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Bo saison 4, part 2…

Allez, la suite et fin… Finfinfin.

1) Caprica City before the fall :
La seule mélodie originale de tout ce CD, c’est celle-ci… et pour cause… difficile de reprendre des éléments déjà existants pour dépeindre l’ambiance de Caprica avant que tout parte en caouètes.
Ca rend super bien, je trouve. C’est beau et enthousiasmant, comme musique. Effectivement, comme le souligne Bear dans son blog, il y a des sonorités qui ressemblent pas mal à « Diaspora Oratorio », certains accords… l’accord du début, perso, me fait penser à « Violence and variations. »
Et il n’empêche qu’on entend quand même des échos des différents personnages. Il y a le thème de Lee et Kara, « Under the wing » (que j’aurais bien plutôt intitulé « Frakking in the moonlight », mais bon, tout le monde n’est pas aussi poète que moi). Il y a le thème de Laura. Il y a le thème de Gaius (que j’adore), une variation très jolie qui ressemble à celle entendue dans « Taking a break », intitulée « Someone to trust ». Oh, irony. Alors que Caprica Six trouve une crèche pour le vieux Julius, ça c’est tout de même assez ultime, comme coïncidence.
Après ça, on a un petit écho FF, je ne sais plus trop pourquoi, d’ailleurs… Je n’ai pas envie de revoir les épisodes pour l’instant, je me réserve pour l’intégrale.
En tout cas, les dernières notes au piano, bien aigües… yummy !

2) Laura’s baptism :
Quel titre pour la musique de cette scène ! Ptain… chair de poule, là ! Je revois trop bien Laura en pyj’ dans sa fontaine (que j’ai vuuuue, bouhouhouh !).
Evidemment, Bear nous ressort pour l’occasion le thème religieux de la vieille, bien tragique, puisque c’est cet évènement terrible, la perte de toute sa famille, qui va complètement changer sa vie… et l’envoyer à bord du Galactica.

3) Adama in the memorial hallway :
J’aime beaucoup ces mélanges de thèmes, n’empêche… j’adorerais dire à Bear : « Bon, tu me prends le thème de Starbuck et le thème du colonel Tigh, tu me rends ta copie dans deux heures. » Et voir ce qui en sort. Là, on a un petit coup de « Wander my friend » au début. Le thème des Adama, de la Flotte, du Galactica et de mes genoux… Avec une très jolie transition qui ramène Adama devant le mur des chers disparus. Et forcément, lorsque le Vieux trouve la photo d’Athena et Hera, ben ça vire au thème bien déchirant de Boomer/Sharon/Eight/Hera/etc, avec des boum-boum genre pour dire que ça va bien péter, les enfants. On a l’impression de suivre le cheminement de la pensée d’Adama, et ça, j’aime beaucoup. On entend le choix se faire dans sa tête. Et s’il n’avait pas été aussi bon dans son coeur, ben jamais y aurait eu de Terre-bis.

4) The line :
Badabam ! Adama rassemble ses troupes et ça badaboume. Evidemment que Bear s’est inspiré de « Prelude to war », pour cela. Pas besoin de lire son blog pour s’en rendre compte, ça s’entend vraiment. La mélodie est très différente, mais le concept est le même. Par contre, je n’aurais jamais reconnu le B-Theme de « Prelude to war » si je n’avais pas lu qu’il l’avait utilisé. Ce B-Theme, c’est quand Lee dérive dans l’espace et assiste au combat de loin. Là, Bear l’a réutilisé avec des percus en dessous, et effectivement, c’est pas facile de le reconnaître déguisé comme ça.
J’arrive pas à croire qu’ensuite, on enchaîne sur le thème des vieux, mais si… forcément puisque Roslin débarque toute flageolante. Ce thème revisité façon guerrière, je le trouve plutôt pas mal du tout.
Et le chboum de fin, il balance un max !

