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609 : Dies irae

La vision est terrible. Les premiers épisodes hilarants et absurdes de la saison 1 semblent appartenir à une autre série, ou du moins à un autre âge. Ce bouclage, il m’a souvent fait sourire tellement il est plein d’ironie. D’abord, comme c’est étrange qu’Astier mette un point final à Kaamelott version télé avec un épisode qui porte le titre de ce qui a été son ébauche : Dies Irae.
Ensuite, ce titre, jour de colère… il colle parfaitement à cet Arthur christique qui gît là parce qu’il n’arrive ni à vivre, ni à mourir.

Et qui, puisqu’il en est ainsi, raconte épisode après épisode ce qui l’a amené à Kaamelott au Père Blaise, afin que cela reste gravé dans la légende.

Oui, chouette ironie, après une saison si riche en émotions, de se rendre compte que pendant tout ce temps, c’était Arthur qui nous racontait l’histoire.
Et donc Arthur ne meurt pas. Ca fait des mois qu’il est là, en train de crever lentement à Tintagel, et que rien ne se passe. Au point d’ailleurs qu’histoire d’anticiper, sa daronne a rameuté tout le monde en disant qu’il est déjà cané. Superbe ironie encore et terrible pied-de-nez : on vient de tout le pays pour se recueillir devant un ancien roi bien vivant !
Triste défilé, d’ailleurs, que celui des gens qui ont le plus compté dans la vie d’Arthur. Que ce soit en songe…

Ou en vrai. Beaucoup de femmes, en tout cas. Mère, tante, épouses. Et soeur.

Soeur qui nous lâche d’ailleurs une pure bombe.

Anna : Ca vous ferait plaisir de coucher avec votre demi-soeur ?

Euh, non, pas vraiment…

Anna : Pourtant vous y viendrez, faites-moi confiance. Vous y viendrez.

Là évidemment vous poussez des hurlements rapport à la légende et à Mordred dont on n’a toujours pas vu l’ombre et qui est pourtant censé occire le roi.
Et le défilé continue.
Je peux vous dire qu’en tant que théâtreuse amateur, c’est le bonheur total, ce truc. C’est sans doute de toute la série l’exercice qui se rapproche le plus du théâtre. Vous pouvez le jouer, cet épisode. Le jeu des acteurs est d’ailleurs relativement différent, c’est très drôle. J’ai beaucoup apprécié ça.
Le défilé continue, donc. Et là, on lâche le lourd. Merlin qui s’énerve, accuse – ô combien à raison, pour une fois – Arthur de ne pas vouloir vivre, de ne pas faire d’effort.

Bohort, toujours aussi délicat et poli qui voudrait bien rester un peu plus alors que derrière, ça se bouscule.

Karadoc et son pâté de biche, qui ne comprend pas quand Arthur lui dit qu’il ne mange plus.

Et qui rend à l’ancien souverain le pouvoir car ça commence à le fatiguer.

Caradoc : Merci, Sire.
Arthur : M’appelez pas Sire.
Karadoc : Ah ben si.
Arthur : Ah oui, pardon.

Puis Guenièvre, merveilleuse, enfuie de Carmélide, qui a tout bravé pour venir voir son époux – jusqu’à se tromper de diligence – et apprend, là, sur le lit de mort de celui-ci, l’existence de son premier mariage pour solde de tous comptes.

Et qui, à son tour, ENFIN, pose son paquet par-terre.

