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201 : The curse of Cornelius Sigan

Cet épisode, c’est comme le cochon. Dedans, y a tout qui est bon ! Enfin, à part le coeur de Cornelius, là, le gros bout de plastoc qui est supposé être super précieux. Ouh que c’est laid !

Et c’est sensé renfermer l’esprit du plus grand sorcier de tous les temps ? Eh ben c’est pas très beau !
Sinon, c’est par-fait pour une petite reprise sympatoche.
D’abord, tout va bien, sauf que le Prince de mes Fesses, là, il pleurniche à cause qu’il arrive pas à dormir. Eh oui, y a des gens qui creusent alors ça lui tape sur ses petits nerfs de demoiselle à gros biscottos.

Et enféfé, comme promis, hop, comme par miracle, vlà qu’il dort torse nu ! Tiens donc, comme c’est étrange.
Et vas-y que je m’étire, que je tournicote, que je piétine… C’est fini, oui ?

Ils se sont rendu compte qu’ils avaient un large public féminin de plus de 13 ans, c’est ça ? Arf. Je ne m’en plaindrai point.
Donc, ça creuse à Camelot. Et ces fouilles sont intéressantes, elles révèlent des trucs fort sympatoches, notamment ceci.

Qui attise la convoitise d’un ouvrier très futé nommé Cédric. Et alors là, laissez-moi vous dire qu’on tient l’essence même de cet épisode en la personne de Mackenzie Crook qui est exceptionnel. Fabuleux. Déjà, j’espère pour vous que vous l’avez reconnu tout de suite. Moi, oui.

(La gueule ! )

Aussitôt que je l’ai aperçu, je l’ai revu jouer avec son oeil en bois dans Pirates des Caraïbes. Je peux vous dire qu’il me faisait hurler de rire à chaque fois qu’il était à l’écran.
Là, ils ont eu l’intelligence d’exploiter ce potentiel comique et un peu plus si affinités. C’est bien simple, ce type explose tout. Comme pas mal d’acteurs de passage, d’ailleurs. Mais son trio avec Arthur et Merlin, c’est une merveille. Pas du tout démontés, les deux minots, même s’ils devaient être sacrément impressionnés. Surtout Colin qui déchire en jouant les gros jaloux vexés et tristous.

Cedric : It’s an honour to be of service to the Prince.
Arthur : An honour. Do you hear that, Merlin ?
Cedric : Allow me the honour of brushing your clothes down.
Arthur : The honour.
Cedric : Is there anything else I can do for you, Sire ?
Arthur : Well, you can give Merlin here a kick up the backside.
Cedric : I wouldn’t wish to deprive you of the pleasure, Sir.

Looool !!!

Paraît que le gars Crook a improvisé plein de répliques pour que Merlin ait encore plus l’air d’un débile. J’imagine qu’il doit y avoir de sacrés rushes, quelque part dans les placards de la Beeb.
Ca fait super plaisir de les voir s’amuser comme ça, en tout cas.
Faut dire que Cédric n’épargne rien au petit bichon dans sa tentative de devenir calife à la place du calife, ou plutôt serviteur à la place du serviteur. Histoire d’aller chercher dans le tiroir d’Arthur la précieuse clé…

(Ahem.)

…qui lui permettra d’avoir accès au trésor enfoui sous le château.
Et puis il faut dire qu’Arthur non plus, il n’épargne guère Merlin. Franchement, voir cette grosse feignasse monter sur le dos du pauvre gosse pour se hisser sur sa selle… hé, oh. Peut pas se bouger le cul un peu tout seul, non ?

Pareil, bien prompt à mettre le nez de Merlin dans le caca. Comme s’il avait besoin de ça.

Merlin : Can’t you see what he’s trying to do ? He’s trying to get rid of me and if you weren’t such a clotpole you’d see that.
Arthur : A what ?
Cedric : Clotpole. He said clotpole. (J’ai ouï dire que cette réplique assénée avec maestria par Crook avait déclenché à plusieurs reprises l’hilarité des deux nains.)

Arthur : He can look after me tonight. You can go home and think about whether you want to be my servant or not.

