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101 : A study in pink

Sherlock, en quelques mots, c’est quoi ? C’est une toute nouvelle série britannique créée par Steven Moffat, actuel showrunner de Doctor Who et déjà auteur de Jekyll, entre autres merveilles. Elle se présente sous la forme d’une première saison de trois épisodes d’environ 90 minutes diffusée pour la première fois l’été dernier en Grande-Bretagne. Une saison 2 est déjà programmée pour 2011. Et la particularité de cette réinvention du mythe, c’est que Sherlock existe en 2010 et qu’il envoie des SMS ! Voilà, et maintenant, les détails !

Ah, le bonheur inégalé de découvrir une merveille britonne de plus. Vous avouerez qu’on est quand même super gâtés. Paf, en plein été, alors qu’on se morfond devant True Blood, vlà-t-y pas que Steven Moffat, pourtant fort occupé à fourbir notre onzième Docteur, se fend d’une nouvelle pépite et revisite – après Jekyll – un autre personnage légendaire de la littérature grande-bretonne : Sherlock Holmes.

Si vous me suivez depuis un certain temps, vous devez savoir que je voue un culte à ce personnage. Que c’est un des intouchables. Il y en a deux… allez, trois, comme ça. Du coup, ça rend un poil exigeant. Donc transposer Sherlock à notre époque, c’était mal barré. Pourtant, je trouve cette réinvention du mythe incroyablement fidèle aux bouquins. A la fin du dix-neuvième siècle, Holmes exploite jusqu’au bout chaque technologie, chaque moyen de son époque dont il dispose. A l’aube du 21ème il fait de même, sans complexes. Nul doute que si Conan Doyle avait écrit ses bouquins de nos jours, Sherlock aurait aussi envoyé des SMS groupés.

Mais il en fallait dans le slip, pour oser ça. Steven Moffat et Mark Gatiss prouvent ici que c’est leur cas.

Ils ont su donner une âme à ces personnages. John Watson existe très fort dès sa première apparition à l’écran et c’est en partie du point de vue de celui qui est le principal narrateur des bouquins qu’on va vivre l’aventure Sherlock. Watson est un vétéran de la guerre en Afghanistan, ce qui est déjà rigoureusement le cas dans les livres de Conan Doyle. (Il me semble même me souvenir de Kandahar, c’est dire.) Et ma foi, notre grand blessé ne vit pas très bien son retour à la vie civile. Stress post-traumatique et boiterie en témoignent. En plus, le pauvre est fauché comme les blés.
Et laissez-moi ici professer mon amour sans bornes pour Martin Freeman. Le genre de type que j’ai envie de mettre dans un petit panier, ou bien de faire jouer avec une pelote de laine, ou bien de coller entre deux tranches de pain de mie pour mon goûter. Ce n’est pas possible d’être aussi craquant et en même temps aussi impeccable et crédible. Il m’a soufflée, le gaillard. Je l’avais déjà trouvé excellentissime dans « Love actually ». Là, il déboîte.

Sérieux, il est très très mignon, non ???

D’ailleurs, même Lestrade est fameux, je tiens à le souligner.

Et dans le rôle-titre, nous avons le formidable Benedict Cumberbatch. A priori, même à jeûn, il doit avoir du mal à se présenter !

Une drôle de trombine pour un drôle de rôle. Il donne un caractère exceptionnel à ce personnage génial, exubérant et autocentré. Et il forme avec Martin Freeman un duo délicieusement pétillant. Oserais-je dire bromantique.

Ce John Watson, il est assez futé pour admettre sans résistance le génie écrasant de Sherlock et suffisamment humble pour ne pas le jalouser ou le dénigrer, ni se vexer d’être traité de débile léger. Sensible là où Sherlock peut sembler sans-coeur, faire-valoir, caution émotionnelle… mieux encore, ayant lui-même un petit pèt’ au casque, d’emblée il est fasciné par le côté un peu flippant et dangereux du bonhomme. Qui devine cash qu’il revient d’Afghanistan. Ce qui est le cas aussi dans le tout premier bouquin de Conan Doyle : « Une étude en rouge » (« A study in scarlet. » Vous me suivez ?)

Sherlock : I know you’re an army doctor and you’ve been invalided home from Iraq or Afghanistan. I know you’ve got a brother who’s worried about you, but you won’t go to him for help because you don’t approve of him-possibly because he’s an alcoholic, more likely because he recently walked out on his wife. And I know that your therapist thinks your limp’s psychosomatic, quite correctly I’m afraid.

