Categories Menu

1 – Get some

Brièvement, Generation Kill, cékoidon ? C’est une mini-série de fiction de sept épisodes produite par HBO qui est tournée façon documentaire et qui raconte les premières semaines de l’invasion américaine en Irak, en 2003, vue par les Marines du premier bataillon de reconnaissance et par un journaliste de Rolling Stone qui les accompagne. Il s’agit de l’adaptation d’un bouquin écrit par ce fameux journaliste et donc tirée de faits bien réels. Un peu trop, d’ailleurs.

Ah ouais, donc la révélation, quoi.

Alors, avant de commencer à reviewer cette mini-série, je tiens à préciser deux trois trucs, comme ça, vous êtes au parfum.
D’abord, la mini-série, ça va rester très rare sur ce blog. C’est un format que j’aime bien parce que maintenant, j’ai tendance à trouver les films trop courts (rires) et parce qu’il permet de raconter une histoire de bout en bout. Non parce que des fois, les séries, elles sont un peu « annulées ».
Le truc, c’est que sur ce blog, je trouve que ça ne s’y prête pas tellement. D’ailleurs, je comptais ne faire qu’un seul billet pour toute la série, seulement il se trouve que je viens de voir l’épisode 3 et qu’il est tellement extraordinaire qu’il faut absolument qu’il ait sa propre review. Donc je crée une rubrique, mais c’est exceptionnel. Pour l’instant. Car souvent femme varie et Sorcière a fortiori.

Ensuite, il faut savoir que ça doit faire plus de dix ans que je n’ai pas vu un film de guerre. A part de la SF ou des fictions qui sont assez loin de la réalité. Du coup, mes connaissances sur ce qui se fait aujourd’hui en la matière sont assez réduites et mes commentaires risquent de paraître assez naïfs.
En revanche, j’ai une assez bonne connaissance de la chose guerrière en général puisqu’il se trouve que j’en ai fait l’expérience il y a de ça un certain nombres d’années.
C’est un peu pour ça que j’ai évité les soldats Ryan et autres Frères d’armes après être rentrée dans de plus paisibles contrées. Sauf qu’à cette époque-là, on faisait sauter les RER, VDM.
Je suis donc bien contente qu’Alexander Skarsgård soit venu me prendre par la main pour m’aider à surmonter ce petit blocage et que ce soit devant cette série sublime que j’aie repris contact avec ce genre.

Voilà, donc forcément, ma vision est très biaisée et n’est pas tout à fait celle d’un téléspectateur lambda, mais j’imagine que devant une fiction aussi réaliste, je ne suis pas la seule.
Tout ça pour dire que ces reviews, elles seront un peu spéciales et qu’il ne faudra pas vous étonner si je suis parfois un peu à côté de la plaque.

Bon ! Donc j’ai vu trois épisodes. Là je vais parler du premier et plus généralement de mon premier contact avec la série. Avant même d’avoir vu les quatre qui suivent, il faut quand même que je dise que… ben c’est probablement la série qui m’a le plus touchée en plein coeur. Après BSG, je le précise pour ceux qui ne savent pas que sauf contrordre, c’est une phrase qu’on ajoute par défaut.
Déjà, ça, c’est une grosse surprise pour moi, même si quelque part… hem… en y réfléchissant bien, c’est pas tout à fait hors de propos.
Avec ma crève qui m’a empêché de dormir, j’ai passé une soirée et même une nuit cahotée à bord du Humvee du sergent Brad Colbert et je crois bien que cette nuit-là, elle a complètement bouleversé ma vision de la série télé.
Au point où j’en suis, j’ai même du mal à envisager de regarder autre chose. (Je vous dis pas le malaise quand c’est à ce moment-là que vous avez un Time Lord qui entreprend de se régénérer.)
Après cette nuit-là, j’ai passé une journée au boulot et impossible de me sortir de la tête le désert, le convoi de véhicules, les casques en kevlar et les bruits de tirs. Autant dire que du moment où j’ai glissé le fichier dans VLC, je suis montée dans la bagnole de tête de Bravo 2 et je n’en suis toujours pas redescendue.

Alors, pour ceux qui l’ignorent, le sergent Brad Colbert, alias Iceman (explosée de rire !), est incarné à l’écran par l’acteur suédois Alexander Skarsgård.

