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411 : Family remains

Les voilà, mes bébés, ils sont de retour, plus fringants que jamais !

Oui…

Enfin…

Peut-être pas…

Surtout quand on voit comment le grand truc écrase dans la bagnole au début de l’épisode. Si ça, c’est pas du grand truc qui a eu une dure journée…

Mais commençons par le début parce que ça faisait très très longtemps que je n’avais pas autant flippé devant un épisode. Au point de me féliciter de l’avoir regardé à neuf heures du matin et pas à onze heures du soir.

Un homme solitaire. Un sursaut. Des grincements de porte. Une ombre. Un visage blafard. Ladies and gentlemen, we have a ghost.

Sauf que ça, ça aurait été tout à fait satisfaisant dans la saison une. Déjà nettement moins dans la deux. Et carrément déplacé dans la trois ou la quatre.
Passé le premier frisson devant la nième abomination enfantine, on aurait juste attendu que les Weuh dégainent leur sac de gros sel et leurs fusils bien sonores et au revoir, au revoir président. (Oui, je l’aime bien, celle-là, en ce moment.)

Donc non.

En attendant de rencontrer notre non-fantôme, les boys profitent donc du repos du guerrier dans leur voiture, sauf que là, pareil, non.

(Roh, hihihi, ce plan de folaïe. La clairière. Le clair de lune. Hihi.)

Non, car monsieur Winchester aîné, Dean de son prénom, est dans sa période de frénésie. A peine un job terminé, vite, vite, trouvons-en un autre histoire de ne pas avoir le temps de réfléchir à toutes les horribles choses que j’ai racontées à mon petit frère.

Ca fait joliment chier le grand truc qui voudrait quand même bien piquer un petit roupillon avant d’enquiller sur le prochain taf.

Oh, il n’est pas dupe, le grand truc, vraiment pas. Mais bon, que faire face à une telle tête de mule ?
Donc c’est reparti pour un tour de déni et de rejet de toutes sortes pour Dean Winchester. Ca devient une habitude, dans la famille. Alors à part se la boucler et traquer le démon et la fantômette, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire.

Tout commence à peu près comme d’habitude et on s’apprête gentiment à regarder un épisode monster of the week très prometteur, avec son lot de délicieux petits détails qui mettent vachement à l’aise.

Bien, bien, bien.

Jusqu’à ce que mes Weuh soient interrompus dans leur petite chasse par une famille venue emménager. Dont la mère qui n’est autre que la première Kara de ma vie. Si tu sais qui elle est, tu es un pur geek, tu es vieux, et il n’est pas exclu que tu aies une cape rouge dans ton placard.

Très bons élèves, les Weuh leur conseillent de mettre les voiles parce que fiou, y a de la vermine, dans cte barraque, un truc de guedin.

Mgnihih.

Là-dessus, sûrement pas mes bon amis, voilà ces braves citadins emménagés l’air de rien. Ca commence à pousser des hurlements tout à fait corrects là-dedans et mes Weuh cavalent cavalent pour pourfendre Purvy Casper, le fantôme qui lèche plus vite que son ombre.
Et alors là, ils se font rouler dans le gros sel, les deux bellâtres mais bien. Le revenant a de l’humour. Tout d’abord, il fait un sort au chien qui n’a rien demandé à personne mais qui se traînait une fameuse dégaine de bifteck sur pattes.

Ensuite, notre spectre vide la Metallicar, ah ah ah, celle-là elle est bonne. Et puis surtout elle fait trop plaisir à Dean.

Dean : What kind of ghost messes with a man’s wheels !?

Bonne question, amour.

Ce genre-là ouuuuukesafépeur !!!

Du coup, hop, déballent le service de mémé et les salières en argent hé hé hé, viens z’y voir, l’ectoplasme, qu’on rigole. Le tout sous les râleries de cette brave famille d’Américains moyens qui aimeraient bien ouvrir leurs valises et installer tranquillement leurs squelettes dans les placards.

Danny : You hunt ghosts ?
Dean : That’s right.
Danny : Like Scoobidoo ?

Dean : Better.

Sauf que SURPRIIIIISE !!! C’est pas du tout un fantôme, mes petits bourricots !

It’s alive !

Dès lors, c’est reparti pour la terreur habituelle, les lampes de poches, les cavales dans le noir avec les beuglements terrifiés de tout ce petit monde. Rah, c’est fort bon. Et d’ailleurs, est-ce que ça n’en est pas plus flippant parce que le fantôme est humain ?
De toute évidence, si, car Dean, mine de rien, a joliment les foies.

