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302 : The box

Et la course aux armements continue. Cette fois, on repart dans le schéma classique de la série. Mais avec quelques éléments supplémentaires qui font qu’on ne risque pas de bayer aux corneilles. A commencer par l’élément FauxLivia : à lui seul, il vous tient bien réveillé tellement vous vous dites qu’il peut partir en vrille dans la seconde.
La Fringe Division bien « de chez nous » reprend donc du service. Sauf que le ver est dans la pomme et ce ver-là, il est carrément bien enfoncé dans le trognon. Et ce ver-là, il est drôlement appliqué, il fait super bien ses devoirs.

Rattrapant chaque microscopique dérapage par des sourires bien francs du collier qui semblent dire : « Allons, allons, je suis bien trop mignonne pour ne pas être la VRAIE Olivia. »

Ah, quelle entourloupeuse, cette FauxLivia, elle me plaît !

Et ce super-nunuche de Peter Bishop est bien trop content de se la serrer, sa belette, pour se poser dix secondes la question de savoir si elle serait pas un tout petit peu différente de l’Olivia qu’il côtoie depuis le début.

On lui arracherait bien la tête parce que c’est vraiment pas sympa de faire ça à ce pauvre Peter déjà pas arrangé, mais il faut avouer que c’est plutôt marrant de la voir évoluer au milieu de notre équipe. Et puis c’est la guerre, merde.
C’est hyper casse-gueule comme démarche et je me régale rien qu’en imaginant le vautrage qui lui vaudra de se faire démasquer avec pertes et fracas. Elle est tellement sûre d’elle et en même temps, elle a tellement de lacunes que ça ne prendra sûrement pas toute la saison avant qu’elle commette ZE bourde. En attendant, elle prend des risques gros comme elle et ça me plaît.

Peter : Saluuut ! J’arrive au mauvais moment ?

FauxLivia : Du touuuuut ! Je finis de me poudrer le nez et j’arrive !

(« Avalons-lui la tête, ça devrait faire l’affaire. »)

Bref, elle a de l’argument.
L’occasion aussi de la voir fréquenter notre copain Frenchie qui a décidément une bonne tête de bad guy, j’ai nommé Sebastian Roché. (Peut pas s’appeler Sébastien comme tout le monde, celui-là ?)

Peter, donc, ça roulotte. Ok, son faux-papa essaye de le coincer de temps en temps en tremblant du menton pour l’attendrir, mais bon, du moment qu’il a sa blonde chez qui aller se plaindre, il gère.
Walter, ça va pas mal non plus, dites donc. Le cas du jour le met en joie. Du sang, de la cervelle, hihihi, c’est-y pas croquignolet ?

En plus, il a sa confidente « Aspirin » pour lui découper le roastbeef du dimanche. Non, vraiment, c’est le PIED.

Il a presque failli me faire gerber avec sa cravate tachée…

Mais non, tout va bien, ce n’est que de la confiture.
En plus, le vieux pépère hérite de son pote « Belly » donc je vous le dis, ça roxe pour Tonton Walter.

Elle était sympa, d’ailleurs, la scène du testament de Monsieur Spock. Cette vieille chèvre de Nina m’épatera toujours par ses petites crises d’émotivité totalement inattendues.

« Nina, I was your right hand, and you were mine. »

« And for the precious few we had alone in Tuscany, a memento of me. »

Excuuuuse me ??? Ah ben décidément, c’est une sacrée chaudasse, cette Nina !
(Drôlement mimi, en tout cas, le William Bell de lui offrir… une cloche. A bell, en bon angliche.)

Et Walter, alors, qu’est-ce qu’il trouve, au pied du sapin ?

« Walter, we gather knowledge faster than we gather wisdom. By now I trust you have ample reserves of both. I hope you?EUR(TM)ve forgiven me. »

Une babiole, oh, trois fois rien, rien d’assez important pour qu’il en parle à son « fils ». Encore une fois, c’est à Aspirinsme qu’il se confie.

Walter : He left me Massive Dynamic.

Par la malpeste !