Si vous lisez ce blog, vous connaissez forcément son visage. C’est lui qui enfonce de toute sa hauteur, impressionnante rappelons-le, les personnages principaux de True Blood, autre série de HBO dans laquelle il joue avec une classe folle le vampire millénaire Eric Northman. (Cris, roulades par terre, lancer de petites culottes.)
Ah ça, les Brad Pitt et autres Robert Pattinson, c’est vraiment des ptites bites à côté d’Eric Northman.
Bref, le futur monsieur Sorcière, ici aux antipodes de son rôle dans True Blood, est plus vrai que nature. C’est super impressionnant. Sans parler de son accent américain qui me fait purement délirer et de sa manière de claquer les répliques les plus longues et les plus tordues sans que jamais langue ne fourche.
Avec ça qu’il est évidemment merveilleusement beau et qu’on sent que la caméra a grave envie de se le taper. Les gros plans sur son visage, je ne les compte plus.

A chaque fois, c’est comme si on attendait une réaction qui ne vient pas puisque Brad, c’est le héros stoïque de la bande. Celui qui reste de glace quand tous les autres chient dans leur froc. Ou font les cons pour oublier qu’ils crèvent d’envie de chier dans leur froc.
Et heureusement qu’il est là, Alex, parce que très honnêtement, la première heure de Generation Kill, elle est super dure à suivre. L’oeil n’est pas habitué et ce défilé de troufions tous sapés pareils, casqués ou arborant la boule à Z, ça n’aide pas. C’est vraiment à partir du troisième épisode que j’ai réussi à mettre des noms sur les personnages (qui sont très nombreux, sinon ce ne serait pas drôle), donc une tête familière telle que la sienne, ça soulage et on s’y raccroche comme Martha Jones à Doctor Ten. Ou pour les profanes, comme une moule à son rocher.

Avec ça que ces braves gens, ils ont leurs petits noms et leurs sobriquets, tant qu’à faire, donc quand t’entends un nom et que t’en lis un autre sur l’uniforme… ah ah ah, tu piges que pouic.
Quelques personnalités se détachent, évidemment. On fait leur connaissance dans le camp installé au Koweït où ils attendent patiemment l’heure de frapper. Car la guerre sachez-le, c’est comme être acteur : 80% d’attente et 20% d’action.

Il y a « Godfather », le grand chef indien, celui qu’on écoute et qu’on respecte, autant dire la voix de Dieu. J’avoue que j’ai été horrible sur ce coup-là parce que j’ai ri en découvrant son surnom… pauvre vieux, cancer de la gorge, forcément, oui, sa voix n’est pas sans rappeler celle de Brando dans Le Parrain.

Il y a le sergent-major, là, le pur cinglé qui passe son temps à aboyer des ordres et à faire chier les troufions parce qu’ils ont un poil de moustache qui dépasse. On le voit donc la plupart du temps avec la bouche ouverte.

Là, c’est au deuxième plan que ça se passe, si, si.
Enfin on devine quand même assez clairement que ce type (qui est probablement un petit peu un connard aussi) ne fait que jouer son rôle d’enfoiré car il faut bien qu’il y en ait un histoire de maintenir les gars à cran et de s’assurer qu’ils soient toujours prêts à dégommer tout ce qui passe.

Ray : If Marines could get what they needed when they needed it, we would be happy and wouldn’t ready to kill people all of the time. The Marine Corps is like America’s Pitbull. They beat us, mistreat us and every once in awhile, they let us out to attack someone.

Il y a Rudy Reyes, le beau gosse. Interpreté par… Rudy Reyes.

Ouaip. Le vrai gars de la vraie vie.
Il y a Nate Fick, qui a… je sais plus… 13 ans, c’est ça ?

En vrai, en 2003, il a 26 ou 27 ans, il a déjà fait l’Afghanistan et il est à la tête de Bravo 2. Donc c’est bien un premier lieutenant qui donne des ordres et tout… et qui est génial de chez génial tellement il est humain.
Il y a le « Scribe », donc, Evan Wright, journaliste à Rolling Stone qui va suivre le convoi à bord du Humvee du Viking avec de grands yeux étonnés et la terreur au ventre.

Forcément, en bon profane, il va se ramasser quelques gamelles heureusement sans conséquences fâcheuses si ce n’est quelques moqueries. Enfin pour l’instant.

