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303 : Children of Earth, day 3

Allez, je vais me dépêcher de boucler cette mini-saison parce que là, ça y est, les spoilers débarquent dans les requêtes, ça commence à me péter les miches, tout ça parce qu’ayant bossé comme une forcenée cette semaine, j’ai pas eu le temps de regarder les épisodes en rentrant chez moi le soir.
Bref.
Comme j’ai un peu moins aimé cet épisode qui tient la place la plus difficile, c’est-à-dire celle du milieu, ça tombe très bien !

Ca reste quand même du très haut niveau, et une chose est sûre, c’est vraiment jouissif de voir avec quelle maestria Torchwood se remet sur ses pieds. Ca, j’ai adoré. Un hangar, un manteau du surplus de l’armée, un canapé, et voilà Torchwood de retour dans le business.

Ianto : This is us. This is Torchwood. This is home.

Yeah, you bet it is, baby !

Puis hop, on met tout le monde à contribution. Y a pas grand-chose dans les poches, mais ça peut servir.

Et puis d’un coup, Gwen Cooper se souvient qu’elle a été flic… et d’envoyer les petits camarades détrousser quelques passants histoire de faire le plein de tout ce qu’il faut pour protéger la Terre contre les méchants monstres assoiffés de sang humain.

Franchement, ça c’est Torchwood. Toujours un peu limite, toujours un peu chelou, mais bien marrant.

Du coup, voilà tout ce petit monde rhabillé pour l’hiver, Rhys râle un coup parce qu’il capte que Jack était au courant pour BB bien avant lui, Ianto tente de mendier trente minutes de touche-pipi mais les carottes, euh, les haricots sont cuits donc on remet ça à plus tard. (Peut-être.)

En parlant de ça, il a beau assurer comme un taré, Ianto… mmmmh. Je le sens moyen. L’a pris quelques méchantes claclaques, le petiot. Bon, c’est pas comme s’il n’en avait jamais pris avant, mais là, vlan, il vient quand même de se rendre compte que son mec va le voir vieillir (enfin, peut-être) et crever, comme tout le monde, et qu’il n’y a rien à y faire. Que même en le coupant en minuscules rondelles, il reviendra toujours tandis que lui est voué à devenir un vieux machin tout laid et tout ridé. Pas très réjouissant. En même temps, d’habitude, chaque fois qu’un pékin s’en rend compte, ça veut dire que ça va pas se passer comme ça, donc console-toi, mon Ianto.

Tout cela, il n’empêche, est très doctoresque. Alors j’aurais bien aimé m’en émouvoir, mais malheureusement, c’était très prévisible. Et je trouve que Jack gère ça avec beaucoup moins d’élégance que le Docteur, sans doute parce qu’il n’est pas né comme ça et qu’il n’a droit à la vie éternelle que depuis relativement peu. N’empêche que ça me fait chier pour Ianto. Et que ça m’exaspère du côté de Jack.
Ah Rose, ma chérie, si seulement tu avais eu la main moins lourde ce jour-là !

D’autant que bon. Le patron a encore quelques secrets dont il ne s’est pas vanté, et ça, j’attends des explications, et je suis pas la seule !

En tout cas, ce qui est troublant, dans Torchwood, c’est qu’on n’a vraiment aucun repère sur qui il faut soutenir ou pas. Qui a raison, qui a tort, qui est bon, qui est méchant ? Même la notion de bon ou méchant n’est vraiment pas pertinente. (Pour peu qu’elle le soit habituellement.)

C’est le cas du pauvre John Frobisher, l’homme qui est au bon endroit au bon moment. C’est-à-dire près du caisson qui-va-bien quand Petit Papa Noël décide de descendre du ciel avec ses jouets par milliers.

(Qu’il est bon, ce Capaldi !)

Et là, on se demande bien ce qu’il glande, le Docteur, et pourquoi il rapplique pas ventre à terre, sommé par cette dinde de Martha Jones. Ah oui, c’est vrai, elle est en lune de miel. C’est bon, ça, la dinde au miel.
Et Sarah Michelle Jane Smith, elle fout quoi, alors ? Elle était commodément en train de faire pisser Médor quand la colonne de flammes a heurté Londres ? Ca doit être ça.

Enfin toujours est-il qu’on nous pousse John Frobisher (quel nom splendide) vers l’aimable représentant de la race alien qui, en guise de bonjour, de merci et d’au revoir, gerbe tout ce qu’il sait.
C’est une autre culture, ne nous moquons pas. Ca fait peut-être très bien sur la planète d’où il vient. C’est peut-être ce qu’il y a de plus distingué. Peut-être que les 456, face à la famille royale 456, s’incline bien bas en dégueulant tripes et boyaux sur les pompes de leurs majestés sous le regard ravi de toute la cour. On sait pas, hein ? Ou alors c’est le voyage qui a été un peu agité. Bref, ne jugeons pas. C’est ignoble, mais ne jugeons pas.

Bon, en attendant, on sait pas trop à quoi ressemblent ces braves gens…

Vaguement à… ça.

