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106 : Know thy enemy

Wesh, ces jours-ci, c’est un peu la zermi pour bloguer correctement, pfiou.
Bon mais dites donc. Ce serait pas un peu la merde, là, le renouvellement de Caprica ? Hein ? Ca aurait pas dû être décidé mi-août, cette affaire, les contrats des acteurs arrivant à leur terme ? Si. J’ai entendu dire que les contrats avaient été rallongés, en attendant, toujours pas de confirmation pour une saison 2, ça sent un peu le chou puant, cette affaire.
Enfin, n’enterrons pas encore Caprica ; si à la fin de la saison 2 de BSG, on m’avait dit qu’on trouverait vraiment la Terre, j’aurais presque rigolé. (Souvenez-vous du nombre de fois où la série-mère a frôlé l’annulation, si, si, à peu près à chaque fin de saison.)

Alors, voilà un épisode intéressant parce qu’il nous introduit (sauf votre respect) deux nouveaux personnages. Le premier, on en a déjà pas mal entendu parler, c’est Thomas Vergis le Tauron, rival, que dis-je, némésis de Daniel Graystone. Souvenez-vous, ce coquinou a envoyé notre Joseph lui chourer le MCP parce que son cylon n’était pas foutu de dégommer Serge.
Eh bien ce faisant, deux employés du fameux Vergis ont été tués et ça, ça ne lui plaît pas beaucoup.

Alors j’avoue que le CAG du Pegasus, je ne l’aurais pas imaginé en hommes d’affaires façon le feu sous la glace mais ça fonctionne très très bien, il me plaît beaucoup. Il ne se dégonfle pas du tout devant Eric Stolz qui est éblouissant, comme d’habitude. C’est limite insolent, d’ailleurs, cette manière qu’il a de déchirer chaque scène, ça m’épuise, personnellement. J’ai l’impression de perdre un oeil chaque fois qu’il est à l’écran tellement il est aveuglant de talent. Tous les autres commencent à avoir l’air miteux, à côté, je ne sais pas si c’est juste moi (qui suis pourtant raide dingue d’Esai Morales) mais ça me rend très bête.

En tout cas, chaque scène entre ces deux messieurs est splendide. Jamais un mot plus haut que l’autre et pourtant les menaces qui volent dans tous les sens. De vrais gentlemen.

Au passage, la scène de leur première rencontre se déroule, pour ceux que cela intéresse, au musée d’anthropologie du campus de UBC, à Vancouver. Si vous regardez avec attention, vous pouvez vous poser une question cruciale : où se trouve donc la flèche d’Apollon que Kara Thrace viendra chercher cinquante ans plus tard ? Oui, on reconnaît les mêmes statues. Au premier regard, ça m’a choquée de voir tous ces totems indiens (je vous dis pas combien j’en ai bouffé, du totem indien, après avoir passé au total plus de quatre semaines en Colombie Britannique). Finalement, ça se justifie grâce à BSG. C’est pas chouette ?

Donc comme je le disais, John Pyper-Ferguson assure un max et son rôle est nettement moins ingrat que dans BSG, ce qui est tout à fait sympatoche. J’ai particulièrement apprécié son petit passage télévisé qui fait même sourire Daniel, sans doute séduit par l’aplomb de son rival qui nous la joue « Ich bin ein Caprican ».

Histoire de tenter de lui racheter les Buccaneers.
L’élégance de ce type, mine de rien, ses attitudes soignées, la grâce de ses mains… j’en suis restée assise.

La dernière entrevue des deux lascars est splendidement filmée.

Vergis : My dream is to tear up your dream.

Et puis ce qu’il y a de formidable avec les Taurons, c’est qu’ils ont vraiment le goût de la mise en scène.

Vergis : I am Tauron. Blood for blood.

Hi hiiii.

Petit détail qui peut paraître insignifiant mais que je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer, une fois de plus, c’est Daniel qui se retrouve seul face à une immense baie vitrée.

Sauf que cette fois, le message est différent. Le monde paraît presque trop grand pour lui alors que dans l’épisode précédent, il semblait le dominer de toute sa hauteur.
Bref, cette confrontation apporte, je trouve, une grande profondeur à la lutte que se livrent actuellement les Graystone et les Adama.
D’ailleurs, du côté de Joseph, c’est formidable. J’ai beaucoup ri. Ce n’est pas drôle du tout, mais déjà, le voir rentrer ventre à terre pour se coller un Holoband sur le tarbouif, c’est splendide. Ensuite, sa bataille avec l’emballage est géniale, tout le monde se reconnaît là-dedans. Et puis pareil, sa galère avec le faux Daniel qui joue les guides virtuels une fois de l’autre côté, c’est exceptionnel de drôlerie.

J’ai été légèrement frustrée par la brève rencontre irl de nos deux héros décidément inséparables malgré eux…

Mais tout à fait comblée par l’arrivée de Minnie Mouse alias notre chère Janet Fraiser qui semble complètement mordue de son avocaillon de collègue.

Uh uh.

(Je n’arrive pas à croire la bouffée de tendresse qui m’envahit à chaque fois que je vois cette actrice, ça ne me fait pas ça du tout avec la mère Tapping.)

Et au rayon romance, la petite caution adolescente qui est là pour rameuter du djeunz dans le public et aussi vaguement pour nous interpeler sur les rencontres virtuelles et la solitude du geek…

Ah, Philo, tu vaux vachement mieux que ça, mon garçon.

J’ai adoré Daddy qui chope le jeune glandeur en train de draguer fifille.

Allez, hop, un petit rencart avec l’avatar d’une fille morte…

Bien malgré moi, j’ai trouvé ça assez adorable. La mise en scène, les petits sourires…

Philo est craquant. C’est tout.
Le deuxième personnage clé qu’on nous introduit dans cet épisode… what the frak, parlons plutôt de l’acteur que Jane Espenson devait garder bien au chaud dans sa manche. Personnellement, j’aurais joué cet atout un poil plus tôt dans la saison mais bon.