A noter que les médias, en général, ne se trouvent jamais avec les unités de reconnaissance, comme ici, mais tout à fait à l’arrière avec l’artillerie lourde ; donc c’est d’autant plus intéressant.
Et puis il y a le reste de la petite famille du véhicule number one de Bravo 2 qu’on suit la majeure partie du temps.
« Ray » Person, le conducteur… ah, là, on tient un de mes petits chouchous. Ray, machine à répliques du jour et jukebox de la bande.

Mes meilleurs moments de la série, c’est à lui que je les dois. Il faut dire qu’il a une jolie petite gueule, mais qu’en plus, il l’a très grande. La gueule. Et qu’il en sort des trucs parfois pas cons du tout.

Ray : This whole thing comes down to pussy ! You take the Republican Guard and comp their asses for a week in Vegas. No fucking war !

Eh oui. Il faut savoir que ces mecs, là, les Marines de reconnaissance, c’est ce qui se rapproche le plus, en vrai, de Superman. Ils suivent un entraînement physique surnaturel, ils sont recrutés en fonction de leur QI, ce qui peut paraître dingue mais j’ai vérifié, au point qu’Evan Wright, le journaliste, le vrai, a été soufflé de voir à quel point ces mecs sont, pour la plupart, intelligents et drôles.
Donc probablement sensibles, aussi. Mais obligés de s’asseoir sur leurs sentiments humains étant donné ce à quoi ils sont confrontés. C’est-à-dire l’horreur.
Pour en revenir à Ray, c’est super difficile de ne pas trouver géniale et mignonne sa relation avec son supérieur direct assis en permanence à cinquante centimètres de lui et avec le reste de l’équipage de sa caisse. Ca, c’est vraiment un des trucs que j’adore. Dans cette bagnole, on tient une vraie famille.
Brad, le père, qui fait respecter l’ordre et la discipline. Ray, la mère, tout le temps en train de tchatcher. Trombley, le gamin surexcité qui ouvre des grands yeux apparemment innocents…

Et qui rêve, en vrai, de se descendre quelques bronzés histoire de se prouver qu’il est un mec, un vrai.

Brad : Trombley, why are you wasting food ?
Trombley : I’m going to shoot me a dog.
Brad : No Trombley you aren’t. We don’t shoot dogs, we shoot people. And we generally only shoot people if we have to.

Et Wright, le cousin un peu éloigné qui débarque et qui n’y comprend pas grand-chose.
Eh bien la relation entre les deux premiers, ceux qui sont assis à l’avant, je la trouve géniale. Ces deux mecs-là, une fois sur deux, ils n’ont pas besoin de se parler, un regard et ils se comprennent, on sent à quel point ils comptent l’un sur l’autre et l’un pour l’autre et les deux acteurs jouent ça d’une manière exceptionnelle, sans avoir peur justement d’appuyer ces regards.

Essayez de résister à ça… j’ai tenu… douze secondes, je crois. C’est fou le romantisme que peuvent dégager de simples scènes buddy/buddy.
Chose amusante, on se rend bien compte à quel point tout ça (et je ne parle pas seulement des deux ci-dessus) est chargé d’une certaine tension… pas une gonzesse à l’horizon, une camaraderie très très forte et beaucoup de phrases qui commencent par : « Sans vouloir avoir l’air gay…  »

Alors, je n’en ai pas tout à fait fini avec le cas Person puisqu’à force de chanter à tue-tête au volant de sa caisse, il me permet d’aborder un autre aspect que j’aime beaucoup dans cette série : la musique. Ou plutôt l’absence de. Alors là, je vais vous dire, c’est un soulagement. Parce que la musique pompeuse et over-dramatic des films de guerre à la papa, merci bien.
C’est une des raisons pour lesquelles j’ai tant aimé BSG, parce que la sécheresse des percus s’accordait super bien avec les batailles spatiales.
Ici, de musique, point. Zéro. Même pas pour le générique qui a pour seul son les communications radio.
Pas de musique, donc. Pourquoi ? Tout simplement parce que les Marines n’ont pas le droit d’emporter de MP3, de disques ni rien. Chanter, ils peuvent, et ils ne s’en privent pas.
Sans musique d’accompagnement, eh bien forcément, tout paraît mille fois plus réaliste que tout ce qu’on a pu voir jusque là. Troublant au début parce que l’oreille cherche un bruit de fond, mais c’est un soulagement, quelque part, de se rendre compte que notre perception ne peut pas être biaisée par une musique qui en raconte parfois plus que les images.

