peut l’imaginer voler les clés ou coupable d’autre chose

    Le talent de Colin Morgan n’est vraiment plus a démontrer. Déjà en temps normal il m’épate, mais il arrive à montrer une réelle émotion devant la naissance de ce petit bout de dragon et à nous faire partager sa joie et son émerveillement, alors qu’il joue devant un grand rien voire une mur vert. Ouah ! Ne laisser pas ce gamin tomber dans l’oubli après Merlin sioux plait. Il est en or.

    la question est : qui va s’occuper du bébé. Et d’un point de vu strictement pratique est-ce une fille ou un garçon ? Parce que Kilgara … les deux derniers de leur espèce … pas besoin de vous faire un dessin je pense.

    Merci pour cette excellente review en tout cas

  10. Nan mais pardon, ça ressemble à un suppositoire géant leur truc là.

  11. Arf, je n’aurais pas mieux dit qu’angel.
    Merci beaucoup pour cette review que j’ai lu (et donc bien ris) dans le noir sur mon petit écran d’iphone 🙂
    Ahah, j’en rigole encore. Sur ce, bonne nuit pleine de doux rêves !!
    Ah et finalement, la rupture espace/tempsn’a pas eu lieu lol

  12. (Dis, j’ai pensé qu’un raccourci Merlin/BSG, ça pourrait nous aider lors d’un prochain « jeu » en terre étrangère. LOL Dieux que j’y ai pensé !)

  13. (A propos de ça, j’ai vu encore un de ces trucs y a pas longtemps. La maman
    de Susan Delfino, c’est la mère du Troy de Veronica Mars dans je ne sais plus quoi comme truc. ??a pourrait être intéressant aussi comme raccourci 🙂
    En tout cas, j’y pense régulièrement à ce "jeu" )

  14. Hi hi ! 😀

    Très très bel épisode, j’ai vraiment adoré l’éclosion d’Aithusa !

    J’avais l’impression de voir James Callis un peu partout ces derniers temps, j’ai vérifié, même pas finalement mais il se fait pas oublier !

  15. Mes deux plus grands plaisirs de la semaine :
    – Merlin sur la BBC One
    – et la review de La Sorcière !

    Cette quatrième saison me donne l’impression d’être sur un roller-coaster émotionnel ! Tristesse, rire, peur, joie,…
    A certains moments je ne sais même plus ce que je dois ressentir, tout se mélange et j’adore ça !

    Merci à toi de prolonger la magie par tes hilarantes reviews 🙂

  16. Quelle sacrée rigolade cette review !!!!! Faut dire que j’ai un souvenir de Gaïus Baltard ému, alors….

    Perso, je préfère la scène de la cascade à celle du pantalon concernant Arthur ^^ Mais là Arthur, il sert vraiment que de faire valoir ! Il n’a jamais été aussi inutile que depuis qu’il est roi.

    Merci pour tout !

  17. L’épisode était génial (pour toutes les raisons que tu as citées) et ta review aussi (toutes les références, quoi !) *_*

    La scène du "Hurry up Merlin !" a aussi provoqué un cri de groupie chez moi. Avec la scène du pantalon et la scène de l’éclosion du bébé dragon trop mignon, c’est celle que je me suis repassée le plus.

  18. Mais elle devient carrément trop trop bien, c’te série!
    James Callis, Arthur et Merlin tout mignons ensemble, le bébé dragon… j’adore!
    Et ta review est géniale.

  19. +1, best review ever. James Callis avec les cheveux courts j’adore. Merlin est moins sexy que Daenerys Targaryen mais question émotion à la naissance du bébé, y’a pas photo ! Merci encore pour cette review qui je crois m’a donné l’envie de raccrocher (j’ai arrêté en cours de saison 3).

  20. Merci pour cette super review ! J’espère que tu y prends tu plaisir parce que j’ai ri quelque chose de bien en la lisant. Tu as le chic pour dire des choses à certains moments (même quand c’est pas drôle) qui font que l’on rit et que l’on apprécie encore plus l’épisode !

  21. C’est vraiment gentil, et oui, je m’amuse beaucoup, sinon, je n’y passerais pas autant de temps. Il faut parfois que je me force un peu pour m’y mettre, parce que je ne me sens pas toujours capable d’écrire des choses légères et rigolotes, mais en général, une fois lancée, c’est beaucoup de plaisir ! 🙂

    Merci pour tous les gentils commentaires, d’ailleurs, depuis hier soir, ici et sur FB. Ca me touche vraiment beaucoup !