Et même qu’il n’arrive pas à sauver le tonton qui ne sert à rien et qui dès le début, comme le iench, était le candidat idéal au carnage.

Entre deux respirations digne d’un troupeau de buffles, le beau gosse arrive quand même à nous caser de magnifiques références cinématographiques. Genre Nell et Juno. On peut se demander comment les Weuh trouvent encore le temps d’aller au cinoche étant donné leur emploi du temps débordant, mais soit.
Bref, dégoûté d’avoir fait tuer tonton, Dean décide que ça va bien maintenant. Comme le gamin a eu la bonne idée de disparaître, voilà notre héros prêt à sacrifier sa vie pour le retrouver. Limite on se dit que ça l’arrangerait bien de se faire un petit peu éviscérer dans un coin.

Surtout apprenant de la bouche du père de famille que s’ils ont déménagé ici, c’est justement parce qu’ils ont perdu leur fils aîné dans un accident de voiture et que c’est un peu leur dernière chance de recommencer à zéro. (Sans tonton et sans chien.)

Eh bien ça tombe très très bien, cette jolie petite histoire, car Fantômette aussi, elle a une super famille charmante. Pour résumer, le papa de cette petite fille (enfin, si on veut) qui vit dans les murs est aussi un peu son grand-père. Pfiouuu. Dégueulasse ET glauque à souhaits ! Donc, après avoir engrossé sa fille et l’avoir traitée de « dirty little whore », fille qui s’est pendue peu après avoir accouché, il a emmuré la rejetonne, sa fille/petite-fille. Oh gross, comme le dit si bien Dean.

Du coup, la gosse, comme elle a la haine, elle bouffe les adultes, les chiens, toutes sortes de choses qu’on ne trouve pas forcément à la cantine du lycée. Par contre, elle aime bien les enfants, on dirait. Elle léchouille gentiment la main de la fille de Supergirl (oh, c’était abject, ce truc, mais trop drôle !) et donc elle enlève le fan de Scoobidoo pour partager avec lui son petit quatre-heures.

Ok, bon, pour la drague, tu repasseras, poulette.

Ok, donc ça grogne pour dire « y a bon rat » mais ça sait écrire « too late » sur un mur. Mmmh-mhhh.
Et donc de boulotter tranquillement son machin sous les hurlements étouffés du mioche qui n’a pas très faim.

Et là, surpriiiise bis ! C’est comme les jedis, il y en a deux ! Donc pendant que le frangin essaye de se taper un cuissot made in Winchester, la frangine, elle, tente de continuer à décimer la famille.

Tout cela est fort flippouillant et l’on est bien aise quand le popa liquide cette méchante gale et que Dean tire rageusement quelques coups de feu pour calmer le frère définitivement. Pendant ce temps-là, Sammy était tranquillement au coin lecture en train de se refaire l’intégrale de Jane Austen.

Allez, à part un chien et un oncle perdus pour la patrie, ils s’en sortent plutôt bien.

(Kripke, you bastard… poor dog.)

Là, il faut évidemment que Dean nous pique sa crise qu’on sentait venir depuis le début, entre le fait qu’il fait un bond de deux mètres dès que son frère parle de l’Enfer et le regard affligé qu’il lance aux méchants. Des méchants qui ma foi n’ont pas eu trop de bol et dont la disparition laisse, certes, un vilain arrière-goût.

Arrière-goût que Dean ne fera pas passer avec un bon sandwich puisque ouchhh…. le voilà qui tire un nez long comme ça devant si bonne pitance !

Alors là, le grand truc, ça la lui coupe. Comment ? Quoi ? Dean Winchester se laisser mourir de faim ???

Et c’est donc reparti pour une séance d’auto-flagellation. La grande confession, acte II.

Dean : You know I felt for those sons of bitches back there. Life long torture turns you into something like that…
Sam : You were in Hell Dean. Maybe you did what you did there… but you’re not them. They were barely human.
Dean : No, you’re right. I wasn’t like them. I was worse. They were animals Sam. Defending territory. Me ? I did it for the sheer pleasure.
Sam : What ?

Dean : I enjoyed it, Sam. They took me off the rack, and I tortured souls, and I liked it. All those years, all that pain. Finally getting to deal some out yourself… I didn’t care who they put in front of me, because that pain I felt, that just slipped away. No matter how many people I save, I can’t change that. I can’t fill this hole. Not ever.