Et ça donne donc lieu à des scènes géniales ou d’un coup, un fredonnement se transforme en une chanson braillée par quatre gaillards ravis.

Puisque je parle du son, je vais aussi parler des images. En l’espace de quelques secondes, on peut passer de plans d’une beauté foudroyante…

A l’horreur absolue.

Car la guerre, c’est beau, c’est laid, et ça fascine. Je défie quiconque de ne pas avoir été hypnotisé devant les images des bombardements nocturnes qu’on a souvent vues aux infos. Les scènes nocturnes nous sont donc d’autant plus familières.

Moi, c’est quelque chose que j’ai vécu en vrai, et même en vrai, la première fois, on trouve ça tellement étonnamment beau qu’on oublie pendant une fraction de seconde que… euh… il faut courir, là ! Et encore, on trouve le moyen de se retourner.
Eh bien cette fascination morbide, que ce soit pour les feux d’artifices ou pour les trucs atroces que les boys voient le long des routes et qu’ils filment tant qu’ils peuvent, parfois avec un sourire jusqu’aux oreilles, je ne l’avais jamais vue aussi bien rendue que dans Generation Kill.
Le contraste avec les quelques scènes de pure poésie qui ponctuent l’épisode est d’autant plus fort.

Et je trouve génial qu’on voie tout à travers les yeux de nos boys… jamais la caméra ne nous file de coup de pouce en nous plaçant en position de supériorité et en nous prévenant à l’avance de ce qui les attend. On est dans leur peau, on voit avec leurs yeux. S’il y a une merde, on la découvre en même temps qu’eux.

Concernant le traitement… il est très très neutre, aussi neutre qu’il puisse l’être, je pense. Donc à chacun de se faire son opinion. L’une des choses qui m’a frappée, personnellement, c’est le manque de préparation qui transpire de l’écran. On jette ces gamins dans le désert, ils sont une poignée embarqués dans des bagnoles certes tout-terrain… et je ne suis pas stratège militaire mais… et les blindés, ils sont où, exactement ?
Enfin ce qu’on sent, c’est que George était sacrément pressé d’aller botter le cul à Saddam, tellement qu’il a oublié d’envoyer quelques bricoles à ses soldats, genre des trucs de base et adaptés aux conditions. (Euh, des treillis kaki ??)
Ca oui, les joujoux technologiques pour débusquer l’ennemi, ça ne manque pas. Par contre, les armes se grippent parce que le lubrifiant n’est pas adapté au désert. Hem.
Pareil, on est choqué de voir le mépris et l’arrogance des Ricains face aux autochtones, on a limite envie de se boucher les oreilles.

Brad : Our first contact with armed Iraqis and we wave them off like bitches.
Gabe : I had a beautiful head shot.
Rudy : We all did brother.

Mais d’une part, je me dis que déshumaniser ainsi l’ennemi et les civils, c’est sans doute une manière de se protéger contre une culpabilité qu’ils ne peuvent pas se permettre d’éprouver. Et la lucidité dont fait preuve la plupart des guys, si elle ne rattrape pas tout, aide un peu à leur pardonner leur excès d’arrogance.

Ray : You know what happens when you get out of the Marine Corps ? You get your brains back.

Et puis il y a cet humour quand même extrêmement cru et lourdingue (même pour moi, c’est dire) à faire rougir Al Swearengen, mais parfois aussi d’une finesse assez remarquable, surtout quand on sait qu’une bonne partie des répliques entendues à bord du Humvee de Brad sont vraies, puisque issues des notes prises par Evan Wright pendant les trajets.

Voilà, je vais m’arrêter là et entrerai dans le vif du sujet dans les prochaines reviews, particulièrement la troisième parce que le deuxième épisode s’est un peu perdu entre les kleenex et les quintes de toux. Une chose est sûre : guerre chirurgicale, hein ? Mon cul, oui.

Posted by on Déc 23, 2009 in Generation kill | 10 comments

10 Comments

  1. Je n’ai lu que le début de la review pour ne pas être spoilé, car tout ça me donne très envie de découvrir cette série!
    Merci pour l’idée car je ne connaissais pas 🙂

  2. Pour une fille j’aime beaucoup les séries sur la guerre et l’armée, il va sans dire que ta review donne envie et cerise sur le gros gâteau, il y a lee (oh oz mon amour) et alex, trop beau pour être vrai.

