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301 : Olivia

Eh ben voilà… eh ben voilà, eh ben c’était MORTEL !
Déjà, je suis trop contente que cette série revienne pour une troisième saison. C’est vrai que c’est inégal, forcément, vu le concept, il y a une infinité de trucs à faire (et parfois à ne pas faire), mais la deuxième partie de la saison 2 était vraiment solide. Et cet épisode, c’est bien simple : il assure sa race.
D’abord cette plongée à l’intérieur de la psyché d’Olivia, qui a beaucoup grandi au cours de la deuxième saison, est fascinante. Et elle ne le serait pas autant si Anna Torv ne faisait pas un boulot aussi énorme. Elle qui m’ennuyait légèrement au cours de la première saison, elle est désormais l’ancre de la série. Et c’est définitivement autour d’elle que tout et tous gravitent ici.

(Oh hello girlcrush !)

Pauvre Olivia sur laquelle Walternate fait des petites expériences pas très jolies. (Décidément les Walter aiment bien faire des expériences sur elle.) Et qui cherche à la convaincre qu’elle est FauxLivia en lui injectant… quoi ? De l’essence de FauxLivia ? Pas bien vu l’étiquette. Avec psychothérapie super flippante en prime, ce qui m’a rappelé les beaux jours d’une certaine Sarah Connor. Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de soulèvement des machines, ma petite dame !

(Oh hello woman King !)

Alors pour moi qui connais désormais (presque) Vancouver comme ma poche, c’est toujours hyper jouissif de voir la statue de la Liberté émerger derrière une baie vitrée qui donne visiblement sur un des jardins de UBC.

(Août en Colombie Britannique. Le pied total. Il faudrait aller faire du vélo.)

Je vous dis pas le nombre d’arrêts sur image que je fais histoire de déterminer ce qui est là et ce qui ne l’est pas. Ca se voit un peu comme le nez au milieu de la figure, mais si on louche légèrement, c’est très crédible !

Pareil, contente de revoir mes copines, la boîte aux lettres, la fausse bouche de métro… toujours les mêmes ! Et puis le fameux taxi, évidemment.

Et l’Opéra de BSG, et ma chère Granville Street… bref, le bonheur, j’en couinais de félicité sous ma couette.

Et last but not least, la biblio dont je suis raide dingue, cerise sur le gâtal, c’est elle la Fringe Division. *squee*

(Mais c’est qu’on verrait presque l’appartement de la Soso et de moi ! Et ces camions blancs, devinez ce que c’est ? Un tournage, of course !)

Ainsi, notre belliqueux Walternate se prépare à la guerre et tout ça. Entre nous je me félicite que Peter soit repassé de l’autre côté de la Force, mommy ou pas mommy, parce que ce Walter-là n’est quand même pas super fréquentable.

Walter : We need her to help us understand this skill. Because if we can do it, we can win this war. And if not, soon there’ll be nothing left to protect.

Mais enfin mes bons amis, est-ce qu’on ne peut pas essayer de s’entendre au lieu de vouloir à tout prix déterminer lequel l’a plus longue ??? (Sauf que non, Sorcière, souviens-toi, il ne peut en rester qu’un.)

Puisque c’est ça, autant profiter de la balade dans le monde parallèle. D’abord, la Dame Liberty est restée un poil longtemps dans le four, elle a un peu grillé, c’est amusant.

Ensuite, on peut aller faire un tour sur la Lune quand on veut, j’aime beaucoup.

On fait du vélo, aussi.

Et comme les chats, c’est que des enfoirés, à Alter-Broadway, ils ont tout compris, ce sont les Chiens qu’on va applaudir sur scène ! (Entre nous, c’est mégalol de voir à quel point ces débiles s’amusent.)

Alors déjà, Olivia toute frakked-up est fabuleuse, elle maîtrise la fuite comme personne. Et en plus, eh bien le chauffeur de taxi qu’elle prend en otage est exceptionnel. J’ignore si on reverra ce type ou pas, j’aurais presque envie d’espérer que non. Il est tellement bon que j’ai envie de rester sur cette impression, qu’il soit juste un type de passage qui a éclairé cet épisode de sa présence lumineuse.

Du coup, limite les autres m’ont paru fades, même si je suis super contente de revoir Kirk Acevedo.
Au passage, puisqu’on parle de Charlie… c’est moi ou décidément, ils ont décidé de foutre Vancouver à feu et à sang ?

