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506 : I believe the children are our future

Il est quand même bien tordu, ce Kripke.
Non mais je suis sûre que si vous lui en parlez, il se tape les cuisses en disant : « Ben quoi, il est pas mignon, mon petit Antéchrist ??? »

Siiiii, très mignon, Eric, très mignon. Rappelle-moi l’âge de ton fils ?

Bon, je dois avouer que le coup de l’Antéchrist, c’est magistral. Là, en dernière saison, pif, paf, l’Antéchrist, quoi. Ca fait cinq ans qu’on surveille les grands pieds du Grand Truc, mais non, l’Antéchrist, c’est ce petit bout de machin tout mignon, là, haut comme trois couilles à genoux. Arf.

Bon, par contre, c’était un peu zarbi, quand même. J’ai eu l’impression de regarder deux épisodes différents, en fait. Un de la trempe de Bedtime Stories (donc rigolo mais n’apportant pas grand-chose) et un autre avec plein de morceaux de Super-mythologie dedans. En plus, l’équilibre entre les deux est bizarre. On passe presque trop de temps à recenser les cas de bizarrerie, sans compter les relouseries de Dean à côté. Oh, je ne m’en plains pas, il est hilarant, le relou de service. Mais c’est vrai que du coup, quand ça bascule avec la rencontre du mouflet, on ne sait plus trop ce qui nous arrive.

D’autant que tout commence de façon Monster of the week. Moi, j’étais prête à enchaîner là-dessus sans aucun problème, au passage. J’ai trouvé vachement sympa le poil à gratter qui vous arrache la moitié de la tête, le bzzzzz qui vous cuit un jambon de belle taille et la Fée des Dents qui a un peu forcé sur la testostérone.

Forcément, Dean Winchester est totalement dans son élément. Comme la semaine dernière, il bouffe comme douze du bon jambon, claque les fesses des infirmières, s’enchante d’un coussin péteur… C’est la Saint Dean.

Evidemment, si on aime bien chercher la petite bête comme moi, on ne peut pas s’empêcher de se dire que s’il avait eu une enfance normale, il ne frétillerait pas comme un petit gardon dans la boutique de farces et attrapes du monsieur.

Jesse : What, didn’t your dad tell you about the Tooth Fairy ?
Dean : My dad ? My dad told me different stories.

D’ailleurs, la grande tige, quelque peu épargnée, le regarde faire ses relouseries avec le regard indulgent et un peu peiné d’un aîné.

En tout cas, tonton Dean sait vraiment bien y faire, avec les gnards. Son interrogatoire du petit con qui colle du poil à gratter sur la brosse à cheveux de la Hot Nounou m’a fait mourir de rire.

Pareil, le sourire de gentils tontons des deux quand ils découvrent le petit Jesse, c’était priceless.

Ah, en passant, l’air de rien, juste comme ça…

Ce plan était superbe. Franchement, magique.
Donc c’est là que ça bascule. Après les petites farces et attrapes qui vous rendent un peu mort, on rencontre ce petit bonhomme tout mignon, là, un peu abandonné à son triste sort de gamin adopté dont on ne sait pas trop quoi faire.
Allez, qui n’a pas eu la gorge un peu serrée en le regardant faire chauffer sa petite soupe sur le gaz ? Hein ? C’est vraiment de la manipulation parce qu’on ne peut pas ne pas penser à Dean faisant la bouffe pour son petit frère, et dès ce moment-là, même si il est un peu flippant, le gamin, ben on est déjà de son côté.

Et ce double sentiment ne va aller qu’en s’accentuant lorsqu’on rencontre sa pauvre génitrice.
Alors là, je vais vous dire, je salue le casting de cet épisode. Parce que la mère, elle est exceptionnelle. Ca nous change des drôlesses qui sont supposées être mères de mouflets de dix ans et qui ne savent sans doute même pas épeler le mot vergetures.

Elle est exceptionnelle. On ne respire pas pendant toute la durée de son récit.

Enfin si, perso, j’ai poussé un gros soupir devant ça.

Et ça a beau être énorme, ce qu’elle raconte, ben on y croit. Et là, on se met à penser à Sammy et à son sang de démon, oh oui, beaucoup qu’on y pense.

Donc, le petit Jesse est moit’-moit’. Mi-humain, mi-démon. Et né d’une vierge, voyez-vous ça. C’est sympathique, dites donc, c’est pas flippant du tout.
Là-dessus, débarque mon Castiel qui nous met super à l’aise d’entrée de jeu en déclamant qu’il faut tuer l’enfant car il est l’Antéchrist.

Oh, c’est pas le fils de Lucifer, hein, peuh, ne jamais écouter ce que raconte la Bible.
Non non, il peut juste détruire tous les anges d’un coup s’il veut, c’est pour ça qu’il ne faut surtout pas le mettre en colère et qu’on va le zigouiller bien gentillement sans faire de bruit.
Et pour appuyer ses dires, s’assied sur la chaise vacante dans un très long concert de flatulences.

Castiel : That wasn’t me. (Nooooon, sérieux ? On y croyait tous, pourtant, Cas’ !)
Dean : Who put that there ?

Des fois, je me demande si Dean, son middle-name, ce serait pas « Kripke ».
Bref revenons-en à notre tuerie. Contre toute attente, le Grand Truc se rebelle. Comment ça, mais on ne va pas tuer un pauvre enfant innocent qui, il se trouve, a du sang de démon dans les veines, mais qui n’a rien demandé à personne et qui est peut-être très gentil dans le dedans de lui.