    Vraiment j’ai envie !

    A part ça, comment va, j’ai hâte de lire ta future review whoesque (je verifie tes updates 6 fois par jour lol, ça va être comme un chaton qui boit de la crçeme, délicieux)

    J’espère que tu as passé un joyeux noël plein d’amour !

  3. Quelle joie de découvrir que la sorcière va reviewer cette série, mini certes, mais génialissime.
    Je l’ai déjà vu deux fois et là ça me donne envie d’une troisième, je suis entièrement d’accord avec tout ce que tu as dit, le coté quasi documentaire, la classe d’Iceman (que j’ai découvert d’abord dans generation kill, puis revu dans true blood ^^), la camaraderie, Ray qu’on aime forcément…

    Je rajouterai que pour moi le créateur de cette série, David Simon, est le plus grand auteur actuel du secteur. J’adule The Wire, immense série (où l’on retrouve Ray dans un rôle génial dans toute la saison 2 (et en plus c’est la série préférée d’Obama)), et j’attends avec impatience sa prochaine mini-série sur la Nouvelle-Orléans.

    Bref vivement la suite de tes review 🙂

  4. J’avais entendu beaucoup de bien de cette série, mais le sujet me tentait pas trop, la vision américaine de cette guerre me faisant assez peur. Mais vu ce que tu en décris, je sens que je vais m’y mettre assez rapidement.

  5. "Ah ça, les Brad Pitt et autres Robert Pattinson, c’est vraiment des ptites bites à côté d’Eric Northman."
    C’est dit avec tellement de fraicheur qu’on ne peut qu’approuver ! mdr
    Bon à part ça, moi et les films/séries de guerre, bof… Je verrai quand tes reviews seront terminées si je me laisse tenter.

  6. Je dois avouer qu’au premier abord, en voyant que tu avais reviewé cette série (que je ne connaissais pas du tout), ma réaction a été :"oulà mouais bof bof". ^^
    Les films ou les séries de guerre, c’est vraiment pas du tout mon truc, parce que je préfère voir des scenes de batailles en illustration d’une histoire qu’en thême central. Mais là, j’avoue, ta review a titillé ma curiosité !
    Merci, je fonce me procurer les épisodes !

  7. Bon une fois de plus je fais confiance à la Sorcière, et une fois de plus je me retrouve devant un petit chef d’oeuvre =D

    Merci pour ce temps passé à reviewvé qui n’est pas perdu en vain.
    Je n’ai regardé que le premier épisode mais la série pose très intelligemment son sujet. J’ai hâte de voir la suite !

  8. Ah, ça y est ! 😀

  9. Bon, n’étant franchement pas branchée films de guerre, je n’arrive pourtant pas à me sortir la tête de cette série… Probablement parce que ce sont des vrais gens dont ça parle, et que ces petits gars sont tout simplement géniaux. Du coup, je me suis acheté le bouquin et je dois dire que je le recommande vraiment. C’est sympa de voir que d’une part c’est Wright qui a choisi d’aller avec Bravo 2, parce qu’il s’entendait bien avec Fick, d’autre part que même s’il a passé que quelques semaines avec ces gars, il a tissé un lien très fort et est resté en contact avec eux, même des années après. C’est aussi hallucinant de voir la ressemblance physique des acteurs avec les Marines (Espera et Manimal en tête), et la manière dont ils font passer ce qu’y est décrit dans le livre. Et puis aussi de voir que les moments "so cute", genre quand Colbert sort des ravioli en boite pour ses potes du fond de son humvee, ou les relations entre Fick et ses hommes, ne sont pas des épisodes ajoutés dans la série. Et puis on comprend aussi mieux pourquoi le commandement est aussi naze, parce qu’en fait les Recon Marines ne vont normalement pas sur le terrain avec les officiers (en dehors des gars genre Fick), lesquels restent à la base aux USA. Ca n’excuse en rien leur incompétence, mais explique un peu les choses. Bref, je suis pas du tout fan des livres de guerre, mais ce bouquin est vraiment un beau témoignage sur ces hommes…

Répondre à Maiky Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top