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[DOCTOR WHO] 609 : Night terrors

(Ouh qu’c’est joli, ça !)

Ben écoutez : enchaînons !
Ce qu’il y a de bien avec cet épisode, c’est que je suis assurée de ne pas y passer la nuit !

Parce que bon. C’était gentil, quoi. Ca ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste. Et personnellement, j’ai passé une nuit excellente en allant me coucher juste après !
En même temps, je suis contente. Franchement, avoir un « Hitler » toutes les semaines, ça m’achèverait ! Là, tranquillou, je ne m’attendais pas à grand-chose, effectivement, ça m’a occupé agréablement trois quarts d’heure sans que j’aie besoin de me triturer les méninges (et sans culpabiliser de ne pas avoir envie de me les triturer), c’est re-po-sant.
Alors à ceux qui se sont montrés déçus, j’ai envie de dire : hello, les amis. Mark Gatiss. Vous vous souvenez ? Lazarus et Churchill. Vous vous attendiez à quoi ? Ce n’est pas parce qu’entre-temps il nous a co-signé « Sherlock » qu’il va forcément se mettre à nous pondre des « Blink » pour « Doctor Who ». J’aime beaucoup le bonhomme, je trouve qu’il a du talent, mais il faut bien reconnaître que de ce côté-ci du petit écran, il ne nous a pas habitués à de l’inoubliable. Alors si « Night terrors » l’avait été, inoubliable, j’aurais été la première à applaudir des deux mains et des deux pieds, mais non. C’est bien, il y a de bonnes idées, je suis sûre que plein de petits Britons ont passé un moment délicieusement terrifiant devant et c’est très chouette, mais pour nous autres grands cons, ce sera bien vite oublié. Peut-être moins que Lazarus et Churchill, cela dit, parce que ces deux épisodes-là avaient quand même un potentiel daubesque assez impressionnant ! (And I say that with all the love in the world.)

Pourtant, le concept est vraiment pas mal. Après tout, pour une série familiale qui se regarde derrière le canapé, il FALLAIT faire cet épisode. Et il fallait qu’il soit détaché du reste de la série. Mais perso, ce que je déplore ici, ce sont les répétitions. Quand on est adulte, qu’on a surmonté ses peurs du placard, des poupées, des ombres et de tout le saint-frusquin, ce sont autant de séquences de trop. Trente minutes à regarder le gamin trouiller dans sa piaule, même si on peut mettre ça sur le compte de la tension qui monte, bah ça peut vite devenir un peu gavant.

D’autant que perso, je n’ai absolument jamais eu peur de tous ces machins. Les ombres dans ma chambre me faisaient marrer, je n’ai jamais eu peur du noir, les bruits suspects, bah on vivait dans une forêt donc y en avait un paquet, j’ai partagé ma piaule avec mon frangin pendant super longtemps, et quand j’ai eu ma chambre à moi, je laissais la porte entrouverte et j’avais le son rassurant de la téloche de mon paternel hyper couche-tard qui m’endormait. (Très tard, la pomme ne tombant jamais très loin de l’arbre.)
Le seul truc qui me faisait baliser ma race, c’était les vieux, l’orage et les araignées. C’est toujours le cas pour les trois, d’ailleurs.
Bref, j’ai beau être pétrie de phobies aujourd’hui, à l’époque, les terreurs enfantines, inconnues au bataillon. Donc je ne peux même pas dire que cet épisode m’a évoqué des nuits blanches ou quoi.
Eh bien contrairement à moi (ah !), ce petit poltron de George, lui, sursaute pour un rien, transpire sous sa couette et pousse des glapissements effarés à la moindre mémé qui tire sa charriotte.

Cela dit, maintenant que vous me le dites, une mémé qui tire sa charriotte, ça peut être HYPER flippant. M’enfin celle-là, elle a quand même l’air super inoffensive.
Donc George trouille à donf. Et sa mère, pour se débarrasser de lui parce qu’il faut qu’elle aille gagner de quoi lui acheter ses jouets flippants, lui explique que les trucs qui font peur, on les enferme dans le placard. Super malin, ça, madame la mère indigne ! Même moi qui ai autant d’instinct maternel qu’un épluche-patates, je sais que c’est pas une super idée !

