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206 : Hard-hearted Hannah

Voyons si je suis toujours capable de rédiger une review… hum.

Bon, d’abord, je me dois de professer mon amour sans nom pour ERIC. ERIIIIIIC, JE T’AIME !!!

Oui, bon, physiquement, le genre grande blonde qui tire la tronche et qui doit se baisser pour passer les portes, c’est vraiment pas ma came. Donc au moins, celui-là, je n’irai pas le chercher pour mes longues nuits à attendre que le sommeil vienne. (Vous me direz, la liste est déjà suffisamment longue.)
Nan mais voilà, quoi. Il est fabuleux, ce personnage. Je ne me lasse pas de le voir promener son regard las et ennuyé de vénérable créature millénaire qui se fait chier à cent sous de l’heure au milieu de la basse-cour caquetante de ses groupies. Je trouve ça d’une classe folle.
En plus, même si c’est pas ma came, ça ne l’empêche pas d’être troublant dans ce genre de scène.

Holy shit ! On ne t’a jamais appris qu’on ne fait pas de bruit en mangeant, baby ?

Eric : « Baby ? » I am over thousand years old.

Oh, hé, c’est bon, il va pas faire la gueule, maintenant !

L’épaisseur (et je ne parle pas de ses épaules) qu’il prend au fil des épisodes est vraiment passionnante, et j’adore le fait que dans la série, Godric soit son créateur, ce n’était pas le cas dans les bouquins.
Sa loyauté envers lui est déroutante, et de toute façon, je trouve géniale l’exploration de la relation entre les « makers » et leurs créations. Et découvrir de plus en plus qu’un type comme Eric possède des valeurs pareilles, ça trouble derechef.

Eric : I haven’t seen my maker for much longer than that and yet, I am still loyal to him. Fearsly.

Ce qui m’amène donc à… Lorena. La créatrice de Bill.

Beuh. Autant elle m’avait beaucoup plue dans le flashback de la saison 1 où on la voit, toute corsetée et les cheveux bien lisses piéger le vertueux William Thomas dans son plumard, autant là, j’ai été déçue. Je ne sais pas, je crois que j’ai trouvé ça too much. Et sa gueule, son maquillage, ses cheveux ne me reviennent plus du tout.
En plus, je veux dire… hello ? Soixante-dix ans plus tard, paf, suffit d’un coup de fil d’Eric (petit pervers, va) pour qu’elle se souvienne que Bill a été tout à elle pendant des décennies ? Ca la démangeait pas un peu avant ?

Je ne parle même pas des flashbacks relativement gerbatoires… l’ambiance des années 20 m’a semblé vraiment trop poussée, moi qui adore ce genre de truc, ça m’a laissée de marbre.

En même temps, il y a des chances que ce soit Bill au piano qui m’ait troublée. J’en ai trop ri, ça doit être ça.
Disons qu’il est pas mal avec ses cheveux en arrière, mais ça fait lège, tout de même.

En revanche, la scène sanguinolente où les deux monstres se vautrent dans l’hémoglobine de leurs victimes… c’est délicieusement décadent et dégueu. Là, par contre, je ne sais pas trop si j’ai trouvé ça abject ou pas… merci de me faciliter la vie, Alan !

C’est pas mal, quelque part, de revenir sur le passé pas très glorieux de Bill. En même temps, faut bien bouffer, me direz-vous, et je me dis très souvent que ça doit pas être facile pour nos vampires contemporains de supporter la vue de gardes-manger ambulants toute la journée, surtout quand on connaît leur solide coup de… euh… fourchette.
En plus, bah ce sont des prédateurs. Est-ce qu’on empêche nos gentils chatons tout mignons d’aller égorger une souris de temps en temps ? Non. Alors bon.

Toujours est-il que cette Lorena est hautement antipathique et nous chope le Bill un truc de malade, surtout quand celui-ci sent son humaine en danger et décide de voler à son secours. (Cébo.)

Lorena : I made you. Your blood knows mine. You will never physically over power me.

Oui, mais the power of the mind, blablabla, méfie-toi, petite.

Donc ça.
Pendant ce temps, la cruche, armée de toute sa cruchitude, est en mission dans un endroit où justement, la cruchitude est de mise. Et elle est tellement criante de vérité quand elle pousse un peu sa niaiserie que ça aurait pu passer tranquillement s’il n’y avait pas eu trahison dans l’air.

En plus, équipée de l’humain d’Isabel, Hugo (très bien casté, je l’imaginais tout à fait comme ça), ça fait la paire.