5) Assault on the Colony :
Rah. Rah, j’avais tellement peur que Bear nous zappe la redite de « Shape of things to come », mais non ! Quinze minutes de déchaînement avec les fameux accents japonais du biwa, cette petite guitare tradi, pour clore sur le final de la Prophétie, j’ai adoré ! On voit trop les FF perchés dans le CIC à la fin ! Superbe !
En plus, on retrouve une fois de plus tous les thèmes des personnages tour à tour… que ce soit Kara et Lee qui castagnent, la vieille, Athena/Boomer/Hera qui cavalent (on commence d’ailleurs par ce thème, normal puisque la mission, c’est de récupérer l’enfant), les FF…
Il se dégage une telle tension, une telle montée en puissance de ce morceau, c’est affolant. Franchement, écouter les premières minutes, c’est assez stressant, je trouve, alors que tout le passage où Hera se fait planquer par la vieille est aérien, tellement détaché de la violence qui les entoure, et magnifiquement porté par la voix de Raya. Grosse chair de poule. Sans ça, est-ce qu’on aurait vraiment capté l’ampleur de ce qui se passe, que la prophétie est en train de s’accomplir ? Je sais pas. Rah, j’ai tous les poils au garde-à-vous rien que de rentendre ça !
(Et si vous vous demandez ce que je chante Raya, la traduction, c’est : « All this has happened before and will happen again. So say we all. » Hé hé. Je sais.)
Et zou ! The shape of things to come… that are coming right now ! Et gloups dans le dedans de moi. Bref, c’est une incroyable piste de bataille qui bascule avec beaucoup d’habileté et de grâce dans la mythologie. Et quinze minutes, quoi… le double de « Prelude to war ». Ce type est guedin dedans lui.
En même temps, je pense qu’il devait avoir une fameuse pression sur les épaules. Parce que sans une musique au poil, la grande bataille finale, elle aurait eu l’air un peu couillonne, j’imagine.

6) Baltar’s sermon :
Allez, hop, les thèmes de mon Gaius sur fond de badaboum. J’aime vraiment son premier thème, pour moi, c’est l’un des plus caractéristiques de la série, après celui de Six, sans doute parce que c’est celui qu’on entend le plus souvent et je trouve qu’il lui colle vraiment à la peau et met en lumière certains aspects de son personnage que j’aime beaucoup, comme sa mélancolie, son côté peu sûr de lui et sombre. Et comme je le disais dans mon billet précédent, j’ai un gros faible pour le thème de ses groupies, également. Donc superposer les deux, je trouve ça super chouette et comme toujours, je m’émerveille de voir comment il est possible de faire de deux mélodies une seule aussi réussie. En leur ajoutant encore un élément supplémentaire, les taikos.

7) Kara’s coordinates :
Rah ptain, les multiples déclinaisons de « Heeding the call », elles me font trop triper. Le pire, c’est que la musique pourrait durer comme ça toute la journée, aucun souci, j’adorerais ! C’est énorme, qu’est-ce qu’il claque, ce thème ! Oué, vas-y, chouchoute, fais péter la Terre-bis ! Pis le thème de Kara, là, et « Heeding the call » qui revient avec sa petite intro qui vous hante la tête et qui dure, qui dure, nom d’un chien. TU VAS LA BALANCER TA TERRE, OUI OU MERDE ???
(Ah ben quand même, là.)
Pis le petit piano de la fin, le petit clin d’oeil à Papa Thrace alors qu’enfin elle est là, cette Terre promise… par ma barbe… c’t’énorme, j’vous dis.

