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[SUPERNATURAL] 615 : The French mistake

Je me suis beaucoup amusée devant cet épisode, moi. Deux fois : la première pour ne pas être trop spoilée puisqu?EUR(TM)il a fait le buzz aussitôt sorti et la seconde pour la review. Là, j?EUR(TM)ai envie d?EUR(TM)avancer, donc hop, je me « débarrasse » de la chose.
Evidemment, quand on veut faire un épisode farceur, vaut mieux avoir un léger prétexte. Pour être léger, il l?EUR(TM)est, ça oui. Enfin, comme le prétexte, c?EUR(TM)est Balthazar, incarné par mon bon ami Seb Roché, ça va, je tolère.

(Lui, ça va aussi, il se fait plaise et ça se voit !)

Il faut dire que je ne m?EUR(TM)attendais pas à des miracles. Ca tombe bien. Voilà donc nos deux crétins poursuivis par Raphaël et littéralement balancés de l?EUR(TM)autre côté du miroir par Seb. Enfin, Balthi. Et de l?EUR(TM)autre côté du miroir, eh bien ils se retrouvent dans la peau de deux étranges personnages appelés Jared Padalecki et Jensen Ackles, des acteurs qui jouent leurs rôles à eux, Sam et Dean Winchester. Ben ça alors, en voilà une affaire !

Les voilà donc, à leur grande stupeur, à l?EUR(TM)intérieur d?EUR(TM)un studio de télévision avec des caméras braquées sur eux, un réalisateur bougon et ?EUR » comble de l?EUR(TM)horreur ! ?EUR » du maquillage plein la figure !

Dean : They put freakin’ makeup on us. Those bastards !

Forcément, c?EUR(TM)est hilarant. Hilarant de voir à quel point ces deux idiots de Jared et Jensen semblent s?EUR(TM)amuser à jouer Sam et Dean qui jouent Jared et Jensen qui jouent Sam et Dean. En se foutant un peu de notre gueule au passage, d’ailleurs. C’est vrai, deux beaux gars qui sillonnent les States à bord d’une super belle caisse sur fond de rock’n roll en démontant du Casper, on voit pas trop qui ça pourrait intéresser !

Sam : For whatever reason, our life is a TV show.
Dean : Why ?
Sam : I don’t know.
Dean : No, seriously, why ? Why would anybody want to watch our lives ?
Sam : Well, I mean, according to the interview, not very many people do.

J’aime beaucoup cette fausse modestie. Et l’effarement des Weuh est vraiment délectable.

Et pour nous ?EUR » en tout cas pour moi ?EUR » c?EUR(TM)est on ne peut plus agréable de se retrouver de l?EUR(TM)autre côté de la caméra et de voir un peu les coulisses de la série.
J?EUR(TM)ai surtout kiffé à mort de VOIR Vancouver pour de vrai, sans être déguisée, sans qu?EUR(TM)on en planque les panneaux, et entendre Jensen s?EUR(TM)en plaindre.

(C’est chez moi, c’est ma ville à moi adorée, smack, smack, pont de Granville !!! )

Dean : Dude, we’re not even in America !

Le Canada, mais c’trop la honte. Eh oui, quand on est un acteur made in Hollywood, ça fait un peu chier de passer les trois quarts de l?EUR(TM)année chez les amateurs de hockey !

Dean : Maybe we can’t get out of, you know, Earth Number Two right now. But the least we can get do is get the hell out of the Canadian part of it. I hear one more conversation about hockey, I’m going to puke !

Pareil, j?EUR(TM)ai adoré Dean qui manque de tourner de l?EUR(TM)? »il devant toutes les Metallicar. Evidemment que l?EUR(TM)Impala a quelques doublures dans divers états d?EUR(TM)entretien et de conservation.

Dean : I feel sick. I’m gonna be sick.

Et un des grands moments de cet épisode, c?EUR(TM)est bien sûr Misha Collins qui enlève enfin ses douze balais dans le fion pour nous montrer un peu ce qu?EUR(TM)il a dans le bide. D’ailleurs, son Cas’, il le surjoue à mort, ce qui est hilarant. Il se fout bien de la gueule de son personnage, au passage, pendant que les deux autres sont super premier degré.