Guenièvre : Et pourquoi vous me l?EUR(TM)avez jamais dit ?
Arthur : Je sais pas?EUR? Je voulais pas vous faire de mal?EUR?
Guenièvre : Il n?EUR(TM)y a pas un moyen que?EUR? vous mourriez pas ?
Arthur : D?EUR(TM)après les druides d?EUR(TM)ici non. J?EUR(TM)arrive pas à refaire le sang qui me manque.
Guenièvre : Le sang qui vous manque, moi, je l?EUR(TM)ai vu.
Arthur : C’est-à-dire ?
Guenièvre : Le sang qui vous manque, je l?EUR(TM)ai vu. Je dors avec ma mère maintenant en Carmélide?EUR? toutes les nuits?EUR? Parce qu?EUR(TM)à chaque fois que je ferme les yeux, je vois tout le sang qui vous manque?EUR? par terre?EUR? avec vos coupures aux poignets puis vos yeux vides. Alors, vous m?EUR(TM)avez jamais avoué que vous vous étiez marié une première fois, mais ça vous me l?EUR(TM)avez laissé voir !
Arthur : Je vous l?EUR(TM)ai laissé voir?EUR? j?EUR(TM)ai rien laissé voir du tout, moi, je veux dire?EUR? je me suis buté quoi !
Guenièvre : Si si, si, si?EUR? Y?EUR(TM)en a d?EUR(TM)autres hein, des moyens de se buter. Se jeter du haut d?EUR(TM)une falaise par exemple, ça, ça emmerde personne ! Vous, c?EUR(TM)est pas ça que vous avez fait ! Vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j?EUR(TM)avais moi-même fait couler !
Arthur : Peut-être?EUR?
Guenièvre : Peut-être quoi ?
Arthur : Peut-être que j?EUR(TM)ai voulu vous empêcher de dormir, vous et les autres?EUR? Peut-être que j?EUR(TM)ai voulu empêcher tout le monde de fermer l?EUR(TM)? »il?EUR? Peut-être que j?EUR(TM)ai voulu vous mettre la faute sur le dos?EUR?
Guenièvre : Eh ben c?EUR(TM)est pas gentil?EUR?
Arthur : Non?EUR? non?EUR? C?EUR(TM)est pas gentil?EUR? C?EUR(TM)est pas gentil?EUR? mais bon je le referai plus.

Grande, très grande performance des deux. Franchement, c’est LEUR scène. Elle m’a bouleversée les deux fois. Un beau gâchis que ce mariage politique de deux individus qui auraient pu si bien s’entendre malgré leurs différences. Et qui méritaient d’être heureux…
Evidemment, on enchaîne sur la visite de Lancelot, visite controversée puisqu’il est l’ennemi numéro un… et que c’est pourtant lui qui a sauvé Arthur.

Arthur qui signe lui-même sa chute finale en offrant le pouvoir tant convoité à Lancelot. Tranquillou.

Arthur : Vous voulez essayer ? Eh ben essayez. C’est votre récompense pour m’avoir sauvé la vie.

Et là, il y a le rêve d’Arthur. ? » combien symbolique sur le Graal. Et un vieux. Et dès les premières secondes, on sait à qui il le raconte, ce rêve. On ne peut pas ne pas le savoir, et on l’attendait avec tellement d’impatience.

