La Sorcière ressuscite quelques fantômes…
(Ben ouais, pour quelqu’un qui a passé tout l’été à mater Supernatural… )
Chers amis, ces derniers jours, histoire de ne pas dévorer des épisodes que je ne peux pas reviewer (oui, parce qu’une review par jour, c’est déjà beaucoup beaucoup), j’ai ressorti mes DVD de la saison 1 de Desperate Housewives.
Ma bonne amie parisienne ascendante lorraine Charmotte m’a expressément demandé de les lui prêter, donc je les ai sortis pour ne pas les oublier. Dans la foulée, puisque je les avais sortis, ben je les ai regardés. Oh, d’un oeil, par petits bouts, parfois en faisant autre chose. Et je me suis marrée. Grave marrée. Je peux vous dire que ça faisait très longtemps que je ne m’étais pas marrée comme ça devant DH, ce qui est plutôt triste.
Je vous parle là d’un temps où Susan Mayer, bien que stupide, était drôle et attachante, et où ses Susâneries me faisait frôler le pipi-culotte. Notamment cette scène où elle s’en va fureter chez Mike. Le plancher cède sous son poids (une incohérence de scénario, mais passons) et la voilà coincée dans le trou, avec le chien Bongo qui vient la narguer, et qui est vraiment un chien très con.
Cette cruche-là croit visiblement avoir Rintintin devant elle puisqu’elle lui demande d’aller chercher les secours. (Et pourquoi pas un mini-tonneau de rhum, pendant qu’elle y est ?)
L’engeance canine, après s’être désaltérée dans la cuvette des chiottes, rapplique fièrement avec un oiseau crevé. J’en pleure encore.
Voilà, CA, c’était drôle ! Et on ne pouvait qu’aimer Susan à force de la voir se flanquer dans les situations les plus grotesques.
Tenez, au hasard, se retrouver avec les cendres de Martha Huber sur la figure…
Bref. C’était vraiment bien, cette saison 1… La saison 5 commence dimanche soir, et franchement, ce n’est pas mon genre de m’inquiéter pour une série (mieux à faire, dans la vie), mais après avoir revu cette saison 1 en pointillés, j’aimerais bien retrouver le même frisson… si seulement.
Je sais pas trop qui est responsable dans cette série, les acteurs (Teri Hatcher, que je ne sais pas saquer) ou les scénaristes… Dans la saison 1 c’est vraiment LE personnage de la série et maintenant, elle est tellement futile qu’on ne sait plus pourquoi elle fait tout ça. Cela m’énerve. A un tel point que j’ai arrêté de regarder la série.
Responsable ? Un acteur ne peut pas faire de miracles quand il a un mauvais script sous le nez… ça ne me dérange pas que l’intérêt bascule sur d’autres personnages, ce n’est pas la question, le problème c’est qu’il n’y a plus aucun équilibre, dans cette série. Comme je le disais à une collègue avant-hier : c’est très difficile de faire une bonne série, en revanche, c’est super facile de faire une mauvaise série, même en ayant tous les éléments requis pour que ça fonctionne. Il suffit d’un rien pour basculer dans le vulgaire, le racoleur, le soporifique, le grotesque. Aucune grande série n’est à l’abri de ce genre de dérapage. Et je ne crois pas que Teri Hatcher y soit pour quoi que ce soit, dans cette histoire.
Je rejoins entièrement la Sorcière. La première saison exploitait à 100% ses intrigues ; la deuxième saison, bien que beaucoup moins bonne, reste tout de même dans l’esprit de la première mais c’est à partir de la troisième que tout a changé. On est passé d’une série satirique à un soap-opera prévisible et poussif. Quant à la saison 4… C’est encore pire. ?EUR l’instar de Prison Break, Desperate Housewives a bien baissé niveau qualité en deux saisons !
Je ne conçois pas qu’on puisse rejeter la faute sur Teri Hatcher. Susan est pour moi le personnage le moins décevant de cette quatrième saison, Gabrielle est bien plus agaçante tandis que Bree et Lynette ont été décevantes. Vous voyez là que je ne cite pas de noms d’acteurs mais de personnages, preuve que la faute vient des scripts.
Tout est devenu brouillon dans cette série et je n’attends rien de la cinquième saison.
Ouaip.
Bon, Baba, arrête de troller… si tu n’as rien à dire, ne dis rien, poulette…
Le problème ne viendrait-il pas ce qui était une génialissime idée pour une, voire deux saisons au maximum a été ensuite étiré au maximum pour des raisons de marketing, remplissage de grille, que sais-je encore ?
Ou peut-être y-a-t-il lassitude accélérer, ce qui est concevable dans ce monde où tout va si vite
Même si, je me répète, je trouve toujours une pépite à déguster dans un épisode.