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113 : Le morte d’Arthur (keskidi ?)

Attation ! Attation, Merlin, faut pas le faire chier, les amis ! Merlin, si vous le faites chier, il vous explose la gueule avec ses oreilles !
Bon. Quel beau final de saison. Grands dieux, s’ils commencent déjà comme ça pour la saison 1, je redoute le pire pour la suite.

En tout cas, chapeau bas, petit Colin Morgan. Non mais avec n’importe quel autre guignol à sa place, ça aurait été risible. Mais il est tellement mimi, tellement crédible dans ses galères, et il joue ça avec tellement de sincérité…

C’est pas possible de résister. Il mériterait des tonnes de câlins, ce pitchou.
Et c’est pas comme si le reste du cast était pourri, hein. Que non. Au contraire. Autant le grand Bradley fait ce qu’il sait faire de mieux, à savoir roupiller en transpirant torse nu, autant messieurs Head et Wilson, waouh. Bravo, les vioques, vous avez manqué de me tirer les larmes.
Donc, aujourd’hui, pour changer, Merlin et Arthur traquent de la grosse bêbête numérique.

Toute moche et pas tellement plus flippante que celles auxquelles ont est habitués depuis le début de la saison.

La différence, c’est que cette fois, c’est une bêbête que si elle vous mord, vous clamsez sans espoir de pouvoir être ramené par quelque magie que ce soit.
Et qui se fait bouffer, je vous le demande ? Le blond de service, bien sûr. Le prince de mes fesses.
Et qui ramasse les morceaux je vous prie ? Merlin. Evidemment.
La détresse de ce pauvre bout de chou m’a serré le coeur.

Je ne parle même pas du king qui vient se coltiner le grand corps de son fiston (eh ben putain, il a les reins solides), tout chancelant au milieu de la cour du château.

Superbe scène. J’en étais toute estrancinée. Snif.

(Trop beau, Bradley, quand il est mort.)

On imagine bien la consternation générale. Un seul héritier, si prometteur malgré ses fréquentes cagades, fauché en pleine jeunesse, tout juste encore vivant. Bonjour les lendemains qui chantent. Et après la mort d’Uther ? Camelot livré aux autres rois, découpé en tranches qu’on s’arrachera dans le sang ? Brrrr… plus encore que la peine des personnages, c’est la fin de tous les espoirs qui m’a bouleversée. On se rend compte à quel point les sujets de Camelot aiment leur prince, placent toutes leurs espérances en lui.

Et pour Uther, avec la mort d’Arthur, c’est la fin de sa lignée, la perspective de voir le travail de toute une vie englouti. Franchement, c’est déjà terrible de perdre un fils. Mais être assuré en plus de voir son oeuvre partir en poussière, c’est pire que tout.
Anthony Head, après sa grande scène du IV, joue ça avec une simplicité à vous tordre le boyau. Son « Sleep, Arthur » m’a achevée.

C’est juste un papa, quoi. Qui ne veut pas voir son fils souffrir. Mais snif, quoi !

(Snif, certes. Mais un peu slurp aussi quand même.)

Et puis sa résignation est superbe. C’est vraiment un très grand acteur, il mérite amplement sa couronne, même en plastique.

Uther : I don’t believe in miracles.

(Et tu as bien raison, mon roi, mais comme on est à la télé, ça change tout.)

Les girls, de leur côté, sont un poil reléguées au rang de potiches, dans cet épisode.

Mais comme à un moment donné, il faut commencer à lancer la future intrigue amoureuse, eh ben Gwen nous la joue « moi, je parle aux comateux ».

Gwen : You’re not going to die, Arthur. I’m telling you. Because I know that one day, you will be king. A greater king than your father could ever be. It’s what keeps me going. You are going to live to be the man I’ve seen inside you, Arthur. I can see a Camelot that is fair and just. I can see a king the people will love and be proud to call their sovereign. For the love of Camelot, you have to live.

