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Pilot (version DVD)

Bon… eh ben le cadavre de BSG est à peine tiède que PAF, on se mange le pilote de Caprica en pleine figure !
Ca fait un effet très bizarre, j’ai jamais connu ça depuis la naissance du blog. C’est à la fois super grisant parce qu’après en avoir entendu parler pendant quatre saisons, après avoir vu quelques images dans la mini-série et des flashbacks, ENFIN, on découvre de quoi Caprica avait l’air. Et j’avoue que ça m’a serré le coeur, parce qu’en voyant cette cité lumineuse, si bouillonnante de vie, de culture, de technologie, on ne mesure que plus l’ampleur de ce que les survivants de la Flotte d’Adama ont perdu.
En plus, quand comme moi on vient de finir de regarder la saison deux de Sarah Connor, ben ça en rajoute encore une couche.

Hé oui, si les habitants de Caprica ne savent pas encore qu’ils sont à quelques années d’une guerre qui va tout changer, et à un peu plus d’un demi-siècle de la destruction totale de tout ce qu’ils connaissent, nous, on le sait. (On est un peu les John Connor de Caprica.)
Alors si on se réjouit de voir Caprica si belle, on ne peut pas s’empêcher en regardant chaque maison, chaque building, de se dire qu’un jour, très vite, tout cela ne sera plus que cendres. Ou presque.
C’est très pervers, comme concept. C’est sans doute ça qui une fois de plus donne à cette franchise un petit truc en plus.

Je ne sais pas vous, mais moi, je me suis sentie incroyablement avide, justement, de découvrir à quoi avait pu ressembler cette ville, et toute la vie quotidienne de ses habitants.
Alors voir ces bâtiments déjà aperçus dans la série…

(Oui, si ce n’est pas ici que Helo presse Athéna contre les murs tout au début de la saison 1, je veux bien être pendue. )

Aller faire une petite balade (explosive) dans les transports en commun…

Et surtout m’émerveiller des immenses espaces qui tranchent tellement avec l’atmosphère grise et étouffante de Battlestar…

Encore accentués par les cadrages très larges et la profondeur des plans…

Eh bien ça m’a fait incroyablement plaisir.

Par contre, clairement, le début m’a complètement fait halluciner. Débauche, orgie, musique de guedin, partouzes, bagarres, sacrifices humains… What the frak ?!

Difficile de ne pas penser que si c’est ça, Caprica, eh ben un peu mon neveu que ça va se casser la gueule façon empire romain et ses jeux du cirque.

On n’a qu’une envie, c’est de mettre un bon coup de lance-flammes là dedans pour tout nettoyer !

Bon, il s’avère ensuite que c’est un repère virtuel pour djeuns en mal de sensations fortes, mais rien que l’idée que ça puisse exister, euh… (Certes, on n’est pas très très loin de nos jeux vidéo, me direz-vous.)

Et c’est là que débarque mon premier petit souci. Zoe Graystone. LE premier personnage central qu’on découvre et là… il me prend des envies de coups de pied au derche assez monumentales.

Avouez qu’elle a une tête qui attire les claques, non ???

La gueule, la frange, la voix, bref, tout. Et se dire que c’est cette petite emmerdeuse à deux balles qui est à l’origine de tout ??? Arf… ben ça me scie le derche, rien de moins.

J’avoue que ça a du mal à passer, de mon côté. Beaucoup de mal.
Et que ces trois petits cons mal peignés soient parmi les premiers à s’incliner devant le dieu unique, un peu comme Gaius Baltar s’était dépêché d’adhérer au concept parce que ma foi, hé, il avait pas trop le choix, c’était bien pratique, et surtout il se faisait chier à cent sous de l’heure… rah, les petits pisseux !

Donc bref. Clairement, l’intrigue adolescente, elle m’a d’entrée de jeu légèrement sur-gavée.

Heureusement, il y a les adultes. Et alors là, je crois qu’on pouvait difficilement espérer mieux (si ce n’est une coupe de cheveux potable pour Daniel Graystone).
Et vas-y que j’ai une baraque de pure folaïe, et vas-y que mon cours de tennis à moi il compte les points tout seul, et vas-y que je foule des milliasses et des milliasses de cubits à chacun de mes pas. Râh. C’est beau. C’est grand. C’est évidemment bien trop fabuleux pour durer.

Alors hop, direct les claques pleuvent chez les Graystone qui n’ont qu’une fille, mais de compète.

J’imagine que certains d’entre vous ont dû sérieusement tiquer devant certaines technologies, par exemple les petits papiers qui écrivent tout seuls et autres.

Moi aussi. Alors effectivement, les Graystone sont blindés de thune et Daniel a conçu une foultitude de ces coûteuses petites babioles. Mais je me suis demandée jusqu’à quel point, nous ne sommes pas en plein dans l’âge d’or technologique de Caprica, et jusqu’à quel point les Coloniaux ne vont pas opérer un petit retour en arrière technologique au terme de la première guerre.
Les deux peuvent expliquer la présence de ces gadgets très sympathiques (d’ailleurs, je les veux), mais j’admets que la seconde option me paraît super séduisante. Combien faut-il de décennies pour qu’une société retrouve sa grandeur d’antan, suite à des années et des années de conflit armé ?
Non parce que regardez déjà le robot de maison, là, Serge. Il vous fout pas un tout petit peu les boules (outre que sa forme légèrement phallique sur les bords est méga-flippante) ? Si.
Alors j’imagine bien tout ça partir aux ordures après dix ans à s’être amusé à bouter du toaster.

En tout cas, cette Caprica à la pointe de la technologie, entraînée vers la ruine parce qu’elle a, entre autres, eu les yeux plus grands que le ventre… Ouaip. (Et si vous avez vu le final de BSG, vous pouvez toujours vous amuser à boucler la boucle. All this happened before and will happen again.)
Fascinant de voir à quel point elle creuse déjà le lit de sa propre destruction. Aidée entre autres par une petite gamine trop intelligente et trop gâtée qui se fait chier dans la foi, la vie et les jupes plissées qu’on lui impose…

Et par un jeune illuminé mal peigné qui se fait exploser dans un train pour signaler au reste du monde qu’au bout du compte il n’en restera qu’un : son dieu unique.