Sam : We tell him the truth. You say Jesse’s destined to go dark side, fine. But he hasn’t yet. So if we lay it all out for him… what he is, the Apocalypse, everything, he might make the right choice.

Silence de mort. Sérieusement, il dure super longtemps ce silence.

Castiel : You didn’t. And I can’t take that chance.

Ouille. Ouille. Aïe.

C’est un peu ce qu’on a tous pensé aussi, j’imagine. Même si on espérait grave que Cas’ donne une petite tape sur l’épaule de Sam et lui dise : « T’as raison, mon con. On va faire comme tu dis. »

Sauf que non. Tellement bien que le Cas’, il y va tout seul faire de la rillette de gnenfant.
Entre nous, même si son expression en dit long sur l’horreur qu’un tel acte lui inspire, ça ne va pas super lui réussir, de vouloir liquider l’Antéchrist.

Sans blague. Il est bête ou quoi, lui ?
Bon, c’est là qu’à mon goût, ça part un peu en quenouille. Les démons, là, ils sont un peu débiles, non ? Ils veulent récupérer le gamin et ils sont pas foutus d’aller compulser les registres de l’adoption pour savoir où il se trouve ? Il faut qu’ils attendent que la reum se décide à aller lui rendre visite ? Ils se sont consultés avec Castiel pour le concours du plus bête Super du jour ?
Heureusement que Dean continue à me faire rire en disant au gamin qu’il est un superhéros et qu’il va l’emmener chez le Professeur Bobby Xavier à roulettes.

Et il est bon, ce gamin. Mais il est bon. Sûrement le meilleur gamin qu’ils aient casté dans la série en dehors du petit Colin Ford.

On lui donnerait pas le… Bon Dieu… sans confession ? Si. Grave qu’on lui donnerait tout ce qu’il veut. Tellement que les deux abrutis le laissent tranquillement aller dire au revoir à papa et maman sans le surveiller. Attendez, le gamin, c’est Superman et ils le laissent faire ? Ptain, mes Weuh, vous vous ramollissez du slip, laissez-moi vous le dire, vous avez VRAIMENT besoin de vacances.

Cela dit, le petit troll aurait pu s’en aller tranquillement, même s’ils l’avaient tenu par la main.
Enfin. C’était quand même super triste de voir ce petit personnage découvrir l’horrible vérité sur sa propre nature, les efforts des Boys pour le convaincre qu’il y a moyen de contourner la malédiction, et la lassitude de l’enfant qui s’assied sur son lit et finit par décider que pour l’instant, il y a mieux à faire que suivre les deux bouteurs de démons.
On le reverra, le petit Jesse. En espérant qu’il ne sera pas trop mal luné, parce que c’est un bon gamin. Ca me ferait chier qu’on doive le saigner.

Malgré quelques faiblesses, j’ai vraiment bien aimé le thème de fond : les mensonges des parents. On n’en fait jamais vraiment le tour et on ne sait pas trop où s’arrêtent les bons mensonges et où commencent les mauvais.
C’est quelque chose qui touche les Weuh de près et c’est le premier élément qui les relie vraiment à l’intrigue du jour. Ca, c’est clair que Dean aurait sûrement préféré que John lui raconte un peu plus de mensonges au lieu de le faire dormir avec un flingue sous son oreiller.
D’ailleurs, j’ai vraiment aimé voir Dean rentrer dans ce jeu et déformer la vérité pour tenter d’amener Jesse à le suivre.
Ca, c’était vraiment sympa, limite poignant.

Ah oui… et Dean qui s’ennuie et qui se fait plaisir pendant ce temps-là. Alors là, ça, c’était…

M’enfin !

Posted by on Oct 18, 2009 in Supernatural | 5 comments

5 Comments

  1. J’aurai donc appris que ça donne du poil dans la main, moi qui croyais que ça rendait juste sourd 😀

  2. Ouais, hairy palm, un truc du genre. 😀

  3. C’est vrai que le bêtisier, rien qu’avec cet épisode, ça va être énorme !

  4. Oh mon Dieu : on est déjà la semaine dernière LOL 😉 ?!

    bon, en dehors de cette petite pique (en toute amicalité, tu le sais bien), j’ai aussi pas mal apprécié cet épisode, justement pour ce que tu soulignes, c’est à dire la balance parfois douteuse entre le comique et le drama!! très peu de séries peuvent se targuer de manier cette bordeline avec autant de finesse, je trouve!!
    et le coup de l’antéchrist, j’étais très loin de m’en douter!!! et j’avais pas tiqué tout de suite sur le coup qu’elle soit vierge (enfin, on est sur?? on sait qu’il n’y a pas de père, mais pas forcément qu’elle n’a pas couché avant, si?!)
    ensuite, tout aussi d’accord, la mère et le fils sont très bien castés!!

    Et Castiel, qui est excellentissime à chacune (trop rare encore!) de ses apparitions!! le "you didn’t" je me le suis dit, mais j’étais pas sur qu’il le ferait!!

  5. Woooohééé, pour une fois que je suis pas « trop » en retard ! 😀 Quand les Weuh demandent à la dame qui est l’heureux papa, elle répond qu’elle était vierge. 😉

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