C’est un peu concon, mais c’est plutôt choupi.
Merlin, lui, est aux abois, on s’en doute. Panique à bord, il a échoué à protéger Arthur, c’était sa mission, il avait juré à Morgana qu’il ne lui arriverait rien (la belle enfant avait vu venir le drame et elle est trop magnifique quand elle dévale les escaliers de la cour pour empêcher Arthur de partir) et il s’est lamentablement vautré. Evidemment, il se jetterait dans le feu pour rattraper le coup, sauf qu’il n’y a guère de solution. Enfin si, une, et ça, Grand-Papy s’est bien gardé de le lui dire. Il suffit simplement d’aller trouver les boss magiciens et d’échanger une vie contre celle d’Arthur. Grand-Papy n’est pas bête. Il savait que Merlin irait direct vendre sa life contre celle du jeune Pendragon. Et ça, Grand-Papy, sans mentir, ça le fait presque pleurer.

Gaius : Merlin, please. I beg of you.
Merlin : I’m sorry, Gaius.

Donc Merlin part pour l’île de Valinor On-sait-pas-trop-quoi au terme d’une longue chevauchée en Terre du Milieu.

Et là, seurpraïse, il est accueilli par la Dame Nimue et son rictus satisfait.

Merlin : I willingly give my life to save Arthur’s.

Bichon…

Et Chouchou de ramener le précieux liquide de la coupe sacrée pour le faire boire à Arthur, ce qui marche comme un charme, d’ailleurs.

Arthur : Don’t worry, father. I’m not going to die. I think there’s someone watching over me, keeping me from harm.
Uther : Maybe you’re right. On your long journey to become king, you’ll need a guardian angel.

Ouais, ouais.
Ca marche même tellement bien qu’à peine relevé de son lit d’agonisant, le voilà qui démarre sa drague légèrement lourdingue auprès de Gwen dont il se souvient mot pour mot des paroles.

« Allez, chérie, avoue que tu es folle de mon corps. » (Enfin, en gros, quoi.)
Et notre enchanteur, lui, d’aller attendre la mort tranquillement sur son petit lit.

Avec dans sa main mignonne la patte de lapin donnée par Gaius. (Je meurs, c’est trop adorable.)

Seulement voilà. S’il affirme que la vie d’Arthur en vaut cent comme la sienne, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Et certainement pas de Nimueh qui lui a joué une sympathique petite farce : au lieu de prendre sa vie à lui, elle va choper celle de…

Madame Maman.
C’est futé car quand on voit arriver la pauvre femme aux portes de Camelot, on est persuadés que c’est la grande Faucheuse qui vient chercher Merlin. Point du tout.
Pauvre Merlin, décidément le sort s’acharne sur ses petites épaules. Cette fois, c’en est trop. Il va trouver le Grand Dragon et là, mes amis, règlement de comptes à OK-Camelot.

Merlin : You will never be released ! For what you’ve done, I’ll make sure you never see the light !

Faut dire que ce gredin de Dragon s’est un peu foutu de sa poire. Il a grave besoin de Merlin pour retrouver sa liberté. Tu parles d’un conseiller, en fait, il pense qu’à sa gueule.
Bien évidemment, Merlin va s’empresser d’aller sauver la vie de sa maman en donnant la sienne, mais on se doute bien que c’est un peu comme Sam Winchester, que le démon du carrefour n’en voudra pas. D’ailleurs y a pas intérêt étant donné le potentiel de la bête.

Gaius : You are young. Your gifts, your destiny, are much too precious to sacrifice.
Merlin : My destiny ? This is my mother ! My powers mean nothing if I cannot save her. You have taught me so much, taught me who I am, taught me the purpose for my skills, taught me that magic should only be used for great deeds, but most of all, you have always taught me to do what is right.

Gaius : Merlin…

Merlin : I need to say goodbye to Arthur.

Oooooh, pleure pas, mon bijou.
Les adieux à Arthur, donc. Ce boulet de compète qui n’a absolument aucune idée de ce qu’il doit à son serviteur et continue à se trouver formidable.