Ben : The one true God will drown out the many. (Oui, garçon. Mais dans très très longtemps.)

Et c’est là que j’en arrive à ce qui m’a le plus saisie, en regardant ce pilote. Son côté incroyablement actuel, le cynisme et le fatalisme post-9/11… et ne serait-ce que les images, quoi. Regardez ça, et écoutez, même.

J’en ai eu un haut-le-coeur. A se demander s’il est encore possible de filmer ce genre de chose autrement que comme ça.
Et c’est ce qui suit qui est le plus intemporel. La souffrance, le deuil, comment gérer la disparition de nos proches. Chacun à sa manière.

Il fallait bien ce genre de drame, j’imagine, pour réunir deux personnages aussi différents que Joe Adams et Daniel Graystone.
Ah, Joseph… je trouve qu’il te manque un briquet. Un bon briquet. A good lighter.

Je crois que c’est dans cette première scène commune entre les deux personnages que j’ai compris que ça allait marcher.

Parce qu’ils sont excellents. Et Esai Morales, pfouaaah.
Il est hallucinant, ce garçon !

Beau. Très très beau. Et pas seulement parce qu’il est bel homme (tout de même, quelle classe, mazette) mais parce qu’en plus de ça, il exploite super bien ce petit côté vulnérable qu’il a dans l’oeil. Il a l’air de souffrir en silence comme s’il avait l’habitude de faire ça, comme s’il était conditionné pour ça. Tout ganté de noir, avec très loin, cette petite ascendance péquenaude qu’on devine derrière la maladresse et l’humilité de l’immigré qui essaye tant bien que mal, et à tort, sans doute, de se fondre dans la masse.
Rah. J’ai tout de suite adoré ce personnage. Sans doute aussi parce que j’avais très très envie depuis très longtemps de l’adorer.

Sérieux, je ne sais pas où ils sont allés le chercher, mais c’est juste lui. C’est juste trop trop grave lui. C’est lui, le Joseph absolu, bon gars, mais trempant dans des affaires pas super claires, avec un frangin mouillé jusqu’au cou dans la mafia de Tauron, puisque c’est de là qu’ils viennent.

(Je me demande si Lee a jamais su qu’il avait un tonton mafieux. )

Oui, ça c’est mon Joseph Adama qui ne croit pas aux dieux, qui va défendre tous les pires rebuts de l’humanité, et qui prendra un jour sous son aile un dénommé Romo Lampkin. Forcément. Obligé.
Ca c’est mon Joseph Adama qui vient de perdre femme et fille, et qui essaye tant bien que mal de reconnecter, trop tard, sans doute, avec ce qui lui reste de sa famille.

Un bout de gamin qui s’appelle William, et qui ma foi, limite, n’en demande pas tant.

Joe : We haven’t spent so much time together lately.
Willy : Ever.

Ouaich. C’est ce Willy Adams qui deviendra notre Bill Adama, notre amiral qu’on a à nous.

Ben quand on voit ça, déjà, on est désolés pour eux… et franchement, on ne s’étonne pas trop de voir ce que ça donne avec la génération suivante. Comment Bill Adama se retrouve à être aussi intransigeant envers son fils Lee ? Eh ben suffit de regarder là, déjà, ce gamin tout flingué qui ne dit pas grand-chose mais qui déguste sévère. (Et moi, vite fait, je me félicite de savoir que le vieux et Lee vont casser la malédiction père/fils de la famille. Ca aide de savoir ça, je trouve.)
En tout cas, j’adore la continuité physique entre les trois incarnations de Bill Adama. Ce mouflet, d’abord, que je trouve assez excellent, Nico Cortez qui était plus vrai que nature, et not’ vieux à nous avec sa moustache amovible.
Franchement, j’ai plus que jamais envie de l’aimer, moi.
Tenez, même que je lui pardonne tout, là, tout de suite ! Amnistie totale et inconditionnelle pour l’amiral.

Bref, du coup, voir le père et le fils dans leur petit quotidien douloureux, avec cette tendresse un peu maladroite et super masculine, je sais pas, ça m’a bouleversée.

(Ok, ça commence à faire beaucoup de « wub ».)

En tout cas, clairement, si ça sent l’huile d’olives et les anchois du côté des Adams, chez les Graystone, le verre et l’alu brossé confèrent à la baraque une super ambiance de tombeau. L’occasion pour moi de revenir à Eric Stolz qui excelle dans le rôle complexe du type qu’on a juste envie de haïr tellement on sait ce qu’il nous prépare dans sa tête de genius.

Mais qu’on ne peut pas s’empêcher de comprendre, de plaindre, et presque d’admirer.
Franchement, autant Joe Adams, dans son deuil, c’est le guy next door et on a mal pour lui, autant Graystone qui vient de paumer la prunelle de ses yeux et qui découvre petit à petit qu’il subsiste peut-être encore quelque chose susceptible d’être sa chieuse de fille… ben c’est compliqué, et ça rend à la fois intolérable et grandiose, je trouve, le chagrin de Graystone. D’autant qu’on a clairement à faire à un homme qui intellectualise et intériorise énormément.
Perdre un proche, c’est déjà une douleur insoutenable. Mais rajouter par dessus la possibilité, même infime, de conserver une empreinte de l’être aimé, voire de pouvoir le ramener à la vie… il y a de quoi rendre fou.
Alors si ce fou se trouve être le plus grand concepteur possible en matière de vie et d’intelligence artificielles, et qui se tape des contrats du ministère de la Défense pour concevoir un robot de combat qui tchue sa race (littéralement), ben… vous situez, quoi.

