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511 : Home is the place

Pfiou, pas eu trop le temps de me pencher sur les Wives dernièrement. Il faut dire qu’avec la révélation sur Dave dans le dernier épisode avant la pause, on s’attend forcément à un petit flottement.
C’est un petit peu le cas, d’ailleurs.

Alors certes, ce pauvre Dave fait triste mine. Bien rougeaud, le teint cyanosé, comme si ça bouillonnait là-dedans, bloubloubloub.

(Cette barbe blonde surnaturelle sur ce visage cramoisi, c’est terrifiant.)

En gros, ça va pas aller en s’arrangeant. Et c’est avec un plaisir malsain qu’on voit le malheureux, si net et si fringant au début de la saison, devenir hirsute et se faire proprement virer de sa maison. Ca, Edie ne s’embarrasse pas de boulets pareils.

Ah tu m’as menti, sale maroufle. Eh ben la porte. Bonjour la dégringolade.
Alors on se félicitait pas mal de l’enquête des deux anciennes secrétaires de Jed Bartlet. Eh ben aussi pète-couilles soient-elles, elles passent quand même à côté d’un fameux coup avec la secrétaire du médecin buté.

Dommage, du coup Roberta jette l’éponge et la vieille McCluskey réintègre le logis. Méfiance. S’ils nous zigouillent la vioque, je vais me mettre en colère.

Chapeau, dans cet épisode, à la Mayer. Alors elle, dès qu’il y a une connerie à faire, elle est la première à se jeter dessus. Faut dire que c’est tout ce qui lui reste, à part un peintre inexistant au cheveu terne et collant.

Du coup, cette concierge-là écoute aux portes en se croyant très discrète.

Mais le voisin Lee, tout aussi désespéré que nos Wives (d’ailleurs, c’est bien simple, je considère qu’il en est une), lui tient la dragée haute. Face à lui, elle donne ainsi le meilleur d’elle-même.

Susan : If you’re interested, I have dirt on Bree !
Lee : Go on !

J’adore ce petit côté très « soap » qu’a ce personnage. Ca m’éclate totalement.
Et c’est comme ça que les voilà tous les deux à parler des choses de la vie dans une boîte gay.

Et plus si affinités.

Lee : Uh oh. Scary guy’s coming over. I have to throw him off the scent. Do you mind if I grab one of your boobs ?

Et c’est comme ça également que le lendemain matin, la Suze se réveille aux côtés de son voisin gay. Ah ben celle-là, elle ne nous l’avais jamais faite.

Comme elle est très bête, elle se dépêche de tirer les conclusions qui vont mettre un peu de piment dans sa vie de merde. Avec force grimaces qui, je l’avoue humblement, me font exploser de rire.

Lee : That was fun last night. Different, but fun ! See ya !

Le grand éclat de rire arrive avec le voisin Bob, inquiet de la vie nocturne de son compagnon. Et avec Gaby qui ne cracherait pas sur un bon petit ragot à se mettre sous la dent. Elle n’est pas déçue du voyage.

Bob : When he’s got a few drinks he’ll bang anything with a pulse and facial hair.
Gabrielle : HAAHAHAHAHAH !

Très sincèrement, j’en ai hurlé.

Finalement, ça se solde par une explication mémorable. Franchement, ce Lee, il a été très sous-exploité jusqu’à présent, mais là, c’est fabuleux. Il m’éclate. Drama-queen à souhaits, totalement décomplexé. Mine de rien, c’est fou comme les gays ont colonisé la série. Ouah, on en a quand même quatre, là !
Mais celui-ci, avec son kimono, sa petite tête de fouine et son goût pour le bel canto, c’est clairement mon préféré.

Susan : So nothing happened between us ?
Lee : Hello ? Gay ? Listening to opera in a kimono ? What more do you need to know ?

S’ensuit une conversation très intéressante entre les deux. C’est vrai, les amies proches de Susan doivent en avoir un peu ras-le-bol de lui répéter toujours la même chose, quand elles n’ont pas la tête enfouie dans leur propre merde. Alors ce Lee qui écoute et tire la sonnette d’alarme, ben il est drôlement rafraîchissant et gentil. Et il mérite bien un gros *hug*.