Arthur : Je suis dans l?EUR(TM)espace, avec un vieux?EUR? Je vous raconte pas ça au hasard. Quand je me suis réveillé j?EUR(TM)ai tout de suite pensé à vous. L?EUR(TM)espace?EUR? ça a toujours été votre truc ça l?EUR(TM)espace. Et les vieux, y en a toujours dans vos histoires à vous. (Percevaaaaaal !) Bref, je flotte dans l?EUR(TM)espace?EUR? avec les étoiles tout. Et y a un vieux à côté. Alors je sais si c?EUR(TM)est moi vieux où euh… parce que les rêves c?EUR(TM)est toujours le bordel pour ça. Et le vieux me fait : « Vous êtes prêt à voir le Graal ? » Alors moi je réponds : « Oui. » Alors on se dirige vers une?EUR? une grande boule, mais en fait c?EUR(TM)est notre Terre à nous. Sauf qu?EUR(TM)au lieu d?EUR(TM)être bien plate (lol !) ben elle est en boule quoi ! Comme je disais les rêves c?EUR(TM)est toujours le bordel. (Mais lol !) On descend, on descend. On atterrit sur un sentier, dans une forêt, sur le territoire du Seigneur Dagonet. Alors me demandez pas pourquoi. D?EUR(TM)autant qu?EUR(TM)il est même pas dans le rêve ce con-là mais, je sais pas comment vous dire, je sais qu?EUR(TM)on est chez Dagonet.
Le vieux se retourne et il me fait : « J?EUR(TM)espère que vous avez pas peur de la marche. Parce que je vous préviens c?EUR(TM)est pas la porte à côté. » Moi je lui réponds : « Je comprends pas pourquoi on a pas atterrit directement plus près alors ? » Et il me répond pas il part devant. Je le suis. Je le suis, je le suis pis au bout d?EUR(TM)un moment je me dis : « Merde?EUR? c?EUR(TM)est le chemin de Kaamelott ici ! Oh », que je lui fais au vieux, « c?EUR(TM)est pas le chemin de Kaamelott ça ? » « Si pourquoi ? » « Comment pourquoi », je lui fais, « le Graal il est pas à Kaamelott quand même ? » « Si », il me fait. Alors je m?EUR(TM)arrête : « Vous vous foutez de moi ? » Il se retourne il me dit : « Vous voulez le voir le Graal où vous voulez pas le voir ? Bon bah bouclez-là et suivez. » Et il repart. Bon. On arrive à Kaamelott, la baraque vide. Pas un garde à l?EUR(TM)entré, pas un loufiat dans les couloirs, on passe devant la salle de la Table Ronde, pas de Table Ronde, la pièce vide. On continue, on continue et on arrive devant la porte de ma salle de bain : « Voilà, ouvrez c?EUR(TM)est la derrière. » « Mais?EUR? là derrière ou ça ? Dans la salle de bain ? » « Oui, dans la salle de bain. » Alors je le regarde, j?EUR(TM)essaie de voir s?EUR(TM)il est pas beurré ou quoi, pis je rentre. Là y a la baignoire vide?EUR? enfin vide?EUR? y?EUR(TM)a de l?EUR(TM)eau mais y?EUR(TM)a personne dedans. Et y?EUR(TM)a du sang partout. Partout, partout?EUR? Il me fait : « Voilà ! C?EUR(TM)est le Graal ! » « Quoi quel Graal ? La salle de bain ? » « Non pas la salle de bain, la baignoire ! » « La baignoire c?EUR(TM)est le Graal ? » Ouais, c?EUR(TM)est le récipient qui a reçu le sang du Christ. » Alors là dans le rêve je lui mets une tarte au vieux?EUR? mais la bonne tartine attention, avec la tête qui part sur le côté, les cheveux de travers tout. « Tu te payes ma gueule ? », que je lui fais. Pis là mon vieux c?EUR(TM)est lui qui se retourne, qui vient, il me fout une avoine. J?EUR(TM)ai l?EUR(TM)impression que le plafond me tombe sur la gueule. Je me ressaisis. Et il me dit : « Qu?EUR(TM)est-ce que c?EUR(TM)est que quelqu?EUR(TM)un qui souffre ? Et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal. Et vous savez qu?EUR(TM)on s?EUR(TM)est toujours demandé si y avait pas une inscription au fond du Graal ! Eh ben oui y?EUR(TM)en a une. Allez voir », qu?EUR(TM)il me fait. Alors j?EUR(TM)y vais. Et au fond de la baignoire y a marqué : « Vous m?EUR(TM)avez bien cassé les couilles. » Et boum je me réveille.

Enorme.
Pauvre Arthur, la jolie farce que lui joue son subconscient, le message. Sympa, aussi, de laisser à l’appréciation de chacun l’analyse de ce rêve. Sans doute que si Arthur avait pu laisser au fond de la baignoire un tel message, il l’aurait fait.
Enfin bref, et comment rebondit Perceval, je vous prie ? Eh bien avec une connerie, bien sûr, même si nul doute qu’il a écouté tout cela avec tout l’amour possible…

Perceval : C’est vraiment chouette comme rêve. Moi l’autre nuit, j’ai rêvé que Karadoc avait des pinces.

Eh ben moi, là, je suis partie d’un rire hystérique de trois bonnes minutes non-stop. C’est tellement incongru, tellement… Perceval, quoi.
Et dans la foulée, la tendresse qu’il montre à l’égard de son ancien roi tombé si bas. C’est le seul, de tous, qu’on voit en train de le border. J’ai failli en chialer, dites donc.

D’autant que c’est très dur ce qui arrive. Rêve ou réalité, peu importe, c’est toujours la même chose quand il est question de Lancelot et Méléagant, sa part d’ombre.

Avec le pouvoir en main, Lancelot procède à un lavage plus blanc que blanc, à un gommage complet de l’ère arthurienne. Brûlant la Table Ronde. Et pourchassant les chevaliers, ce qui m’a absolument fendu le coeur.

Après avoir assisté à la genèse de Kaamelott on se retrouve face à son anéantissement. La chute est abyssale, d’une brutalité absolue. Pour Arthur, néanmoins, le salut arrive par le plus improbable des alliés. Il a toujours été là, pourtant, et tout ce temps, on s’est un peu demandé à quoi il servait. Ce n’est donc pas Karadoc, Bohort, Merlin ou même Perceval qui va sauver Arthur, après tout, ils sont tous venus lui faire leurs adieux. Non, c’est Venec, le seul qui semble encore y croire. Je ne vous dis même pas l’élan d’amour que j’ai ressenti pour lui au moment où il vient presser Arthur pourtant pas très motivé de le suivre.