8) Earth :
Marrant, je reconnais pour la première fois le thème utilisé au début du final pour présenter Caprica. C’est ouf, c’est le même ! Histoire de boucler la boucle, oeuf corse.
En écoutant ça, on a clairement l’impression de se réveiller d’un très long cauchemar. Tout comme on a du mal à croire aux prairies du berceau de l’humanité, ces notes paraissent assez irréelles.
J’avoue que je suis toujours sur le cul d’entendre dans ce morceau la reprise de « Worthy of survival ». C’est aussi le morceau qu’on entend quand Ellen est empoisonnée par Saul, et il est très reconnaissable, en ce qui me concerne. Ca me sidère que le titre soit aussi adapté et que la musique soit aussi adaptée à ce qui se passe à l’écran. Bear McCreary, un génie de la musique doué du don de double vue ?

9) Gooddbye Sam :
Pour le coup, ça aurait pu n’être qu’un copier-coller de « Promise to return », le thème de Kara et Sam introduit dans « The Farm », mais cette version est vachement plus profonde, plus aboutie, plus lente, vachement plus posée. Je n’ai jamais été fan de ce thème, mais il est très joliment décliné, là. Pis j’ai pleuré comme une fiotte devant la scène, alors bon, forcément, c’est émeuvant, tout de même.

10) The heart of the sun :
Ok, donc j’ai eu un sanglot. Je l’avoue, mes yeux se sont mouillés en entendant le thème de BSG 78, et même avant, rien qu’en entendant la montée en puissance qui le précède. Ca va me faire ça à chaque fois, vous croyez ?

11) Starbuck disappears :
Beuhaaaaaah !
Bon, à part ça, j’aime bien ce thème de Kara et Lee (celui de « Violence and variations », vuivui) teinté de mystère. J’ai l’impression de revoir le pigeon s’envoler devant mon Lee à la gueule de bois. Et puis aussi cet écho de Maelstrom… Tout ce qu’a été Starbuck est présent dans ce morceau. Sniffy. Goodbye Kara, you won’t be forgotten. Ever.

12) So much life :
Ah nan, mais la mort de la vieille, maintenant, ptain !!! Bon, euh, c’est joli, très joli ! *tente de conserver les apparences*
Ca va paraître très con, mais depuis que j’ai entendu la version toute douce de « Wander my friend » couplée à « Roslin and Adama » à Hagen, j’avais super envie d’entendre ces deux thèmes reliés d’une manière ou d’une autre, parce que je me suis rendu compte qu’ils allaient sacrément bien ensemble. Et paf ! Chose faite ! Merci, Ours !
(Il se trouve que c’est en bricolant ces deux thèmes pour le ballet que Bear s’en est rendu compte, lui aussi. Forcément.)
Franchement, ce sont sans doute les plus jolies variations de ces deux thèmes, qu’on entend là.
(Et là, Adama dit au revoir à Kara et à Lee. Et là, la vioque leur fait signe par la fenêtre. Et là, il y a les flamants roses. Et là, la vieille elle crève. Et là, Adama il lui baise la main. Et là, La Sorcière, elle retient grave ses larmes.)

13) An easterly view :
Roh, c’est chouette de ramener « Diaspora Oratorio » sur Terre-bis, je trouve.
J’aime aussi beaucoup le petit thème de Sharon/Hera dont l’arrangement semble dire que c’est le point final.
Et on enchaîne ensuite avec le thème tourmenté de Gaius qui va nous hoqueter un coup à la gueule.
Et le triomphant « Shape of things to come » que je n’ai jamais autant adoré que cette saison et qui sous-entend le full circle avec son côté un peu ethnique sur la fin parce que nos zozos, ils retournent à la vie sauvage, tout de même.

14) The passage of time :
Alors là, j’adore. C’est un de mes morceaux préférés de ce CD consacré à « Daybreak ». Ca peut paraître con, mais ce « One year later » (thème introduit dans le final de la saison deux, pour mémoire) multiplié par 150 000, je le trouve exceptionnel. Avec par dessus le beau thème intense et ambigu de Baltar, entre deux, je trouve ça d’une élégance rare. C’est super beau. On a l’impression de les voir défiler, ces milliers d’années. J’aurais jamais imaginé possible de mélanger ces deux segments, mais ils se complètent tellement bien que quand je vais réécouter « One year later », je vais sans doute chercher le thème de Baltar dedans !

