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Podcast 420 : Daybreak 2

Cette fois, c’est bien la fin.

Sauf que non ! Parce que moi, je m’en vais couper le final final en deux. (Sinon, j’y passe la nuit, clairement, sachant qu’en plus, elle est courte à cause de Robin des Bois qui rameute toute la maisonnée dès six heures du matin. )

Donc là, Mrs Ron est partie vaquer. Alors Ron s’en grille une tranquille, précisant qu’il ne fume pas beaucoup contrairement à ce qu’on pourrait croire. Il ne fume qu’au Canada. Fumeur social (just like me) et il adore fumer avec James (Callis) et Michael (Hogan).

Comme dit dans le podcast précédent, Ron s’est beaucoup battu pour que les trois parties de Daybreak soient diffusées ensemble, mais finalement, il a eu tellement l’occasion de faire à sa guise avec le studio et avec la chaîne que ça ne le traumatise pas non plus si ça n’a pas pu être possible. Il sait que de toute façon, sur le DVD, ce sera comme il le voulait et que la série va continuer à vivre sous cette forme, donc bon.

Paraît qu’il y a davantage de scènes de Saul, Bill et Ellen dans la boîte de strip-tease. Sur le DVD, on aura droit à Ellen montant sur scène pour faire son show. (Teaser de la mort ! )

Ca, c’est très très intéressant. Ron explique qu’il voulait qu’on ne soit pas choqués par la vision d’Ellen dans la boîte à strip-tease, tout simplement parce qu’il voulait qu’on ait un peu l’impression que la frontière entre les genres est moins marquée que dans notre monde à nous. Et c’est vrai que quand on y réfléchit, il y a beaucoup d’éléments en ce sens. La masculinité de Kara, les salles de bains mixtes, tout ça… et Ron voulait qu’il y ait des strip-teasers mâles dans cette scène. Je ne crois pas qu’on les voie.

Et moi, je me marre parce que j’entends Kara rire derrière. Karaaaa !
Oui, chou, c’est clair qu’on a bien compris que dès leur première rencontre il y a une « dangerous chemistry » entre Lee et Kara.
Pour Ron, l’alcool aidant, Lee est de plus en plus conscient de cette euh… inclination. Kara, elle, est dans le coup aussi, mais c’est surtout du jeu. Oui, Kara aime bien jouer avec sa bouffe avant de refermer ses canines pointues dessus.

Tiens, Ron était présent lors du tournage de la scène de Sean et Laura. Il en profite pour dire à quel point il aime Vancouver et à quel point cette ville est importante à ses yeux. Et moi je vais la voir, cette ville.

Arf, il pousse un coup de gueule à cause des chats qui foutent le bordel et qui essayent d’entrer dans la pièce qu’il a barricadée. « HEY ! »

Pour en revenir aux jeunes Adama, Ron se dit particulièrement content d’avoir pu faire revenir l’acteur qui joue Zak. Il voulait faire revenir le plus de visages familiers possible. Et puis remonter aux racines de leur relation, à la minisérie. Bref.
Ron imite le « time for shots ! » de Kara et il avoue que c’est un de ses moments préférés de ce final. Et que c’est très Katee. « You’ve just got to love Katee Sackhoff, that glee, that joy that she does… I love her, I just absolutely love her. »

Je suis explosée de rire parce que vraiment, il y a un chat qui fout le dawa et le père Moore, ça commence à le brouter sévère. Il appelle bobonne pour qu’elle évacue la terreur à moustaches.

Euh, monter le son, canard, c’est pas gégé parce que là, j’entends plus Helo que ta propre voix ! Et avec le TGV qui fonce… humpf ! Ben du coup, j’écoute plus l’épisode que Ron !

Ah ben oui ! Je crois que dans le Last Frakking Special, on voit Kara hurler sur le vieux, et apparemment, c’est une scène coupée où Kara et Galen viennent supplier Adama de relier Sam au CIC et celui-ci refuse. Et Kara gueule. Ca doit être ça.

