Fedcon… le panel des trois vioksss…

Oué… ben je peux vous dire que c’est total bonheur de voir Olmos et Hogan répondre ensemble à vos questions à deux balles. En plus, c’est l’occasion d’apprendre un paquet de trucs super sympa !

Sont-ils pas croquignolets ?
Et drôles, avec ça.
J’ai adoré quand Hogan se marre en disant que mine de rien, c’est le vieux avec un seul oeil qui se tape toutes les gonzesses.
Sinon, je suis restée sur le cul en apprenant que la scène de la révélation de la cylonitude de Saul auprès d’Adama a été tournée en une seule prise. Incroyable ! Forcément, ça y est pour quelque chose dans la puissance qui s’en dégage. Eddie souligne d’ailleurs que le fait qu’il y ait en permanence deux caméras qui tournaient sur la série, ça permettait ce genre de choses, ça n’aurait pas pu être le cas s’il avait fallu filmer sous plusieurs angles en plusieurs fois.

Sinon, j’ai beaucoup aimé ce que raconte Eddie sur les officiers qui sont venus le voir après la fin de la série, pour le remercier d’avoir si bien dépeint la détresse d’un leader dans la série. Finalement, peu de gens le voient s’effondrer (hormis sans doute Laura et Saul, et Lee, bien sûr, qui le ramasse régulièrement), mais le fait qu’on assiste à ça, nous, spectateurs, eh ben ça a beaucoup aidé les mecs qui font ça dans la vraie vie, ça leur a permis d’accepter que ça leur arrive et de le gérer plus facilement. Ca m’a sciée, je vais vous dire.

Après, les deux vieux racontent qu’ils ont eu la chance de voir le final sur grand écran à Los Angeles et que c’était absolument énorme.
Et ils n’hésitent pas à qualifier Ron de génie qui s’ignore.
Et comme la moitié de la salle n’a pas encore vu ce final, eh ben Olmos leur souhaite bon courage et leur conseille de prendre leur temps.

Ah ouiiii ! C’est vrai ! Quelqu’un demande aux vieux quel est le call-sign de Saul, et Hogan répond qu’il n’en sait rien et qu’il faut qu’il demande à Ron, un de ces quatre. Et là, Olmos intervient et répond que c’est forcément Hound Dog, et se met à chanter « You ain’t nothing but a hound dog… »

Après ça, ils sont rejoints par Richard Hatch et alors là, les spoilers se mettent à voler parce que Rich a super envie de parler de la mort de Zarek !

Donc et vlan le peloton d’exécution, et vlan le regard vers Felix, etc… D’ailleurs, selon Rich, il y aurait une version de cette scène où Zarek fait un bras d’honneur à l’amiral et hurle : « FRAK YOU, ADAMA ! »
Et là, je peux vous dire qu’on en a pleuré de rire, dans la salle, c’était énorme.

Ils se mettent ensuite à parler des morts de la série, et apparemment, c’était parfois un peu difficile parce que les acteurs n’étaient au courant que très tard, genre en tournant l’épisode, quoi !
Je me souviens que Luciana Caro en avait vraiment chié, notamment. Et là, ils disent que Niki Clyne n’était pas au courant, par exemple et que c’était très très dur.
Rich, lui, a été appelé par RDM… Il en profite pour dire qu’il a tiré une satisfaction immense du tournage de cette série alors que 78 lui laisse d’assez mauvais souvenirs car ils avaient très peu de marge de manoeuvre. Ils voulaient faire quelque chose de très bon, et on ne leur en a pas laissé l’opportunité. Donc il s’est vraiment éclaté en jouant Zarek. Et Eddie, très grand, lui répond : « You deserve it, Richard, you did brilliant work. »

D’ailleurs, c’est assez énorme d’entendre Olmos vanter les mérites de ses collègues. Genre il n’a pas assez de mots pour dire à quel point Kandyse McClure était excellente.
Ainsi que plein d’autres dont c’était vraiment la première grande expérience dans une série télé. Tahmoh, notamment, Alessandro… Bref, c’est vraiment chouette de leur part à tous les trois de ne pas parler que de leur gueule et de penser à leurs potes de tournage.

Evidemment, on était sûres que nos copines hollandaises super shippeuses allaient poser une question sur Bill et Laura. Et c’était chouette parce que les trois vieux ont vraiment joué le jeu.

Il évoque la minisérie et le fait que personne ne pouvait blairer la ministre à l’époque, parce que tout le monde avait la haine de se coltiner la ministre de l’éducation alors qu’ils auraient bien voulu avoir le président. Et oh ! Ils l’ont eu, le président en jupons, pendant un long long moment !
En tout cas, pour Eddie, c’est Bill qui montre le premier ses sentiments, et il parle de cette scène où ils sont à deux doigts de s’embrasser dans A day in the life. Pour lui, c’est là que ça part vraiment…

Ensuite, on leur demande s’ils pourraient échanger de rôle, Hogan jouer Adama et Olmos Tigh, et là, ooooh, non, on pourrait pas ! Sauf qu’Olmos se met à imiter Tigh soûl comme la Pologne et Hogan se met à imiter Adama en train de chialer, et c’est le fou rire le plus total ! J’ai cru pas m’en remettre !

Et puis c’est chou parce que Richard avoue qu’il a toujours eu un petit faible pour Mary depuis Danse avec les loups.

Pour finir, Eddie nous remercie encore une fois pour le soutien qu’on a apporté à la série. « You guys made it happen, made this what it is today ».
Il remercie Ron et nous. (Ptain, Ron et nous, quoi.)
Il revient sur les difficiles sujets abordés par la série, sur l’accueil qu’ils ont reçu, et sur sa vision de la série. « This is human drama at the highest level of understanding. »
Il évoque ensuite un peu Miami Vice et le contrôle artistique total qu’il avait sur son personnage, le fait qu’il avait refusé catégoriquement de s’habiller en pastel.
Et ensuite, alors qu’on applaudit à tout rompre et qu’on est TOUS debout dans la salle blindée…

SO SAY WE ALL. Evidemment.
En tout cas, ils ont reçu une ovation incroyable. Oh que oui. Cette heure-là, elle reste assez inoubliable, pour moi. Je crois que je revivrai sans doute jamais un truc pareil dans le cadre de BSG.