Oooooh, touché en plein coeur. Mais regardez-moi cette pauvre petite bouille.
Pauvre crapaud… Quelle jolie scène que celle où Gaius le regarde rentrer tout crotté et mutique et qu’il va lui débarbouiller le museau.

Merlin : I just want Arthur to trust me. And to see me for who I really am.
Gaius : One day he will.
Merlin : When ? Everything I do is for him and he just thinks I’m an idiot.
Gaius : Not everyone thinks you’re an idiot.

A propos de Gaius, d’ailleurs, lorsqu’il devient évident que le Cédric déjà pas très arrangé à la base est possédé par Cornelius Sigan (le plus grand sorcier blablabla), revenu d’entre les morts pour faire tomber Camelot, le fait qu’il sorte de sa manche la carte Dragon, ce vieux fourbe, ça m’a bien sciée. Encore une scène superbement jouée par les deux protagonistes. Merlin qui se pensait si futé avec son petit secret découvre que Gaius a toujours tout su de ses visites au Grand Dragon. Et même que Grand-Papy l’envoie direct voir la bestiole à écailles pour sauver Camelot. Alors que le Merluchon avait pourtant juré sur ses zoreilles qu’on ne l’y reprendrait plus. La lose.

Merlin : You knew, then, that I used to visit him ?
Gaius : Yes, Merlin, of course I knew. You’re a creature of magic, just as he is. I hoped that he could help you.

Merlin : He helps no-one but himself.
Gaius : For Arthur’s sake, you must go to him now.

Saféchié.
Mais avant ça, ben Merlin, il fait tout ce qu’il peut pour ouvrir les yeux de cet imbécile heureux de Prince de mes Fesses, et ça marche, wouhouh, du tonnerre.

Avec ça que Cornelius déchaîne sur Camelot des grosses gargouilles toutes moches qui sèment une terreur sans précédent (enfin, sans précédent depuis au moins… un épisode) et nous rétament quand même DEUX fois Arthur… non mais il tient pas sur ses pattes ou quoi ?

Clair que sans les zyeux qui brillent de Merlin et sans les seins de Guenièvre, il s’en serait jamais sorti.

« Bonjour, seins de Guenièvre, enchanté, je suis Arthur. Comment ça va-t-y bien ? »

Donc après avoir ramassé les pâquerettes dans la cour du château, Arthur se relève, secoue ses jupons et va se faire recoudre (à travers sa cote de mailles, vous noterez) par la Dame Guenièvre. Oh, il a bien de la peine à lui dire merci, c’est que ça lui écorche un peu la langue, au preux chevalier.

Arthur : Guinevere. I wanted to say… just, erm… you always surprise me. (Waouh, attention, il est au maximum, là !)
Gwen : Is that it, Sire ? (Ouais, et le fait que je t’aie sauvé la vie, non, rien ?)
Arthur : That’s it. Oh, and, erm… thank you. (Ah ben quand même.)

N’empêche… C’est moi ou plus il dit son nom en entier et plus ça sonne sexy, sachant qu’il est le seul à le faire ? Uh uh uh.

Bref, je trashe à mort sur Arthur, mais j’adore Arthur. Qui veut aller combattre les infâmes gargouilles alors que tout semble perdu et malgré les brâmées de papa ? Arthur. Qui est prêt à se sacrifier pour ses compagnons chevaliers ? Arthur. Et qui est quand même relativement canon quand il veut ? Arthur. Bref, Arthur, tout concon qu’il est, ben c’est un prince, un vrai. Et je l’adore. Là.
Malgré ça, ben Arthur, il a quand même grave besoin de Merlin, et Merlin, pour sauver Arthur et défaire Sigan, a quand même grave besoin du super sortilège de la Mort dont est dépositaire le Grand Dragon. Donc ça négocie sec. Il veut quoi, au fait, le Grand Dragon ?

The Great Dragon : A promise.
Merlin : A promise ?
The Great Dragon : That one day you will free me.

Donc Merlin promet. Evidemment. J’en profite pour remarquer que ces derniers temps, Merlin, il grimpe level sur level, et l’air de rien sans trop le montrer, ça devient quand même un putain de sorcier.
Tout cela le mène à la confrontation ultime avec Cornelius Sigan, interprété de manière magistrale par M. Crook.