  22. Déjà triste en pensant à possible fin de la série?, je propose 2 candidats pour une préquelle.

    http://www.casimages.com/img.php...

    PS : La sorcière, tes reviews sont très réussies, je retrouve là ton style inimitable.

  23. Le premier épisode de la saison à m’avoir fait franchement rire *o* J’aime bien la voie un peu plus sombre empruntée par Merlin mais de temps en temps un bon épisode sans prise de tête et rappelant les origines, ça fait plaisir !

    J’ai comme l’impression que tu te fais deux fois plus plaisir avec ce genre d’épisode (ou alors c’est parce que vous étiez sur le tournage pour certaines de ces scènes !) !

    Ma bonne Dame Sorcière, ce fut une review d’enfer pour un épisode plus que sympathique, je ne répèterais pas les autres, ils ont tout dit et mieux que moi ! Merci d’avoir mis l’accent sur les larmes de Merlin aussi, c’était touchant mine de rien ! Et qu’il est mignon ce dragon *o* Il a un nom à coucher dehors mais c’pas grave, je veux le même pour Noël !

    Merci pour la balade (c’est très bien ce système, ça me remet un peu l’épisode que j’ai tendance à oublier (honte/vieille) avant Samedi soir) !

  24. rhaa merci pour la review! je n’ai pas pu me mettre sur internet de toute la semaine mais là comme entrée du week end il n’y a pas mieux!
    Si personne ne s’occupe du dragounet je veux bien j’ai un jardin :p
    Sinon, le symbole des Pendragon dans la légende arthurienne c’était pas un dragon blanc?

  25. LL : je me fais plaisir parce que j’adore cette série de façon inconditionnelle, pour ses bêtises comme pour ses moments mythiques. C’est peut-être parce que je suis allée plusieurs fois sur le tournage que j’ai autant de tendresse pour les personnages et pour la série en général, je ne sais pas. Je crois qu’elle est arrivée au bon moment pour moi, tout simplement… elle a comblé un vide et c’est ma façon à moi de lui rendre le bien qu’elle me fait, j’imagine. 🙂

  26. Ah pour Merlin, ça se sentait déjà, je parlais des épisodes "plus légers" de la série en général^^ J’espère pouvoir aller un jour sur le tournage, sans doute pour fêter la dernière saison, je me demande si ça influencera les scribouillages derrière que je lirais et l’idée générale que je me fait de la série (sûrement)…

    Il n’empêche que je ris autant devant tes reviews de Merlin que je pleure comme une buse devant tes Downton Abbey alors n’hésite pas à me mettre dans tous mes états 😀

  27. J’essaie, j’essaie, c’est pas facile de retranscrire ses émotions comme ça, mais j’essaie ! 😉

    (Et oui, forcément, les épisodes un peu débilos comme ceux-ci, ils offrent de quoi se lâcher !)

  28. Hé, Nout, mais qui sont ces deux adorables petits bambins?
    Au fait, totalement hors sujet:
    Sorcière, t’ai-je déjà dit à quel point ton blog et même ta poubelle me font du bien?

  29. Oui, adorable photo, NOUT !

  30. Bonjour, Madame la Sorcière 😀

    Je ne suis pas coutumière des blogs (oui, je suis un vieux modèle, internetement socialisée, à la base, via les newsgroups et les forums) mais je ne peux pas continuer ma lecture de celui-ci sans laisser un petit message.

    Je suis tombée par hasard sur ton blog en recherchant une image du dragon nouveau-né de Merlin (le ptit tout blanc, là, juste au-dessus) et je me suis tellement mise à rire en lisant la review de l?EUR(TM)épisode que ladite image était censée accompagner que, ben, j?EUR(TM)ai lu une autre review de Merlin, puis une autre, puis bah, voilà?EUR?

    Alors, attention, si j?EUR(TM)écris, ça n?EUR(TM)est pas simplement pour féliciter l?EUR(TM)auteur de ces billets aussi poilants qu?EUR(TM)éclairés mais parce qu?EUR(TM)en reprenant le cours de l?EUR(TM)histoire ici commentée j?EUR(TM)ai vu défiler environ quatre-vingt dix pour cent de mes propres réflexions de spectatrice-enchantée-à-l?EUR(TM)insu-de-son-plein-gré par la série. (Série que j?EUR(TM)ai découverte seulement cet été et qui, après une débauche d?EUR(TM)épisodes à rattraper, me tient en haleine ?EUR » si, oui, on peut dire « en haleine » – chaque semaine maintenant que je suis contrainte de me calquer sur la diffusion albionnaise).

