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301 : The magnificent seven

Uuuuééééééé, ça y est, la saison 3 !!!

(Et à ce sujet, rah, le méchant choc… se retrouver avec une qualité de merde alors que jusque là, on matait les DVD… Je suis inconsolable.)

Bon bref… Ben voilà, ma bonne Sorcière, tu arrives au dernier tournant, après, c’est le grand saut vers l’inconnu ! Mgnéhé !

Ca fait quoi… deux, trois jours que j’ai regardé le final de la saison 2 ? Et déjà, le « The road so far » m’a filé un vieux frisson, un truc de malade. Sacrée ouverture, avec du bon gros AC/DC qui fait danser debout sur le canap’. J’ose à peine imaginer ce que ce sera quand je vais rejoindre la diff pour la saison 4. Et la saison 5, l’ultime. Non, ne pas y penser, ne pas y penser.

Ajoutez à cet état quasi-hystérique un titre qui m’a fait baver des litres et des litres avant même le début de l’épisode. (La Sorcière aime rageusement Steve McQueen et Yul Brynner).

On retrouve donc nos cow-boys à nous où on les a laissés, et à peu de choses près, là où ils ont toujours été, en fait. Dean en train de conclure avec une (voire deux ???) nanas…

Et Sam en train de potasser un de mes mythes préférés, en passant. On se demande bien pourquoi tout soudain il s’intéresse à ce bon vieux docteur Faust, celui qui a vendu son âme au diable.

J’ai trouvé Sam vraiment mimi, dans cette scène. Et tout au long de l’épisode, en fait. Sam qui se la boucle, qui fait profil bas, qui laisse son frère faire le malin, draguer, coucher, bouffer, rouler des mécaniques, sans lui faire les réflexions d’usage parce qu’il sait que la réponse est imparable : oui, mais je vais mourir, vieux, et pour toi, alors tu permets que j’en profite un max ?

Et Dean ne s’en prive pas d’ailleurs, avec un détachement complètement ahurissant, que ce soit face à Sam ou à Bobby, complètement mouchés, les malheureux.
Il est content, Dean, il a fait son taf, son frère est sauvé, il profite de la life, vrai, on ne l’a jamais vu aussi libéré. Tranquille, il sait qu’il a une échéance, et il se fout complètement de savoir ce qui l’attend après, cet inconscient-là. Où est passée ma machine à coups de pied au cul ???

Bref, Sam est très gentil, même trop. Et je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux larmes quand il entre tout doucement dans la chambre pour indiquer à Dean qu’il est temps d’y aller et que…

Uh oh.

Sam : Let me see your knife.
Dean : What for ?
Sam : So I can gouge my eyes out.
Dean : It was a beautiful, natural act, Sam.
Sam : That’s a part of you I never wanted to see, Dean.

A part les guignoleries d’usage, nous n’avons pas qu’un « super » du jour, mais bien sept « supers » du jour. Pas six, pas huit. Sept. Et pour cause, en laissant fuir quelques centaines de démons de la porte de l’enfer, nos valeureux guerriers ont libéré les sept péchés capitaux. Alors dans leur enquête, ils tombent sur une charmante famille frappée de Paresse et qui s’est laissée mourir de faim devant la télé…

… sur une jeune femme qui touchée par l’Envie, en fracasse une autre qui a acheté la paire de pompes qu’elle voulait…

Et entre deux, ils tombent aussi sur un couple de chasseurs que connaît justement Bobby.

Soupir. La dame est anglaise et la dernière fois que je l’ai vue, elle portait un string en métal. Mais si, mais si, c’est la copine d’Ianto, on s’en souvient tous. Ca ne m’a pas franchement donné envie de la voir s’en sortir.
A force, d’ailleurs, son petit mari se fait tripoter par la Gourmandise, et voilà le glouton en train de s’enfiler un bidon de Destop, ce qui, pour le coup, est un des trucs les plus abjects que j’aie vus dans cette série.

Et mes sept mercenaires diaboliques de se bidonner (hem) comme c’est pas permis devant le charmant spectacle du pauvre chasseur en train de gerber ses boyaux.

Ouh, les pas beaux !
Je dois avouer que c’est une gentille façon de démarrer une saison que de déballer ce genre de classique, même si (et Dean est là pour nous le souligner), l’intrigue à des relents de Brad Pitt. Perso, je ne m’en plaindrai pas.