Bref, un Watson dépressif et qui se fait chier, c’est un compagnon idéal pour Holmes, qui lui-même se montre très intéressé par le petit docteur.
Les voilà donc colocataires, sur fond d’enquête de tueur en série, comme le découvre bien vite Sherlock qui officie gracieusement en tant que consultant de Scotland Yard.

Alors, déjà, je trouve la bande musicale de la série très réussie. Enlevée, marquante, très caractéristique, elle semble évoquer les racines victoriennes de Sherlock, elle a un petit côté suranné très charmant tout en étant très dynamique. Ajoutez à cela des scènes formidables telles que celle où le héros nous offre un aperçu de sa manière de fonctionner… wahou. J’en suis restée sur le cul.

Exceptionnel, presque magique. Vraiment, ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi charmée par une scène.
Dans le genre, la scène où Sherlock retrace mentalement le trajet du taxi est formidable.

Bon, et puis outre ça, il faut bien dire que Benedict Cumberbatch, c’est un bonheur pour les captures d’écran.

Et que son Sherlock, c’est une machine à répliques du jour.

Sherlock : Dear God, what is it like in your tiny little brains ? It must be so boring.

Très perspicace, notre enquêteur découvre d’ailleurs très vite que son coloc’ n’a absolument rien à la jambe – et pour cause, il a été blessé à l’épaule -, il faut d’ailleurs voir avec quelle célérité le petit toub’ se met à cavaler aussitôt que son nouveau copain pense avoir découvert le coupable. Et s’éclater comme un guedin avec ce type qui ne connaît aucune règle. (Oui, ça c’est toujours sympa, il faut bien le dire.)

Bref, en un mot comme en cent : « You’re not haunted by the war Dr. Watson, you miss it. »
Ce que j’ai trouvé génial aussi, c’est l’alchimie immédiate qu’il y a entre les deux acteurs… tout autant qu’entre les deux personnages qui font connaissance de façon un peu maladroite, d’ailleurs, autour d’une table de restau. C’était très mignon et très intelligent aussi de ne pas laisser planer le mystère et de jeter directement les deux protagonistes dans une relation un peu floue.

Sherlock : What do real people have, then, in their real lives ?
Watson : Friends. People they know, people they like, people they don’t like. Girlfriends, boyfriends.
Sherlock : Like I was saying, dull.
Watson : You don’t have a girlfriend ?
Sherlock : Girlfriend, no. Not really my area.
Watson : Oh, right. Do you have a boyfriend? Which is fine, by they way.
Sherlock : I know it’s fine.
Watson : So you’ve got a boyfriend ?
Sherlock : No.
Watson : Right, okay. You’re unattached. Like me. Fine. Good.
Sherlock : John, I think you should know that I consider myself married to my work. And while I’m flattered by your interest…
Watson : No.
Sherlock : I’m really not looking for any…
Watson : No. I’m not asking. No. I’m just saying, it’s all fine.
Sherlock : Good. Thank you.

Boys, boys, boys.

Ah, et très sympa les petites allusions à la défonce, aussi.

Watson : Seriously, this guy, a junkie ? Have you met him ?

Avant d’en arriver à l’enquête, j’ai également beaucoup aimé l’intervention de Mark Gatiss qui n’est pourtant pas au générique et qui incarne un personnage très mystérieux qu’on soupçonne à tort d’être Moriarty.

Arf, cette dégaine…
Il se montre très intéressé par Sherlock et se déclare être son ennemi juré.

(Un vrai caméléon, non ?)

Il s’avérera à la fin de l’épisode qu’il s’agit du frangin de Sherlock, Mycroft. Qui a vraiment un nom de champignon !

(Mais attention, dans la version d’origine il est limite encore plus intelligent que son petit frère sauf que c’est un peu une feignasse.)

Pour couronner le tout, j’ai trouvé l’intrigue policière très bien ficelée. Les indices sont saupoudrés avec intelligence et le tueur est génial. Un pauvre chauffeur de taxi à deux ronds qui vient pourtant chercher Sherlock chez lui, alors que l’appart’ grouille de flics, tellement il est trop fier d’être insaisissable et tellement il est curieux de faire connaissance avec le seul type susceptible de le pincer.

Le face-à-face est génial parce que les deux types se ressemblent et se fascinent mutuellement. Et que Sherlock meurt d’envie de savoir comment le tueur a réussi à convaincre toutes ses victimes de se suicider.