(Oh hai Chinatown ! Bien grillées, les brochettes, sivouplé !)

Au fil de l’épisode, j’ai adoré la subtilité avec laquelle Olivia devient FauxLivia (ce qui m’a troué les fefesses tellement je ne m’y attendais pas). Son cheminement est vraiment fascinant, ses déceptions, ses espoirs…

Sa manière de réaliser tout doucement qu’il se passe des choses étranges à l’intérieur de sa tête et de son corps.

Driver : You’re a hell of a shot !
Olivia : No, actually I’m not.

(Ca, c’était méga-flippant. Là, tu te dis qu’il y a vraiment une coucouille dans le potage.)

Et puis ce craquage qui tord les boyaux, dans les toilettes de la station-service, à l’abri des regards, et même de nos regards à nous.

Voilà. Olivia dans toute sa splendeur. Elle a largement gagné le droit de donner son nom à un épisode. Bienvenue dans la cour des grands, ma cocotte.
Et puis alors la reum. Attention, gros craquage. J’ai cru que mes yeux allaient me sortir des orbites. C’est Iris. IRIS. Je ne peux pas la regarder, je ne peux PAS !

(Si vous avez vu Carnivàle vous comprenez, je n’en doute pas. Sinon… God have mercy on your soul !)

Amy Madigan, donc. Personne ne m’avais prévenue ! (L’occasion de l’IMDber et de découvrir également qu’elle est mariée avec Ed Harris, comme quoi on apprend des trucs.)

Et donc là, notre pauvre Olivia bascule définitivement. Grâce à la décharge d’adrénaline de la course-poursuite. Fucking unbeliebablebllbe.

Mon Dieu, mon Dieu, mais qu’est-ce qu’on va devenir ???
Et puis histoire de faire la totale, j’ai bien aimé la dernière scène et le retour presque rassurant dans notre réalité, c’est fou comme on sait tout de suite qu’on est de l’autre côté. Walter est Rain Man, Peter est mimi… et FauxLivia est blonde.

(Et comme je le pensais, le Congrès, c’est en fait les pauvres escaliers de la Art Gallery avec plein de jolis dessins derrière. Hi hi ! Je me souviens des photos du tournage sur ces fameux escaliers début août.)

J’avoue que j’ai eu un petit pincement de plaisir sadique en voyant Peter tout heureux de serrer sa blonde. Vraiment, lui, il se fait enfler sur toute la ligne ! Il vient de découvrir qu’il a été élevé par un père qui n’est pas le sien, qu’on lui a en quelque sorte volé sa vie. Et juste au moment où il commence à se faire à cette idée et à vouloir repartir sur des bases à peu près saines, on lui colle dans les pattes une Olivia… qui n’est même pas la sienne !

Et dont il est de toute évidence très très amoureux.

Tout cela promet de grandes choses niveau drama. Vraiment, je me réjouis à l’idée de voir la suite. Et puis j’ai adoré le générique rouge.

Ainsi que les jeux de miroir, tout à fait appropriés à un épisode situé dans l’univers miroir le monde parallèle. (Cette allusion à Star Trek n’est pas innocente, hein. Je trouve qu’il y a beaucoup de références au fameux Univers Miroir, même si je le connais de manière assez superficielle. Et puis la Dame Liberty m’a aussi évoqué un épisode mythique – si si, je vous jure – de Sliders… avec son Azur Gate Bridge.)

Alors, pour finir, attention. Il est possible que j’aie des lacunes de la saison 2. Pas vue dans des conditions optimales et en fait, c’était assez bouleversant à regarder après le retour de Vancouver… j’ai eu beaucoup de mal. Et malheureusement, je n’ai pas eu le temps de revoir ces épisodes. Donc je vais faire de mon mieux, mais si je bugge, d’avance je m’excuse !