C’est là qu’à ma grande surprise (et autant dire que j’ai dû ramasser ma mâchoire sur le tapis), on découvre le tout premier centurion. Pas franchement franchement au point.

(Et les percus de Bear par là-dessus. Merci, Bear. Merci.)

Bien évidemment, que manque-t-il à ce magnifique spécimen, outre une loupiotte rouge du plus bel effet ? Un cerveau, bien sûr. If I only had a brain, lalalala ! (Peut toujours aller demander au magicien d’Oz, tiens.)

Ce qui craint le plus, c’est sans doute le fait que les deux événements, la mort de Zoe et la conception du premier centurion concordent à ce point.
Et puis il y a la petite punaise de Lacy, qui a échappé de peu à l’attentat, et qui se fait magistralement manipuler par la grande prêtresse du dieu unique, là. Celle-là, elle a un plan ou je ne m’y connais pas.

(Polly Walker ! )

Bref, si la gosse avait sauté dans le train avec les potes, eh ben clairement, le Graystone, il n’aurait jamais rien su de l’existence de l’avatar de sa fille de compète, et on aurait été quittes de se taper deux guerres et un exode.

Voilà, donc en fait, tout est ta faute, drôlesse.
Aloooors. Donc je m’étais arrêtée au moment où Daniel découvre le petit secret de sa défunte fille Zoe, secret qu’on va baptiser Zoe-A.

Tout aussi à claquer que l’original, on remarquera. Et on remarquera aussi que malgré sa tarte-attitude, elle commence à nous sortir des petites répliques qui nous sont très familières. Et qui mettent d’ores et déjà en place un débat qu’on maîtrise (ou du moins croit-on) sur le bout des doigts. « I’m not a thing », « I don’t feel like a copy ». Et j’en passe et des meilleures. J’en viendrais presque à me réjouir que la version originale nous ait quittés, ce qui est très mal.

(En même temps, c’est qu’une série, me direz-vous.)

En revanche, il y a une chose qu’on ne peut pas enlever à cette petite Alexandra, c’est qu’elle ne se démonte absolument pas face à Eric Stolz qui est quand même très impressionnant, je trouve.

D’ailleurs, j’ai bien manqué de m’émouvoir. C’est fou comme on arrive encore à se faire avoir malgré quatre saisons d’arnaques mooresques.

Au passage, je me demande bien comment un papa roux et une maman blonde, ça donne une fillette aussi brune, mais je ne suis pas sûre de vouloir le savoir, en fait… Hein ? Quoi ? Vous non plus ? Ben ce serait pas juste monstrueux que Daniel se rende compte qu’il s’est autant fait chier pour une emmerdeuse de mioche qui n’est même pas la sienne ? Si. Ouarf ouarf ouarf.

Car la voilà, la connerie. La voilà.

Ce qui nous ramène donc à notre cher Joseph Adams. Bien content de pouvoir, grâce à son nouvel ami, offrir une petite soirée de rêve à son fiston. Rah, j’ai trop pensé à Soshell en voyant ça. Et j’ai poussé un cri de joie ! Les Buccaneers qui appartiennent à Daniel ! C’est juste diiiingue !

Hiiii ! (Et oui, je rappelle quand même à l’aimable assistance qu’on voit Sam Anders dans son jogging des Buccaneers dans BSG, et que Kara revient avec le sien sur le dos dans Home 1, for frak’s sakes !)

Bref. Rah. Il FAUT qu’on voie un vrai match, pleeeeease, il le FAUT !

Hi hi.

(Et là, soudain, la rencontre entre Bôpapa et Sammy-chou prend une autre dimension, je trouve.)

Et ça, mais regardez-moi ça comme c’est ma-gni-fi-que !

Oui, bon, je respire, je respire.

(Et j’évite de penser au fait que nos Bucs chéris se font quand même copieusement huer, là.)

Du coup, ça foutrait presque en colère de voir Daniel aller tout droit au but (ah ah ah) avec Joe et lui demander tout de go ce qu’il ferait s’il avait la possibilité de revoir sa fille. Mais pourquoi salir un si beau moment, je vous le demande ???

Ptain, la réaction de papy, c’est…

Et effectivement, quand il se met à raconter son enfance sur Tauron, la perte de ses parents, l’orphelinat… Pfiouuu. Tout un pan de l’histoire familiale des Adama qui nous est dévoilé là, j’en aurais chialé d’émotion.
Avec ça que la musique est absolument énorme. Le thème de Caprica, là. Celui qu’on entend si bien à la fin du pilote et que j’aimerais bien récupérer au passage. (Si quelqu’un l’a déjà fait, ça m’éviterait de devoir apprendre comment on extrait un mp3 d’un fichier avi, uhuhuh.)

Joseph : Most of my family, including my parents, died in the Tauron civil war, so my brother and I came here as orphans. When we arrived, they drove us to this orphanage. I remember this field of wild flowers on the side of the road. It might seem strange to a Caprican, but there are no flowers on Tauron. (Aaaaw.) Not one. It was the most beautiful thing I’d ever seen in my life. All the colors, the petals, the softness, and I wept openly for the first and last time. So I guess that’s what I’d tell Tamara, to find those things in life that make you cry, that make you feel. Because they’re what make you human. I guess that’s what I’d tell Tamara if I could.

Ah non, mais c’est juste pas possible, il faut qu’il arrête, là, parce que je vais craqueeeer ! Mais que quelqu’un épouse cet homme !
Et puis c’est tellement mignon quand il pose son chapeau sur la tête de Bill… euh, Willy, une fois chez les Graystone.

Roh, c’trop choupi.
Du coup, ça fout un peu en pétard de se rendre compte de la perversité de ce que Daniel est en train de faire. Joe a beau réagir avec horreur, hélas, une fois qu’il a vu Zoe-A, c’est parfaitement cuit, pour lui.