Cabbie : I don’t want to kill you Mr Holmes. I want to talk to you. And then you’re gonna kill yourself.

Choisir au pifomètre total entre deux pilules etc etc.
Et pendant ce temps, on se rend bien compte que mon cher Watson n’a pas trop envie que son nouveau poto se fasse descendre. Il remonte tout seul comme un grand sa trace et…

Ca restera leur petit secret puisque Sherlock sera le seul à capter. Mais avant de crever, le cabbie lâche un nom : Moriarty. Son sponsor, qui lui filait de l’argent pour chaque tué.
Là-dessus, le petit couple quitte le lieu du crime en gloussant comme des pintades, ce qui est franchement irrésistible et promet de grandes choses.
Moi, je vous le dis, ces 90 minutes, on ne les voit pas passer. Par contre, en les commentant, là oui, on les sent bien passer !

Posted by on Août 1, 2010 in Sherlock | 39 comments

39 Comments

  1. Misère?EUR? ça a l’air vachement bien !
    Moi qui me félicitais de ne plus suivre 160 séries?EUR?

  2. Je reste toujours très accroché à cette rumeur comme quoi Benedict Cumberbatch puisse être la prochaine incarnation du Master dans Dr Who. Certes, le sacrifice de l’incarnation de Simm n’aurait plus la même saveur, mais la dynamique entre lui et Matt Smith pourrait être détonnante!

  3. Coup de coeur de 2010 cette série (mais j’ai l’impression que Misfits sera ex-aequo très bientôt, je suis en train de commencer la saison 2, je me suis enfilé tous les épisodes de la saison 1 ce matin lol), je savais que Moffat était doué et je lui faisait confiance, mais là vraiment il s’est surpassé. Je suis bien contente qu’il y ait une saison 2, mais l’attente va être longue.

    Et j’aii bien cru aussi pendant un moment que Mark Gatiss était Moriarty. Il semblait bien parti pour vu comment il est introduit, avec autant de mystère autour de lui.

    La musique, qui est bien sûre très bien, est vraiment similaire à celle du film de Guy Ritchie, d’ailleurs celui-ci a carrément craché sur la série à cause de ça. Sauf que la musique de Sherlock (la série) a été composée bien avant celle du film donc il devrait quand même faire profil bas.
    Et même si j’adore Robert Downey Jr, je préfère largement l’interprétation de Benedict Cumberbatch qui est beaucoup plus proche du personnage (alors que le Sherlock du film semble plutôt être un coureur de jupon, même s’il est aussi dérangé).

  4. @ Nightwing : j’ai aussi entendu cette rumeur, parce que Benedict Cumberbatch avait dit qu’il pourrait avoir un rôle dans la saison 6 de Doctor Who, mais ça n’a pas du tout été confirmé. En plus le tournage de Sherlock vient de reprendre, alors que celui de DW (pour la première partie de la saison) va se terminer (ou l’est déjà je sais pas). Mais est-ce qu’il disait ça comme ça ? C’est bizarre quand même…

  5. Ptain Nightwing, bien pensé… Si ce n’est Mark Sheppard, le rôle du Master irait bien au Cumberbatch ! (D’autant plus qu’il aura du temps quand Martin Freeman ira crapahuter en Terre du Milieu…)

    Des trois épisodes, c’est celui que je préfère. C’est le plus parfait, pas une minute de répit. L’alchimie est là, et c’est le pied de la voir se mettre en place.

  6. Le fait que ça n’a pas été confirmé ne veut pas dire grand chose… on n’a pas le détail de tous les acteurs qui vont faire des apparitions… ni des éventuels personnages qui reviendraient…

    Et si ils devaient faire revenir le master, je penserai soit à Cumberbatch, soit à James Nesbitt. Cumberbatch a néanmoins l’avantage d’être plus jeune que Nesbitt donc les 2 pourraient avoir une chouette dynamique… J’avais vu quelque part que Matt Smith avait également postulé pour le poste de Sherlock ou de Watson… je me demande ce que ça aurait donné…

  7. Voilà, tu as tout dit, je pense avoir ressenti les choses exactement de la même façon que toi. Et oui Martin pour son 4 heures, on ne dirait pas non 😉 J’ai vu le 2, moins accroché à l’intrigue mais toujours autant aux protagonistes, reste le 3 à découvrir !

