302 : Children of Earth, day two

Allez, deuxième partie très « action » et une fois de plus : ben qu’est-ce que c’est bon d’avoir LE TEMPS !
Le temps de taper bien dans le gore, de torturer nos personnages au maximum, le temps d’être effarés, écoeurés… par contre, le temps de respirer, pas franchement !

Tout de même… quel choc de se rendre compte qu’ils nous ont complètement rasé le Hub.

Mais enfin, Torchwood sans Hub, mais qu’est-ce qu’on va devenir, c’est scandaleux !

(Et c’est drôlement couillu de se débarrasser d’un tel décor et d’un repère pareil dans une série qui en a si peu.)

Sans parler de ce qu’on fait subir à nos personnages. Franchement, Captain Jack en a-t-il jamais autant chié physiquement ? Parce que là, j’imagine que ça doit être SUPER-JOUASSE de partir en petits morceaux à cause d’une bombe à l’intérieur de soi, de se faire éparpiller puis récupérer fragment par fragment…

Puis de se régénérer lentement, oui, trèèèèès lentement…

Le tout en étant enchaîné à un mur dans une cave puante, sous la surveillance de l’assistance, qui, pour couronner le tout, est plus qu’aimable.

(Et au passage, hop, premier full frontal pour Johnny B.)

Donc notre Captain se régénère, ouaip. Jusqu’aux moindres détails. (Lire : jusqu’à la bistouquette.) Le tout avant de se faire couler dans quelques hectolitres de béton frais.

Même pas mal !
Pendant ce temps, notre future maman n’a pas tellement le temps de s’abonner à Famili puisqu’elle manque de peu de se faire tirer comme un lapin.

De justesse, elle parvient quand même à embarquer son gros Rhys qui ronfle comme un bienheureux dans le lit conjugal.
Nan parce que merci PC Andy, quoi. Ce niais-là, qu’est-ce qu’il fait ? Il emmène directement Médusa chez les jeunes mariés ! Il a drôlement intérêt à se rattraper un peu plus tard.

C’est donc à bord d’un très romantique camion de patates que Rhys apprend qu’il va être papa.

Et je les ai trouvés drôlement mignons, moi, les jeunes mariés, dans leur camion de patates.

Celui qui s’en sort presque le mieux, c’est Ianto. Mais bon. C’est pas comme si il n’assistait pas de loin au calvaire de son chef et amant. Et s’il ignore que celui-ci endure mille morts, ben il parvient quand même à se faire une petite idée.

Pis comme on ne nous l’esquinte pas assez, on apprend aussi, au détour d’un petit mot laissé à sa soeur, qu’il se faisait brutaliser par son paternel. Sympa. Soi-disant accidentel, mais sympa.

Mais bon, quel sacré numéro, ce Ianto. J’ai vraiment admiré son sang-froid et sa détermination. Sans lui, Torchwood pouvait dire adieu veaux, vaches, cochon, captain. Il y a deux saisons de ça, je ne l’aurais jamais cru capable d’autant d’organisation et de maîtrise. Car lorsque Gwen et Rhys se font choper la main dans le sac, Ianto, lui, rameute la pelleteuse et nous extrait notre Jack tout neuf avant de le flanquer par dessus bord pour le démouler.

Servir chaud. Très chaud.

(Et après le kiki, le kuku ! )

Bon, entre temps, la rencontre entre Gwen et Lois m’a vraiment bien plu, et même si j’en serais ravie, le fait qu’elle aide les rescapés de Torchwood et que Gwen lui propose d’emblée de la recruter, ça m’a mise mal à l’aise. Ca veut sans doute dire que ce ne sera pas le cas.

Et j’adore l’assurance qu’a pris Gwen, n’empêche. Même Rhys est sous le choc.

Pendant ce temps, ben on construit un truc un peu zarb à London. C’est à ce moment précis que j’ai commencé à me dire que les Terriens allaient se taper la visite des Vorlons de Babylon 5.

Une combinaison de gaz selon les instructions des… aliens, donc. (Et avec ça, super flippant le sosie rosbeef de John Spencer. Brrrr… )

Enfin, je tiens à m’incliner devant les deux filles de John Frobisher qui m’ont valu un fou rire mémorable : le « We want a pony » avec le regard fixe et dans un bel ensemble était exceptionnel !

Pauvre Froby !

Bref, c’est passé super vite. Et pour ma part, il n’y avait même pas besoin de teaser. Le « We come tomorrow » des enfants a suffi à créer une curiosité et une anticipation digne des meilleurs thrillers.

Bref, Children of Earth, c’est supeeeer ! Et je suis trop contente d’avoir enfin du Torchwood à me glisser sous la quenotte !