Et donc attention, un enfant a peur, limite il prie le Père Noël, pas parce qu’il a une lézarde suspecte dans sa chambre, mais parce qu’il a peur des monstres… donc le Docteur répond à sa prière…

… et débarque dans cette barre d’immeubles pour le moins… stupéfiante.

J’ignore où ils sont allés chercher ce décor (je n’ai pas encore vu le Confidential), mais c’est assez spé. Visuellement, ça apporte un truc. D’ailleurs, c’est plutôt joli, il y a une petite ambiance un peu bizarre, rétro, jaunâtre, vieillotte, alors qu’on est bien, a priori, « aujourd’hui ». Un côté Jeunet/Poulain/Mécouilles qui n’est pas dénué de charme. Bref, on sent que le réal, il a fait son max avec ce qu’il avait et il s’est bien démerdé.

Adoncques, le Docteur se fend d’une visite à domicile auprès du petit pleutre, ce qui fait que la Dream Team s’en va frapper à toutes les portes histoire de localiser l’enfant en détresse.

Pendant que le Docteur s’évertue à faire comprendre à Alex, le papa un peu simplet de George, qu’il y a un petit souci avec son fiston…

(Oh, bonjour, mon brave, vous avez joué dans « Outcasts », je vous reconnais.)

… les Pond prennent l’ascenseur et ça ne leur réussit pas super.

Bon, ça, par contre, j’aime pas trop trop !
Allez, on va dire que le coup de l’ascenseur et de la mémé qui se fait avaler par le tas d’ordures, ça gratte un tout petit peu quand même.

Ainsi que le type qui se fait gober par sa moquette.

Par contre, c’est marrant, mais les poupées ne m’ont pas fait grand-chose. C’est bizarre quand même, parce que c’est le genre du trucs qui marche assez bien, d’ordinaire, surtout avec le coup de la petite balade dans le noir.

Sont couillus, ces Pond, quand même !
Bon, ça n’empêche pas Amy de devenir une poupée assez rapidement. Oh, je suis désolée, mais ça m’a fait mourir de rire !

Il tombait sous le sens que tout ce petit monde avait été expédié dans la maison de poupées se trouvant dans le placard de George-la-flipette. Moi je dis : qu’on envoie donc l’enfant faire un stage chez les frangins Winchester, ça lui apprendra ce que c’est la trouille, la vraie !
En attendant, mais que fabrique donc ce mioche pour que ça parte en vrille comme ça ? Eh bien figurez-vous que fin limier comme il est et sachant compter sur ses doigts même si les femmes enceintes, c’est pas son truc, notre Onze se rend compte que la mère de George n’a jamais vraiment été enceinte. Plus étrange encore, le père de George a comme qui dirait des légères pertes de mémoire quant à la venue au monde de son rejeton. Et pour cause ! George est un extra-terrestre !!!

(Il faut toujours se méfier des enfants. Surtout quand ils sont mignons et flippés. C’est louche.)

Bref, là, le George, il se dit que ça sent méchamment le roussi et que les darons terriens vont sans doute le flanquer à la DDASS voire le faire euthanasier, pire encore peut-être, le faire adopter par des Slytheens. Du coup, trouillant plus que jamais, il envoie tout le monde… dans le placard !

Pauvre George. Petit coucou déposé là qui n’a rien demandé à personne. Et qui, en plus d’être un couard de première (ce qu’on peut presque lui pardonner vu son jeune âge) est affligé d’une terreur de l’abandon aussi grosse que lui. Et ce n’est qu’en surmontant sa pétoche et en se faisant rassurer par son paternel – qui est bon bougre – qu’il va réussir à tout remettre dans l’ordre.

C’est choupi. Franchement, ces Terriens, des fois, ils sont braves. Il est chouette, le papa. (M’enfin il s’assure quand même que le mouflet cosmique ne va pas lui faire un coup de pute, genre se faire pousser une deuxième tête.)
Beaucoup moins choupi, en revanche, le réveil dans les poubelles pour la vioque !