Alors c’est vrai que j’ai trouvé un peu longuettes (quoique haletantes) les scènes de parlotte… après tout, on a eu l’exposition en épisode un, l’action en épisode deux… maintenant, la réflexion. Ca m’a quand même paru un peu longuet. Et j’avoue que j’ai un peu levé les yeux au ciel quand les Amerloques débarquent, outrés que les 456 aient choisi Londres pour leur arrivée en fanfare.
Bah écoutez, pas de souci, mon brave, la prochaine fois, on viendra annihiler votre nation ! ‘Scusez-nous, hein, on n’y pense pas, nous, que toutes ces attaques extra-terrestres puissent faire des jaloux !

456 : We want 10% of the children of this world

Voilà, comme ça, les 456 mettent tout le monde d’accord puisqu’ils réclament… oh trois fois rien, pas grand-chose. 10% de la population gnarde terrienne. Ah ben ça tombe bien mes bons amis, j’en ai un juste pour vous, là ! Le fils de mes voisins du dessus, cinq mois, bien dodu, très peu servi !

Fin bref, j’imagine bien, maintenant, les Ricains se tourner vers le premier ministre anglais (encore un sacré lascar, lui, courageux mais pas téméraire) et lui claquer dans le nez que puisque c’est comme ça, on va refiler tous les petits rosbeefs à becter aux Vorlons !

(Un ange passe… )

Ouala, c’est vrai que c’était drôle, tout ça, oh, au poil !
N’empêche, elle a l’estomac solide, la jeune Lois, parce qu’elle fait un fameux boulot pour Torchwood. Qui suit le tout confortablement installé sur le canap’.
Sont pas gonflés, eux !

Et moi aussi je veux bien une paire de ces lentilles canailles, là. Je suis sûre que je leur trouverais une utilité ! Espionnage en haute sphère, pfff, so boring.

456 : We want your children. We will take your children.

Oui, c’est bon, on a compris, on vous les emballe, là, pour le trajet, un peu de patience !

Alors donc, la cerise sur le gâtal, c’est que pendant tout ce temps, le vieux recueilli par Gwen, là, commence à nous péter un câble maison, et quand il voit enfin Jack, nous lâche l’info : c’est Jack, ce chacal-là, qui a refilé les moutards de 1965 aux 456, tranquille, en cadeau, douze pour le prix d’un.

Jack : 1965, I gave them twelve children.
Gwen : What for ?
Jack : As a gift.

Oué, pour l’apéro, quoi. C’est con, ça leur a filé les crocs !

Bref. Explication. *tape de la patte*

Somme toute, c’était quand même très efficace. Et il y a pas mal de scènes qui restent bien scotchées dans la tête. Celle où tous les mouflets de la Terre pointent vers le centre de Londres, c’était tout simplement aussi puissant que les gens postés en haut des bâtiments dans Doctor Who.

Mais nan, pas vous, roh, z’ont rien compris, eux !

Et puis je m’inquiète fort pour la fille de Jack, aussi. Parce qu’il ne fait aucun doute qu’elle et le lardon, si on leur taquine un peu la couenne, ils ne vont certainement pas se régénérer.

En tout cas, elle a du cran, ça me plaît.

Ah, et… Rhys dans Torchwood, hein ? Ca va de soi. Limite on pourrait récupérer aussi la forte tête qui veut tuer tout le monde, là, elle serait marrante, elle.

Posted by on Juil 11, 2009 in Torchwood | 1 comment

1 Comment

  1. Ben y a pas de commentaires! Oh ce que c’est bizare! O_o!

    Bref moi je ne peux simplement pas m’arrêter de regarder après ça! Tampis je vais me coucher à 5H et comptez sur mes doses de théines et de caffeines quotidiennes demain! Bon puis c’est samedi quoi… Ouias ‘fin c’est pire bref… Tout ça pour dire que j’aime beaucoup..

    "Et là, on se demande bien ce qu’il glande, le Docteur, et pourquoi il rapplique pas ventre à terre, sommé par cette dinde de Martha Jones. Ah oui, c’est vrai, elle est en lune de miel. C’est bon, ça, la dinde au miel.
    Et Sarah Michelle Jane Smith, elle fout quoi, alors ? Elle était commodément en train de faire pisser Médor quand la colonne de flammes a heurté Londres ? Ca doit être ça."

    Ce passage effectivement à bien traduit mes pensées, c’est ce qui m’a toujours perturbé dans Torchwood parce qu’à chaque "fin du monde" c’est genre le truc qu’on capte sur les ondes surnaturelles et tout et tout, et le docteur qui se sert quand même de la brèche comme d’une station essence et qui se retrouve à Cardiff 95% du temps ahem…XD! Ben il est jamais là, bon d’accord c’est Torchwood et pas DW, on peut pas ramener le docteur tout les 5 minutes c’est pas le but, mais quand même c’est pas clair tout ça. Pi j’ai revu l’épi avec Tosh et le "space pig", ba je suis désolée mais niveau chrono…Y a un gros soucis, moi pas comprendre! Enfin ça ne m’empechera pas de regarder la suite…

    En tout cas, la découverte pour moi grâce à cette série ça restera Eve Myles…Excellente actrice aux très beaux n’oeils verts. Et niveau action dans le 2, c’est bien ça confirme décidément son statut de non-larve, très active la demoiselle. ça fait bien plaisir!

    Allez go vers le 4!

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