  8. "J’avais vu quelque part que Matt Smith avait également postulé pour le poste de Sherlock ou de Watson… je me demande ce que ça aurait donné…"

    Il avait postulé pour le rôle de Watson, mais Moffat ne l’a pas retenu parce qu’il faisait trop "Sherlock" lol (en plus quand on voit que Sherlock et Eleven ont quelques traits de caractère en commun…)

  9. Oh trop bien ! C’est noël en avance, merci Sorcière !!
    Qu’est-ce que j’aime cette série ! Franchement énorme coup de coeur 2010, et Benedict Cumberbatch est génial ! (son nom aussi, je suis fan ! 🙂
    Le duo Sherlock/John fonctionne tellement bien, ça coule de source dès leur rencontre et le dialogue du resto est excellent ! ‘I’m not his date !’ lol
    Toute cette bromance… j’aime ! ^^
    Et j’adore tous les détails des bouquins que Moffat et Gatiss se sont amusés à mettre un peu partout, etc… et je parle même pas de la réalisation impeccable, cette utilisation du texte à l’écran, géniale ! Bref une vrai réussite pour moi !

  10. C’est fou comme j’aime cette façon de transposer ce que pense Sherlock. Les petits mots qui flottent, qui expliquent tout son chemin de pensée… Il me semble qu’il ne le font que dans le premier épisode et c’est dommage, je trouvais ça savoureux.

  11. Lundi, je suis restée bloquée chez moi par la neige. J’avais envie d’une petite série anglaise qui me ferait la journée et c’est là que je me suis souvenue que Steven Moffatt avait revisité Sherlock Holmes pour l’adapter à notre époque l’été dernier. J’y suis allée avec quelques réticences mais j’ai adoré ce premier épisode. Tout fonctionne merveilleusement bien et l’alchimie entre les deux acteurs et les deux personnages est un régal. J’ai tellement aimé que j’ai enchainé avec les deux autres épisodes et que je suis en ce moment même en train d’ecrire ma review générale sur la saison ^^.

  12. Quand j’ai vu Sherlock, j’ai dit "bah oui, c’est lui ! ??a ne peut être que lui !"

    Moffat a fait un tour de force de mettre à jour Sherlock Holmes pourtant tellement marqué par son temps et son succès.

    Great !!!

  13. Ta review m’a donné envie de revoir l’épisode. Du coup hop! j’y retourne!
    Merci Sorcière…

  14. Le genre de type que j’ai envie de mettre dans un petit panier, ou bien de faire jouer avec une pelote de laine, ou bien de coller entre deux tranches de pain de mie pour mon goûter.
    ——-
    sorci, sorci, c’est pour ces petites notes personnelles que j’adore te lire (entre autre)

    vraiment une merveille de merveille cette série, minuscule de trois épisode mais dans laquelle on plonge totalement dès les premières minutes. L’atmosphère, les acteurs, la musique : j’adore. L’idée de marquer à l’écran les raisonnement de Sherlock, plutôt que de l’obliger à expliquer à haute voix ou de nous laisser dans le floue, est bien trouvé. Le passage à notre siècle se fait sans problème (il y a toujours la guerre en Afghanistan o_O)

    Petit moment qui montre très bien à quel point ces deux hommes sont fait pour s’entendre : Watson qui s?EUR(TM)émerveille devant les capacités de Sherlock, à la grande surprise de celui-ci. D’habitude on l’insulte ou on l’envoie paître ^^ (Wiwi et House)

    Quant à l’histoire de la blessure à l’épaule alors que Watson boite, c’est un joli clin d’oeil à une erreur de Sir Conan Doyle himself. D’un roman à l’autre, la blessure de Watson avait changé de place.

  15. Cette série me faisait de l’oeil depuis un moment. Mais j’ai jamais pris le temps de regarder. Je vais le prendre très bientôt, ça a l’air très prometteur.

  16. Je crois que je vais ressortir le blu-ray à cause de ta review…
    Encore un petit bijou signé du Grand Moff et de monsieur jem’incrustedanstoutcequej’écris (Gatiss). J’adore la réalisation qui se démarque de quasiment tout ce qui existe à la télévision comme les incrustations des sms au lieu de l’éternel gros plan sur une main d’un assistant qui tient un portable (qui n’est pas de la même marque que celui tenu par l’acteur un plan avant) et pour avoir vu le premier pilote (dispo dans l’édition Bluray et DVD je crois), c’est vraiment le jour et la nuit.

