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101 : Pilot

Glee, c’est quoi ? Glee, c’est une série qui se passe dans un petit lycée de l’Ohio, avec un prof d’espagnol qui décide de faire de la chorale de l’école la star des chorales des écoles. C’est pas gagné vu les personnalités… hum… fortes de ses petits chanteurs shootés aux hormones et les bâtons dans les roues que vont lui mettre certains de ses collègues qui veulent être calife à la place du calife. Et pour ceux qui ne le savent pas, oui, dans Glee, ça chante et ça danse. Beaucoup. Vous êtes prévenus.

Bon, perso, quand j’ai la crève et que je me traîne la misère, j’ai pas trop envie de voir des gamins se faire décapiter en Irak et des mecs se faire couper les glaouis par des motards. C’est bizarre, non ?
Du coup, je me suis dit que ce serait sympa de reviewer ma petite série-sourire du moment, découverte un peu par hasard. Mais après environ trois heures de bricolage.
Ca se mérite, Glee !

Bon, je ne vous cache pas que j’ai failli avoir très peur. Au bout de trois épisodes, moué, moué. Bon. Finalement, comme je suis repartie de la soirée bricolage avec le reste des épisodes, ben ma foi, hop, j’ai regardé le quatrième épisode. Et puis le cinquième. Et puis le sixième. Et pendant ce temps, je me disais que ça ferait de la bien bonne review, tout ça. Donc je me suis refait le premier épisode. En me bouchant les oreilles et en faisant « lalalalala » là où la première fois j’ai failli hurler d’horreur.
Oui, évidemment, je parle des chansons. Franchement, les chorés, les choristes qui s’agitent dans tous les sens en nous faisant croire qu’ils arrivent à chanter comme ça, et surtout le mixage qui donne l’impression qu’ils nous chantent dans les oreilles mais que le groupe qui joue est dans la pièce d’à côté, c’est PAS… POS… SIBLE.
Mais vraiment pas.
En revanche, les chansons sont SUPER écoutables sans les images. J’en sais quelque chose puisque je les ai *hum* louées. Certaines mettent quand même correctement la patate. Ca rattrape relativement le petit malaise qu’on ressent quand on les voit se secouer en surarticulant avec des sourires super factices. (Même que des fois je fais avance rapide.)

Pour le reste, après avoir vu la moitié de la saison, je ne suis plus récupérable, je trouve ça excellent. Complètement conquise. Et pourtant, les histoires d’ados, c’est vraiment pas du tout mon truc. Mais là, le mélange d’humour très très méchant, la gravité de certains sujets et le petit soupçon de cucuterie/bons sentiments, juste ce qu’il faut pour ne pas qu’on sombre dans le grand n’importe quoi, c’est parfait pour passer un bon moment.

(Oui, comme ça. GLEEEEEEE !)

En plus, je trouve que dès l’entrée de jeu, les personnages sont tous incroyablement là. Impossible de les confondre, ils existent très fort.
On s’en doutera, Sue Sylvester = personal favorite of mine.

(Il faut dire qu’elle nous a rappelé un personnage assez cher. Je pense qu’elles ont été séparées à la naissance.)

Cette charmante personne n’est autre que la coach des pom-pom girls.

Sue : You think this is hard ? Try being waterboarded, that’s hard !

Perso, elle m’a totalement achetée quand elle sort à Emma, la petite rouquine conseillère d’orientation bourrée de TOC : « Your resentment is delicioussss. »
Et ses cocktails protéinés sont à gerber. Mais elle est fabuleuse. Horriblement fabuleuse. De la trempe des Edie Brit et des Willie Slater.

Du côté des autres grands, c’est pas mal non plus. Emma, donc, est bien craquounette…

… avec son aversion pour tout ce qui est sale…

… et son gros béguin pour Will, le prof d’espagnol.

(Par contre, il faut arrêter de porter du jaune, jeune fille, sinon je vais vomir.)

Vue, beaucoup vue, Jayma Mays, donc un peu difficile au début d’oublier la copine de Hiro/la copine de Henry/la tarée de la saison 1 de Pushing Daisies, mais au bout de quelques épisodes, ça passe très bien.
Le prof d’espagnol, donc. Inconnu au bataillon, celui-là, par contre.

Décidé à reprendre la chorale étant donné que son prédécesseur Sandy (l’infâme Bob de Heroes) s’est fait virer pour s’être montré un peu trop « familier » avec un élève.

Ce qui m’amène aux élèves. Alors là, franchement, c’est magnifique. Rachel Berry, je dis bravo. Il fallait l’imaginer ce personnage tellement il est irréel de baffitude.