Bon, je vais me fendre d’une petite série de captures spéciales Matt Smith parce que vous comprenez, depuis qu’il m’a sauvée de l’attaque des Daleks, ben entre nous, ça va beaucoup mieux !
On en discutait encore avec le Dark Side ce soir, c’est vrai que bon, on aimait bien l’aura tragique que dégageaient les deux prédécesseurs et ce Docteur-là, il a beau insister sur le fait qu’il est vioque, il peine un peu à convaincre, mais tout de même, je trouve qu’il a ses bons côtés.

Je le trouve mimi.

Il est vraiment gentil. Un peu trop. La fureur du Time Lord, j’aimerais bien la revoir de temps en temps.

Franchement, il a de la classe, même s’il ne ressemble à rien de connu.
Et surtout, quand il fait sa bise de loin, il me fait MOURIR de rire.

Oh, et sinon, vous n’avez pas eu envie d’être un petit Time Lord, à un moment donné, pour qu’on vous raconte tout plein de jolies histoires gallifreyennes, avant d’aller dormir ??

Doctor : When I was your age, about, oh, a thousand years ago, I loved a good bedtime story. « The Three Little Sontarans, » « The Emperor Dalek’s New Clothes. » « Snow White and the Seven Keys to Doomsday, ». All the classics !

Les Trois Petits Sontarans !

Ah, bref. Tout est bien qui finit bien, nobody dies, tout le monde est content et le Docteur peut repartir pour de nouvelles aventures avec ses deux compères.

Mais attention…

« Tick tock, goes the clock, even for the Doctor… « 

Ah, et sinon, j’ai entendu dire que cet épisode avait été interverti avec celui des pirates, donc s’il y en a qui chouinent à cause du manque de continuité, je les arrête tout de suite ! C’est normal. Et on s’en fout, quelque part……. Moi, je pense que de l’autre côté de la Manche, il y a des petits enfants qui ont dû oublier pendant 45 minutes leur hyperactivité et leur déficit d’attention. Si c’est ce que voulait faire Gatiss, alors nul doute qu’il a rempli sa mission. C’est déjà pas si mal.

Posted by on Sep 5, 2011 in Doctor Who Episodes | 14 comments

14 Comments

  1. SHINING SHINING SHINING ALEEERT les 2 jumelles.

    Brrr.

    J’suis peut être une flipette mais les dolls m’ont un peu mis les jetons quand même, des fat Chuckys quoi. Même syndromes que la peur des clowns en gros, même si j’avoue que ça aurais pu être la terreur totale si ces bêbêtes là avaient été confiées à Moffat plutôt qu’à Gatiss. Pas plus mal en sommes.

  2. Clair que tu te demandes quand elles vont te proposer de venir jouer avec elles dans la chambre 237 !! LOL

  3. On a tout dit hein 😉 Et tout a fait d’accord avec le fait qu’un tel épisode était nécessaire dans cette série, behind the sofa etc…

    Malgré cette tambouille de l’interversion je reste déçu que l’episode n’ait pas un peu placé les Ponds face a des questions relatives aux enfants, a la parentalité… Un potentiel énorme c’t’épisode mais je te concède que ça aurait pu etre bien pire.

  4. Episode très sympathique, une respiration qui s’avèrera probablement nécessaire avant d’être à nouveau passé par la moulinette émotionnelle de Moffat. Et un Confidential tout mignon (le gamin qui joue George est adorable, chapeau au chargé de casting).

    Et plus le temps passe plus Matt Smith me fait penser dans son attitude à Patrick Troughton, je me demande si c’est une référence consciente chez lui (ou si c’est moi qui débloque) ?