Merlin : I need to talk to you.
Arthur : You still haven’t got it yet, have you ? I decide when we need to talk. (Euh, sa royale majesté pourrait-elle éventuellement se la boucler un petit peu ?)
Merlin : Not today.
Arthur : I sometimes wonder if you know who I am.
Merlin : Oh, I know who you are.
Arthur : Good.

Merlin : You’re a prat, and a royal one. (Hi hi, comme dans le premier épisode !)
Arthur : Are you ever going to change, Merlin ?
Merlin : No. You’d get bored. Promise me this. If you get another servant, don’t get a bootlicker.
Arthur : If this is you trying to leave your job…
Merlin : No. I’m happy to be your servant. Til the day I die. (Aaaaaaaawwwww, je meuuuurs !)
Arthur : Sometimes I think I know you, Merlin. Other times…
Merlin : Well, I know you. You’re a great warrior. One day, you’ll be a great king.
Arthur : That’s very kind of you.
Merlin : But you must learn to listen as well as you fight.
Arthur : Any other pointers ?
Merlin : No. That’s it. Just… don’t be a prat.

Snif. Vous croyez que ce grand con capterait qu’il est en train de perdre son fidèle ami ? Nooooon. Ca nécessiterait de connecter ses deux neurones et il lui faudrait la semaine pour s’en remettre. Au moins.
N’empêche que leurs échanges de regards en disent bien long et que je me suis régalée devant cette scène.

Dans la foulée, Merlin rentre chez Grand-Papy. Et là. Ze letter.

(« Merlin, je suis ton père. » « NOOOOON !!! »)

Gaius : Dear Merlin, my life is already near to its end. There has, for the most part, been very little purpose to it. Very little that will be remembered. In contrast, Merlin, your life is destined for greatness. Live by the tenets I have taught you and I believe you will, in time, become the greatest warlock ever. To have known you has been my greatest pleasure and to sacrifice myself for you is but an honour. You are, and always will be, the son I never had.

Mais arrêteeeeeeeez !!!

(« NOOOOON !!! »)

Donc Gandalf Gaius est parti consulter les registres de Minas Tirith retrouver Nimueh et sans aucune hésitation, après s’être pris la purge des magiciens dans la poire, accepte de donner sa vie en échange de celle de Merlin. (Je ne sais pas si ceux qui ne regardent pas la série suivent encore, ça devient compliqué.)

Gaius : For Merlin, I will give my life.

(Putain qu’elle est superbe, elle.)

Et quand Zoreilles arrive, ben forcément, c’est un peu tard.

Mais Merlin rejette le côté Obscur de la Force et envoie péter Nimue un truc bien. Blablabla, à nous deux, blablabla, régner sur la Galaxie, blablabla, Sénateur Palpatine, blablabla.

Après s’être pris une bonne petite calotte, Merlin se fend d’un splendide « you shouldn’t have killed my friend » et nous pulvérise la sorcière.

Babaille, Michelle Ryan, et désolée pour la jolie robe.
Là-dessus, Grand-Papy se réveille gentiment de sa petite sieste et tout est bien qui finit bien.

Sauf que j’ai dû aller me rassurer sur IMDb que Richard Wilson participe bien à la deuxième saison tellement j’avais peur que ce soit la fin de Gaius. Vous voyez comme ça marche sur les esprits faibles, ce genre d’âneries ?
Bref, j’ai fini cette première saison à l’état de loque humaine. Mais qui n’a pas pleuré. Et qui est prête à entamer la saison 2 avec ses DVD. Et toc, la loque !

