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518 : A spark. To pierce the dark.

Tiens, on parlait de la série, hier soir, avec le Dark Side, étant donné que Mr Dark et elle allaient regarder cet épisode le soir même, ainsi sans doute que le suivant… alors j’en profite pour avouer que ça fait un mois que je l’ai vu, et que… ben rien.
En fait, ce qui me dérange, c’est que je pense avoir parfaitement compris vers quoi on s’oriente. On a fait ce bond dans le temps, et hormis les quelques premiers épisodes de la saison qui mettaient en relief les différences qui s’étaient opérées chez nos wives pendant ces cinq ans, depuis, on s’est employé à revenir exactement où on en était au début, ou presque. Et ça, je trouve ça vachement triste.
Triste pour les wives (mais en même temps, elles sont desperate, oui ou merde ?), parce que d’une certaine manière, ça prouve qu’elles sont trop connes pour pouvoir fonctionner autrement qu’en reproduisant leurs erreurs, et un peu triste aussi pour Marc Cherry qui n’arrive pas à sortir de sa recette à succès ou à en créer une nouvelle, et qui n’est capable de faire la petite révolution de tuer une wife que lorsqu’il ne s’entend plus avec l’actrice qui l’incarne à l’écran.

Le fait d’être au courant de la mort d’Edie, ça n’a certainement pas arrangé les choses (merci mes requêtes, une fois de plus) et le fait que je sache que ce n’est pas entre les mains de son mari qu’elle meurt, ça n’aide pas non plus.

A part ça, ben c’est pas mal, tout de même. Et ça m’a fait super plaisir de retrouver l’ex de Susan. C’est un peu comme les « oh my God » de Janice, dans Friends. Et cette fois, en plus, il est accompagné d’un gamin bien flippant (étonnant ?) dont la Suse est le prof de dessin. Une combinaison explosive, naturellement.

M’enfin, ça fait un peu pitié de se dire que Mayer a systématiquement besoin d’un faire-valoir pour arriver à être drôle. Le voisin Lee (qui nous manque !), la lesbienne, et maintenant l’ex Carl. Bref, c’est rigolo, c’est déjà ça.

Du côté des Hodge, ah ben ça ne s’arrange pas du tout. Et j’ai bien l’impression que la petite étincelle dont parle Mary-Alice est en train de consumer toute la matière grise de notre pauvre vieux Orson.
Complètement azimuté, le gars.
En plus, il n’est pas aidé par Bree qui ne tourne pas tout à fait rond non plus, parce que si c’était le cas, ben d’une part, elle ne l’aurait pas épousé, d’autre part, mais putain, mais qu’est-ce qu’elle attend pour le foutre dehors avec le chantage qu’il lui fait ???

Bree : Orson, think about how I built this company from nothing… how it brings me joy and pride and a sense of accomplishment. Is that really something you want me to give up ?
Orson : Yes !

Chose qu’elle ne fera pas, au passage, donc tout ça pour ça. Tout ça pour que Orson continue à voler et qu’il aille se foutre sous la bagnole d’Edie. Pas bravo.

Ensuite, les Solis. M’ont fait rire, comme d’hab. Pauvre Carlos, tellement occupé (et castré par la présence envahissante de son ex et associée) qu’il n’a plus le temps ni tellement l’envie d’honorer Madame. Et qui se fait quasi-violenter par la mini-tornade à bouclettes.

Carlos : We never did it on the table.
Gabrielle : Yeah, we did ! Years ago, don’t you remember ?
Carlos : I don’t think that was me…
Gabrielle : Oh, right…


LOL

Donc tout ça donne lieu à des scènes plutôt cocasses. Rien de révolutionnaire, mais potable.

Sans compter la petite conversation entre Tom, nouvellement desperate houseband, et la mini-tornade en question.