Sigan : He does not deserve your loyalty. He treats you like a slave.
Merlin : That’s not true ! (Hum.)
Sigan : He cast you aside without a moment’s thought…
Merlin : It doesn’t matter. (Roooooh… )

Sigan : But it must hurt so much. To be so put upon, so overlooked, when all the while you have such power.
Merlin : That’s the way it has to be.
Sigan : Does it ?

Blablabla, Dark Side of the Force, blablabla, ensemble, blablabla régner sur la Galaxie, blablabla, Empereur Palpatine, blablabla, NOOOOO !

Notons au passage que j’ai l’impression qu’ils ont un peu revu leur manière de filmer et qu’ils exploitent nettement plus le superbe cadre qui est celui de Pierrefonds. J’ai beaucoup apprécié. Budget plus élevé ?

Même ça, d’ailleurs, avait beaucoup de gueule.

Ce petit farceur de Merlin, en tout cas, qui fait croire que… Arf… coquinou.

Et ce petit sourire…

Hihi.

Good boy.
Allez, Arthur ne reconnaîtra jamais qu’il a complètement foiré, mais tout de même. A sa manière arthurienne, il s’excuse presque.

Arthur : I’ve come to see Merlin. I’ve not forgotten about your lazy, insolent ways, or the fact that you called me a clotpole, but I do have to admit that there was some truth in your accusations against Cedric.
Merlin : Does this mean you’re admitting that on this occasion I was right ?

Rah, mais que c’est bien !

Posted by on Juil 11, 2010 in Merlin | 9 comments

9 Comments

  1. Rohlala ! T’as attaqué direct la saison 2, c’est bien ! ^_^

    Tu m’as fait mourir de rire… Et je partage totalement ton point de vue sur Arthur… Un grand crétin par moment, mais ça reste un bon Prince et je l’aime beaucoup aussi 😀

  2. Oui, je plussoie aussi…
    et je suis d’accord, les soussous ont du augmenter et ça se voit!
    …torse nu, c’est fait, reste la serviette ^^!

  3. je t’avais dit que dans les 2 premières minutes il y aurait quelque chose qui te plairait 😉 toi qui réclamait qu’il fasse tomber la chemise
    J me suis bien marré quand même à voir Merlin se bagarrer avec Cédric et Arthur tentant de les séparer. Et le petit sorcier de rentrer la queue entre les jambe chez Gaius parce que son n’ami le croit pas.

    C’est clair, on sent qu’il y a plus de sous. C’est l’effet succès saison 1 je pense. Même Genièvre a le droit à une plus jolie robe dans cette saison. La jaune en toile devait pas être très confortable pour la pauvre Angel. Je trouve qu’ils y vont un peu plus fort sur la musique aussi, tu me diras

  4. je n’ai pas encore vu cet épisode (vais le regarder ce soir) mais je me suis bien marrée devant ta review! Et c’est vrai qu’il a de beaux bras le Bradley!

  5. Pratique les résumés, si on veut savoir en accéléré se qui se passe, qd on a trop la flemme de tout se faire ^^. La Dame Morgan ressemble à Keira Knightley c’est fou!!!

  6. Meha : Carrement ! Je trouve aussi, depuis le debut !

  7. Bizarrement je trouve qu’elle lui ressemble moins qu’au début… Et sinon, e suis toujours la seule à trouver qu’Arthur ressemble à Dean Winchester?

  8. Il m’avait fait mal au c? »ur cet épisode où Merlin dit à haute voix ce qu’on pense souvent, faisant en sorte du coup qu’on sache que lui aussi il le voit bien, même s’il a l’air de passer au dessus, que son prince ne l’estime pas à sa juste valeur. En même temps, comment le pourrait-il. J’ai trouvé la trame autour de leur amitié très sympa. Et l’affaire avec le Dragon, ça sent le roussi ; elle prend de l’ampleur, la bestiole, mais peut-être sera-t-il délivré le jour où Uther ne sera plus là pour punir le fautif par le bucher. C’est ce que je me disais à ce moment de l’intrigue.

  9. Mackenzie crook est superbe, j’ai vu l’episode après avoir fait un marathon de The Office UK où il est génial et j’ai adoré le revoir ici, tout aussi génial !
    Les guests dans Merlin sont fabuleux, j’adore 😀

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