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507 : Amy’s choice

Ces derniers temps, c’était comme si l’Univers entier me criait que je devais me remettre à Doctor Who. (Et non, je ne parle pas de vous étant donné que je ne vous écoute pas. )
D’abord, je me suis autoproclamée Dream Lady parce que récemment, j’ai encore fait un rêve tout zarbi où je me retrouvais sans passeport et sans fric dans un pays étranger. Et après m’être speedé la gueule pendant quelques minutes, je me suis dit, dans mon rêve : « Attends, pourquoi tu te prends le chou, exactement, vu que c’est qu’un con de R??VE ??? » Et là, je me suis réveillée.

Ensuite, avec le Dark Side, on parle pas mal de Doctor Who. Forcément, je pense aux épisodes pas reviewés. Et hier, encore un signe cosmique : mon Héritière qui passe à la maison et qui m’annonce, cette chère frimousse, que sa grande frangine a chopé la saison 1 de Doctor Who à la biblio et qu’elles vont donc attaquer sous peu.

Evidemment, je m’en voudrais de décevoir l’Univers donc hop, ni une, ni deux, je m’y remets.
Il m’aura quand même fallu m’y reprendre à trois fois pour venir à bout de cet épisode. Non que je le trouve mauvais, bien au contraire, il est excellent. Mais je ne sais pas. C’est bizarre. Pareil, le suivant, j’ai eu du mal. Pas compris. Bon. Ben verra au fur et à mesure.

Alors, déjà, visuellement, le début est formidable.

(Ah oui, là, tout de même.)

(Une paire de ciseaux. Tout de suite. Un sécateur, une hache, un fil à beurre, n’importe quoi. TOUT DE SUITE !)

Enceinte jusqu’aux sourcils ou pas, cuisinant des gâteaux pour son Rory ou pas, il est un bruit qui ne manquera jamais de la faire courir de toute la force de ses longues pattes, la belle Amy.

The Doctor : You’ve swallowed a planet !
Amy : I’m pregnant !
The Doctor : You’re huge !
Amy : Yeah, I’m pregnant !
The Doctor : Look at you : when worlds collide !
Amy : Doctor, I’m pregnant.
The Doctor : Oh, look at you both. Five years later, and you haven’t changed a bit ! Apart from age, and size…
Amy : Oh, it’s good to see you, Doctor.

The Doctor : Are you pregnant ?

Non, non !

Là, ça papote, ça se balade. Tendez l’oreille. Une petite musique douce vous caresse les tympans… une sorte de petite gamme flûtée… qui part gentiment en vrille sur la fin… nous indiquant que mmmmh, quelque chose ne tourne pas rond à Upper Leadworth.
En parlant de ça, j’adore définitivement la dynamique qu’il y a entre ces trois personnages. Ils passent leur temps à se balancer mutuellement des vannes. Chacun son tour, hop, tout le monde en prend pour son grade, ça fuse de toutes parts. Du coup, même si on sent que tout le monde s’aime bien, il y a toujours une sorte de petit malaise qui flotte dans l’air.

The Doctor : Well I wanted to see how you were. You know me, I don’t just abandon people when they leave the TARDIS. It’s Time Lords for life. You don’t get rid of your old pal the Doctor so easily. (Mais ouiiii !)
Amy : You came here by mistake, didn’t you ?
The Doctor : Yeah, a bit of a mistake, but look, what a result ! Look at this… bench, what a nice bench. What will they think of next ?

Par chance…

Et là, les trois petits cochons se retrouvent à l’intérieur du Tardis. Ouh, voilà qui est pour le moins singulier !

Commencent d’amusants aller et retours entre le Tardis et Upper Leadworth cinq ans plus tard. Jusqu’à ce qu’on découvre qu’un étrange personnage se cache derrière ce petit mic-mac sympathique. Le Dream Lord. Facétieux bonhomme qui semble s’éclater comme un guedin à taquiner notre gentille petite troupe.

Curieusement, ça ne les amuse pas des masses. Le Dream Lord, donc, les informe qu’il y a d’un côté un rêve, de l’autre la réalité. Oui mais lequel est lequel, that is the question. Nous on n’en doute pas une seconde. Pour les héros, c’est un peu différent, cela dit. D’autant qu’ils n’ont pas intérêt à se planter parce que s’ils crèvent dans la réalité, ils crèvent pour de bon. Histoire de pimenter un peu le tout, un danger mortel les guette de chaque côté. Le Tardis s’approche dangereusement de ceci…

Gros glagla en vue… Tandis qu’à Upper Leadworth, les vieux sont un peu… spéciaux.

Maman !
Ah, Moffat et ses petites terreurs ordinaires. C’est vrai, ça. En ce qui me concerne, les vieux, ça peut être aussi terrifiant que les mouflets.
Ca tombe bien parce qu’en la matière, il y a du gros lâchage. Arf, Rory qui met une vieille mémé KO, j’en pleure encore.

Irf irf irf.

En plus, dans cette réalité, on double la mise puisque Amy menace à tout instant de mettre bas. Oh, la réaction du Docteur au moment de la fausse alerte, pareil, j’ai cru ne pas m’en remettre.

Genre.

