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201 : Bzzzzzzzz!

Ca y est, Pushing D. est de retour… et pour une vraie saison, nom d’un chien.
C’est vrai, bonjour la frustration, l’an dernier. Survivre à la grève des scénaristes, ça tenait du miracle, pour les jeunes séries. Les rares rescapées ont a peine eu le temps de dégourdir leurs jeunes pattes que paf-le-chien. (Nooon, pas Digby !!!)

Du coup, celles-là, on les attend au tournant. Et Pushing Daisies a du pain sur la planche.
Pour ce qui est de ma pomme, cette série, elle se déguste à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. De toute façon, je sais que je ne vais pas forcément m’amuser à deviner qui est le tueur, la plupart du temps, je n’entrave rien à l’enquête. Mon plaisir, je le tire dans les images, la mise en scène, le soin du détail, les costumes, les petits délires, les beaux gâteaux, le jeu voire surjeu des acteurs. Et les bons sentiments. Pushing Daisies est l’une des rares séries qui me fait apprécier les trucs mignons.
J’aime bien, ça m’abêtit gentiment. Une fois que j’ai compris le thème (ici, les abeilles), je m’enfonce comme une bienheureuse dans mon canapé, un sourire béat aux lèvres, et je me laisse aller à glousser stupidement, bref, je m’offre une séance de régression bien mielleuse.

(Vous avez le droit de trouver ça pathétique.)

Alors forcément, j’ai adoré tous les petits détails en rapport avec les abeilles, les vraies guest-stars de cet épisode.

Intéressant de démarrer l’épisode par nos deux tourtereaux quasi à walp devant leurs ruches. Genre ptain, ça doit quand même un peu démanger de faire valser le peu qu’il reste.
Mais bon, ils ont une manière bien à eux de gérer le manque.

Amusant, d’ailleurs, de noter que Chuck, après avoir vécu une renaissance, repasse plus ou moins par tous les stades de la vie. La voilà en pleine crise d’adolescence, aspirant à l’indépendance. Allez hop, déménagement, elle s’installe chez Olive, ce qui fait beaucoup de peine au pâtissier.

Il mériterait d’ailleurs une bonne tape sur la tête. Parce qu’oser ensuite faire la leçon à la tante Vivian qui n’a toujours pas fait son deuil, c’est quand même un peu Vahiné c’est gonflé.

Les tantes, toujours parfaites. Et que dire d’Olive dont la vie prend systématiquement des airs de comédie musicale. Elle m’a fait mourir de rire dans sa revisite de la Mélodie du bonheur.

Bref, c’est toujours délicieusement n’importe quoi. Je ne vais même pas essayer de faire une review linéaire. A noter que l’ombre du Papâtissier commence à planer sur le Pie Hole et que la famille d’Emerson Cod nous rappelle encore une fois à son bon souvenir.

Bref, un bon démarrage. Juste ce qu’il faut pour se remettre dedans après une très très longue pause. D’ailleurs, niveau review, je suis également un peu rouillée.

Posted by on Oct 2, 2008 in Pushing Daisies | 5 comments

5 Comments

  1. Excellent, je viens juste de finir cet épisode! Idem, je ne regarde pas pour l’enquête, mais tous tous ces magnifiques détails esthétiques et clins d’oeil savamment distillés!

  2. Monstrueux ! Ah, Kristin ! The eighth wonder ! 😀

  3. Les oreilles attentives auront remarqué que Bryan Fuller a placé un "Happy Time Temp Agency" 😀

  4. Bon j’aime toujours autant cette série et son ambiance à la Tim Burton (même si tout le monde n’est pas de cet avis) mais est_ce que c’était vraiment nécessaire de ressortir les acteurs de Charlie et la Chocolaterie?

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