Ah Dean, tu es tellement humain.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette dernière scène. Je suis contente de voir les garçons communiquer et j’ai du mal à voir finir un épisode de Supernatural sans un peu de brother/brother, mais c’est vrai que là, ça fait un peu redite de la dernière fois, sans les larmes, Dieu merci. Enfin, il fallait sans doute que Dean crache cet ultime morceau.
Il ne lui reste plus qu’à comprendre qu’il n’est pas forcément différent des gens qu’il croise, qu’il ne faut pas grand-chose pour faire un monstre, et que c’est sans doute pour cela qu’il y a tant d’horreurs sur cette Terre qu’il défend si fort.
C’est ce que j’aurais aimé que Sam lui dise, lui qui a du sang de démon dans les veines. Mais bon. Comme quoi même les meilleurs peuvent céder aux sirènes de la barbarie. Ca noircit encore un peu le tableau de la série en général.

En tout cas, un épisode de reprise… bien glaçant. Juste ce qu’il faut pour nous remettre dedans. Trop de mythologie pour redémarrer, je crois que ça m’aurait un peu gavée. Non, c’était bien.

Posted by on Jan 16, 2009 in Supernatural | 17 comments

17 Comments

  1. Hiii ! J’ai officiellement bondi !

  2. Un jour peut être j’arriverai à combler mon énorme retard sur cette série … enfin faut déjà que je commence !!!
    ‘tain mais 3 saisons quand même !! Bon, résolution de ce début d’année. Refaire mon retard avant cet été …

  3. Y a pire, comme truc à faire. 😉

  4. Oui je sais 🙂
    Tiens j’me suis acheter un mag et il y a un joli poster d’eux avec papoune.
    D’ailleurs je suis tombé direct sur l’oeil du grand machin en ouvrant le magazine.

  5. Mais enfin, c’est Helen Slater ???? Supergirl ??????

    Oui voilà, j’ai pris un grand coup de vieux là…

  6. Bienvenue, Shynka, Jérôme et moi t’attendions ! 😀

  7. Alors, j’ai fait quelques bonds aussi.
    Disons pas trop plus que d’habitude sauf que…mon ordinateur a décidé de jouer le jeu aussi. Alors je sais pas d’où, d’un coup, il me sort un son aussi parfait, mais dans la "cuisine" de la fillette, j’étais persuadée d’avoir des mouches qui me tournaient autour et j’ai fait un saut de 3m quand j’ai cru qu’une me frollait l’oreille, à tel point que j’ai mis sur pause parce que bon ça se fait pas de me déranger comme ça pendant un épisode… et là grand silence, pas de mouche… ha ben non, c’était celles des rats de la fille…

  8. Ah oué d’accord.

  9. Tout pareil, bien contente d’avoir vu cet épisode à la lumière du jour ! Parce qu’entre lêcher des doigts la nuit et courir entre les murs de la baraque où on ne voit rien, merci. Ah, l’épisode du rat aussi.
    Sinon, même tête que Sam : Dean ne mange pas. Problème(s). J’espère que des révélations comme ça Dean n’en a plus beaucoup en réserve, parce que sinon, ça promet !

  10. Un bon petit épisode. Ma coloc qui a peur des fantômes a bien flippée au début :).
    N’empêche, le fait que nos deux "fantômes" savent écrire mais qu’ils ne parlent que par grognements…bonjour la logique. Les détails comme ça m’agacent, ça a un peu brisé mon fun.
    Mais bon, ça fait plaisir de retrouver nos deux namours.

  11. Je l’ai vu hier. Brrrrr, j’ai eu la frousse, mais vraiment ; quand elle traverse le cercle de sel, mon coeur a failli éclater…

    J’ai adoré !

  12. Et le coup du rat… A deux doigts de vomir la lolaaaa. Frrrr

  13. Bien. Ce n’était pas une bonne idée de regarder ça comment dire, maintenant. J’vais regarder un Friends, pour faire passer le rat.

  14. : LOL : moi aussi j’ai pas eu une bonne de le regarder aussi tard.
    l’ambiance de cet épisode m’a rappeller l’ambiance oppressante du projet blair witch.

    je vais ‘attendre que mon homme rentre du travail à 5 h du mat , histoire de ne pas aller me coucher toute seule : LOL :

  15. Je reconfirme, à ne pas regarder le soir, ce zode… brrr…

  16. Ah par contre, je m’auto-fais rire, en me relisant, histoire de boucler cette grande journée de n’importe quoi. LOL

  17. oh purée il est bien flippant cet épisode, en fait ! Comme celui avec la ferme des chasseurs tarés, finalement c’est quand les monstres de la semaine sont bien humains que ça fout le plus la trouille ! A faire la même tête que Dean dans la cave après le zigouillage du tonton, là, pareil ! 😀

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