J’ai adoré son commentaire sur Sarah Newlin en débarquant à l’église du soleil levant des cinglés de Jésus.

Sookie : You know in person she looks like vanilla pudding.

C’est exactement le commentaire qu’elle fait dans le bouquin et j’avais trouvé ça super vrai. C’est bien, Alan, de reprendre les trucs qui marchent.
Faut dire qu’elle est vegra, la grenouille de bénitier, nom d’un iench, elle est tellement chtarbée que je m’en fais à chaque fois un torticolis à force de secouer vigoureusement la tête.
A sa décharge, elle a l’air horrifiée des projets de son cher mari qui est définitivement irrécupérable.

Alors forcément, aussitôt qu’elle en a l’occasion, elle va se coller Jason Stackhouse entre deux tranches de pain, et scrontch dans la maison de Dieu parce que c’est lui qui lui commande de baisser sa culotte. C’est propre, ça, très propre.

Jason Stackhouse… abstinent, hein ?

Bref.

A propos de bagatelle, ça rafraîchit, les petites amours de Jessica avec son petit puceau de 28 ans (28 ans, for the love of God !) qui fait tout le chemin pour venir la courtiser avec ses fleurs défraîchies. Roh, que c’était meugnon, dites…

Jessica : I?EUR(TM)m so happy I could cry but I don?EUR(TM)t wanna ?EUR(TM)cause it?EUR(TM)s really gross when I do !

Bichounette.

En plus, dites donc, qué canon !

A Bon Temps (qui nous manque), ça commence tout doucement à devenir n’importe quoi. Je suis bien triste pour ChienChien qui s’est fait joliment empaffer par sa blonde alors qu’il était à fond à fond.

(Et qu’il est mimi, quand il est à fond à fond.)

Non mais avec quel aplomb elle le balade, la Daphne, c’est énorme. Je savais qu’elle avait un souci, cette conne.

Au passage, Andy toujours à la dérive qui reconnaît en elle son cochon, et qui court derrière en criant « Piiiiig ! », c’était hilarant, j’en pouvais plus !

Andy : I know that pig. PIIIIIIG !!! Hey, piiiig !

Au passage, le cousin qui prend Lafayette sous son aile était très mignon. Il est chouette, ce Terry. Ravagé mais chouette.

Enfin ça sent un peu le cramé, son histoire, à Médor. Je dirais même que ça sent sévèrement son sacrifice humain (enfin si on veut) et c’est pas parce que ce grand benêt de Benedict commence à péniblement flairer l’arnaque dans son petit cerveau cramé par la marijuana que ça va sauver Toutou.

Et donc les dernières pièces du puzzle se mettent en place. Maryann enfile sa tête de taureau et s’apprête à arracher un coeur supplémentaire, sur fond d’orgie où tout Bon Temps se saute mutuellement. Ce qui est très propre également.

Quelques pistes intéressantes, également, notamment la très brève conversation entre Hugo et Sookie sur le fait de devenir vampire ou pas. Curieusement, ça n’avait jamais effleuré Cruchette. Sans blague ?
Et Lafayette qui nous la joue « they pull me back in » et qui est obligé de se remettre à vendre du V sur les ordres d’Eric… eeeenteresteeeeeng.

En tout cas, je n’en reviens pas de la manière dont l’intrigue de Maryann/Calisto est traitée dans le bouquin… presque par dessus la jambe. Alors que là, c’est creepy, mais d’une force ! (Attention, par contre, les orgies, ça commence à faire beaucoup.)

N’empêche, c’est pas l’épisode le plus passionnant, mais réussir à rendre une série à la fois dégueu, dérangeante, flippante, terrifiante, hypnotisante, émouvante et drôle, ça reste fort. Encore, s’il vous plaît !

(Je ne m’apesantis pas sur la trahison dont Sookie fait l’objet parce qu’ayant lu le bouquin et vu les épisodes suivants, j’ai peur d’en dire trop et ce serait pas kewl du tout.)

Posted by on Août 9, 2009 in True Blood | 10 comments

10 Comments

  1. Maryann, elle me dérange.

    ?EUR chaque fois qu’elle est dans une scène, je ne veux qu’une chose c’est qu’elle se termine au plus vite et qu’on en finisse rapidement avec son personnage.
    En plus elle n’a vraiment rien pour plaire, je n’arrive pas à lui trouver un seul bon côté.

