Categories Menu

310 : The firefly

Je vous jure, en ce moment, on n’est pas aidés ! C’est déjà pas simple de trouver un moment pour se mater une bonne série, mais alors quand les éléments se déchaînent autour de vous… !

(Et par éléments, je parle d’un enfant de deux ans qui a décidé de vous faire chier et de ne pas dormir quand clairement, il est plus que temps de faire dodo et que Tata Sorcière est très fâchée !)

Bref, ce malheureux épisode qui n’avait pourtant rien demandé à personne s’est donc retrouvé haché en petits morceaux fort peu digestes et hélas, je n’ai pas eu le temps de le revoir. Comme par hasard, il nous ramène un gros bout de la mythologie de la série, à savoir l’Observateur.

(Ok, il est toujours un peu là, mais dans cet épisode il est un peu BEAUCOUP là.)

Je regrette bien fort de ne pas l’avoir croisé, celui-là – en vrai, veux-je dire – parce que j’aurais adoré le surprendre en train de se choper un café au Starbucks, de rigoler avec les collègues ou de se balader le nez au vent entre deux prises.
C’est fou, ce type, l’aura qu’il dégage. Un épisode avec lui, c’est toujours différent.

C’est limite presque trop de l’avoir à demeure alors que de l’autre côté, on se loue les services d’un acteur mythique, Christopher *2,21 GIGOWATTS* Lloyd. Il fallait bien le Docteur Emmett Brown pour donner la réplique de manière aussi brillante à un autre grand savant un peu loufoque.

Je crois que c’est la première fois que j’ai l’impression de voir John Noble jouer face à un autre acteur sans l’écraser de tout son talent.

Et puis ce que je trouve formidable, outre l’émotion que dégagent ces deux pères ayant perdu leur fils et cette compréhension mutuelle qui émane d’eux, c’est de constater à quel point Walter peut avoir l’air « normal » face à cette ancienne gloire du rock devenue un brin zinzin.

Oui, malgré ses caleçons à motifs… hum… rock.
Et comme j’ai un faible pour la relation père/fils dans cette série, la complicité qui revient entre Peter et Walter me comble d’aise. Noble est tellement génial, dans ces petites scènes… et même Joshua Jackson assure super bien, certainement parce qu’il prend un vrai pied à jouer face à un type aussi brillant.
Mais Noble, oh, ça, Noble… chaque fois que son Walter perdre Peter pour la seconde fois (et ici, à cause de sa propre négligence), c’est un festival d’émotions.

Ce personnage est tout simplement exceptionnel. Tellement complexe, tellement bouffé de culpabilité… pas étonnant qu’il peine encore à fonctionner étant donné tout ce qu’il a traversé, tout ce qu’il a laissé derrière lui. Qu’il parvienne malgré ça à redevenir, le temps d’un petit bout d’épisode, un papa qui veille sur son fils, simplement, comme avant… je trouve ça merveilleux… et plus touchant que tout, ce petit sourire timide parce que Peter a fait encore un pas vers lui.

Malheureusement pour Walter, le passé revient toujours bien vite se rappeler à son bon souvenir.

J’ai également trouvé plutôt bien gérée la petite gêne entre Peter et Olivia. C’est toujours hyper casse-gueule les relations tendues (du slip ou pas) entre coéquipiers dans les séries plus ou moins policières. Mais là, pas de mâchoires serrées ou de regards rageurs en coin. Olivia est Olivia, elle gère ça avec son petit sourire un peu crispé mais fait l’effort de ne pas s’enfermer dans le mutisme.

Et Peter a le bon goût de ne pas être trop relou et d’éviter le regard de chien battu.

Même si bon, la discrétion, pas trop trop son truc, a priori.

Bref, c’est bien dommage qu’une saloperie d’enfant m’ait gâché cet épisode qui semblait pourtant bien sympathique… et que j’aie dû procéder à un découpage en bonne et due forme de sa petite personne.

L’avantage, c’est que maintenant, il ne devrait plus nous gêner !

Fait chier… j’aurais quand même bien mieux comprendre le pourquoi du comment de ceci.

Malheureusement, je déteste trop revoir les épisodes façon gruyère. Allez, je passe au suivant !

Posted by on Jan 31, 2011 in Fringe | 4 comments

4 Comments

  1. Fait chier… j’aurais quand même bien mieux comprendre le pourquoi du comment de ceci.
    —————
    si tu ne te souviens pas pourquoi Walter parle à l’observateur, C’est parce qu’il lui a filé un coup de téléphone et donné rencard au parc pour parler. Et là en bonne personne mystérieuse, il lui a dit "donne moi les clé et sauve la fille" : phrase que Peter dit à Walter plus tard

    si la question est "what did the observers fracking want ?" = je me pose la même question. A la fin, ils disent que Walter a changé et qu’il acceptera de tuer son fils en temps voulu. Après tout ce qu’ils ont fait pour garder au moins une des deux versions de Peter en vie *Sik"

  2. Merci mille fois !

  3. "Je crois que c’est la première fois que j’ai l’impression de voir John Noble jouer face à un autre acteur sans l’écraser de tout son talent."

    Idem ! Me suis fait la même réflexion 🙂

    Et sinon, en passant, merci d’avoir eu le bon goût de reviewer cette série !! Je me cherchais une série sympa à regarder et, encore une fois, j’ai pioché dans ta liste… 😀

  4. Je ne regarde pas Fringe, mais je lis les reviews de la Sorcière. Alors en regardant la saison 8 d’American Idol j’ai eu un petit choc …

    img96.imageshack.us/img96…

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top