  17. J’ai été particulièrement enthousiasmée par ce 1er épisode, j’ai eu aussi envie d’adopter Martin Freeman dès les premières minutes. Je me demandais bien pourquoi et dans quel film je l’avais déjà vu, et bien c’était dans l’inénarrable H2G2 : le guide du voyageur galactique. Et puis il me faisait un peu penser à John Simm version Sam Tyler ^^
    Lorsque Sherlock déclare ‘Je ne suis pas un psychopate, je suis un sociopathe de haut niveau", j’ai aussi pensé à Sheldon dans TBBT avec son ‘je ne suis pas fou, ma mère m’a fait examiné !’
    Et, un peu honteusement, j’avoue m’être beaucoup plus amusée devant ce pilote que devant une bonne moitié de la saison 5 de Doctor Who…

  18. Je crois avoir lu quelque part que Moffat avait pensé à Benedict Machin pour Eleventh… mais ce n’est pas les rumeurs que vous relayez… donc je me trompe peut-être.
    Superbe premier épisode, j’ai un peu moins accroché aux deux suivants, même si c’est de haut niveau. Et que j’attends avec impatience la suite.

  19. Ralala… La sorcière qui review Sherlock ! \o/
    Ce que je peux les aimer, ces deux là…
    J’ai découvert des tas de films passionnants, depuis, en cherchant des choses dans lesquelles joue Benedict ! Que cet acteur n’ai pas encore conquerit le monde du cinéma est presque étrange. Bon, au moins, son nom est en train de devenir un verbe, c’est toujours ça :p Bah oui, "to be cumberbatched"…
    Et martin freeman, ce que je peux l’aimer dans le rôle de sherlock…
    Je vais finir par les connaître par coeur, ces trois petits épisodes… Vivement l’an prochain !

    Oh, et sinon, Mark Gatiss a confirmé s’amuser sur l’homoérotisme entre Sherlock et Watson dans cette série. Merci à lui !

  20. Rhôooo je viens de me faire le 3 … excellentissime !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  21. Je connaissais pas du tout cette série mais ça me donne vraiment envie de la voir. J’adore le personnage de Sherlock Holmes et l’idée de la transposition à notre époque m’intrigue vraiment.

  22. je m’inquiétais aussi d’une transposition à cette époque en lisant les premières lignes… mais vu le fil de l’épisode, ça semble se tenir, et même plutôt très bien se tenir !!
    hâte de lire la suite !!
    merci d’avoir mis cette série dans la lumière, je vais zieuter pour voir si elle sera diffusée…

  23. Début janvier sur France 4, je crois bien. ^^

  24. Merci bien sorcy. Review lue hier soir et épisode visionné ce matin : une jolie découverte grâce à toi.
    Je ne connais pas Sherlock donc je ne peux pas comme certains voir les clins d’oeil, mais j’ai vraiment bien aimé les perso. Vivement la suite !

  25. Du coup, je l’ai reregardé, et c’est toujours aussi très beaucoup bien bon ! 🙂

  26. Sherlovk débarque sur France 4 le 1er. En VF malheureusement mais au moins la voix de Sherlock est bien choisie (pas comme Eric de True Blood…). Les autres je sais pas…
    Et le caby c’est le mec avec un bras en pierre à Pompéi, celui qui veut ramener les Pyrovils (comment que ça s’écrit..)!

  27. En lisant ton introduction et ton envolée lyrique sur Moffatt (fort justifiée!) je me demandais si tu avais vu Jekhyll?! Parce que c’était une série qui m’avait marqué, et exactement pour les mêmes raisons que Sherlock dans notre cas : un personnage littéraire connu, d’une autre époque, transposé au 21ème siècle et le tout porté par des acteurs merveilleusement choisi!! Parce qu’entre Benedict (ton commentaire sur son nom et le fait d’être sobre, comme d’hab, hilarant) et Nesbitt, il arrive toujours à trouver le parfait acteur!!

    Sinon, par rapport à l’épisode, j’ai trouvé que sherlock n’a pas été rapide sur le taxi, parce qu’avec sa tirade décrivant le tueur comme un prédateur dans la foule, ca aurait du déclencher une alarme! Et puis j’ai eu l’idée que les deux pilules pouvaient être dangereuses pour tout le monde, sauf pour le cabby, car ça pourrait être son médicament contre sa maladie?? Genre chimio?

  28. Eh non, j’ai Jekyll en DVD et pas encore regardé !!

  29. Ah oui, je me demandais aussi, finalement, comment faisait le taxi pour avoir la bonne pilule, je pensais bien que les 2 étaient mortelles mais je ne voyais pas comment il en réchappait. Ou alors il a un antidote. Mais à la fin le doute plane sur les conséquences si Sherlock en avait gobé une.