    Je ne la déteste pas, et ce n’est pas non plus qu’elle me fait pas peur, c’est juste que… je sais pas, ça fait "brrrrrrr". Sa présence me dérange.

    D’un côté je déteste la sensation, mais de l’autre j’aime bien parce que ça doit être la première fois que ça me fait ça dans une série (faut dire généralement les méchants sont pas si creepy et ne restent pas toute une saison).

    Et l’effet tremblotte quand elle fait ses trucs… encore plus brrrrr !

  2. Bien aimé cet épisode moi, et j’ai été contente de voir que le truc du taureau n’était qu’un masque et pas un vrai minotaure.
    J’ai trouvé cet épisode affreusement triste pour Sam et Tara. C’est vrai que dans le bouquin, c’est traité très différemment, surtout concernant Sam tiens ! mdrr Pov baîte.

    Les flash back sur Bill sont horribles, une telle cruauté psychologique, faut faire fort ! Mais on verra par la suite la réponse à ta question au sujet du "manque" de Lorena vis à vis de Bill. Ce personnage-ci aussi a été amélioré par Alan.

    Pour Hoyt, super ! Heureusement qu’ils sont là pour rafraichir un peu tout ça, et c’est à lui que je faisais allusion avec "la sainteté" lol

    Eric est… Y’a pas vraiment de mots et c’est vrai qu’il a franchement l’air de s’ennuyer ferme ; je n’y avais pas vraiment pensé. J’ai hâte de te voir écrire sur les prochains épisodes ; il y a une réplique de lui qui devrait te plaire.

    Merci pour cet article que j’attendaaaiiis, le jouuur et la nuiitt…Bref.

  3. Maryann , elle commence sérieux à m’énerver ; faudrait qu’Eric ou Godric la bute , car en plus , on ne sait pas trop pourquoi elle a attaqué Sookie …
    Sinon , Jessica , I Love You , c’est tellement mimi son histoire d’amour …
    L’épisode suivant est mego-top

  4. Beuh. Autant elle m’avait beaucoup plue dans le flashback de la saison 1 où on la voit, toute corsetée et les cheveux bien lisses piéger le vertueux William Thomas dans son plumard, autant là, j’ai été déçue. Je ne sais pas, je crois que j’ai trouvé ça too much. Et sa gueule, son maquillage, ses cheveux ne me reviennent plus du tout.
    ——————
    Ca nous a fait le même effet ! Elle fait rescapée des années 90 à la Côte Ouest, le brush improbable et la maquillage qui fait peur aux camions de pompiers.

  5. Je suis entièremment d’accord avec toi concernant Eric 😀 !

    Je ne connais pas les livres, mais vu ce que tu en dis ca me donne carrément pas envie de les lire car j’ai de plus en plus de mal à supporter Sookie-cruchotte !

    J’aime beaucoup le délire autour de Maryann c’est vraiment flippant et plutôt bien traité !

  6. C’est bien la première fois que ça m’arrive dans ce sens, j’ai pas envie de lire les bouquins de "peur" de me gâcher la série !!

  7. Oh, j’aurais arrêté bien vite si ça m’avait gâché quoi que ce soit ! 😉

  8. Oui, je me doute bien 😉
    C’est juste qu’en te lisant je me suis dit que j’avais pas envie de savoir d’avance en fait. ça me plait comme c’est ! Mais c’est juste ma façon de regarder la série à moi quoi !

  9. Ah ben écoute, rien ou presque n’est fait comme dans les bouquins, il y a tellement de libertés qu’on ne sait jamais ce qui va être comme dans les bouquins ou pas. C’est vrai que ça m’amuse d’essayer de deviner ce qui sera gardé ou pas, mais ça peut ne pas amuser tout le monde, je le concède. 😉

  10. ??a prend ENFIN forme cette histoire de Maryann, il était grand temps ! Mais je reste perplexe?EUR? tout ce boulot pour choper Sam ? Et pourquoi Tara ? pourquoi Sookie ?

    C’est vrai qu’ils sont rafraîchissants et mignons comme tout, les deux amoureux ! LOL Et Hoyt qui commence à envoyer balader sa mère abusive, dont on se demande si elle va s’en remettre ! LOL
    Dans le genre mignon, j’ai adoré aussi Terry qui entreprend de soigner le syndrome post-traumatique de Lafayette !

    Bon, la cruche à cruche-land, elle est fabuleuse, il n’y a pas d’autre mot. Et en plus il y a concours de cruches à cruche-land, c’est trop formidable !

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