Le portant, le poussant, le tirant…

Jusqu’à le planquer comme un chien sous un filet de pêche. Voilà ce qui reste de notre roi : une petite chose rabougrie et terrifiée.

Arthur avait quitté Rome pour coiffer la couronne de Bretagne. C’est comme un gueux qu’il y retourne…

Dans la maison de sa femme, avec des yeux de fous, passer ses derniers instants de vie…

Mais non, car il reste encore un chapitre inédit, celui que le fils Pendragon n’a jamais pu raconter puisqu’il ne s’en souvient pas. Celui qui a fait de lui un héros, une légende. Et c’est en tendant la main vers ce qui reste de la robe d’Aconia qu’il retrouve enfin la mémoire, après avoir passé cette saison à répéter que non, il ne se souvient pas…

Un souvenir qui curieusement va le ramener à la vie.

C’est clair qu’il n’y a rien de plus vivant que ce petit bonhomme de quatre ans qui tire une épée magique d’un rocher.

Et qui joue avec comme seul un môme de cet âge peut le faire. (Enfin, en théorie car filez-moi un sabre laser et on va bien rigoler !)

Et là, ces quatre écrans merveilleux, remplis de promesses qu’Alexandre Astier ne pourra jamais se permettre de décevoir :

Voilà. Ce fut très, très éprouvant. Ces deux dernières saisons et ce dernier épisode en particulier… fiou, j’en ai bavé. Là, en toute logique, je devrais re-re-re-ressortir mes DVD de la saison 1 histoire d’effacer ces images terribles, mais je crois que je vais les laisser reposer un petit peu. Ils n’ont pas arrêté depuis septembre dernier.
En tout cas, belle découverte, inattendue… qui redonne de l’espoir. Ouaip… on sait faire de belles choses, parfois. Bravo à l’auteur… c’est très intimidant, les gens aussi talentueux.

Posted by on Fév 6, 2011 in Kaamelott | 24 comments

24 Comments

  1. Trés chouette review. Merci.

  2. Merci pour cette review, qui m’a fait revivre mon retournement de tripes devant la perfidie de Lancelot et la grandeur et décadence d’Arthur.

  3. Alexandre Astier nous a tous bluffés. Il avait une vraie vision personnelle de la légende Arthurienne, et on se l’est prise dans la face, c’était grandiose, j’adore!
    Je ne sais pas si tu le sais, mais il a prévu de nous offrir le dénouement dans un film ciné!
    Et j’affirme ahaut et fort que je courrai le voir!
    Alexandre Astier, je vous tire mon chapeau bas!

  4. "La vision est terrible."
    Tout l’épisode l’était, à mon goût… Et, comme je le pensais, je ne suis pas encore tout à fait remise de la poursuite des chevaliers par les hommes de Lancelot…

    Je… J’ai une grosse poussière dans l’oeil.
    Voilà.
    On va dire ça.

  5. Argg, quelle intensité tout cet épisode, ce défilé de personnages. Genièvre a pleurer de dignité, Perceval sur qui on peut toujours compter pour sortir malgré lui une bonne vanne qui détend bien l’atmosphère…
    Et Venec. Punaise, qu’est-ce que je l’ai trouvé beau dans cet épisode, avec son foulard blanc qu’il offre à Arthur pour cacher les coupures que les enfants ne doivent pas voir… Venec qui, au fond a toujours été, avec Perceval et Genièvre un des 3 seuls vrais fidèles au Roi. On se souvient comme il était catastrophé quand Arthur a remis l’épée dans le rocher, et on se dit qu’Astier avait vraiment tout prévu…

  6. Comme Céline.
    Même poussière en fin de review. :"(

  7. "Il me pinçait l’ménisque."

  8. Mon épisode préféré de la saison, j’ai tout ressenti de la même manière que toi Sorcière.
    Par contre… il y a un truc qui fait terriblement tâche… sur les 4 dernières images… en bas à droite… Il y a un ventilo Oo

  9. Merci beaucoup pour la review, j’ai moi aussi revécu tout l’épisode en te lisant. Une fois qu’on a tout vu, on a envie de revoir les anciens livres mais on les regarde plus de la même façon. Les répliques font toujours aussi mouche mais une autre lecture se rajoute à l’ensemble de l’? »uvre qui prend une toute autre dimension. Il est fort Astier. Vivement la suite…(qui se fait attendre).