Dean : Misha ? Jensen ? What’s up with the names around here ?

Attention, là c’est Cas’…

Là c’est Cas’…

Et clac, là c’est Misha !

J’aime beaucoup aussi le petit clin d’oeil au fait que Misha ait débarqué dans la série au bout de plusieurs saisons et ait sans doute eu un peu de mal à entrer dans le club très fermé des « regular ».

Misha : You guys ! You really punked me ! I’m totally going to tweet this one.

Allusion au fait que Misha tweete à mort… et d’ailleurs, il a tweeté ceci juste au moment de la diff’ : « Hola, Misha-migos. J-Squared got me good. Really starting to feel like one of the guys. » Pile poil dans l’esprit de l’épisode, quoi. La mise en abyme absolue.
Pareil, la grosse blagounette à répétition sur le fait que les Jensen et Jared de cet univers ne se parlent pas et soient de grosses divas, c’était hilarant. Les « At least they’re talking to each other ! » et autres réflexions sur le sujet m’ont fait mourir de rire, j’avoue, alors qu’on sait tous que ces deux-là dans la vie sont absolument inséparables. Et d’ailleurs, au passage, ils ont bien un garde du corps qui s’appelle Cliff.
Et puisqu’on parle des divas, la caravane du Jensen de l’épisode…

… et la baraque du Jared de l’épisode, arf.

Ce qui est marrant et ce qui est un peu le propos de cet épisode, outre le fait que c’est exagéré au point d’en être ridicule, c’est que finalement, toute cette débauche de luxe ne veut rien dire dans la mesure où dans cet univers, les deux personnages n’ont pas ce lien qui les rapproche. Et qu’au final, même si la question se pose très vaguement, non, qu’est-ce qu’ils foutraient là, dans un contexte où ils ne s’adressent même pas la parole.
Et pourtant… et pourtant, cerise sur le gâteau, encore mieux sans doute que l’extrait de Jensen dans le soap de sa jeunesse…

Dean : You married fake-Ruby ???

Eh bien à ma grande surprise, je l’ai même trouvée plutôt pas mal, la vraie/fausse/mais en fait vraie madame Padalecki !
Bon, la rigolade continue, évidemment…

Mais le plus drôle, c’est sans doute de constater que ces deux grands niais sont infoutus… de jouer leurs propres rôles ! Dean et Sam jouant Jensen et Jared jouant Dean et Sam… eh bien non, rien à faire.

Oh my Cas’ !

(Robert Singer. Producteur. « What kind of douchebag names a character after himself ? »)

Et on enchaîne, on enchaîne. Jusqu’à ce que la petite intrigue finisse par rejoindre les Weuh.

Dean : Sorry dude, mojo-free zone. (J’avoue qu’elle m’a bien fait rire, celle-là)

Et que… non mais celle-là je vous la donne en mille… on me ressorte de la naphtaline le fameux SIMON/NARIM ! Alors là, ça faisait longtemps qu’on ne me l’avait pas faite, celle-là ! Oh, les souvenirs que ça m’a fait remonter !

On bascule tout doucement dans l’abscons lorsque le pauvre Misha se fait gentiment égorger sur le parking, pauvre mignon…

Misha : Ever get that feeling someones’s in the backseat ?

Oh mon Dieu, mais c’est pas possible !

Et les couinements, oh God, Cas’, comment osent-ils te profaner à ce point ???
Le meilleur, c’est sans doute la réaction du créateur de la série Eric Kripke (Kripkeeeeeeee, le grand Kripkeeper !!!) appelé en prompt renfort étant donné que Sera Gamble a toutes les peines à se faire respecter en période de crise (sans blague) et que lui et Singer estiment que c’est vraiment atroce, la disparition de Misha. Atroce.

Eric Kripke : I know. Misha, right ?
Robert Singer : Oh, I know, I know. it’s just awful.
Eric Kripke : Totally. Totally awful, yeah. Hey, it got us the front page of Variety, though, did you see that ?