Enfin très rapidement, on se rend bien compte que tout l’intérêt de la chose, c’est d’ouvrir les yeux d’Amy. Chose fort nécessaire puisqu’il semble que Rory va rester. Eh oui, il faut quand même qu’on capte ce qu’il se passe sous la crinière de feu de la demoiselle. C’est autour d’elle que tourne cet épisode, donc, elle qui malmène son amoureux tant qu’elle peut… tout en ne semblant pas tellement embêtée qu’il soit là. Et une fois de plus, Rory, il est formidable.

Rory : We have to grow up eventually.
Amy : Says who ?

Rory, admirable, qui veille sur son aimée tel le plus dévoué garde du corps.

Pendant qu’à bord du Tardis, le Dream Lord pose à Amy la question fatidique : lequel des deux ?

The Dream Lord : Poor Amy. He always leaves you, doesn’t he ? Alone in the dark. Never apologises.
Amy : He doesn’t have to.
The Dream Lord : That’s good. Because he never will.

Ouch.

The Dream Lord : Amy’s men. Amy’s choice.

Un choix qu’Amy ne semble pas du tout prête à faire. Alors le sort le fait pour elle.

Rory : Look after our baby.

Oh God.

Affreux.

Amy : Save him. You save everyone, you always do, that’s what you do.
The Doctor : Not always. I’m sorry.
Amy : Then what is the point of you ?

Et CHBAM ! Gros coup de boule disco pour le Docteur.

D’ailleurs pas ménagé par le Dream Lord qui lui en sort de chouettes, aussi. Le coup du « old man that prefers the company of the young », c’était bien sympatoche. Ca me fait toujours plaisir qu’il s’en prenne plein la poire, notre bon ami Doc, c’est jamais totalement volé.

Le voilà, donc, le choix d’Amy. Qui décide que ce n’est qu’un rêve puisque vivre sans Rory ne peut être la réalité. Et pour qui, donc, il est temps de mourir.

Amy : I love Rory and I never told him.

On ne doute pas une seconde qu’il s’agit là du bon choix. Et de fait…

Voilà donc comment Rory apprend qu’il est aimé. Ce qui lui fait vraiment tout drôle, au pauvre garçon.

Et la petite pirouette formidable de la fin de l’épisode : d’une part, le Tardis, c’était aussi un rêve. Attention, ça, ça peut paraître un peu moisi, mais…

… on découvre aussi que le Dream Lord… n’est autre que le Docteur. Enfin, son Dark Side, en quelque sorte.
Alors ça, pardon, mais c’était énorme !

Bref, un très bel épisode. Pas tant par le problème qu’il pose que la manière dont il met les personnages face à eux-mêmes. J’adore les épisodes purement SF avec des robots, des vaisseaux, une grosse menace galactique… mais ces petits épisodes à première vue moins impressionnants… je crois que je les aime encore plus. En tout cas, je les trouve extrêmement burnés. Et je me dis que si ça marche comme ça sur moi, c’est que je me suis drôlement attachée à cette nouvelle distribution, mine de rien, en une demi-saison.

Posted by on Nov 26, 2010 in Doctor Who Episodes | 8 comments

8 Comments

  1. Qu’est-ce qu’ils étaient flippants, cette bande de petits vieux !

  2. Moi qui, cet après midi relisait tes reviews du Docteur en me demandant quand arriverait la suite, je n’ai même plus besoin de demander!!

    Merci !!!

  3. ce que j’ai surtout aimé dans cet épisode c’est qu’il nous stop le possible triangle amoureux. C’est un truc tellement facile et usé jusqu’à la corde. Mais là non : Amy choisit Rory parce qu’elle l’aime. Point. Et ils font ça à mi-saison en plus, pas dans le season final ou genre après dix saisons de torture et de retournements de situation.

    sinon j’adore vraiment le côté "à côté de la plaque" de ce doc ci. Bon le Docteur, toutes générations confondues, ne perçoit pas toujours ce qui gravite autour de lui, mais Eleven à vraiment l’air d’être dans deux univers à la fois … ou d’être constamment défoncé (nan sérieux il doit bien y avoir une serre dans le TARDIS avec des plantes pas légales)

  4. Le Docteur au Dream Lord : "There is only one person in the universe who hates me as much as you do." Ouch, sachant que Dream Lord = côté obscur du Docteur…donc, il se hait à ce point ?

    Et effectivement, Eleven a l’air d’être constamment à l’ouest.

  5. Oui, il est fort possible qu’on n’ait pas encore connaissance de toutes les ressources cachées du Tardis?EUR? LOL

  6. Ah oui, un bon souvenir cet épisode quand même. Merci Sorcière!
    Si la révélation finale (Dream Lord = Eleven) n’était pas parfaite, elle a au moins le mérite de rendre l’épisode encore plus intéressant à la rediffusion. Notamment la petite scène dans le village avec Eleven, Rory, Amy et le Dream Lord qui se moque du Doctor jouant les chevaliers servants, ou encore "There is only one person in the universe who hates me as much as you do." cité par Audrey.
    Mais mon épisode préféré de cette saison reste "Vincent and the Doctor"…

    ps: c’est pas pour dire mais qu’est-ce qu’il peut mourir souvent Rory cette saison!

  7. "Rory, admirable, qui veille sur son aimée tel le plus dévoué garde du corps." Hmmm ^^

    Merci l’Univers et merci la Sorcière 🙂

  8. rah j’avoue je l’avais adoré cet épisode !!!

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