Par contre, son mec, en avocat, il est moyen-moyen. Faut dire que se tortiller les Scavo et leurs histoires d’échanges de jumeaux et autres, ptain, ça calme.

Tom : Bob, please. We’re desperate.

Lynette devient de plus en plus flippante et cette intrigue me met très mal à l’aise. J’avoue que la scène où elle terrorise Preston pour qu’il convainque Porter de revenir m’a glacé le sang.

Et je prie pour que le mari trompé ne tue pas le gamin s’il décide de revenir parce que pour le coup, je ne donne pas cher du cuir de Lynette.
Pas été très emballée par le retour de la mère. Boring.

Comme d’hab’, les Hodge, c’est fabuleux. Il fallait naturellement que la future belle-doche d’Andrew soit vulgos, fauchée, possessive et grande gueule ascendant alcoolo. Face à ça, difficile pour notre Bree de garder son magnifique sourire figé.

Et encore une fois, je me réjouis de voir à quel point elle et Orson forment un couple exceptionnel tellement ils regardent dans la même direction, vers ces apparences confites dans le venin. Quand ils évoquent en pouffant le fabuleux Noël qu’ils ont passé après l’attaque de Gloria, j’ai complètement halluciné. Avant de ricaner avec eux tellement voir des horreurs pareilles sortir de bouches aussi convenables, c’est superbe.

Au milieu de ça, on a notre petit couple adorable qui envisage d’avoir plein de gnenfants. Il est devenu drôlement comme il faut, notre Andrew. Ca fait du bien.

Et qu’il reste à Wisteria Lane, oui par pitié. N’en déplaise à sa gorgone de belle-doche. Et au compte en banque de Bree.

Enfin, les Solis. Ils me peinent beaucoup. Ce qu’on redoutait tellement se produit enfin. Carlos reprend ses activités prédatrices, bien à contre-coeur. Le dîner avec son futur associé promet des lendemains qui chantent. C’est d’un glauque superbe.

Bradley : Just taking care of my kids.
Maria : Yeah, I’ve got a picture of them in my purse. Want to see how many of them you can name ?

Bradley : More wine Maria ?

Comment ne pas comprendre Gaby qui a tenu toute la petite famille à bout de bras pendant cinq ans et qui en a marre que ses enfants trinquent. En même temps, la première chose qu’elle fait, c’est de s’acheter une nouvelle paire de pompes. Importables, en plus. Hem, quoi.

Malgré son speech, difficile de ne pas penser l’espace d’une seconde que ce qui la fatigue surtout, c’est de devoir s’habiller chez Tati.

Bref, je n’ai pas envie de voir Carlos redevenir l’empaffé Guccisé de la saison 1. Je le détestais terriblement. J’essaye de me dire que ce n’est pas possible, mais la menace est bel et bien là. Allez, Carlos, prouve-nous que tu peux rester un type bien !

Posted by on Jan 7, 2009 in Desperate Housewives | 6 comments

6 Comments

  1. Oui, il a du pain sur la planche, le pauvre !

    Moi aussi j’ADORE Lee ! LOL On devrait le voir plus souvent ! Et alors le fou-rire de Gaby, je crois que j’ai hurlé aussi fort qu’elle !

  2. Le pire, c’est qu’on SAIT que Gaby va comprendre et on attend que ça fasse le tour… mais Bob nous sort cette réplique fabuleuse et… LOL

  3. Dis, question pour une physionomiste, la dame en rouge chez Bree, c’est pas la mère de Brenda dans SFU ?

  4. Grave. Je ne m’en suis même pas amusée, on la voit partout. Heroes, notamment… et une autre série, je ne sais plus laquelle.

  5. Le suivant n’est pas aussi hilarant (Encore que) mais il est très mignon et la fin est subime avec une musique molto bene…

    Desperate is back !

  6. Moi par contre, le suivant, j’ai détesté ! Enfin on en parlera en temps voulu?EUR?

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