    Bon ben c’est pas mal du tout, tout ça ! J’aime beaucoup aussi les mots qui flottent dans le vide, ou la fonction gps intégrée de Sherlock LOL mais vous dites que ça ne dure pas ? Zut alors !

  30. Attention, ce n’est qu’une supposition de ma part, que les deux soient mortels mais qu’il soit immunisés ou que ça soit un traitement!! mais ça tiendrait la route, parce que je ne vois pas comment 4 fois de suite, il arrive à en réchapper…
    Sinon, pareillement, j’ai beaucoup aimé les incrustations de textes et plans pour montrer la pensée de Sherlock, déçu que ça ne continue pas vraiment (même si j’ai vu d’autres trucs similaires au début du 2, pas pu m’empêcher de regarder les 20 premières minutes…)

    Enfin, si le père Noël t’as offert un peu de temps en rab au lieu des sempiternels dvd, je ne peux que te conseiller Jekyll!! je ne connaissais pas du tout Moffat à ce moment là (avant que je ne commence Dr Who) et je me disais justement que la personne derrière tout ça était vraiment un génie!

  31. Si, quand Sherlock réfléchit, on voit des petits signes rigolos qui semblent être ses pensées, c’est marrant… et quelques mots, aussi.

  32. 16 juillet 2011. Hier soir, j’ai eu l’immense plaisir de voir le 1er épisode de Sherlock sur France 2, et c’était effectivement excellent! Drôle, piquant, ironique, malin, des personnages fascinants excellement interprétés, filmé avec originalité et maîtrise, avec une musique entraînante et super dans l’ambiance, constamment enthousiasmant à tous les points de vue. Bien sûr, le côté tête à claque génial de Sherlock est jouissif, mais à la limite j’ai encore plus apprécié l’épaisseur donnée à Holmes (qui sera décidément un formidable Bilbo le Hobbit; que j’ai hâte!)
    Une très belle découverte, et encore une autre pour laquelle je dois dire merci à la Sorcière. Ha là là, décidément, qu’est-ce que je regarderais sans toi?!

  33. Ben de rien !! Contente que ça te plaise. (Tu voulais dire Watson, je pense, non ?) Enjoy la suite ! 😉

  34. Mais oui, Watson, quelle conne je suis!!!
    (se baffe jusqu’à saignement des joues)
    Merde, sans déconner, je me tuerais quand j’écris des conneries pareilles!

  35. Je crois que la réplique de Sherlock qui m’a le plus marqué, c’est sans nul doute le "taisez-vous Anderson, vous faites baisser le QI de toute la rue" C’est frais, c’est beau, c’est grand et surtout .. C’est EFFICACE !! x)

  36. Mon dieu. Je viens de regarder cette épisode sous le conseil d’une amie et mon dieu, je ne regrette pas.
    (et je me suis dit "Tiens la Sorcière ne f’rait-elle pas des review sur SH?)
    ET BIEN SI. THANKS GOD
    Que dire de ce premier episode: GENIAL. J’ai aimé chaque minute, chaque seconde, tout passe vraiment trop vite, on savoure. Inimaginable. Magique.
    (suite de mot n’ayant aucun rapport. Mais c’est mon ressenti)
    J’adore.Steven nous a pondu un truc brillantissime à souhait. Comme toi, j’ai aimé la scène où il analyse le corps de Jennifer Pink (son nom de famille ne me revient plus), j’avais les yeux en forme de donnuts.
    M’enfin, c’st une review qui date d’un an, mais je me sentais le besoin expressif de commenter! (malgré le fait que je ne fait que repeter ce qui a été dit mais bon. Tant pis!)

  37. La chanceeeeeuse qui ne va pas avoir à attendre un an et demi avant de regarder la saison 2 qui commence… dans deux jours !!! Enjoy. 😉

  38. J’avoue que j’ai commencé cette série vraiment au bon moment! Merci!
    (Il arrive juste après le jour de l’an en plus, on va pouvoir décuver avec et épisode! D’ailleurs, bon réveillon!)
    *il ne me reste qu’a enfiler les deux autres épisode avant demain soir*

  39. Pour la pillule, y’a personne qui en est arrivé à la conclusion, qu’en fait, les deux pillules sont mortels, et que simplement le chauffeur de taxi avait pris un anti poison juste avant la scène. Raison pour laquelle , le tueur ne se trompe jamais ?

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