Je ne sais pas si j’aurai encore l’occasion de parler de la BO de quelque chose de BSG… je le souhaite, bien sûr, mais il y a un tel sentiment d’achèvement, d’aboutissement, qu’on se dit que Bear ne peut tout simplement pas faire mieux. Quand on voit la complexité de ses compositions par rapport à la saison 1, c’est frappant. Je sais qu’on lui avait demandé d’en garder sous la pédale et qu’il n’avait pas le droit d’user d’un orchestre complet (exception faite pour « Passacaglia », mais la scène le valait bien), au début, mais là, franchement… wow, quoi.
Chapeau, l’artiste. Il faut continuer, mon petit, vous irez loin, très loin.

(Snif… c’est fini.)

Posted by on Août 9, 2009 in Battlestar Galactica divers | 7 comments

7 Comments

  1. Snif

  2. Tellement belle cette bo , et cette review! J’aime beaucoup la manière dont c’est analysé. Je me suis repassé le CD 1 tout en lisant la première review, c’était nickel chrome !

    Par contre, dans The Line, j’ai trouver pas mal d’echos a ce que Bear avait fait pour Zoe Awaken’s pour la bo de Caprica, je suis le seul a avoir entendu ça?

    En tout cas j’espère de tout c? »ur que ça ne sera pas tes derniers écrits sur bsg, et que notre Ours continuera a nous régaler !!

  3. << Je ne sais pas si j’aurai encore l’occasion de parler de la BO de quelque chose de BSG… >>

    Houlà si ! Petit tour de ce qui nous attend :
    => La BO commune à Razor et The Plan. Les disques sont déjà en production, sortie prévue en Janvier.
    => Un CD "live" ainsi qu’un DVD des récents concerts à San Diego. Il a indiqué qu’on aura plus d’infos à ce sujet dans les prochaines semaines sur bsgorchestra.com.
    => Une compilation des musiques qui n’étaient pas sur les BO, soit par manque de place (80 minutes maximum par CD), soit parce qu’elles n’ont finalement pas été utilisées dans la série. Aucune date de donnée mais "That’s coming, don?EUR(TM)t worry." qu’il dit.
    => Un recueil de partitions des morceaux des BO. Pas de date précise non plus, à part "I hope to get this stuff together during the fall".

    Sans oublier Caprica !

  4. Qu’est-ce qu’il me tarde de l’écouter ce CD !! Alors en plus en lisant ce que tu as écrit, il me tarde encore plus !

  5. Pffiiou, ça y est, écoute totale terminée , et vraiment complète grace à ta review chère Sorcière !!
    Bon j’ai pas pu m’empêcher hein, me suis mise à chialer sur "So much life" (j’ai essayer de me retenir pourtant mais…vu mon état devant l’épi quand il est passé, c’était quasi impossible que je reste de marbre) mais franchement, quelle complexité dans la musique de ce double CD !!!
    Par contre, je le trouve quand même super dark en général, on voit que les petiots ils en ont chier grave durant cette dernière saison…
    Et puis petit à petit, cela m’a donné envie de revoir les épi…(et c’était pas gagné, vu le choc traumatique) mais je vais attendre le coffret !
    Brefouille, encore merci pour cette review Sorcière !

  6. J’avoue, j’ai un peu peur (pour Bear) que la bande-original de BSG (les 4 saisons + le reste à venir) soit son grand coup d’éclat, son chef d’? »uvre et qu’il ait placé la barre trop haute pour le reste de ses compositions à venir.
    Bien sur je prie les dieux de Kobol (humhum) pour que ce soit pas le cas, mais bon …

    En tous cas sympatoche review, et je ne peux que pousser les gens à aller sur le blog de McCreary, qui regorge d’anecdote en tout genre sur ces compositions, les concerts et cie et cie.

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