Rachel Berry, prête à tout pour être une star. Et bourrée de talent sinon ce ne serait pas drôle. Vraiment, voix superbe et technique sans faille, Lea Michele. Très impressionnant. Allier ça au fait d’incarner une tarée comme Rachel, c’est assez prodigieux.
Le pire, c’est que de tête-à-claque qui dénonce les petits camarades parce qu’ils lui volent ses solos, Rachel arrive la minute suivante à vous tirer des « oh » désolés. Parce que bon, forcément, avoir deux pères, être chanteuse, avoir un ego grand comme le Texas et poster ses interprétations sur Myspace, ça ne lui attire pas toutes les sympathies. A vrai dire, ça ne lui en attire aucune.

(Et non, Rachel n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile.)

Les enfants sont adorables, vous ne trouvez pas ?
C’est ça que j’aime bien, dans Glee. Le fait qu’on mette le doigt sur cette cruauté dont ceux qui sortent un tout petit peu du lot peuvent faire l’objet.
C’est notamment le cas de Kurt qui est très mignon, toujours tiré à quatre épingles avec ses blazers Paul Smith et sa mèche parfaitement laquée et qui se fait mettre à la poubelle par les footballeurs.

Avant de vous claquer un Mr Cellophane avec sa petite voix surnaturelle de haute contre pas tout à fait fini.

(Rôle écrit sur mesures pour Chris Colfer qui avait auditionné pour jouer Arty.)

C’est le cas d’Arty, aussi, le gamin en fauteuil roulant qui se fait enfermer dans les chiottes.

Histoire de brouiller les cartes, on va nous chercher quelques « cool kids » à commencer par le quaterback de l’équipe de foot qui a le malheur de chanter un peu trop bien sous la douche.

(Acheté direct, le Finn. Attendez, il chante une chanson de REO Speedwagon. Ok, je l’ai laissé passer dans SPN parce que je ne voulais pas me foutre la honte devant mon lectorat, mais j’ADORE cette chanson, c’est celle que je chante tout le temps quand… euh… bref. )

Donc Finn, 1m90, quaterback, petit ami de la cheerleader de service, se retrouve embrigadé dans la chorale par un habile chantage du prof d’espagnol. Ca tombe bien parce qu’à la base, il a l’air d’avoir tout pour lui, mais…

Oui, décidément, un élève brillant dont le regard respire l’intelligence et la vivacité d’esprit.

Avec ça que sa copine qui est une petite allumeuse à jupette ne veut pas coucher et lui propose de prier aussitôt qu’il envisage de lui mettre une main au panier. Tssss.

Délicieuse enfant.
Eh bien Finn, il va bien s’amuser avec les losers de la chorale, l’air de rien. Et c’est vrai que c’est difficile de résister à leur enthousiasme même s’ils me cassent un peu les oreilles et que j’ai parfois envie de m’arracher les yeux en les regardant se trémousser.

Avant de passer à la suite, un petit mot sur Mrs Shuester. Parce qu’il n’y a pas de raison que seuls les ados aient une vie de merde. Non non, Will, quand il rentre chez lui le soir, c’est pour s’entendre dire que QUOIIII ? La choraaaaale ? Mais qui va me préparer à bouffer après mes trois heures de boulot intensif à vendre des draps ???

Le pire c’est que cet âne ne proteste même pas, mais bon. Je t’en foutrais, moi, des soirées puzzles, eh oh !

Groovy.
Bref, Terri, elle est formidable, je l’adore, et non, sa spécialité, ce n’est pas du tout la culpabilisation à deux balles. Brrrr.
Malheureusement, voilà-t-y pas qu’elle est cloquée. Forcément, un bon gars frisé comme Will, il est tout content de devenir papa. Il n’envisage pas du tout que son épouse Médusa puisse mettre au monde un mini-poulpe démoniaque. Ingénu, va.

Sur pression de Médusa, il est prêt à renoncer à son boulot qu’il adore, à la chorale, à tout. Sauf que ces gamins sont trop bons. Et effectivement, « Don’t stop believing », ben ça déchire et ça donne envie de se lever et de danser. Même quand on a les kleenex scotchés au blase.
Restent quelques personnages dont je n’ai pas encore parlé mais sur lesquels j’aurai l’occasion de revenir longuement. Comme T-t-t-t-tina qui nous fait une version… mmmh… burnée de « I kissed a girl » lors de son audition.

Mercedes… qui est Beyoncé et pas Kelly Rowland.

Puck alias la Crête, le bourreau des Glee Kids, spécialiste du lancer de boisson glacée.

Le principal Figgins que je trouve super génial avec son petit accent paki et Ken Tanaka (dont le nom va aller directement dans ma collection de noms sublimes et bizarres, deux « k », pensez-vous), l’entraîneur des footeux qui en pince pour la petite rouquine avec qui il souhaite sans doute tourner un remake de la belle et la bête.