Daniel : The only difference between her and the Zoe that lived in this house is just that. She lived in this house instead of a virtual world. I want to bring her here. Joseph, I want her to live in this world once more. I want to hold her in my arms, and I want to kiss her, and I want her to feel the sun shine on her face. I want her to see the flowers at the side of the road, Joseph. But for me to be able to transfer the virtual representation of Zoe you just saw in there into a physical body out here, I need a very special, very particular piece of equipment.

Et c’est là qu’on comprend enfin de quoi il va être question dans cette série. C’est là que l’intrigue industrielle à peine évoquée dans la première partie fait son entrée fracassante. Et c’est là également qu’on comprend pourquoi Daniel s’est montré aussi empressé à inviter Willy dans les vestiaires des Bucs.

Daniel : The device that I need is called a Meta-Cognitive Processor. The problem is, there’s only one company that has this device, and it’s not mine. The only one in existence is owned by the Vergis Corporation. Ever heard of them ? Yeah, sure. I know your connection to the Ha’la’tha. I know who and what you are. I also know about the pit in your stomach. I know about the sleepless nights. I know about the wishing and prayingto whatever Gods will listen that you could have everything back the way it was. Well, I can bring Tamara back. I can bring her back.
Joseph : Get out of my way.
Daniel : You can see your daughter again. Isn’t that worth whatever price you have to pay ? If you leave now, you’ll never know for sure. You’ll always wonder. You’ll walk by her room, you’ll see her pictures on the wall, and you’ll ask yourself every day for the rest of your life whether you had a chance to bring her back. Now, if I’m wrong, have me beat up, have me killed. I don’t care. But if I’m right… If I’m right and you have a chance to see your daughter again, possibly even your wife, isn’t it worth trying ?

Oh my Gods. Oh, cet échange qui est à la base de tout ! S’il n’avait été question que d’une bête compétition d’industriels qui n’ont que le profit à l’esprit, jamais ça n’aurait eu une telle envergure ! Et là, bien sûr que Daniel n’a aucun mal à trouver les bons mots pour convaincre Joe, il suffit qu’il parle de lui-même, de ses cauchemars, de son chagrin et PAF ! Evidemment que ça fait mouche, et évidemment que ça le ferait chez n’importe qui vient de perdre autant. C’est bien simple, en montrant Zoe-A à Joe, Daniel ne lui laisse même pas le choix.
Et mon petit doigt me dit qu’un de ces quatre, Amanda Graystone va jouer un rôle important dans cette intrigue aussi. Mais ça, c’est peut-être parce que depuis, je me suis amusée à lire le script.

En tout cas, sur ce sujet, je me contenterai de dire que c’est un couple complexe, que celui-là. Et j’aime bien la manière dont c’est filmé… après cette scène de folie, on sent que Daniel a retrouvé une petite étincelle qui le pousse à reconnecter avec sa femme et j’ai trouvé ça charmant, très vrai, et très triste, aussi.

Alors que dans le même temps, Joe, piégé comme il l’est, a accepté le sale boulot qu’on lui avait proposé et qui va lui donner l’impulsion pour faire voler le fameux processeur dont a besoin Daniel.
Et ce boulot, c’est une « négociation » avec le ministre de la Défense, rien de moins. Et ce ministre, c’est Smoking-Man, rien de moins. Il a pris un bon coup de vieux, mais nom d’une pipe, c’est bien lui.

Et c’est un pur enfoiré, comme il sait si bien le faire. Qui nous montre à quel point il peut y avoir des tensions entre les différentes Colonies. Et à quel point, comme le soulevaient Tamara et Sam, les Taurons sont considérés comme des sous-merdes.

Chambers : Let’s be clear. I don’t like your boss, I don’t like your planet and I don’t like your people, so you crawl under that rock where your Guatrau lives, and you tell him that not only will I not be pressured or blackmailed, but the government of Caprica is going to take a very special interest in him, his business and his low-life lawyers.

Ok. Un homme charmant, donc.
Tellement charmant que Sam Adama va lui régler son compte avec une mise en scène du plus bel effet. Torse poil, avec les tatoos qui vont bien, et les deux poignards de guedin. Hé bé.

(Oh, les lunettes avec les coins coupés !!!)

Le tout sur une musique de ouf (Bear, Bear, Bear… ), alors que Joseph s’effondre devant les photos de Shannon et Tamara…

Et que les Graystone renouent définitivement, au sens le plus strict du terme.
Donc ça, c’est de la grande séquence à la fois violente et lyrique dans la plus pure tradition BSGienne. Et j’ai adoré. On aime, on pleure, on meurt… Ca m’a presque fait penser à Kobol’s Last Gleaming, c’est dire.

Après ça, c’est là que j’ai commencé à vraiment sentir l’horreur monter… franchement, cette fin de pilote m’a laissée complètement vidée, horrifiée. Je ne m’étais pas sentie aussi mal à l’aise devant une série depuis un bon moment.
Et ça commence bien sûr lorsque Joe rapporte le fameux processeur à Daniel, qu’il retrouve sa fille Tamara sous forme d’avatar, comme promis et que celle-ci pète un câble parce qu’elle ne sent pas son coeur battre… quelle horreur… mais c’est juste pas possible, ça. Mais ça devrait juste PAS exister, pauvre Joseph !

(Ne me demandez pas comment j’ai reconnu la petite qui joue dans Bloody Mary, l’épisode de SPN, mais je l’ai reconnue. Bien grandi.)

Et puis après ça, il y a bien sûr le fait que Daniel balance Zoe-A dans son centurion… alors que celle-ci vient de lui exprimer toute la haine qu’elle a pour Caprica, pour sa famille, pour sa maison, pour sa vie.

Zoe-A : When are you going to realize that later is too late ? When did you ever listen, ever want to listen ? You and Mom, you knew it all. Your arrogance was killing your daughter. And that’s how you lost her. Not to some bomb.