  5. Ah trop sympa ta review une fois encore, elle reflète bien ce que j’ai ressenti et pensé. Un épisode intermède pour reprendre son souffle, une ambiance vintage à souhait. J’avais revu récemment l’épisode "playthings" de Supernatural avec mes filles, qui ont aussi pensé aux doigts de la Strige. Enfin mes moufflettes n’ont vraiment pas eu peur, elles espéraient même apercevoir un clown tueur. Quelles blasées. "On a presque tout compris maman, c’est comme nos "Chair de Poule" sauf que ça finit bien. Mais quand est-ce qu’on voit River ?!!" 😉

    PS : je retiens la menace de les "faire adopter par des Slytheens" si elles me gonflent trop 😉

  6. J’ai super aimé cet épisode. Un stand alone ne fait pas de mal de temps en temps ! Les poupées font un peu penser aux machins de porcelaine de The Girl in the Fireplace mais bon je peux comprendre les terreurs noctures. J’habitais une maison qui craquer et la nuit j’avais peur. Si bien que grande ado, je fermais ma porte à clé et ma mère avait le double car elle n’aimait pas que je m’enferme ! Et les jumelles de Shining me terrorise ! Enfin bon, je me dis que nombre de gamins anglais seront dorénavant terrorisés par leur placard ou leur maison de poupée !
    Meilleur quote de l’épisode, Rory : we’re dead, again. 😀 Et je veux lire aussi les classiques Gallifreyens !

  7. un épisode "monster of the week" gentil qui fait du bien. Avec quelques bonnes images : Amy armée de sa poêle en bois, les Pond sortant de l?EUR(TM)ascenseur, Eleven jouant les baby-sitter ou faisant du porte à porte (Matt Smith a un physique improbable). Et puis j’aime bien l’idée du bébé extraterrestre qui vient dans cette famille et devient exactement ce qu’ils veulent désespérément

    les deux choses que j’ai vraiment trouvé flippante dans cette épisode :
    – les deux jumelles blondes
    – "Tick tock, goes the clock, even for the Doctor… "

  8. Oui, voilà comme ça a été dit un monster of the week très sympa! Perso, j’ai trouvé que c’était passé super vite en fait. Bon après c’est peut être du au fait que j’ai eu un petit goût d’inachevé dans le sens où mon côté tordu se dit que ça avait beaucoup de potentiel pour être ultra flippant.

    Là, en l?EUR(TM)occurrence les poupée m’ont plutôt fait rire, alors que je ne suis pas une grande fan à la base, les poupées, les clowns tout ça, tout ça xD. Mais bon ça fait du bien de se reposer.

    Amy et Rory m’ont bien fait rire aussi! Et pour une fois ce n’est pas Rory qui "meurt". ^^

    Bien sur, j’ai passé un bon moment a me dire que j’aurais quand même vraiment bien aimé avoir une fin potable pour Outcasts, mais bon…

  9. Un goût amer, hein Nais ? Surtout que cet acteur jouait un personnage intéressant avec Fleur (à mon goût)

  10. Oui, je suis bien d’accord, j’aimais beaucoup Fleur aussi! La série a démarré doucement mais il y avait un sacré potentiel et puis c’était british quoi, ça faisait bien plaisir. Et je suis en très grand manque de SF alors…

  11. "Il est vraiment gentil. Un peu trop. La fureur du Time Lord, j’aimerais bien la revoir de temps en temps."
    Ben en fait je trouve qu’il peut être assez impressionnant. Il s’énerve peut être moins (sauf face aux Daleks serveurs de thé)mais enfin bon il est surexcité en permanence alors.. Mais c’est quand il prend l’air calme qu’il devient flippant, dangereux. ??a m’avait frappé dans The Eleventh Hour quand il est face aux Atraxis notamment. Je l’ai ressenti dans d’autres épisodes. Matt Smith joue beaucoup sur ce coté borderline

  12. Ca se discute. Moi, Tennant m’a marquée à vie dans « Family of blood ».

  13. Snif. Outcasts. Quel gâchis 🙁 bouhouhouhouhouuu rendez la moiiiiii !

    Et j’ai bien aimé l’épisode car il est REPOSANT.
    Ouf.
    Pas de larmes. Pas de turmoil 😉

  14. Tiens, en faisant une balade à vélo et en passant au port autonome de Strasbourg, j’ai vu une barre d’immeuble qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celle de cet épisode ! (c’était tout frais dans ma tête, je l’avais vu la veille)

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