Posted by on Juil 1, 2010 in Merlin | 9 comments

9 Comments

  1. bhein on s’en doutait qu’il allé pas clamser, mais quand Uther nous le trimballe et s’effondre au milieu de la court du château en pleure, là je craque ! Anthony Head est juste sublime dans cette scène
    Par contre Gaius je pensais que s’était cuit pour lui. Autant Arthur, Merlin et Gwen on est tranquille. Autant Uther même s’il faudra bien qu’il passe le relais d’une façon ou d’une autre, le Arthur est loin d’être prêt pour la royauté (ni son futur conseillé d’ailleurs). Mais autant le pépé … il me fait l’effet d’être en sursis. Et ça m’énerve parce que je l’aime bien. Du coup quand il va jouer les Weuh (direct j’y est pensé), on croise les doigts pour que Merlin se dépêche de rappliquer.

    le titre "Le Morte d’Arthur" ça me rappelait quelque chose et pour cause. "La mort d’Arthur", in french, c’est encore un clin d’? »il à la légende arthurienne (comme le nom du scribe royal) puisqu’il s’agit d’un des livres de référence du genre. Sur wiki, ils disent que "c’est un manuscrit dit «de Winchester»" o_O Les Weuh sont partout ! Et je ne pensais pas avoir autant écouté en cours de français, comme quoi !

  2. Allez go pour la suite !! 😀

    *commentaire bien inutile, navrée*

  3. Bon, bah va falloir que j’attaque la saison 2 aussi, du coup.
    🙂

  4. "Zoreilles", j’adore 🙂
    J’ai aussi eu un doute pour Gaïus…en même temps…non, ça je ne peux pas le dire…bon vivement que tu en sois à la S2 alors 😉
    Je me demandais comment ils allaient "introduire" le Graal… plutôt bien même si j’avoue m’être un peu ennuyée pendant cet épisode, je ne sais toujours pas pourquoi!

    A bientôt pour la s2!!

  5. oué moi aussi à l’époque j’ai bien cru que c ‘était cuit pour Gaïus, et j’étais dé goû tée!

    j’ai hâte de recevoir mes coffrets et de regarder toussa après avoir lu tes reviews, trop bien 🙂

  6. Uh uh ! ^^

  7. Un très bel épisode de fin et une très belle leçon pour Merlin qui s’empresse de commettre la même bourde que Uther en son temps, à savoir penser que la magie peut tout résoudre de la meilleure manière qui soit. C’était gros quand même qu’il y avait un traquenard, à aucun moment elle ne dit quelle vie sera prise.
    J’avais été déçue par l’attitude de Nimue ceci dit, dont on perçoit finalement l’esprit mauvais et la soif de pouvoir. J’aimais mieux la version "magicienne douée et rancunière." J’ai aussi trouvé dommage la facilité avec laquelle Merlin l’éjecte, ou plutôt le fait qu’on n’y revienne pas par la suite. C’était une belle occase de parler de sa puissance justement, mais finalement bof, la routine.
    La scène où Uther s’effondre est effectivement magnifique et l’adieu de Merlin terrible. Quelle cruche ce pauvre Arthur !

  8. je suis d’accord avec Azalyn. Dans un épisode précédent Nimue assurait qu’elle ne connaissait pas le prix pour la naissance d’Arthur et que la mort d’Ygraine était un accident. La pauvre s’était fait virer de Camelot et avait vu tout ses copains se faire rôtir vif par Uther. ça lui donnait une autre image et ça desservait Uther qui n’assumer pas l’usage qu’il avait fait de la magie.
    Avec le grand dragon, ils nous font un virage a 180° dans cet épisode. Va falloir que Merlin se crève le cul pour trouver des sorciers potables parce qu’à part Gaius qui a renoncé, jusqu’ici ceux qui sont doué de magie sont aussi de gros e*******.

    z’êtes dur avec Arthur. Je trouve que compte tenu de son rang social et des exemples qu’il a autour de lui, il est pas si mauvais. Bon ça serait bien qu’on désenfle un peu ses chevilles, mais bon.

  9. Moi je ne me trouve pas du tout dure avec Arthur. J’adore Arthur, je suis raide folle d’Arthur, je ne lui laisse passer aucun écart et même j’en invente parce que sinon, c’est trop le prince charmant et que ça n’existe pas. 😉 J’adore qu’ils en aient fait un personnage si moderne dans ses défauts, c’est vraiment le petit quaterback arrogant qui fera de grandes choses si les petits cochons ne le mangent pas. Il est mal élevé, mais c’est un bon gars, très bon, même.

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