L’intérêt, il est là, dans cette séquence. Les chasseurs ayant chopé l’Envie lui mettent sa race, bien entendu. Mais avant ça, l’odieux individu a le temps de nous faire l’aumône de quelques petites répliques bien senties qui à n’en pas douter vont constituer le débat de fond de cette saison.

Envy : You really think you?EUR(TM)re better than me ? Which one of you can cast the first stone, huh ? What about you, Dean ? You?EUR(TM)re practically a walking billboard of gluttony and lust.

C’est un peu vrai, mon chéri.

Et lorsque l’autre tarte de cyberchose lui met un pain dans la tronche :

Envy : My point exactly. You call us ?EURoesins?EUR?. We?EUR(TM)re not sins, man ! We are natural human instinct. And you can repress and deny us all you want, but the truth is, you are just animals. Horny, greedy, hungry, violent animals. You know what ? You?EUR(TM)ll be slaughtered like animals, too. The others ? They?EUR(TM)re coming for me.

Pas très sympathique, ce monsieur. Allez hop, déballez-moi les incantations et retour à la case départ.
S’ensuit une très charmante scène d’assaut où les six péchés capitaux restant se déchaînent contre la baraque où sont planqués nos chasseurs. Evidemment, Dean se retrouve avec la Luxure aux basques. Ca nous aurait étonnés, aussi.

Un instant, j’ai cru qu’il allait se la taper (est-il encore à ça près ?) mais finalement, il décide de lui faire prendre un petit bain.

Pendant que Bobby se débat avec la Gourmandise, vite expédiée, Sam à fort à faire avec trois autres péchés, notamment l’Orgueil qui m’a fait mourir de rire.

Pride : Here’s Johnny !

Et de faire comprendre à notre Sammy que maintenant que son copain aux yeux jaunes a trépassé, mmmmh… pas question de se prosterner à ses petits pieds pointure 52.

Ca fait un petit peu peur, quand même, de se dire que le grand truc était supposé être le chef de toute cette clique, non ?

Bon, inutile de dire que les secondes qui suivent sont quelque peu pénibles pour son Altesse qui trouve le moyen de se faire sauver les miches par une demoiselle, voyez-vous ça. Demoiselle qui le suit depuis le début de l’épisode… je n’en ai pas parlé parce que je trouve que c’est le procédé le plus lourdingue qui soit pour introduire un nouveau personnage.

Même si c’est une pure tueuse avec un super couteau qui tue les démons, comme c’est intéressant.
A peine arrivée, la voilà repartie. On n’en saura pas plus sur elle, sauf qu’elle a un peu mis la honte au grand machin.

Heureusement, celui-ci a un minimum de fierté et voyant le frangin repartir dans son délire de mort-vivant, il coupe tout net, merci bien.


Sam : You know what ? I?EUR(TM)ve had it. I?EUR(TM)ve been bending over backwards trying to be nice to you, and I don?EUR(TM)t care anymore.
Dean : That didn?EUR(TM)t last long. (Ah ah ah, quel petit con !)
Sam : Yeah, well, you know what ? I?EUR(TM)ve been busting my ass, trying to keep you alive, Dean. And you act like you couldn?EUR(TM)t care less. What, you got some kind of death wish or something ?
Dean : No, it?EUR(TM)s not like that.
Sam : Then what?EUR(TM)s it like, Dean ?
Dean : Sam.

Sam : Please. Tell me.
Dean : We trap the crossroads demon ? Trick it ? Try to welch our way out of the deal in any way ?
Sam : Mm-hmm ?
Dean : You die. Okay ? You die. Those are the terms. There?EUR(TM)s no way out of it. If you try to find a way, so help me God, I?EUR(TM)m gonna stop you.
Sam : How could you make that deal, Dean ? (C’est reparti pour un tour.)
Dean : Because I couldn?EUR(TM)t live with you dead. Couldn?EUR(TM)t do it.
Sam : What, so now, I live and you die ?
Dean : That?EUR(TM)s the general idea, yeah.