Mais bon, il n’entend rien le Daniel, trop aveuglé par ce qu’il est en train de faire. Oh putain, le ravissement sur son visage quand le centurion commence à bouger tout doucement… sérieux, j’en étais malade d’horreur.

« Daddy ? Daddy ? Daddy ? »

Jusqu’à ce que…

Mais puisqu’on te dit qu’elle a pas envie !

Par là-dessus, BAM ! La scène père/fils qui tue, parce que rien à faire, c’est absolument incontournable. Et ça me fait délirer qu’au final, ce soient toujours des fils. Des fils, des fils, des fils. Sam et Joseph, Bill, Zak et Lee… Et là. Ptain, Bear. Bear ! NON ! PAS LE THEME DES ADAMA !!!
Au moment où Joseph décide de révéler et de reprendre son vrai nom, vlan ! Le thème des Adama ! J’ai fait un gros *gloups* et après, sans mentir, j’ai failli chialer.
Tellement je ne m’y attendais pas. Et tellement ce petit bonhomme, il ne se rend juste pas compte de ce qui se passe, quoi.

Et à quel point CE nom va devenir immense par la suite. A quel point ce nom il va être scandé, acclamé, haï, aussi. « Adams » martelé par les rescapés de New Caprica, ça l’aurait nettement moins fait, hein ?

Joseph : You know what ? Our family’s gonna survive this. We’re gonna get past this. We’re gonna put our lives back together again. Mommy and Tamara are gone. They’re dead and they’re not coming back. So we have to honor them by continuing to live as best we can. I want you to know who you are. We come from a long, proud line of Tauron peasants who knew how to work the land and still stand proud. You’re named after your grandfather. Did I ever tell you that ?
William : Nope.
Joseph : William. He was killed during the Tauron uprising. Our last name isn’t Adams. I changed it after I arrived here on Caprica. Our family name is Adama. Adama. And it’s a good, honorable Tauron name.


Ca fait de la peine de se dire que malgré tout ça, le père et le fils n’arriveront jamais vraiment à s’entendre.

Bon, après ça, intense jouissance geek devant le centurion qui fait tout péter, il faut bien le dire.

Surtout devant ce parterre de gensses bien raffinés qui ne se doutent pas qu’ils sont en train d’admirer leur propre destruction.

Evidemment, j’ai manqué de défaillir de bonheur en entendant enfin prononcer le mot CYLON. Ainsi que son origine et sa signification : Cybernetic Life-form Node. (Ah ?)

Sans parler de…

« All targets neutralized. Programm completed. By your command. »

Donc pardon, je vais me rouler dans mon pipi, et je reviens !

C’est énooooorme, vous vous rendez compte, mais c’est énooooorme !
Bref.

Mais il y a le coup de massue final. Le truc qui flanque le malaise définitif. Qui fait que quand j’ai éteint la télé, j’ai fait : « Beeeeuh… ».
Le réveil de Zoe, bien sûr. Dans ce corps terrifiant. Qui se touche, porte la main à sa tête…

Le cauchemar absolu. J’ai trop pensé aux Cybermen du Docteur qui se regardent dans le miroir en sanglotant. Ca m’a glacé tout mon petit sang.
Et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il est gracieux, ce centurion, et tellement expressif ! C’est bouleversant tellement c’est bien foutu ! Totalement magique !

Et paf, prends ça dans la tête, Lacy.

Zoe : It’s me. Zoe. I’m here, and I think I’m gonna need your help.

Eh ben nom d’une pipe !
Plus j’y pense et plus je trouve ça énorme, en fait.
Le fait qu’on réponde tout de suite à une des grandes questions qu’on se posait à la fin de BSG… c’est vrai. Mais d’où une machine est monothéiste ??? Ben parce que la première (et la seule, peut-être) personnalité qu’on a implantée dans un centurion était celle d’une petite garce adorant un dieu unique !
Au passage, je ne me suis pas attardée sur Sister Clarice qui me fait claquer des dents de peur dès qu’elle apparaît, mais le coup du symbole de l’infini, qu’on ne voit pas tellement dans BSG mais qui existe déjà bien, ça m’a trop fait penser aux premiers chrétiens avec leur poisson, leur signe de reconnaissance.

Bref, je sens que je vais adorer Caprica. J’adore déjà la complexité des personnages et le fait qu’ils soient tous légèrement (voire complètement pour certains) ravagés, parfois irrécupérables, dans tous les cas tous très très gris. Je suis complètement séduite par le fait qu’on aille vers un vrai conflit entre industriels avec de gros morceaux de politique dedans… et j’adore la tension qu’on sent entre les différentes Colonies. Il y a tellement d’histoires à raconter que j’en piaffe d’anticipation.

Donc voilà. Je suis super convaincue. Encore plus après mon deuxième visionnage. Vivement 2010 et la saison complète !

Posted by on Avr 14, 2009 in Caprica | 36 comments

36 Comments

  1. Joli parallèle entre le métro et les colonies qui explosent respectivement au début de chaque série. Pareil, haut-le-coeur, et tout…

    Sinon moi j’aime bien Serge, il me fait trop marrer ! 😀

  2. j’étais un peu pareil que toi pour les acteurs adultes, qui sont d’une justesse hallucinante!! tant Joseph (c’est moi ou en Tauron,il s’appelle youssef? d’ailleurs, on a jamais su que Bill Adama venait de Toron, non?!) que Daniel sont incroyable!! le choix est parfait!
    encore plus pour Joseph, dont on connait sa descendance!! ta caps de lui au petit dej, j’ai trouvé que c’était Lee version plus hispanique!!

    Le premier centurion m’a quant même foutu pas mal les boules, surtout quand il balance rapidement un tir sur les humains perchés en haut!!

  3. Joseph, Yossef, Youssef… Blanc bonnet, bonnet blanc. 😉 J’avoue que le centurion qui tire au paintball… mais comment arrive-t-il à être aussi terrifiant comme ça ? Et est-ce qu’il le serait autant si on n’avait pas vu BSG ?

