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203 : Laid bare

Encore une fois, je suis agréablement surprise par cet épisode. Je trouve que la série s’installe bien. J’ai tendance à trouver qu’elle manque un peu de maturité et il serait facile de ne pas aimer son côté un peu outrancier, répétitif et ses personnages tous plus détestables les uns que les autres, mais je me surprends à attendre chaque épisode avec curiosité. Disons qu’on sent les efforts. Ce qui est une bonne et une mauvaise chose. L’avantage, c’est qu’on constate que les gens derrière cette série essayent de ne pas trop se foutre de notre gueule et qu’ils prennent le truc au sérieux, ce qui est plutôt appréciable. (Non parce que bon.) L’inconvénient, c’est qu’en tant que spectateur qui a envie de mettre son cerveau en veille devant une grosse série fantastique, on n’a pas trop envie que celle-ci sente la sueur et l’effort ; en bonne moule, on voudrait que tout ait l’air fluide et easy genre la série s’écrit toute seule, c’est une évidence, et dans la writer’s room on boit du thé en levant le petit doigt en respirant du pot-pourri.
Ce n’est pas le cas de « V ». J’ai même parfois l’impression de capter la détresse des acteurs forcés de jouer devant leurs putain de fonds verts et qui doivent un peu se rendre compte qu’ils incarnent de grosses truffes.
Non parce que vous avouerez qu’ils sont un peu tartes, quand même !
Sérieusement, le Ryan, il va falloir envisager d’abréger ses souffrances, parce qu’il a beau être plutôt pas dégueu à regarder, je n’en PEUX PLUS de le voir retourner sa veste toutes les trois secondes. Pauvre veste. Elle est en lambeaux.

Ok, la môme, tout ça, super triste, blablabla, bouhouhouh.
Le plus gavant, c’est qu’on sait que c’est un bon gars et qu’au final, il trouvera le moyen de récupérer sa gosse et de trahir la lézarde en chef. Et que si ce n’est pas le cas, il ira la mettre en pièces. Donc ? Utilité ? Nulle. Passons au cas suivant.

Où Tori Foster découvre les joies du bondage.
J’avoue que j’ai ressenti un petit pincement de plaisir pervers en la découvrant ainsi arrangée. C’est pas très sympa, en même temps, elle a quand même été pas mal à gifler dans BSG… retour de kharma, donc. (Non parce que bon, paumer Héra sur New-Caprica ET liquider l’épouse des copains, c’est quand même des coups à se réincarner en bouche d’égoûts !)

Au-delà de ça, j’ai adoré la performance de Rekha et tout ce que la séance de torture de l’ex-agent Malik implique. La Cinquième Colonne se salit méchamment les mains et ne renonce à aucune horreur pour progresser. Après avoir tué des bébés-lézards par milliasses, voilà qu’elle cède aux sirènes de la torture. C’est pas joli-joli.

Et en plus, la victime craque, pleure, hurle, toute lézarde soit-elle. Ouh que c’est laid, ma bonne Mme Evans !

Faut dire qu’elle a les nerfs, la mère Erica, parce que voilà que son marmot, entre autres bizarreries, présente un ADN façon gruyère !

De leur côté, les lézards ne lésinent pas sur les moyens non plus : rafles (super convivial !), enlèvement de cobayes, tortures en tous genres… de vrais méchants, quoi ! Sauf qu’en plus, ils continuent à avoir recours à des techniques bien bien de chez nous. Notamment en manipulant, toujours et encore, les images de nos programmes d’infos. Et voilà comment on fait d’un innocent curé un gros parano dangereux pour la communauté.

Et alors, excusez-moi mais la réaction de cet empaffé de journaleux avec sa tronche à bosser chez Fox News qui s’offusque parce qu’Anna fait son montage à sa sauce histoire de raconter l’histoire qu’ELLE veut… ah ah ah, mais quel gros hypocrite !

Bref, c’en est trop pour lui et il rejoint la Cinquième Colonne où curieusement, on ne l’accueille pas à coups de pierres. C’est bien parce qu’en temps que gros lèche-cul, il peut servir.
A part ça, j’ai bien aimé l’échange de gamins. D’abord, je trouve Lisa tellement charmante que j’ai trop envie qu’elle aille s’installer chez Erica et qu’on envoie le gros boulet de fils à l’autre bout de la galaxie. Ce petit ingrat est super content qu’Anna le considère comme son fils.

Mais grand bien lui fasse !
Lisa, quant à elle, ne va pas tarder à se transformer en gros blorb vert (lire : à être fertile, peuâh !) et sa reum ne se montre pas très rassurante.

Elle va donc chercher du soutien chez son clone avec vingt ans de plus.

Le tout sur fond de terrifiante prophétie de la vieille Diana.

Diana : The more you think you’re helping your child, the more you push her away.

Bref, tout ça était bien sombre… et donc forcément bien sympa !
Puisqu’on en est aux trucs glauques…

Ils nous le défroquent, un jour, ou bien ? Non parce qu’attention…

La concurrence est redoutable.

Posted by on Jan 19, 2011 in V | 4 comments

4 Comments

  1. Perso, je mise sur Father Jack (mon coté tordue sans doute…).
    J’ai bien aimé cet épisode parce que maintenant tout le monde a les mains sales: la 5e colonne avec la scène de torture, et Lisa avec "l’expérimentation" (Joshuuuaaa…. faudrait VRAIMENT se réveiller là). on n’a plus les vilains ET tout noirs (ou verts…) et les mignons résistants tous blancs. A part ça c’est où la file pour mettre des baffes à Tyler? quant à Dame Diana j’ai du mal à la cerner (ce qui est assez cool en fait).

  2. Tyler est trés crétin , franchement , c’est l’idiot de la série ; il voit rien , se doute de rien …
    Pour Diana , toujours aussi top

  3. Je vote Hobbes ! Je me suis fait tout un raisonnement : à long terme, les scénaristes ont sans doute prévu de mettre Erica avec cette truffe de Father Jack, donc leur romance n’est pas pour tout de suite, il ne reste plus que le bad boy. Et puis je préfère largement Hobbes.

    J’ai bien aimé ce dernier épisode. La relation Anna/Diana est plutôt bien conduite. On dirait un jeu de manipulation sournois. Et l’évolution de Lisa est sympa, elle se rapproche doucement d’Erica. Ca va peut-être nous permette de retrouver l’ancien Joshua. Le seul, le vrai.

    Et je plussoie , Tyler est le roi des tartes/truffes/crétins… Et Ryan, bof. Même si les scènes avec Anna et la morveuse sont assez sympas.

  4. Le principal intérêt de cette série a été de voir la torture de cette s***** de Tori 🙂

    J’aurai aimé des fers rougis, des pinces, des fouets, des pauses, des arrêts, des gros plans, façon "la dernière tentation du christ".

    Oui, oui, j’assume. Je n’ai jamais compris comment le Chief avait pu la liquider d’un simple pétage de cervicales. Ce n’était pas assez long et douloureux.

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