En attendant, ça n’a pas l’air, comme ça, mais la réplique de cet épisode, c’est Finn-le-regard-bovin qui la sort et place ainsi le postulat de la série.

Finn : We’re all losers. Everyone in this school. Everyone in this town. Out of all the kids who graduate, maybe half will go to college, and maybe two will leave the state to do it.

C’est bien, il a tout compris, le footeux-chanteur !

Posted by on Jan 15, 2010 in Glee | 10 comments

10 Comments

  1. Excellent ! Première fois que je lis une review après avoir 12 ou 13 épisodes d’avance !!! LOL ! Donc champagne pour cette première ! Mais ça change tout ! 😉

    Alors il n’y a pas que moi qui a mis 3 bons épisodes pour accrocher, ça me rassure (en fait, moi, c’est le 4ème). Il n’y a pas que moi non plus qui fait de l’avance rapide pendant les chansons *mrgreen*. Pourtant ce que j’adore, c’est leur capacité à interpréter leur chanson et leur choré en choeur sans répét’ !!! LOL ! Et enfin je ne suis pas la seule à craquer sur le regard extrêmement vif et vivifiant de Finn… Ouf !

    IL faudra absolument revenir sur Medusa (qui est la copine sexo-holic de Christian Troy et le scénaristes en ont joué) et sur Tanaka qui est tout un poème !!!!

  2. PS : Troy de Nip/Tuck

  3. Ca fait plaisir de voir cette série sur ton blog, Sorcière !
    C’est ma série remonte-moral du moment; elle est excellente.
    Merci pour la review ! 😀

  4. "Emma" a aussi été vue dans un House, la lesbienne insomniaque qui veut rompre avec sa meuf !

    Merci pour cette review, mais aucun commentaire sur la magnifique reprise de Rehab ? J’ai été fou de cette version pendant des semaines après avoir vu l’épisode !

  5. Pinaise, moi aussi j »avance rapide pendant les chansons >.<

    Mais à part ça, c’est vrai qu’elle fait du bien cette petite série…

  6. Mika : non, j’avoue, ça ne m’a pas marquée… j’étais désolée de voir les filles avec des robes bleues aussi laides. Je ne suis pas très sensible à ce genre d’exercice, c’est too much, pour moi. 😉

  7. Je ne sais pas si tu as vu, mais il y a une version plus longue du pilote qui est aussi "dispo", et qui est plus fluide, je trouve (surtout niveaux costumes!)

  8. tiens j’osais pas poser la question parce que c’est pas trop le genre de séries que l’on voit sur ce blog.

    J’avoue que pour moi ça a été le vrai coup de coeur cette série et même que je passe pas en avance rapide les chansons. Mais en même temps j’adore les films comme Chicago et Moulin Rouge ou tout autre comédie musicale ^^ un vrai drug addict de ce genre.
    Au début, je ne voulais pas voir la série à cause du synopsis erroné qui présentait la série sur la plupart des sites. Il disait en gros que le prof se retrouvait à s’occuper de la chorale malgré lui et je sentais venir le truc façon Sister Act 2. Le classique américain de la remise en question, au début il les aime pas et à la fin ils sont les meilleurs potes, etc … Alors que non, lui il veut faire revivre cette chorale vu que c’est la dernière chose qui l’ai fait vibrer étant jeune. Bien contente de ne pas avoir écouter non plus ceux qui disaient que s’était un autre High School Musical. Là on est plus proche de The Secret Life of American Teenager. C’est bien moins lisse que HSM (où les deux héros ne s’embrasse même pas).
    Je te rejoins sur la qualité de tout les persos qu’ils soient secondaires ou principaux. Un peux caricaturaux au départ mais pas tant que ça quand on avance dans la série. j’ajouterais que la variété des chansons rend la série encore plus fluide. ça va du tube actuel à des chansons plus anciennes et du rap à la comédie musicale.

    Et mention spécial au perso de Sue Sylvester, qui est purement et simplement splendide. Elle a beau être infecte et d’une mauvaise foi absolue, on attend chacune de ses apparitions avec plaisir.

    PS : oui la fameuse rousse qui a fait des apparitions dans je ne sais pas combien de séries a enfin un rôle régulier. Mazel tov

  9. C’est le remake des choristes ?

  10. Et bien merci de m’avoir aidée à passer cette journée de merde au boulot où je n’avais absolument rien à faire.
    Un site de streaming et hop on commence à regarder la série.
    Alors en effet au début "ouais c’est sympa mais sans plus" mais j’ai continué et maintenant j’accroche bien.

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