  4. Franchement, j’ai adoré Caprica. C’est magnifiquement filmé. Les acteur sont geniaux et ça fait plaisir de voir comment était la vie "before the fall" et surtout comment en sommes nous arrivés dans ce genocide nucleaire au debut de BSG.

  5. Ptain, je viens de tilter avec la review d’Alan Sepinwall… L’holo-machin, c’est trop un Facebook poussé à l’extrême !

  6. C’est dingue, comme tu as réussi à capturer dans ton screen tout le mépris que je ressens envers le personnage de zoe >_<
    Juste magnifique.

    Sinon, toujours autant un plaisir de lire tes review, j’adore qu’on me souligne des trucs que j’avais pas forcement regardé de la même manière que toi 🙂

  7. C’est un holodeck cochon !

  8. Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à retenir le nom aussi ^^
    D’ailleurs, j’ai été un peu déçu par toute cette profusion de technologie (pas forcement irréaliste) tellement à l’opposé de ce qu’on a pu voir dans BSG.

  9. En même temps, on a à faire au concepteur des cylons. 😉 Holo-band, sinon… on dirait un groupe de rock ! LOL

  10. Je veuuuuuuuuuuuux un holoband pour aller sacrifier de jeunes vierges dans des boites high tek sur dla zik de ouf !

    hum

    Non sinon les acteurs sont vraiment vraiment bien castés, Zoe, Lucy, m’ont pas choqué perso. Ce sont des enfultes lol

    Sister Clarice is scary :-S

  11. Ha oui j’ai bien aimé aussi le "So say we all" avec le doigt sur le front. C’était classe !

  12. Zoé = tête à claques est une équation qui m’est bien vite venu à l’esprit. D’ailleurs, je trouve que ça mère c’est retenu très longtemps avant de lui en mettre une (je ne crois pas que j’aurais pu attendre autant).
    Et puis je me suis demander une bonne partie du pilote pourquoi ils disaient toujours Adams … je pensais qu’ils parlaient tellement vite que j’arrivais jamais à entendre le A.

    Et cette lumière qu’on ne retrouve pas dans BSG. ??à m’avait déjà frappé dans le trailer, lors de la séquence ou Daniel et Amanda jouent au tennis.
    Ensuite la musique !! Que dire, sinon que les percussions lors de l’essai de la "cyber-unité de combat" m’ont valu un "oh putain" :))

    Et les décors !! Je te met 2 liens :

    – une photo de la bibliotheque municipale : lsinzelle.free.fr/canada/…
    – La page Wikipedia du Skytrain de Vancouver (regarde bien la photo) : en.wikipedia.org/w/index….

    :)))

  13. \o/

  14. Elle est où la suite ^^ ? Nan je déconne, super review, comme d’habitude. J’ai été estomaqué par ce pilote. Je pensais pas que je pourrais si vite me plonger dans cet univers ante-BSGéien.
    Moi il y a un truc qui m’a frappé et qui du coup me perturbe un tout petit peu : la ressemblance physique entre Daniel Graystone et Lee Adama (entre Eric Stoltz et Jamie Bamber). Quel est le nom de la mère de Lee ?

  15. Ravie de voir que je suis pas la seule à avoir eu envie de donner des baffes à Zoé tout du long, sérieux elle m’a exaspéré dès son apparition elle ! Alors en plus si elle a des illusions de grandeur…

    Mais sinon le cast est parfait, Daniel et Joseph, excellents ces deux là quand même !

  16. J’ai trouvé Zoe magnifique. C’est le personnage qui est selon moi le plus convainquant de tout l’épisode. Par contre, dans le making of, l’actrice est plutôt insupportable.

  17. Wah déjà quand j’ai vu le "…before the fall", il m’a fallu un moment pour me dire OMG c’est trop bien….oui j’ai le coeur fragile faut qu’il s’adapte mdr! Quoiqu’il en soit le délire orgiaque du début m’a bien fait halluciné aussi avant de savoir ce que c’était vraiment quoique dans un sens c’est tout aussi inquiètant ^^’

    Le perso de Zoé mouais ahem ahem…bon elle joue bien son rôle d’ado ça c’est clair mais effectivement j’ai un peu de mal à l’encaisser mdr!

    J’adore sister Clarice elle est géniale et qui plus est j’avais naivement pas vu venir qu’elle était dans le truc au début donc voila wahhhh quoi!

    L’amitié en Joseph et Daniel aurait vraiment pu être géniale, les persos sont vraiments super, les acteurs excellents….Et alors le truc absolument genial c’est la musique ya rien à faire toutes les trois minutes c’ était "hannnnn bsgggggggg "mdr! bref…

    Ah oui le truc comique dont je ne me remet pas…Serge étant le nom de mon père j’ai falli avoir une attaque cardiaque, j’encaisse la chose doucement….mdr! Lui même regardant bsg et probablement Caprica bientot, je sens que ça va drôlement le faire tripper d’être un robot tient bref…tranche de vie, tranche de fromage XD

    En tout cas merci très chère sorcière pour cette première partie de review et bon courage pour la suite 😉

  18. Moi qui était si sceptique, pareil, je me suis retrouvée à fond dedans sans bien comprendre comment. ^^’
    Faut dire que dès qu’il y avait la moindre alllusion à BSG, je tenais plus quoi. J’ai l’impression qu’on m’offre des bonus énormes !
    C’était donc un vrai bonheur de découvrir les origines de la guerre, des cylons, et de la décadence de Caprica malgré ses airs de ville toute propette !

    Mais alors le truc que j’ai adoré c’est la dynamique Daniel Graystone/Joseph Adama. Géniale, vraiment.
    Et puis découvrir mon Billou tout jeune…
    ça explique teeeelllement de chose !!!