Robert Singer : Front page. Really ?

Eric Kripke : Yeah.
Robert Singer : But tragic.
Eric Kripke : Yeah, tragic, that’s what I was going to say.

Et là, sur une musique digne des plus grands navets, un grand orgasme collectif soulève la fanbase qui a tant souffert de ces cinq saisons à voir les Weuh crever chacun leur tour. Eric Kripke, notre bourreau, se prend un déferlement de bastos dans la carcasse. Nous voici vengés.

Et ce sera sur le même plan fixe tout pourri que nos Weuh parviendront enfin à rentrer chez eux.

Pour y être accueillis par tous les anges possibles et imaginables !

Et un vrai Cas’ tout bien sérieux, ouf !

C’était étonnant, cette fenêtre ouverte sur ce vrai/faux univers, tout aussi riche que l’est le faux/vrai univers des frères Winchester. Trop y réfléchir, ça fait un peu mal à la tête. Je me demande, au final, si cet épisode leur aura donné plus ou moins de mal à réaliser qu’un épisode Monster Of the Week. En attendant, c’est vrai que l’intrigue tiendrait sur un grain de riz, mais on sent que tout le monde s’est bien amusé et c’est agréable de constater à quel point les deux acteurs principaux s’amusent toujours autant après six ans à faire le même boulot. On ne peut pas en dire de même de certains acteurs que je vois évoluer dans des séries tout aussi vénérables. Et puis c’est sympa de voir un show se moquer un peu de lui-même. Ca me rappelle certains épisodes de Stargate SG1, tiens !

Allez, maintenant, quoi qu’il arrive aux frères Winchester… au moins, ils se parlent !

Posted by on Avr 15, 2011 in Supernatural | 5 comments

5 Comments

  1. Je regarde la séries très rarement et je me tiens surtout au courant via Twitter et tes reviews. Mais j’ai regardé cet épisode et j’ai beaucoup rit. C’était génial ! L’intrigue tient sur un grain de riz, on est bien d’accord. Mais ce qui est bien avec cet épisode, c’est qu’on se fiche un peu de ça et qu’on s’amuse autant devant notre écran qu’eux à tourner ça. J’ai tout simplement adoré.

  2. j’ai tellement mais tellement hurlé de rire devant cet épisode
    encore plus que dans l’épisode où Dean meurt de frousse chaque seconde (qui était juste là mon record de rigolade).
    c’est dire!

    et la mise en abîme avec les tweets de Misha, excellent! youhou!

  3. Ah mais je l’ai vu celui-là! xD! Non parce que je ne regarde absolument pas cette série mais celui-ci j’en avais entendu parler et je savais que ça me ferait rire! Le "Dude we’re not even in America" est fantastique, et Misha avec twitter mouhahaaa!

    Bref un épisode sympa et léger pour la route! Merci Sorci 😉

  4. un de ces épisodes de SPN complètement décaler que j’adore. Pleins d’auto-dérision et de clin d’oeil aux fans

  5. Eh bien contrairement à vous tous ici, cet épisode m’a profondément déçue, et je dirais même que c’est celui qui m’a dégoûtée de la série, celui à partir duquel j’ai cessé d’y croire.
    Je l’ai trouvé exagéré, prétentieux, racoleur, impudique et choquant. Quitte à nous montrer les frangins dans le monde réel, il était absurde de faire un monde réel fictif, auquel tout est fait pour qu’on ne croie pas.
    L’autodérision était poussée beaucoup trop loin, ce qui, à mes yeux, n’a fait que désacraliser et donc décrédibiliser la série et ses personnages.
    SPN est tombée dans le même piège qu’X-files (à la même saison!) avec ses décalés pénibles et pas droles.
    Peut-être faudrait-il que je le revoie avec d’autres attentes, en sachant à l’avance qu’il ne fallait pas le prendre au sérieux et que le monde réel présenté dedans n’était pas le monde réel, mais je doute que ça efface le mauvais souvenir que le premier visionnage m’a laissé.

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