Gabrielle : We’ll start with something easier. Bitching.
Tom : I can handle that, bitch away.
Gabrielle : Well. I am so pissed at Carlos. He is never home. And when he is he’s too tired to do anything. And by anything I mean sex. Are you uncomfortable ?
Tom : A little. Go on.
Gabrielle : Well we’ve never had a drought like this. It’s been almost two weeks.
Tom : Two weeks ? That’s a drought for you ???

Arf. On imagine bien le père Scavo au pain sec et à l’eau plus souvent qu’à son tour, d’autant que Madame bosse désormais comme quatre.
Elle m’a bien fait marrer, j’avoue, à essayer de se débarrasser du tyran XXL et de son arche de Noé en cristal.

Et utiliser pour ça les gamines de Carlos en mode rouleau compresseur, l’air de rien, c’est brillant. Ecoeurant, mais brillant.

Quant à la petite phrase bien mesquine pour enfoncer le clou quand Lucy prend le chemin de l’ANPE, ah ah ah.

Lynette : Don’t forget your little animals…

What. A. Bitch.

Et puis enfin, la partie de camping est lancée, et le gars Dave s’apprête à se payer une bonne tranche de Mayfair. Le pire, c’est qu’il s’en faut de très peu pour que son excellent plan ne se déroule sans le moindre accroc.

Le grain de sable, c’est un pauvre fax qui traîne, traîne, traîne, mais finit quand même par arriver à temps.

En attendant, on a quand même le temps de s’émouvoir une dernière fois de la rude complicité affichée par Edie et McCluskey…

Edie : Here you go. the rest is yours.
Mrs. McCluskey : Thanks, I don’t know what it is but everytime I go to the market there’s stuff I forget.

Edie : I know what it is… You’re old !

Et il y aura donc bien une victime, ce jour-là, à Wisteria Lane. Mais pas Katherine Mayfair.
Pauvre Edie. Je me demande ce qu’elle aurait fait, après cette sinistre découverte. Toute cette jolie vie construite en cinq ans n’était en fait qu’une chimère. Elle non plus, elle n’a pas pu ou su changer totalement de vie. Et comme Dave, mû sans doute par une petite étincelle d’amour, renonce à l’étrangler, c’est un accident débile qui va régler son problème, apportant ainsi un coup de pouce inespéré à l’époux meurtrier.

Mary Alice : Yes, life is full of nasty shocks. And they always seem to occur when we least expect them. And once our system has been jolted, the question becomes… will we survive ?

Je me demande bien si Dave peut encore s’en sortir… après ça. Pour Edie, je n’ai aucun doute sur l’issue, mais pour Dave, la porte est encore ouverte.

Posted by on Avr 30, 2009 in Desperate Housewives | 5 comments

5 Comments

  1. A y est je l’ai vu! c’est vraiment pas mal cette saison, malgré les difficultés qu’ils ont à ne pas se répéter (un peu beaucoup de déjà vu à mon goût). Quand même, ça reste joliment enlevé et bien sympa. Au fait, tu as vu que notre charmante petite fouine a fait le mec collant de Phoebe?

  2. Ah nan, je m’en souviens pas ! (Un comm, ouf, merci ! LOL )

  3. pour cette saison de DH , j’ai vut les 10 premiers épisodes ( ou moins , je sais plus ) et le final . Peut être qu’un jour je vais decid" à les faires : mais je trouve que même le final n’était pas super captivant , assez déçu par la fin …

    Au faite l’autre jour je regardais Miranda ( Je suis dans ma phase " regardons toute la filmographie de John Simm de 1999 à nos jours ) et Je le voit s’affronté à Kyle Maclachlan
    Et ça ma fait bizarr car j’ai de suite reconnu Orson ( et en plus il est à peu près coiffé et habillé pareil )

  4. Ben il est passé où mon commentaire ?

    Je disais donc, en résumé, que ça se laisse encore très agréablement regarder, cette fin de saison. On vient de la terminer. Et heureusement qu’il y a les Scavo, encore et toujours !

  5. Dis donc, tu es sûre que tu as bien mis le petit chichiffre dans la petite boîboîte, toi ? LOL

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