  19. Grandiose, je suis passionné d’emblée. J’imagine que ça a fait pareil à beaucoup de monde, j’ai eu une impression de vertige face à toute la masse d’informations et de petits détails qui ont commencé à poindre et qu’on va sans doute découvrir par pelletées au cours de la série. Toutes ces petites pièces de puzzle dont on ne se doutait pas qu’elles étaient absentes, c’est savoureux. Pour un fan comme moi (n’ayons pas peur des mots), j’ai l’impression qu’on me fait des cadeaux là, qu’on m’en apprend encore et toujours plus, j’adore.

    Je rebondis sur Joseph/Yossif : ils ont casté que des latinos pour les Adama (Bill, Husker, Willie, Joseph) et quand ils étaient caucasiens (Lee) on leur a foutu du fond de teint. Pourtant les Taurons ressemblent plus à des peuples du moyen orien, genre Libanais, j’ai beaucoup pensé à des sémites aussi (la langue). Stoïques, qu’ils sont par nature, les gens de Tauron. Je peux pas m’empêcher de penser que tout cela dérive de la composition de Eddie Olmos, Adama est toujours resté très digne en toute circonstance, assez fermé, on ne le voit pas sourire souvent, et quand il pleure on sait tout de suite que c’est très très grave. Cette interprétation, sous la plume des auteurs, elle a donné le peuple des Taurons. C’est mon avis tout perso hein, mais ca colle terriblement (le manque de communication de Joseph et de Bill, c’est un trait de caractère je sais bien, mais clairement y a pas que ça). Surtout que les Taurons, que dalle jusqu’à présent. Autant Aerilon=peuple de fermiers, Sagitarrons=intégristes religieux, etc…

    Je suis mordu en tout cas. Et j’attends la suite de pied ferme (pas ta review, la série 😉 ). Comme ça me chiffonne aussi un peu de voir le rôle de Zoe dans tout ça, j’espère que la suite sera à la hauteur.

  20. Trop fort ta review La Sorcière !
    Tu trouve les mots pour le dire, point par point.
    Chapeau très très bas !

    PS : Esai Morales… Mais bordel ! C’est vraiment lui ! Frack !
    Hormis les clichés Latinos = come from another planet (Toron) y’a rien à jeter.
    Et Daniel Graystone dans LA scène où il faut tout vendre ou mourrir… Wow.
    Vivement la série, y’a tant à raconter.

  21. Je veux pas faire mon chiant… mais si… gnégnégné… mais si tu aimes Esai Morales, alors tu DOIS voir Jericho.

    Sinon, j’aime bien Polly Walker (la conseilleire scolaire) parfaite dans le rôle de grande manipulatrice, limite garce… elle commence à avoir l’habitude de ce type de rôle, y a que les costumes qui changent 🙂

    Mais je suis d’accord avec vous tous pour dire que le point fort du casting est le choix des 2 acteurs principaux: choix parfait.

    2 questions pour vous:
    – la suite c’est pour quand ? la suite de la série pas de la preview de la sorcière même si je l’attend aussi 😉
    – la maison des Greystone pourrait-elle être celle de Gaius ?

  22. Oui, la maison des Greystone ne doit pas être très loin de cette de Gaius… ce serait marrant que cinquante ans plus tard, ce soit la sienne… 😉 Et sinon, la suite, c’est pour 2010…

  23. J’ai pense exactement la même chose : Gaius a du récupérer la baraque Graystone !

  24. Au début de l’épisode dans le boite futuriste, qui a une architecture intérieur qui fait penser à celle de l’opéra + les 3 ados comment ils étaient situés m’a trop fait penser à la vision des 5 de l’opéra …

    J’ai pas pu m’empêcher Lacy, qui c’est laisser porter dans cette histoire par Zoe et qui est dépassé par les événements … Et si facilement maleable(manipulable) comme gamine.

  25. "Ptain, je viens de tilter avec la review d’Alan Sepinwall… L’holo-machin, c’est trop un Facebook poussé à l’extrême !"
    > Plutôt un Second Life : fr.wikipedia.org/wiki/Sec…

    "Oui, si ce n’est pas ici que Helo presse Athéna contre les murs tout au début de la saison 1, je veux bien être pendue. "
    > La ***** de librairie ! Pas possible de la rater, ça fait d’ailleurs bizarre de la voir si… "naturelle".

    "Je veux pas faire mon chiant… mais si… gnégnégné… mais si tu aimes Esai Morales, alors tu DOIS voir Jericho."
    > Vu la review du pilote de Jericho, je crois que c’est mort… surtout que bon, s’embêter à voir toute une saison (dont les 2/3 est sans intérêt) avant de voir Morales arriver, ça le vaut vraiment pas !
    Non par contre, si y’a du temps à tuer, y’a toujours Damages (avec un 2nd season finale que je classe aisément dans un top 10 toutes séries confondues).

    "J’ai trouvé Zoe magnifique."
    > Pareil. Enfin… disons que clairement, le personnage est tête à claques. Cela dit je l’aime bien, et quand le train a explosé j’ai été déçu en pensant qu’on ne la reverrait pas.
    Et puis je sais pas pourquoi, mais je trouve l’actrice plutôt mignonne (étrangement bien plus dans Caprica que dans ses photos sur IMDB : http://www.imdb.com/name/nm00037... ).
    Je m’en vais d’ailleurs chercher le making of, juste pour voir à quel point elle est insupportable :p

  26. "Au début de l’épisode dans le boite futuriste, qui a une architecture intérieur qui fait penser à celle de l’opéra + les 3 ados comment ils étaient situés m’a trop fait penser à la vision des 5 de l’opéra …"
    > Normal, les deux ont été tournées à l’Orpheum Theatre : vancouver.ca/theatres/ORP… (tiens donc, je vois quelqu’un dans le fond vérifier si l’adresse est bien sur sa liste !).

