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209 : Croatoan

Enfin un épisode où qu’on se marre !

Au temps pour moi, en fait, c’est de pire en pire, on se marre pas du tout.

D’ailleurs, dès la première scène, Dean descend froidement un mec ligoté sur une chaise qui le supplie de n’en rien faire.

Céline Dion powaaa, ce n’était qu’un rêve. (Oui, désolée, je n’arrêterai pas de la faire. Je l’entends à chaque fois. Pas de raison que je ne vous en fasse pas profiter.)

Une fois de plus, on prend donc le problème à l’envers. On a la fin, reste à savoir comment on va en arriver là, puisqu’on va en arriver là. Et reste à établir aussi le lien avec Yellow-Eyes puisqu’il est maintenant clair que toutes les visions de Sam ont un rapport avec ce démoniaque fils de pute. Le tout va mener Winchester et Winchester dans une ville qui très vite semble frappée d’un fléau quasi-biblique : une maladie qui se répand par le sang et qui rend toutes ses victimes totalement enragées.
Je ne me souviens plus exactement du rapport entre ce drôle de mot qui est le titre de l’épisode…

… mais cela a un rapport avec les toutes premières colonies américaines. De toute façon, l’important, c’est pas ça. L’important, c’est que dans une atmosphère à mi-chemin entre Stephen King et X-Files, les Weuh vont se retrouver pris au piège dans ce village du diable, isolés du reste du monde, à se demander qui a été contaminé et qui non. Et croyez-moi, face à Dean Winchester, vous ne voulez pas être pris en flagrant délit de rage. Parce que ce gars-là ne fait pas de détails. Il vous abat comme un chien.

Dean : You’re sure she’s one of them ?
Sam : Yeah.

Et vlan, trois pruneaux dans la calebasse.

Grands dieux.

Mais tant qu’on est bien sûrs que la personne en question est atteinte, encore, admettons. Seulement lorsqu’un type débarque en assurant tout le monde qu’il a la patate et qu’en fin de compte, il a un tout petit peu la tronche de celui que Dean descend dans la vision de Sam, ça pose tout de suite un léger problème. Face à la menace, Dean veut bien sûr tirer d’abord et poser les questions après. Le plus inquiétant, c’est quand même que dans ces cas-là, on dirait qu’il appuie sur le bouton OFF de son cerveau et qu’il n’entend plus rien. Même pas son frère qu’il jarte dans une pièce annexe et qui le supplie de ne pas tuer gratuitement.

Sam : It?EUR(TM)s supposed to be tough, Dean ! We?EUR(TM)re supposed to struggle with this, that?EUR(TM)s the whole point ! (Pour une fois que je suis à 100% d’accord avec lui… )
Dean : What does that buy us ?
Sam : A clear conscience, for one.
Dean : It?EUR(TM)s too late for that.
Sam : What the hell has happened to you ?
Dean : What ?
Sam : You might kill an innocent man, and you don?EUR(TM)t even care ! You don?EUR(TM)t act like yourself anymore, Dean. Hell, you know what ? You?EUR(TM)re acting like one of those things out there !

Sam : Hey ! Open the damn door. Dean ! Don?EUR(TM)t do it, Dean ! Don?EUR(TM)t !

Paf le chien. Nous y voilà. Voilà précisément où est l’intérêt de l’épisode et de la présence de Sam. (Oui, parce que parfois, on se pose la question, hein.)
Peu importe quelle force supérieure le manipule, Sam, jusque là, reste la conscience, le (très grand) Jiminy Cricket du lot, et sans lui, Dean ne serait probablement pas là. Et s’il l’était, il aurait tué le gars sans la moindre hésitation. Et le pire, c’est qu’il aurait eu raison. Mais voilà, il ne peut pas avoir raison comme ça, sans être sûr. Alors il retient son geste, envoie balader la prémonition et laisse vivre le suspect. Probablement sans tout à fait comprendre pourquoi.

Chose amusante, à force de se concentrer sur celui qui vient du dehors, Dean et Sam n’ont pas capté que la menace venait de l’intérieur et que la douce blondasse présente depuis le début dans leur cachette est, elle, infectée. Et aussitôt le calme revenu, elle nous balance le Sammy par terre avec une force stupéfiante, nous le découpe proprement au scalpel avant de s’entailler la main pour le contaminer.

Et elle a beau se faire descendre dans la demi-seconde qui suit par Dean, le mal est fait. Sam est foutu. Bonjour le choc.

Ah on est content de ne pas avoir descendu l’autre mariole pour l’exemple, hein mon gros loup ?