  10. Grande, très grande performance des deux. Franchement, c’est LEUR scène. Elle m’a bouleversée les deux fois. Un beau gâchis que ce mariage politique de deux individus qui auraient pu si bien s’entendre malgré leurs différences. Et qui méritaient d’être heureux…
    ——————–
    Mon dieu que je l’ai aimé cette scène. la puissance des mots.
    Déjà dans la saison précédente, on avait sentit une complicité possible voire enfin naissante quand elle l’accompagnait. Et puis cette révélation terrible qu’Arthur ne lui a jamais laissé une chance. Par peur d’être tenté surement. Pour tenir sa promesse à Aconia, il l’a tenu éloigné de lui.

    Et on les voit défiler tout les chevaliers. Tout ceux que l’on a vu défiler jeunes un peu plus tôt jusqu’à Perceval, peut-être le fils de substitution d’Arthur, et Lancelot … que l’on croyait tiré d?EUR(TM)affaire, mais qui succombe à nouveau. Par fierté d’être celui qui purifiera, qui sauvera, qui trouvera le graal. Le chevalier solitaire, il tenait à ce titre et il le mérite en brûlant le symbole qui unit tous les autres chevaliers : la table ronde.

    Et puis cette fin avec le petit Arthur (en fait petit Astier ^^) qui joue dans la neige. Tellement innocent et insouciant. Le petit garçon qui posent des questions sur les pingouins (ou les manchots). Juste avant qu’on l?EUR(TM)envoie à Rome et que le destin (ou la fatalité ?) s’empare de sa vie

    A.A a annoncé un trilogie au format film. Le premier en 2012 au cinéma (à priori)

  11. Il est tellement Astier, ce petit gamin, c’est spectaculaire ! 😀 Ouais, suis au courant pour les films. J’ai hâte de voir Arthur redevenir un héros.

  12. (Et j’avoue, j’ai pas vu le ventilo… )

  13. Ouaw très belle review Sorci *v* Rien que de revoir la première capture et c’est fini…^^’

    Vivement les films en tout cas!

    ps : Alors moi le ventilo, je croyais tout du long que c’était un bouclier… Mais bon je vais changer de lunettes XD, cela dit ça avait plus de sens sur le moment quand même! lol

  14. Quelle fin, mais quelle fin… Et quelle série ! Qui s’attendait à ça en commençant à la regarder, franchement ? Par quel miracle a t’il réussi à autant faire évoluer la série, sans jamais la dénaturer ? Je ne comprends pas le génie de ce mec, quoi.

    Pour ce qui est de la suite, j’ai lu y’a pas longtemps que y’aurait un roman pour faire transition entre la fin de la série et la suite au ciné sur le retour d’Arthur en forme de trilogie.
    Après faut savoir aussi qu’il est entrain de faire un autre film, n’ayant strictement rien à voir avec Kaamelott, donc la trilogie attendra un peu ^^

  15. Je crois qu’il fait le prochain Astérix animé…

  16. Par quel miracle a t’il réussi à autant faire évoluer la série, sans jamais la dénaturer ? Je ne comprends pas le génie de ce mec, quoi.
    ——–
    Et il est français !!! *sort un coq, enfile le bonnet frigien et agite le drapeau bleu, blanc, rouge*
    C’est pas que je sois chauvine, mais pour une fois que je ne m’extasie pas sur un réalisateur anglais ou américain ça fait plaisir. Niveau série c’est pas trop ça en France. Même de bon réalisateur de films vont aux U.S pour travailler

  17. Bah maintenant, tu as le droit d’attaquer Hero Corp !
    PINAGE !!!!!!!

  18. j’ai été tellement trauma par la fin de la saison 5 que je n’ai toujours pas regardé la 6 dont j’ai le coffret depuis pas mal de temps déjà… je suis raide dingue d’Alexandre Astier, ce type est un pur génie, ce qu’il a fait de la légende arthurienne, la passion qu’il y met, l’intelligence, la finesse, l’humour au service de la réflexion, merde quoi… il me tue.

    faut que je trouve le courage de regarder la saison 6.