    Enfin bref, juste pour dire que comme quoi, des fois, le hasard fait bien les choses et qu?EUR(TM)il est pas mal possible que je continue à venir te lire à partir, de?EUR? Top ! Maintenant !!!

    Voilà, sur ce, je file égrener les reviews qu?EUR(TM)il me reste encore à lire (si ça se trouve, j?EUR(TM)irai même faire un tour du côté de chez The Big Bang Theory, que j?EUR(TM)aime beaucoup beaucoup aussi) et je te souhaite une bonne continuation.

    Encore merci !

    Nausicaa

    PS : Je ne l?EUR(TM)ai pas encore vu passer (en même temps, je n?EUR(TM)en suis qu?EUR(TM)à la lecture de « ta » deuxième saison) mais je me pose personnellement une GRANDE question merlinesque, s?EUR(TM)il en est : Pourquoi c?EUR(TM)est toujours la pleine lune, la nuit, à Camelot ? (Je ne cherche pas de réponse, cela va de soi?EUR? ; – ))

  31. Ben merci, et puis bienvenue, et puis have fun ! 🙂

  32. Oulalalala, cela fait quelques jours déjà que je lis quelques uns de tes articles par çi par là. Je dois dire que j’adore la façon dont tu retranscris les épisodes des séries que tu regardes, je ne me lasse pas de les relire d’ailleurs.

    J’ai donc décidé de poster mon premier commentaire sur cet review, la première que j’ai lu étant celle de l?EUR(TM)épisode 402.
    Bref, bref, cette épisode m’a fait pleurer de rire et de larme. Surtout la fin, plus les épisodes passent (et je ne suis une fervente admiratrice de cette saison que depuis peu, peu de temps!) plus je me met à littéralement aimer le jeu de Colin Morgan. Surtout la fin. *je crois qu’en fait la fin est à marquer d’une pierre d’or pour moi tellement j’ai aimé.*
    Big up à la scène du King perdant son pantalon devant ses loyaux conseillers (et son tonton). J’ai éclaté de rire!
    Petite anecdote, j’ignorai il y a une semaine encore que le tournage se faisait à Pierrefond. Et dire que c’est pas loin de mon trou paumé. Et dire que j’pourrai, que J’AURAI PU y aller..

    Sur ce, j’ai hâte de lire toujours plus de tes articles! (J’en ai déjà mangé pas mal. Et je compte bien continuer)
    Un dernier mot: Je cours mater l?EUR(TM)épisode 5!

  33. C’est fou le nombre de coming-out sur cette review ! Ca me fait bien plaisir ! 🙂

  34. Pour ma part et après une carrière de modératrice relativement active, j’ai pris une certaine distance avec l’Internet. Mes enfants : Dame Florentine et Sir Vivien (voir lien précédent) y sont sans doute pour quelque chose.
    Pour revenir à la série qui nous occupe, il faut reconnaitre que Merlin est une série pleine de bons sentiments et o combien consensuelle.
    Mais voilà et sans trop pouvoir l’expliquer, cette histoire de jouvenceaux en quête d’amour, de pouvoir et portant des valeurs empreintes de fraternité et d’amitié, ça trouve un écho particulier chez moi. Je ne suis pourtant pas une midinette abreuvée de "ship" mais je me surprend ici à apprécier les rapports inter-subjectifs et les dialogues, j’en arrive même à pardonner la relative indigence des effets spéciaux.
    Signe que cette série a trouvé son public et qu’elle recèle une vraie qualité, elle est en mesure de divertir un public de 4 à 77 ans (test in vivo sur mes proches).
    Son secret à mon sens : une fraicheur non feinte servie par des acteurs possédant un énorme potentiel.

    Bref, Sorcière continue ton travail de promotion, je pense que cette série ne possède pas encore le succès qu’elle mérite……

    PS : Avez vous une idée sur l’endroit où je pourrais trouver pour Noël un petit dragon blanc pour mon fils?

  35. Ce que j’ai vu de plus proche, c’est un bleu clair Nookies. Je le prends pour le frère de ma filleule ! LOL

  36. Même les bons pères de famille aiment Merlin !

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