A part ça, j’ai bien aimé le coup de la boîte qui émet des ultrasons et qui tue tous les gens qui ont le malheur d’avoir deux oreilles en état de marche. Ca nous vaut quelques scènes qui ont tendance à me faire me tortiller sur mon canapé de gêne. Vous voyez, celle-ci, notamment.

Euh oui, donc.

Voilà, voilà. Explosion de petite personne, donc. Mmmmmmh, c’était intéressant, merci, Fringe !
Mais ça nous vaut aussi quelques scènes délicieusement décalées comme Walter avec ses bigoudis chauffants sur la tête en train d’écouter mon opéra préféré de tous les temps en chantant du grand n’importe quoi.

Fringe, quoi.
En tout cas, si Peter et FauxLivia ne parviennent pas à « conclure » dans cet épisode, je pense que pour les préliminaires, c’est bon, ils sont parés. Vu le pied qu’elle a l’air de prendre en lui tirant deux balles à quelques centimètres des esgourdes.

Toute la scène où Peter évolue sans l’ouïe est vraiment très réussie, d’ailleurs. On a grave envie de se gratter les oreilles tellement on a l’impression d’avoir nous aussi les tympans en peau de sauciflard. Fringe, Fringe, Fringe.
Et le coup du train…

J’eus aimé croire que FauxLivia se décarcasse pour sauver Peter parce qu’elle en vient à bien l’aimer. Mais alors là, franchement, j’en doute bien bien fort.

Elle me paraît tout à fait irrécupérable.

Mais comme je suis une grande romantique doublée d’une grande pessimiste, je me dis qu’elle mourra peut-être, un jour prochain, en lui rendant service, au petit Peter d’entre les deux mondes. Et que si l’autre univers pervertit notre Olivia, le nôtre a peut-être des chances de la ramener à de plus amènes considérations. Après tout, est-ce qu’elle ne trouve pas Bono un petit peu canon ? Il y a encore du bon en elle. *mode Luke Skywalker ON*
En tout cas, une fois de plus, je salue la performance d’Anna Torv qui réalise la prouesse de jouer un personnage différent… essayant lui-même de se faire passer pour celui qu’elle incarne depuis deux ans. C’est complètement tordu. C’est brillant. Et elle assure sacrément sa race, la petite dame.

Posted by on Oct 7, 2010 in Fringe | 2 comments

2 Comments

  1. "En tout cas, une fois de plus, je salue la performance d’Anna Torv qui réalise la prouesse de jouer un personnage différent… essayant lui-même de se faire passer pour celui qu’elle incarne depuis deux ans. C’est complètement tordu. C’est brillant."

    Ah ba voilà j’aurais pas dit mieux, parce que c’est ce que je pensais tout le long de l’épi et de la review mais j’aurais pas formulé ça aussi clairement mdr!

    Bref, ba même si j’ai pas tout vu du début de la série, loin de là, en l’espace d’une petite dizaine d’épi j’en suis bien mordue quand même!

    C’est très sympa tout ça, enfin…Je me comprends XD

    Quant à savoir si l’Olivia sous couverture va développer des sentiments pour Peter et tout et tout…Ba j’aimerais assez que ce soit pas le cas en fait, mais qu’effectivement ça se termine sur un geste héroïque inattendu où elle lui sauverait la vie comme tu le dis ou quelque chose du genre…Mais ça m’étonnerait qu’ils n’exploitent pas le filon du "oh j’aime les deux, mais comment aimer l’une si l’autre m’a trahit, et comment aimer la version qui n’est pas la bonne" etc etc….XD! Dans la mesure ou bien sur, ils ne nous ont pas écrabouiller toutes les parcelles de la vraie Olivia…Bref, c’est compliqué, c’est génial! YAY!XD

    Merci pour la review Sorci 😉

  2. Cette alternance entre les deux mondes moi j’adore. C’est comme regarder deux séries différentes.
    En tout cas, je regardais d’un oeil jusqu’au milieu de la saison 2 et d’un coup c’est devenu juste formidable.

    Et pareil Anna Torv la classe quoi!

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