  27. Mais on va habiter à cinq minutes de ce bâtiment, alors à mon avis, dès le lendemain on va tambouriner aux portes pour qu’ils nous laissent entrer ! 😀

  28. Tu ne crois pas si bien dire puisque me lendemain, y a visite guidée !!!
    Ah et si tu n’avais pas vu, la bibliothèque et la station du skytrain que je t’avais mis en lien sont , tout au plus à 3 patés de maison de chez nous.
    Hiiiii 🙂

  29. Ah ah, ptain, c’est énorme. Bon, la visite guidée… oh mon Dieu, j’en ai des papillons dans le bidon ! 😀

  30. Bon ben tout a déjà été dit sur ce pilote je crois. Donc je vais faire rapide.

    Je découvre vraiment Esai Morales, que ne je connais pas trop, et je dois dire qu’il m’a d’emblée convaincu !! Eric Stolzt m’a également épaté, je ne crois pas qu’il ai eu de "grand rôles" jusqu’à présent.

    Les images sont très belles, et on ressent toute l’essence de Caprica. Effectivement, Caprica est semblable à Rome à une certaine époque. Décadence, orgies virtuelles, culte polythéistes, et arrivée d’une nouveau culte monothéiste. Quand on y pense, les similitudes sont assez frappantes.

    Le 1er centurion qui joue au paintball, c’est très fort. Surtout quand les petits vicieux que nous sommes savent à quoi ca conduira.

    Sinon la maison de Daniel Graystone me semble effectivement très semblable à celle de Gaius. Donc même maison ou simple clin d’oeil ? il faudrait vérifier, mais les décors en fonds (lacs montagnes) se ressemblent beaucoup.

    Ce pilote prévoit du très très bon en tout cas. Merci pour cette superbe 1e review, très complète et surtout très rapide 😉

    Sinon la sorcière, pour votre voyage a Vancouver c’est trop frak super !! Clair que vous allez vous amuser!! Faudra nous envoyer une e-card sur le blog 🙂

    Moi, ce week c’est le grand week puisque je vais voir rien de moins que James Callis, Mary McDonnell, et en principe Jamie Bamber. Youhou !! Je ferais des photos, que je te filerais pour une review je pense ( si no souci pour toi) 🙂

  31. J’ai regardé Caprica alors que je n’ai pas regardé BSG (je n’arrive pas à finir le pilot et pourtant quand je vois toutes tes reviews et les avis, je me dis que ça dois valoir le coup d’insister) donc je pense que j’ai raté toutes les références à part pour les Cylons mais, j’ai bien apprécié quand même et j’avoue que j’ai regardé à cause du casting *Eric Stoltz !* ! ^^

  32. Etrange démarche, mais c’est intéressant de voir que Caprica peut choper des spectateurs qui ne viennent pas forcément de BSG…

    Comme c’est un prequel, ça te donnera peut-être le coup de pouce qui te refilera envie de voir la série mère (ou fille, ça dépend du point de vue). 😉

  33. Déjà, l?EUR(TM)école des Disciples d?EUR(TM)Athéna préfigure bien la mère d?EUR(TM)Héra, avec son mix conscient des cultures humaines et (plus tard) cylones ; ensuite, vu la tronche de l?EUR(TM)acteur, et vu ses travaux (basiquement, le gus veut vaincre la mort), il est vraiment dur de croire que Graystone n?EUR(TM)est pas l?EUR(TM)Hybride de Razor, et difficile aussi de ne pas faire le rapprochement avec Daniel-le-Cylon, même si là, rien ne relie encore ces deux personnages?EUR? D?EUR(TM)ailleurs, les thématiques abordées nous permettent de commencer à cerner pourquoi les Centurions ont voulu fabriquer des Synthétiques. Puis, que ce soit pour le clin d?EUR(TM)? »il, pour appuyer le concept de cycle ou autre, il est ardu de ne pas rapprocher la maison des Graystone de celle de Gaïus (la même des années plus tard ?), ni de remarquer ce je-ne-sais-quoi de ressemblant entre l?EUR(TM)univers de la Zoé virtuelle et celui de l?EUR(TM)Opera House.

    Mais ce qui m?EUR(TM)a indéniablement mis le schmilblick en ébullition, ce sont ces créatures virtuelles visibles à travers l?EUR(TM)Holoband. On dirait?EUR? Bon, je vais le dire, on dirait TROP des versions moins avancées des Head People. Du coup?EUR? Je me demande si on ne va pas rencontrer Dieu, dans cette série. J?EUR(TM)en arrive même à penser que ça a déjà été fait, dans ce Pilote. Le génie de la chose, c?EUR(TM)est qu?EUR(TM)on a quand même rencontré un personnage qui a été à lui seul un humain, un « Head People », et un cylon. Frak.

    Sincèrement, la mythologie BSG se suffisait à elle-même, mais il est tout de suite évident que Caprica est une série conçue dans le but de n?EUR(TM)en faire qu?EUR(TM)une avec sa grande s? »ur, à la fin, et il est clair qu?EUR(TM)on doit s?EUR(TM)attendre à des révélations de fou qui viendront éclairer la grande histoire globale.

  34. Je me demande… clairement, c’est super intéressant (car c’était une très très grande question posée par BSG) de découvrir comment les centurions en sont venus à être monothéistes (machines, hello ?!). Et ça, dès le pilote, donc. Grande claque, je trouve. Pour le reste, je le pense aussi, mais Jane Espenson et Ron ont tellement répété que ce seraient deux séries à part que je modère mes attentes pour l’instant. 😉

  35. Oh! Ben alors là, chapeau! Tu m’as vraiment donné envie de voir cette série! J’avais un peu perdu BSG de vue, mais je vais m’y remettre avant d’attaquer Caprica, et c’est grâce à toi! Merci!
    Et, tant que j’y suis, qu’est-ce que ça fait du bien de voir quelqu’un écrire des pages et des pages entières de blog dans un français parfait et sans une faute d’orthographe! Merci pour ça aussi!

  36. Ouh, c’est gentil, ça ! ^^’ Par contre, il faut que tu saches que Caprica vient d’être annulée, donc tu n’auras pas de vraie fin… 🙁

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