Posted by on Sep 25, 2010 in Fringe | 13 comments

13 Comments

  1. (Oh hello woman King !)
    —–
    mais c’est qui elle ? son visage me dit grave quelque chose
    *
    ce Walter-là n’est quand même pas super fréquentable.
    —–
    A la fin de la saison 2, Bell dit que c’est Walter lui-même qui a demander à se faire retirer des bouts de cerveaux (et donc gagner un aller simple à l’asile) par peur de devenir comme Walternate. ça veut tout dire quand même

    Superbe reprise et la fin de l’épisode est des plus surprenante. Quand Olivia parle à Charlie comme la fausse Olivia, j’arrêtais pas de me dire "nan c’est pas vrai". Je ne sais pas si on va revoir le chauffeur de taxi, mais en même temps je me dis qu’il pourrait être celui qui ferait "revenir" la vraie Olivia

    En tout cas j’ai beaucoup aimé qu’au cours de son debriefing, Peter appelle son père Walternate. Une façon claire de dire qu’il considère notre Walter comme son père. Mais le pauvre choux va avoir le droit à une sacré surprise avec sa nouvelle girlfriend.

  2. Le chauffeur de taxi je pense que personne n’aura oublié son rôle dans The Wire.
    Le générique rouge on y avait déjà eu le droit la saison dernière non ?
    Et Vancouver, je pense que c’est en train de devenir une ville que tout le monde connait alors que peu de gens y ont mis les pieds.

  3. Et dire que la première fois que j’ai regardé Fringe, j’ai pas accroché, mais du touuuut! J’ai repris au milieu de la 2, et depuis c’est fini je lâche plus. Quand j’ai vu que le titre c’était Olivia, je me suis dit, ouh un épi juste sur un perso…ça a intérêt d’être bien parce que ça va vite devenir chiant, et alors en fait heu WAHHH quoi!

    J’ai pas lâché du regard mon écran ^^

    Très agréablement surprise donc. Heu et pour IRIS!!! OMG, je savais que quelque chose n’allait pas quand je l’ai vu, mais j’arrivais plus à me rappeler, et dès que j’ai lu Carnivale dans ta review, j’ai eu peur de la capture mdr! Bref wahow quoi, inquiètant!

    Merci pour ta review, pi c’est génial cette petite"re" visite de Vancouver intégrée! *v*
    En tout cas c’est clair que ça doit te faire bizarre en regardant l’épi. Déjà quand je suis revenue de Londres et que j’ai revu le pilote de DW ensuite, j’étais en mode *squee* dès que je voyais Rose et Mickey à Trafalgar Square XD!

  4. Oui, je crois que le générique rouge on l’avait déjà vu. Mais la saison deux, pour moi, c’est une sorte de grand flou avec quelques trucs qui ressortent. 😀 Et The Wire, pas vu, donc je découvre ce monsieur. 😉 Sinon, the Woman King était le rôle titre d’un épisode de la saison 3 de BSG. Je l’ai déjà vue ailleurs, mais c’est là-dedans que je me souviens le mieux d’elle.

  5. Très bonne reprise ! Sympa le coup de la statue de la liberté après les Twin Towers toujours debout, mais il y a aussi la radio dans le taxi au début de l’épisode qui annonce que le président Obama a décidé d’appeler au gouvernement l’ancien président Kennedy, c’est fort ça aussi !

  6. Et bien, chère Sorcière, concernant The Wire, il va falloir penser à régulariser cette grave erreur 😀

  7. Mais j’attends toujours la validation de mes journées de 36h, moi ! Il faut que j’envoie un courrier recommandé ??? 😀

  8. J’aime

  9. il me semble, je dis bien il me semble, qu’on a vu le générique rouge dans la saison 2 quand l’action se passait dans le second monde. 2 mondes, 2 génériques ?

    Pareil pour Iris, c’est seulement en lisant ta review que j’ai fait le lien avec Carnival. Maintenant je vais la regarder d’un autre oeil.

  10. Le générique alternatif, c’est très « trek » aussi. Dans les épisodes de l’Univers Miroir, du moins dans Enterprise, le générique est entièrement différent.

  11. Le chauffeur de taxi joue effectivement un des meilleurs personnages de The Wire, un des plus attachants et émouvants de toute l’histoire de la série télé.
    Et chose amusante, il y a aussi Lance Reddick (Phillip Broyles) qui y joue quasiment le même rôle de chef d’unité policière, et sur cinq saisons les deux acteurs doivent avoir une seule scène en commun, et là il ne se sont encore pas croisés ^^

  12. On oublie de chercher l’observateur ? 🙂

  13. On l’a vu, on ne peut juste pas parler de tout à chaque fois, non plus, parce qu’on ne peut pas se permettre d’y passer ses journées… donc on en garde un peu pour soi en se disant que les gens comprendront…

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