Ben ouais… Ron voulait vraiment trouver le moyen de faire revenir Romo pour le final, et en faire le président des Colonies, c’était évidemment le plus crédible. Et rien que de parler de Romo, il se marre. Comme nous tous quand on se souviendra du président Romo Lampkin, j’imagine.

(Et son chien.)

Et moi, dans mon train, ben je souris comme une débile, rien que d’y penser.

Il me semble que certains se demandaient pourquoi il n’y a pas d’exposition du plan d’attaque de la Colonie. Ron explique qu’il voulait qu’on comprenne par nous-mêmes au fur et à mesure, tout comme il n’a pas jugé nécessaire de nous expliquer les bandes rouges peintes sur les centurions. Je trouve ça vraiment pas mal, comme procédé. Et flatteur pour nous.

« This show that we know would not be this show if not for Michael Rymer. »

Ca, moi, je n’en doute pas. Très bel hommage qu’il lui rend, d’ailleurs. Il va jusqu’à dire que travailler avec ce réalisateur l’a rendu très humble.

Arf, le grand Créateur se marre en imaginant les gars des effets spéciaux scotchés à leurs écrans, bossant 24h sur 24 en maudissant son nom, tellement il avait une idée très arrêtée de ce qu’il voulait visuellement pour la dernière bataille du Galactica.

Ahaaaan ? Jamie Bamber doing his own stunts, uhuhuh ahahah.

Ah, le retour des chats brise-burnes. (Je commence presque à comprendre le pourquoi du comment du chat mort de Romo. Ca doit être un fantasme inconscient.)

Oh my God ! Il y a un vrai astronaute dans le raptor de Racetrack ! Il est venu les voir et leur raconter qu’il regardait BSG depuis l’espace, quand il était en mission, et hop, un cameo dans l’épisode ! J’adore !
Du coup, lui était ravi d’être là, et les acteurs déliraient de joie et de fierté !

Han, c’est chou… il raconte comment se sont passés les adieux… les « wraps » (genre quand un acteur finissait sa dernière scène) : larmes, champagne… Tout le monde a pleuré quand Jamie a fini et remercié toute l’équipe.

Officiellement, la dernière scène tournée a été celle de Caprica et Gaius tirant sur des centurions dans un couloir du Galactica. Et là, Ron a dit : « Ladies and gentlemen, that is a wrap for Battlestar Galactica. »
Et ça a hurlé, pleuré et applaudi tout autour. Il était très tard, ou plutôt très tôt, une bouteille de scotch a été ouverte et ils sont restés là, à attendre que le jour se lève. « Watching daybreak. On Daybreak. »

Ouh là, il commence à être ému, le bestiau. A regarder sa dernière bataille. « Oh, fortunately, there’s the end of the act ! »

Et moi, fortunately, j’arrive à Paris. Donc je reprendrai plus tard !

(La suite, en direct depuis chez Charmotte, actuellement sous la douche.)

Donc, lors de la dernière nuit de tournage, plein de gens sont venus, notamment les acteurs, alors qu’ils n’avaient rien à foutre là, forcément. C’était un bordel pas possible, surtout que le plateau des couloirs du Galactica est quand même assez réduit.

Bon, il reconnaît que l’Opera House n’avait pas vraiment de sens, quand ils l’ont intégrés à Kobol’s last Gleaming, mais il est assez content qu’ils aient réussi à insérer ça dans le final. D’autant qu’ils y sont revenus assez régulièrement après.
En fait, il est super content du résultat, le Ronnie. De l’effet des FF dans le CIC.
Et il le dit, il n’a jamais caché qu’il improvisait au fil de la série, et que des fois, certains trucs n’avaient pas de sens. Que de toute façon, l’important c’est ce qu’on voit à l’écran. Au moins, il se la pète pas « tout est prévu, guys ». Il a fait confiance à son instinct, et il en est satisfait. Il explique d’ailleurs que énormément d’écrivains, de romanciers travaillent comme ça. Et qu’il faut savoir faire confiance à son instinct pour vraiment tirer du plaisir de ce boulot. Et être honnête.

