Categories Menu

205 : Goodbye to all that

Il était zarb, cet épisode. Si, si, zarb. Pas nul, juste zarb. C’est zarb, je vous dis, de séparer comme ça les personnages.
Je suis toujours un peu gênée pour les garçons qui s’aiment bien mais qui n’arrivent pas à faire mieux que quelques regards et grognements bourrus pour se montrer leur attachement, et pour les filles qui ont un peu de mal à se blairer.
Alors en plus, quand on rajoute du matos à babysitter, c’est encore pire.

Cela dit, il y avait plein plein de belles petites choses, là-dedans.
Et ayant vu avant-hier Terminator 3, ça m’a fait sourire de reprendre la même recette et de recommencer.

« Martin Bedell ? »

« Yes ? »

Malheeeeur, qu’est-ce qu’il a pas dit là, le monsieur ! Il faut faire COMME La Sorcière !
« La Sorcière ? »
« Non. »
Avec aplomb. Nier, toujours. Tout en bloc.
« C’est vous qui écrivez le bl… ? »
« Non. »

Voilà. Parce que c’est comme ça qu’on se retrouve avec deux balles dans le bide.

(A part ça je ne vérifie pas du tout que je suis suivie quand je sors de chez moi. Enfin pas tous les jours.)

Donc comme ces abruties de meuchines n’arrivent pas à terminer John Connor qu’il est glissant comme une anguille, eh ben allons y gaiement de liquider tout ce qu’il y a autour.
En l’occurrence, aujourd’hui, un certain Martin Bedell qui l’aidera un jour à mettre sur pied la résistance que vous savez.
Alors, je ne veux pas avoir l’air de me moquer, mais j’ai ri, oh, ri en voyant John très inspiré sortir d’un grand geste théâtral l’annuaire des PTT pour y trouver l’adresse de Martin Bedell number 2, sept ans au compteur. J’ai trouvé ça superbe.

Entre deux, Sarah tire le nez parce que hein, bon, deux Sarah Connor sont mortes en 1984 avant qu’elle ne percute que ça allait être son tour, et ça la fait un petit peu chier que les Martin Bedell tombent comme des mouches. Alors elle va sauver le dernier Martin innocent, elle, foi de Sarah, même s’il ne servira à rien et qu’il y a de fortes chances qu’il y passe lorsque les meuchines vont faire kaboum là-haut.
Pendant ce temps, Petit John et l’autre grand pendard vont aller protéger le vrai Martin Bedell dans son école militaire. Ce qui vaut à Sarah cette remarque très pertinente à propos de son fils.

Sarah : He’s not a soldier.
Derek : No, not yet.

Ben merci de nous le rappeler, ma grande, parce que honnêtement, à le voir un peu plus tard marcher en canard en peinant sous le poids de son fusil, il ne fait pas encore franchement illusion, le grand sauveur !

(Oui, il fait tout ce qu’il peut, Thomas Dekker, et il fronce les sourcils qu’on y croirait presque, mais des fois, c’est quand même un peu difficile pour ses petits bras de freluquet.)

Ce qui m’a encore bien éclatée, c’est de voir le regard échangé par Cameron et John au moment de se séparer… pareil, trop, trop zarb.

WTF…

En revanche, j’ai trouvé Derek complètement génial. Sa gueule en débarquant à l’école militaire…

Toutes ses réactions, entre « home, sweet home » et pffff, mais à quoi bon.
C’est vrai, ils sont rigolos, les petits trouf’, à faire les majorettes et à défiler au pas cadencé dans leurs jolis uniformes. Mais est-ce que ça les sauvera en temps voulu ? Certainement pas.
L’ennui, c’est que sachant tout ça, Derek est totalement en port-à-faux avec le reste du monde. Et que personne ne peut comprendre ses petites crises… ou presque.
En tout cas, le coup de la bêbête tuée pour bouffer, j’ai trouvé ça pas mal. Presque poétique.

Et puis c’est toujours l’occasion d’en apprendre plus sur la résistance, au passage sur Kyle…

(Qui ressemble trop à Jesse Spencer pour que je sois convaincue, en fait.)

Et qui permet d’avoir un peu de communication tonton/neveu.
Par contre, j’ai pas trop aimé l’acteur qui joue Martin. C’est super dur de prendre un type assez jeune et de le vieillir ensuite pour les scènes vingt ans plus tard. C’est pas une super réussite.

(Bof bof.)

Mais j’adore l’intérêt que John lui porte, se demandant bien ce que ce futur fidèle lieutenant a de si particulier.
Pas grand-chose, en fait, puisque le Martin en question, lui, il envisager d’envoyer balader la carrière militaire qu’on se coltine de père en fils chez les Bedell, et de se casser loin très loin avec sa cops. En fait, ce qui fait de lui un super-résistant du futur, c’est une seule chose : le fait d’apprendre qu’il est traqué par une machine, la voir de ses yeux, et connaître à l’avance ce qui l’attend. Ma tête.

Pendant ce temps, Cameron babysitte. Et franchement, dans le genre Super Nanny, elle se pose un peu là.