    (et j’ai vu tous les docs en bonus des 4 pemiers coffrets, c’est tellement bien foutu tout ça)

  19. Bordel.
    Je dois avouer que moi, Kaamelott… Ben c’était trop tourné vers la rigolade pour que j’accroche. J’avais envie de foutre des claques à la moitié du cast quand je croisais des episodes à la télé, et du coup, ça m’a jamais attiré plus que ça;..
    J’avais la saison 5 sous le coude, on sait jamais… Mais jamais vraiment regardée. Grapillé quelques bouts.
    Pis j’ai lu tes review, et j’ai vu que ça devenait un truc plus sérieux, alors j’ai regardé, avec objectivité.
    Et je me suis pris une de ces claques. La saison six, la fin de la saison cinq, que j’avais pas vue… Le pêcheur qui attend son fils parti à la pêche depuis quatorze ans… Et son écho dans la saison six quand les jumelles expliquent qu’il camouflera sa mort en disant des conneries, mais que ce jour, où il partira à la pêche, sera celui où il attaque un bateau romain…
    Astier a écrit ces saisons avec une justesse douloureuse… Et voila, je suis K.O., voila.

  20. Oui, c’est incroyable ce boulot pour retomber sur ses pieds et réussir à tout expliquer au bout de 6 saisons en terminant par le début, j’en reste sur le derrière !

    Et je suis en deuil, maintenant, c’est malin !
    Même si finalement, cette saison 6, elle se termine sur de l’espoir ! Mais que ça va être long d’attendre les films !

  21. Kaamelott est la meilleur série du monde !!!! (bon cela dit je suis fans et en tout je doit regarder 4 série donc je suis pas très fiable) 😀

  22. Quelle fabuleuse serie. Le seul bemol, que j’ai trouve assez etrange connaissant le perfectionnisme d’Astier, c’est le ventilateur visible dans la derniere scene du livre VI (que l’on voit sur les capture d’ecran en bas d’ailleur), en bas a droite.
    Le fait que la robe soit toujours la, le lit intacte et la maison inhabite 15 ans apres me parait etrange, mais le livre VI est juste tellement parfait (les decors sont divins, ainsi que les lumieres, surtout dans les dernieres scenes) que l’on ferme volontier les yeux sur ces details.

    Par contre si quelqu’un a compris le reve d’arthur, je suis preneur. Pourquoi le chateau est-il vide ? Pourquoi pas de table ronde ? Pourquoi commencent-ils dans l’espace ? Qui est le vieux (il dit que c’est peut etre lui plus vieux, mais bon) ? Pourquoi le vieux ne repond il pas a sa question "Pourquoi n’a t’on pas atteri plus pres" ? Pourquoi n’ont ils pas atteri plus pres ? Pourquoi le "Vous m’avez bien cassez les couilles" ?

    Si quelqu’un a compris merci de laissez une explication, merci.

  23. ouahh, j viens de finir la série..
    à l’origine j ‘étais pas motivée pour la regarder, j’avais vu quelques épisodes à la TV et j’avais l’impression que c’était juste une grosse rigolade à 5 franc de 20 minutes mais vu que tu avais fait des reviews dessus j me suis dit que ca devait en valoir la peine
    Merci sorcière, quelle découverte, je regrette vmt pas, autant j’ai ri devant les 5 premiers, autant après la série prend une autre dimension c’est fou.. on a envie de pleurer avec Arthur, toutes les ptites phrases typiques des premières saisons prennent un double sens c’est fou et ce reve ou il dit que chaque personne qui se suicide est au fond qlq qui veut faire voir sa douleur auxx autres, c’est très osé mais c’est vmt fort…
    J ai juste envie de me refaire l’intégrale avec tout ça en tete histoire d’avoir une autre vue now
    Merci pour cette découverte et bonne continuation

  24. En lisant votre blog (que je viens de découvrir et qui a l’air bien sympathique), je réalise une chose. J’ai tendance à penser que les rêves sont un gloubiboulga de nos histoires, de notre connaissance, de notre vécu…
    Mais, là, Arthur rêve d’une Terre bien ronde, et s’en étonne meme, conformément à ses propres connaissances.
    Arthur réve de la vérité, et plutot, il a une vision de la vérité… Wahou, le Graal est effectivement la baignoire du premier étage.

    Dire que Perceval et Karadoc étaient partis pour creuser tout le pays sur 3 pieds de profondeur…

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