Ce serait presque drôle de voir Dean gesticuler dans tous les sens en braillant : « Nobody shoot my brother ! »
Le problème, c’est que ça ne l’est pas. Encore moins lorsque cette grande serpillère de Sam, résigné et sûr de lui, lui explique qu’il suffit tout simplement qu’il lui donne le flingue, pas de souci, il va se tuer tout seul, ce sera bien mieux. On croit rêver. Pauvre tanche, ça ne te fait rien de sortir ça à ton propre frère qui se foutrait dans le feu pour toi ???

(Les yeux, nom d’une pipe… on croirait qu’il est sur le point de péter un câble et de tuer tout le monde.)

Sam : Give me my gun and leave.
Dean : For the last time, Sam… no.

Elle est bonne, hein ? Et que fait Dean ? Il file les clés de sa bagnole aux survivants, leur indique le chemin à suivre, et il reste avec Sam, ce con. A la grande stupéfaction de la noble assemblée. Du pur suicide, mais tant pis.
Et quand cette tête de chien a quelque chose dans la tête, bonjour pour le déloger. Même les larmes de croco de son frère qui le supplie de se casser n’y font rien.

Sam : Dean, I?EUR(TM)m sick. It?EUR(TM)s over for me. It doesn?EUR(TM)t have to be for you.
Dean : No ?
Sam : No, you can keep going.
Dean : Who says I want to ?

Sam : What ?
Dean : I?EUR(TM)m tired, Sam. I?EUR(TM)m tired of this job, this life. This weight on my shoulders, man, I?EUR(TM)m tired of it.
Sam : So, what ? So, you?EUR(TM)re just gonna give up ? I mean, you?EUR(TM)re just gonna lay down and die ? Look, Dean, I know the stuff with Dad…

Dean : You?EUR(TM)re wrong. It?EUR(TM)s not about that. I mean, part of it is, sure, but…
Sam : What is it about ?

Argh. Et évidemment, ils sont interrompus par le retour des autres qui viennent leur dire que tout le monde est parti. Mieux encore, et limite totalement ahurissant : Sam n’est pas infecté. C’est super zarb. Et si à ce moment-là, on n’a pas encore capté que c’était un test de Yellow-Eyes sur l’un de ses petits sujets, c’est qu’on est vraiment des ânes. Bref, il est parfait, notre Sammy. Superbement résistant à toutes ces vacheries de virus. Et en plus, il est en vie.
Le détail qui tue, c’est que lorsque chacun reprend sa route, le fameux gars de la vision se révèle être un démon que l’on devine à la solde de Yellow-Eyes puisqu’il réalise le même rituel d’appel que Meg dans la saison 1.

Si Sam n’avait pas retenu Dean, il aurait été dégommé. Urgh.

Du côté des Weuh, l’heure est arrivée de mettre les choses à plat. Sam n’a pas oublié la conversation interrompue, et il veut savoir la suite.

Sam : Dean, you?EUR(TM)re my brother, all right ? So, whatever weight you?EUR(TM)re carrying?EUR? let me help a little bit.
Dean : I can?EUR(TM)t. I promised.
Sam : Who ?
Dean : Dad.
Sam : What are you talking about ?
Dean : Right before Dad died?EUR? he told me something. He told me something about you.
Sam : What ? Dean, what did he tell you ?

Oh, Dean… T’es dans la merde, mon gars. Et évidemment que tu vas le dire parce que tu ne peux plus garder ça pour toi. Et moi qui sais (je n’ai vu l’épisode qu’une fois mais j’entends encore résonner ses mots) ce qu’il va dire, je viens de percuter que si c’est pour ça qu’il était prêt à mourir avec son frangin, c’est juste la plus belle déclaration d’amour fraternel qui ait jamais existé…

A suivre. Si, si, je vous jure. Deg’, hein ?

Posted by on Juil 27, 2008 in Supernatural | 6 comments

6 Comments

  1. Merci… 😉

  2. Et puis si t’avais écouté Sam au lieu de baver sur Dean, tu le saurais. Mais bon, j’dis ça, j’dis rien…

  3. Mais je l’ai écouté, sale vipère, c’est juste qu’à ce moment-là j’ai dû bailler très fort et… :-p

  4. Pour l’Amour de Dieu le Père, Dean est encore plus beau concentré.

    Rien que pour ça, je suis contente d’être revenue…

  5. D’abord moi je m’en doutais dès le début que l’infirmière, elle était pas claire ! 😀

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