103 : A bright new day

Nan mais je trouve ça vraiment très bien, moi ! Il y a des maladresses, un peu, mais pour un début, je trouve ça juste bien ce qu’il faut, j’espère qu’ils ne vont pas me la zigouiller trop vite, cette série, déjà que je vois d’un très mauvais oeil la pause de cinq/six mois (on n’a pas idée, ils sont fous, ou bien ?).

J’aime vraiment bien cette petite guerre des médias, l’exploitation des faux-semblants que certains personnages maîtrisent à la perfection, je trouve ça passionnant !
La leadeuse des Visiteurs, han là là, franchement, à genoux, quoi. Quel talent, la petite dame ! Et vas-y que je te case le sourire modeste qui va bien en brandissant le gentil visa qui fait d’elle une citoyenne reconnue.

Et vas-y que je balance la petite larme émue face à la voix de la protestation sur Terre.

(Bouh, snif. *renifle* *renifle* *vérifie son fond de teint*)

Et vas-y que je serre toujours la bonne main avec le visage de circonstance, face à un max de caméras.

Et vas-y que je tire mes ficelles en loucedé pour mener à bien mes petits plans pour éradiquer la race humaine à MA manière et pas à celle du voisin. Grandiose. Et puis la petite révélation finale, avec fifille dont je commençais presque à croire qu’elle était une bonne petite Visiteuse énamourée, tenez, que j’en avais presque les yeux tout brillants…

Quel talent, mais quel talent ! Magistrale, sa manière de gérer ses pions ! Ma-gi-strale ! J’ai hâte de la voir se vautrer.
Du coup, je pense que le Decker, le mieux placé pour comprendre comment on endort le bon peuple à coup de propagande, va rapidement jouer un double jeu si ce n’est pas déjà le cas.

C’est ce que laissent à penser les gros plans sur son visage impénétrable à plusieurs reprises. Il est vraiment le plus à même de capter ce qui se passe ici. A suivre, donc.
D’ailleurs, j’ai trouvé génial le côté poupées russes, agents doubles, agents triples de cet épisode.

Prenez Alpha, par exemple. Eh ben j’en ai poussé, une clameur, quand on découvre que le bon samaritain qui l’a recueilli et l’aide à retrouver la mémoire n’est autre qu’un représentant de la Cinquième Colonne, la fameuse, celle de la rebellion des V. Qui se cherche des contacts qui vont bien avec les Terriens.

« The Fifth Column says hello. »

Dans ton cul ! All hail the Fifth Column !!!

Enorme. Alors justement qu’on commence à en apprendre un peu plus sur cette faction qui désapprouve le « Plan » des Visiteurs. C’est encore assez nébuleux, mais j’imagine que dès le prochain épisode, on va en savoir davantage sur le mystérieux John May.

Et on assiste enfin à la fondation de la Résistance. Très chouette scène, j’ai beaucoup aimé même si on a envie de leur mettre un solide coup de pied dans le derrière pour qu’ils se bougent enfin un peu.

On imagine quand même à quel point il doit être tentant de fermer les yeux, de se couler dans le confort de cette rencontre idéale avec des gens venus d’une autre planète, tellement inattendue, tellement rassurante.

J’ai trouvé assez bonnard, aussi, que la plus parano de tous après Georgie devienne une sorte d’héroïne des Visiteurs en chopant un terroriste.

Elle n’avait sûrement pas besoin de cette exposition, la belle Erica, et ça va sans doute lui apporter quelques ennuis, mais le sourire qu’elle claque quand on la remercie, c’était assez fabuleux !

Erica Evans : sauveuse et résistante.

Sauf que mâchoire par terre… encore une manip’ de la reptile en chef !

Comme c’est futé, comme c’est grand. Oh, nous pauvres visiteurs venus de loin, on cherche à nous réprimer, bouhouhouh. Regardez comme nous sommes vulnérables face à la perfidie humaine !
Et le coup des vestes à caméras… oh my God !

Comment que je me serais cavalée ventre à terre si j’avais découvert ça !
Ah, et la phrase d’Erica sur le 11 septembre m’a beaucoup plu, aussi. Le clin d’oeil est très sympathique.

Erica : It’s like 9/11 never happened.

Bon, et on a la confirmation que le FBI est un nid à lézards, dites donc. Oh, comme ça promet, ça !
Avec ça que la pauvre Erica doit aussi gérer les hormones de son ado de fils qui visiblement meurt d’envie de faire des bébés lézards à sa petite copine. Dites donc, c’est quoi, ce gamin ? Il tient vraiment à devenir le Robin Maxwell made in 2009 ???

Et pendant ce temps, Curé commence tout doucement à se demander si c’est bien chrétien, cette histoire de Visiteurs.

Allez hop, fais-moi voler cette vilaine soutane, mon bon père, et que ça saute !

Pour finir, la Vancouvéroise d’adoption que je suis n’a pas pu empêcher de pousser quelques cris inarticulés en voyant Gastown sous toutes ses coutures dans cet épisode. Gastown, c’est le quartier historique de Vancouver. Si la caméra avait un tout petit peu basculé pendant que l’athlète de service promenait sa fiancée, on aurait aperçu la statue de Gassy Jack, le propriétaire du premier saloon de Vancouver.

Vous voyez les fleurs et les lampadaires ? Typiques de Gastown. L’horloge à vapeur ne doit pas être très loin.

Bon, voilà. Ca me plaît beaucoup beaucoup. Pour toutes les raisons énumérées dans ce billet et dans les précédents. C’est super moderne, super familier, plus contemporain tu meurs. Ca me désole que le dernier épisode de 2009 arrive aussi vite.