Ah ah. Formidable James Marsters dont on ne se lassera jamais. Evidemment, qu’est-ce qu’on lui fait faire ? On lui fait s’enrouler du barbelé autour du biceps, normal, quoi.
Et puis prouvons que Magda Apanowicz en a dans la culotte en la balançant face à ce vampire monopoliseur de caméra.

Ce fut bref et limite anecdotique, mais bon.
(Disons qu’à ce rythme-là, on n’est pas près de voir le cycy le lonlon mettre les voiles.)

Là où je suis nettement moins emballée, c’est par Polly Walker. Dingue, je n’aurais jamais cru écrire ça. Tout ce qui entoure son personnage est tellement nébuleux que j’en arrive à être un peu agacée.

Blablabla Wizzard of Oz, blablabla Man behind the curtain, blablabla Management, blablabla Apotheosis… WHAT ???
Et puis d’abord pourquoi elle veut tellement récupérer Zoe-A ? Comprends pas. En plus, ça ne va pas à Polly Walker de jouer les exécutantes, elle est trop formidable pour ça.
Heureusement, pendant que Stolz duellise avec Pyper-Ferguson, Sister Clarice vient faire des bisous à Amanda Graystone et ça, c’est génial parce que Paula Malcomson… c’est la Stolz au féminin, quoi. Splendide performance une fois de plus, elle m’esbrouille, la gonzesse.

Ca m’a fait bien de la peine de voir l’empressement dont fait preuve Amanda pour se rapprocher de cette vipère de Clarice. Qui comme les Shadoks pompait.

Et puis la colère qu’elle montre à l’égard du pauvre cylon, le frakking ugly monster qui renferme ce qui reste de sa fille. Brrrr…

(Elle est assez supportable, la Bambola, quand elle la boucle, vous ne trouvez pas ?)

Intéressant aussi le coup de la maison qui a brûlé quand Zoe avait cinq ans, je sens que ce n’était pas un détail en l’air.
En tout cas, en voyant cet épisode, on ne peut se dire qu’une chose : c’est que tout ce qu’on a vu jusqu’à présent n’est qu’une longue introduction à quelque chose qui pourrait devenir immense… si seulement on lui laissait le temps de murir. L’ennui c’est qu’aujourd’hui, si ça ne cartonne pas tout de suite… vous savez ce que ça donne. *soupir*

Posted by on Sep 4, 2010 in Caprica | 10 comments

10 Comments

  1. Rah, ça va nous faire une double dose de Paula Malcomson en octobre, entre Caprica et SOA… 🙂

    Et avec l’avance de la saison 1.5 en Octobre, il peut y avoir du bruit. Plus les dvds/blu-ray de la S1.0. Et la coller à SGU peut faire du bien, avec leurs audiences… Je suis plus confiant pour l’avenir.

  2. Houlala, va falloir que je m’y mette à Caprica parce que là je pige que pouic à tes revues!! Alors que d’habitude j’arrive à suivre des séries que je ne regarde pas grâce à elles…

  3. Parce que là, l’intrigue est trop lente, il n’y a pas grand-chose à suivre. 😉 Maiky, je ne savais pas pour octobre, good news indeed !

  4. Je trouve que l’acteur qui joue Daniel Greystone ressemble beaucoup à Gary Oldman, est-ce que c’est encore une vue de mon esprit tordu ou est-ce que quelqu’un d’autre voit ça?

  5. Cette série est à la fois d’une lenteur abominablement frustrante, surtout quand on nous coupe la saison 1 en 2, et d’une lenteur magnifiquement magique, parce qu’on savoure la mise en place de tous les éléments et le fait que chaque chose qu’on nous montre, même le truc apparemment le plus insignifiant, trouvera son sens bientôt (si d’ici la diffusion on n’a pas déjà tout oublié des épisodes précédents, ahem) (heureusement que tu es là !).
    Cela dit, même si j’adore toujours autant cet univers, il y a en effet des choses qui gagneraient à passer la 2e, notamment les mystères mystérieux autour de Clarice, ou l’embarquement du cylon, parce que bon, à la longue, ça lasse ! 😀

  6. Eridani : moi je ne trouve pas ! 😀

  7. alors une question qui paraitra un peu bête mais, la saison 1 ne dure que 9 épisodes ? J’avais compris que s’était la moitié et que là on attendait la seconde partie

    Pour la série mère, c’est pas carrément à chaque moitié de saison qu’ils tremblaient ?

    toujours un petit pincement au coeur quand je vois mister Marsters. Spike forever ! Ce qui ne l’empêche pas de jouer un très bon Brainiac et d’être hyper convaincant quand il va rouler une pelle au capitaine Jack 😀

  8. On la refait ! 😀 Saison 1 : 9 épisodes de diffusés, la suite, diffusion prévue en octobre (c’est récent, ça devait être en janvier). Pas de saison 2 de confirmée pour l’instant. Pour la série mère, ce n’est pas tout à fait ça. Chaque saison était tournée en un bloc, par contre, la dernière s’est retrouvée avec la moitié en boîte au moment de la grève des scénaristes, donc ils n’étaient pas sûrs de pouvoir tourner la fin, ce qui a finalement été le cas.

  9. Alors un truc vient de me frapper (je suis lente) : Polly Walker et John Barrowman, ils ont un de ces airs de famille ! 😀 Ils pourraient jouer de façon très crédible un frère et une s? »ur, si si ! Je trouve qu’ils ont tout-à-fait les mêmes airs, le même regard 😀

  10. Ouh, ce serait une association intéressante !

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