Sam : Yeah, well, you?EUR(TM)re a hypocrit, Dean. How did you feel when Dad sold his soul for you ? ?EUR~Cause I was there. I remember. You were twisted and broken. And now, you go and do the same thing to me. What you did was selfish. (Entre nous, ça n’a pas l’air de te déranger autant que ça dérangeait Dean, garçon.)
Dean : Yeah. You?EUR(TM)re right. It was selfish. But I?EUR(TM)m okay with that.
Sam : I?EUR(TM)m not.
Dean : Tough. After everything I?EUR(TM)ve done for this family, I think I?EUR(TM)m entitled. Truth is, I?EUR(TM)m tired, Sam. And I don?EUR(TM)t know, it?EUR(TM)s like there?EUR(TM)s a light at the end of the tunnel.
Sam : It?EUR(TM)s hellfire, Dean.
Dean : Yeah, whatever. You?EUR(TM)re alive. I feel good for the first time in a long time. I?EUR(TM)ve got a year to live, Sam. I?EUR(TM)d like to make the most of it.

C’est un suicide programmé, quoi. Rah j’ai trop hâte de voir s’il fera autant le malin quand le grand Cornu viendra le chercher !

Posted by on Août 23, 2008 in Supernatural | 14 comments

14 Comments

  1. Youhou, le retour des Winchester sur fond d’AC/DC, d’enfer ( c’est le cas de le dire ! ).
    Sinon, le coup du "je bois de l’acide", bien charmant… yeurk. Bien aimer la façon qu’à Dean d’ouvrir la porte récalcitrante du bar^^
    Et la fin… pourvu que Dean ne soit pas trop détaché quand à son sort en fin de saison…

  2. J’aime pas du tout comment la blondasse a été introduite aussi.

    Et le coup du gars qui boit de l’acide, quel charmant début de saison urgh

  3. <= La Sorcière : Rah j’ai trop hâte de voir s’il fera autant le malin quand le grand Cornu viendra le chercher =>
    Ah ben si en plus y’a Goldorak… 😉

  4. Tiens en paralnt de Steve McQueen, j’ai lu dans un reportage qu’il y avait un metteur en scene qui avait dit que Jensen Ackles était le nouveau Steve McQUeen. Pour ma part, j’aime beaucoup Jensen, mais Steve McQueen est unique. Sauf peut etre avec le rat du Docteur H.

  5. Moué, c’est quand même pas tout à fait pareil…
    Moi celui qui me fait penser à Steve McQueen, c’est Kevin McKidd…
    Sinon, si le western revient à la mode, je pense que c’est direct là-bas que Jensen doit aller fouiller, il serait MONSTRUEUX ! Mal rasé, le mégot au bec, le chapeau sur les yeux, la gâchette facile. Ca lui salirait un peu sa belle petite gueule, et ça lui irait magnifiquement au teint.

    (En plus, je crois que c’est un genre qu’il adore.)

  6. Oué, surement, après tout il vient du Texas. ( Comme l’autre, mais bizarrement, je l’imagine moins bien)

  7. Bienvenue au club "Jensen et Jared dans un western, et que ça saute !" 😀

    Plus que le destop, c’est le coup de la nana qui en tue une autre pour ses godasses… C’est trop vrai en période de soldes ! LOL

  8. perso me suis pas remise du "hellooo, bleeding here" 😀

    "what’s in the boooox?"

  9. « Se7en ? Brad Pitt ? » 😀 Le pauvre type qui rit à ses blagues…

  10. J’ai passé la moitié de l’après midi à regarder le bêtisier des 2 premières saisons. Je le conseille. Pour ma part, j’ai explosé de rire quand le grand truc fait exploser son pantalon.

  11. Ptain, chuis trop à l’arrache, je regarderai les bonus de la saison 2 quand j’aurai fini la saison 3, sinon, je rejoindrai jamais !

  12. C’est à regarder quand t’as pas le moral…

  13. Je ne sais pas pourquoi, j’ai été un poil déçue par cet épisode. Peut-être que je m’attendais à des méchants plus coriaces que ceux-là ? Ou que la taille des logos de la chaîne s’est mise à m’énerver ? J’ai trouvé les deux frangins bizarrement moins convaincants que d’habitude, Sam très en retrait (bon OK, il essaie de lâcher son frère, mais du coup il a du mal à exister), Dean trop caricatural pour le coup, et puis son débit à la mitraillette rend ses répliques difficiles à suivre, je ne sais pas quelle mouche l’a piqué.
    Heureusement que leurs guignoleries sont là pour rattraper ! J’ai bien aimé la réplique "toi Dean, la pub vivante pour la gloutonnerie et la luxure", et Dean de hocher la tête, l’air "oui, c’est bien moi, présent M’sieur !" 😀

  14. Pas facile de revenir à des « monster of the week », hein ? 😉

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