(Rah, et j’entends la musique derrière, de l’Opera House, et c’est merveilleux. Incroyable tellement c’est beau. C’est dur d’écouter Ron, du coup. Surtout avec Athéna qui hurle. Rah. Terrible.)

Ah ouais, ça a dû être galère de pouvoir filmer les Cinq en haut du CIC, au niveau des caméras, de la baignoire et tout. Dans le CIC, quoi, c’pas simple. Ca a pris vachement de temps de filmer ça.

Ron souligne la symétrie de la scène entre Gaius et Cavil. Le fait que ce soit Gaius qui ait commencé tout ça et qui y mette un terme (provisoire). Le fait que Gaius accepte qu’il y ait quelque chose de plus, lui qui méprisait tellement Six pour ses croyances religieuses.
Ben c’est lui qui apporte la paix. Waouh. « That’s what the show is. » Et il monte le son pour qu’on écoute le speech de Gaius.

Honnêtement, même si je ne suis pas d’accord sur tout, je reconnais que c’est agréable de l’entendre parler avec autant de plaisir de son bébé. C’est vraiment touchant.
De toute façon, il dit bien qu’il est conscient que la fin n’est pas révolutionnaire, qu’elle n’apporte rien de vraiment neuf dans le monde de la fiction. C’est juste la fin qu’il a choisie, quoi.

Et Mrs Ron revient pour regarder le dernier acte de la série. (J’imagine que moi, je vais couper le podcast ici. Juste le temps que ça se remette à péter.)

Ah, Ron voulait vraiment que Tory paye pour Cally, que Galen apprenne comment sa femme était morte. Quelle patience, hein ? Ils auraient pu régler ça bien avant. Mais que Cally vienne ruiner cette paix fragile… et en même temps… ben sans ça, ils n’auraient pas trouvé la Terre. Merci, Cally.

Aaaaarf ! Mrs Ron dit qu’elle n’a pas vu le montage final. Ron lui dit qu’elle devra acheter les DVD. Bah, répond-elle, je peux toujours coucher avec quelqu’un pour l’avoir avant la sortie. « Uh ! Wouldn’t be the first time ! », assène l’homme.

Au fait, le suicide de Cavil, c’était une idée de Dean Stockwell qui a appelé Ron personnellement pour lui soumettre l’idée.

Hop, ça repète. Schluss pour l’instant. Je peux juste pas écouter ça ici, Charmotte serait traumatisée de me retrouver chialant, elle est enceinte, je peux pas lui faire ça.

A suivre, donc !

3 Comments

  1. Voilà, voilà je rajouterais sans doute un com plus tard je voulais juste dire merci, merci merciiiiiii *v* *v* *v*

    Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

  2. ça me gène un peu le coup du "on a mis l’opéra mais on savait pas ce qu’on allait en faire"

    Même si au final ça rend pas mal ! Mais j’ai toujours pensé qu’il savait ou il allait avec BSG, comme quoi je me suis bien fait avoir…

  3. "(Je commence presque à comprendre le pourquoi du comment du chat mort de Romo. Ca doit être un fantasme inconscient.)"
    Ha ha bien vu La Sorcière 😉

    @ Attropos : Comme l’a traduit La Sorcière "il faut savoir faire confiance à son instinct". A ce niveau d’écriture et de passion envers son sujet, 90% de son instinct s’écrit dans son subconscient créatif. Comme c’est une série tv, il ne peut pas tout écrire à l’avance et corriger pendant des années pour trier et comprendre le fond de sont ? »uvre. Tolkien a passé des années à écrire son ? »uvre et encore elle est inachevée. Il en va de même pour Orson Welles et presque tous les artistes.

    Je vais pas trop pousser dans ce débat oh combien fis losoeufs ique mais tout ça pour dire que son inconscient sait mieux que lui où il allait avec cette scène. Le raccrocher à la réalité de sa série, découvrir ce que cela signifie, ça a été son challenge dans un temps si court. Et c’est pas parfait forcément.
    Mais on a pas finit de décortiquer tout les symboles qu’il ne sait expliquer. 😉

    Merci La Sorcière pour cette review, vivement la fin.

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