Cameron : Do you want a bedtime story ?

Oh ben c’est si gentiment proposé !

Du coup, avec ce petit garçon planqué le temps que Derek coupe les couilles au Tripeul Eight, Sarah redécouvre ce que c’est qu’être une mère. A moins qu’elle ne le découvre tout court.
C’est vrai, ça, un gosse en demande, un gosse qui a besoin de faire ses devoirs et qui flippe parce qu’il n’a pas encore choisi de bouquin. Ca doit être relativement inédit, pour elle.

Cameron : It was John’s favorite.

Sans blague. Je parie qu’il kiffait particulièrement l’homme en fer blanc !
J’ai souri, n’empêche, en réalisant que Baum, le nom de couverture des Connor, c’est aussi le nom de l’auteur du Magicien d’Oz. Et j’ai absolument adoré la scène de la lecture, en parallèle avec la traque du Terminator. Tout se superpose. Martin devient Dorothy, l’innocente, John devient l’épouvantail qui gagne en savoir, Derek le lion qui devient courageux, le 888, c’est bien sûr la sorcière et… on a même droit à l’homme en fer blanc, avec Cameron qui débarque tout à la fin. Et qui voudrait sans doute bien un coeur.
Très joli.

Pour finir, quelle ironie d’apprendre de Derek que dans le futur, Martin va mourir pour sauver John, prisonnier des machines. Il vient de lui sauver la vie pour que celui-ci puisse la lui sauver vingt ans plus tard. Arf… si j’étais à la place de John, moi aussi j’aurais super envie de chialer.

Derek : He died for you, John. We’d all die for you.

Chapeau bas aussi à Shirley Manson qui est de plus en plus extraordinaire. J’adore sa petite voix froide, sucrée et policée. Tout un art.

C’est dommage que je ne puisse pas tellement parler de ses petites affaires sans spoiler à mort la fin, mais le fait qu’elle aille rectifier le gars de la centrale qui commence à poser beaucoup de questions… Excellent. Uh uh uh. Sans parler de la manière de le faire. On jurerait qu’elle s’éclate, la madame !

Et au passage… j’adoooore ses murènes !!!

Bref, comme d’hab : même quand c’est moyen, c’est très bien !

Posted by on Avr 28, 2009 in Terminator : TSCC | 2 comments

2 Comments

  1. "Bref, comme d’hab : même quand c’est moyen, c’est très bien !"

    TTSCC Syndrome~ y a trop d’épisodes comme ça, mais pourtant la série est très bien au final.

    Rhaaaa

  2. Ah ! ??a y est, je viens enfin de mater cet épisode.
    Entre temps, j’ai rattraper mon retard en m’informant un peu plus sur Kyle^^ J’ai commencé à regarder The Terminator mais je suis pas allé jusqu’à la fin. L’ambiance série B est sympa au début et puis Schwarzie a un charisme monstre mais bon voilà quoi j’ai pas vraiment aimé.

    Donc retour aux Sarah Connor Chronicles qui ont beaucoup plus d’intérêt à mes yeux.

    Bon alors c’est sur que c’est sympa, juste après avoir vu The Terminator, de voir une armoire à glace demander à un type lambda "Martin Bedell ?", écho du culte "Sarah Connor ?" au début du film (au passage, j’ai pigé un truc de plus dans "La cité de la peur" ^^).

    Donc oui, deux Sarah Connor qui y sont passés avant que super-maman (qui ne l’était pas à l’époque) elle comprenne qu’on lui en veut.

    Alors zou, on va protéger le minot. Et tant pis s’il doit mourir lors du Judgment Day.

    J’ai bien aimé cet épisode. Sarah qui apprend à devenir une maman normale, Cameron qui s’humanise quand même vachement dans cet épisode j’ai trouvé. Y a pas à dire devenir pendant quelques instants Allison from Palmdale, ça vous marque un cyborg. J’ai bien aimé que ce soit elle qui choisisse Le magicien d’Oz pour le book-report de Marty.
    J’ai bien aimé aussi quand elle dit que Marty préfère ses toasts sans la croute^^
    J’ai bien aimé quand elle lui propose une bedtime story.
    C’est des petits trucs comme ça, ça dure deux secondes, mais bon sang qu’est-ce que c’est bon 🙂 et puis faut dire moi Summer Glau je peux pas résister^^

    Et du côté des mecs, ils peuvent enfin se lâcher sans que Sarah les rappelle à l’ordre et je pense que ça leur fait du bien quelque part. A partir du moment où Derek nous sort un magistral "I got a plan, it involves guns", on sent qu’il va se faire plaisir (si on veut). C’est vrai, je sais pas pourquoi mais je les ai trouvé vachement plus à l’aise dans cet épisode que dans les précédents.

    Et c’est marrant comme à côté de tout ça, la façon dont ce brave Ellisson se fait manipuler passe presque inaperçue. C’en est presque dommage.

    Mais encore un bon épisode, quoi qu’il en soit.

Répondre à Attropos Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top