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Caprica a un générique…

… que j’ai regardé en guise de mise en bouche pour ce soir. Ca tombe bien, il y a des choses à en dire ! Sauf que je vais quand même planquer parce que ce serait pas sympa de gâcher la surpraïse.

What the FRAK was that ???

Alors là, je suis sous le choc. Impossible de décrire l’impression que m’a fait ce… ce truc. Une impression très forte, en tout cas. Sur le coup, j’ai bien été incapable de dire si j’aimais ou détestais. Je crois, avec le recul, que j’aime. Mais je ne suis pas encore sûre.
En fait, ce générique ne sert à rien, c’est purement de la déco. Vous avez vu un nom, dans ce générique ? Que dalle. Ni noms ni rien. En revanche, graphiquement, on frappe très fort. Le tout sur la musique évidemment sublime de Bear McCreary. (Qui signe quand même un thème phénoménal.)

Ce que j’adore, c’est qu’on raconte une histoire en quelques poignées de secondes. Et qu’on boucle une boucle, une balade à travers l’univers de Caprica. Tout commence évidemment chez Graystone Industries.

Avec Daniel, le scientifique génial et torturé.

Qui échange un regard avec sa créature. Doublement sa créature, d’ailleurs. Sa fille, son robot.

Au milieu des éléments cybernétiques émerge un homme, une tombe en plein panthéon super sinistre des Seigneurs de Kobol qui semblent n’en avoir rien à carrer… et un deuil qui semble ne jamais vouloir prendre fin.

En voyant ça, on se dit que Joseph Adama va rester marqué à jamais par cette double disparition et que les expériences de Daniel l’empêcheront sans doute de faire la paix avec le drame qu’il a vécu.

A l’écart, il y a la grand-mère, seule, le regard au loin sous son parapluie, et le fils oublié auquel le père tourne le dos, mais protégé par un oncle qui semble réclamer la vengeance par les armes.

Là, la musique s’envole en suivant la main de la statue ailée, main qui se referme en poing alors qu’on passe à la Sister. Très belle transition.

J’adore ce passage. La détermination qu’on lit sur le visage de Lacy, je trouve ça sublime, elle qu’on a vue si rikikite dans le pilote, elle semble réclamer sa place dans l’armée divine.

(Et on est dans une église.)

A ce moment-là, la musique prend un petit côté martial inédit, comme pour souligner qu’il est question des soldats du one true god.
On boucle la boucle, donc, en revenant aux Graystone. Daniel semble guider une Amanda presqu’aveugle, illuminée, vers sa fille. A côté de laquelle elle passe sans la voir.

C’est tout ça, Caprica. Une ville, une planète de drames, de violences et de chagrins sur fond de révolutions technologiques.

Jusqu’à ce que tout ça finisse par être balayé et s’achève dans le néant et l’oubli.

Waouh. Côté symbolique, on est gâtés. C’était très osé d’opter pour un générique pareil, j’admire beaucoup ce choix. Visuellement, il y a quelques petites choses qui me chatouillent, mais tout de même. Fallait le faire. Au final, je trouve ça très beau.

Posted by on Jan 30, 2010 in Caprica | 6 comments

6 Comments

  1. Au début, je n’avais même pas remarqué que c’était un générique …

  2. Je pense que pour le spectateur qui débarque en route, ça peut être utile. Ca présente brièvement non seulement les personnages et leurs drames, mais l’entité qu’est Caprica elle-même. Et ça j’aime beaucoup.

  3. moi je le trouve très complexe dans sa réalisation, parce que bourré de références et de symboles, et en même temps un petit côté très austère. Je trouve ca terriblement efficace !

  4. Je viens de remarquer qu’il y a du texte, en fait : "Syfy original series", tout au début.
    ??a semble bien faire partie du générique : c’est en plus du watermark Syfy, et l’effacement du texte est "ancré" dans le générique.

  5. Je trouve ce générique tout à fait magnifique. Graphiquement d’abord c’est parfait. La musique est toujours extraordinaire. Et puis c’est quand même un tour de force : il parvient à résumer l’intrigue de la série en quelques secondes. De tous les génériques de série que j’ai vu, celui-là sort vraiment du lot.

    Je pourrais le regarder en boucle que ça ne me gênerait pas plus que ça^^

  6. Bon eh bien ça y est je me lance donc dans Caprica! Et le générique, ben je ne m’attendais, pas du tout, mais alors du tout à un générique de ce genre. Bon au final, il est très beau ça c’est certain mais je sais pas je ne m’attendais pas à ça! Bien évidement je suis contente qu’on ne se tape pas un générique de 3 secondes avec juste un caprica sur fond noir à la "lost" mais ils n’auraient pas osé nous faire ça ^^

    En bref, je suis surprise mais agréablement tout de même.

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