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115 : The Benders

Oh, « Countrycide » en Amérique du nord !

Ce qui est amusant, c’est que cet épisode et celui de Torchwood ont été diffusés à quelques semaines d’intervalle. Février 2006 pour « The Benders ». Novembre 2006 pour « Countrycide ». Juste pas de bol. Difficile de ne pas faire la comparaison. Cela dit, ici, il y a un niveau supplémentaire, celui de la famille, décidément solidement ancrée dans la structure de la série.
Certes, la leçon est la même : les démons, c’est des fucking bastards, mais au moins, ils ont une logique. Les humains, c’est juste des fucking bastards, et ils n’ont aucune excuse, eux, si ce n’est celle de tuer des gens pour leur bon plaisir. D’ailleurs, le patriarche de la famille de dégénérés qui enlève Sam pour en faire sa proie de chasse (très mauvaise idée, la fillette a de la ressource) le dit à la fliquette : « C’est juste pour le fun. » Terrible écho à la réplique du cinglé à qui Gwen demande pourquoi il bouffe des gens, dans l’épisode de Torchwood. « Because it makes me happy. »

Bref, donc, Sammy se fait choper sur un parking par ces charmantes personnes, et on s’apitoie avec Dean pour qui c’est certainement ce qui peut arriver de pire. Se retrouver seul. Se retrouver sans son frangin.

Chose amusante, Dean doit d’abord passer par la procédure classique, c’est-à-dire déclarer la disparition de Sam, avant de pouvoir faire son petit business. Il se fait donc passer pour le cousin, puisqu’il est supposé être mort.

Kathleen : So you know his brother Dean Winchester died in St. Louis and was suspected of murder ?
Dean : Yeah, Dean, kinda the black sheep of the family. Handsome, though.

Pendant ce temps, le grand machin s’éclate trop dans sa nouvelle maison, et je me permets de remarquer que les barreaux, ça lui va super bien au teint.

T’inquiète pas, petite, ton frère viendrait te chercher jusqu’en Enfer, même s’il fallait pour cela qu’il apprenne à jouer de la lyre. Bref. Si ce n’était pas un tout petit peu émouvant et flippant, il nous soûlerait presque, Dean, avec son délire d’aîné.

Dean : Sam’s my responsability and he’s coming back. I’m bringing him back. (Oué c’est bon, on a compris, gars.)

Pas de chance, il se fait un petit peu démasquer par Kathleen (que c’est aussi Elizabeth Weir).

Et cette gentille dame décide de faire cavalier seul et de le menotter à la voiture. Ce serait super sexy s’il n’y avait pas une poignée de fous assoiffés de sang rôdant dans le coin.
Donc pendant qu’elle se fait accueillir à coups de pelle par une gamine complètement azimutée (et flippante, putain, flippante à mort)

(« That’s gonna hurt. »)

… le roi de la débrouille qui a malheureusement oublié son petit trombone spécial menottes improvise une nouvelle technique d’évasion.

Ca m’éclate. Il est tellement plein de ressources, celui-là, qu’il pourrait tromper Satan en personne. (On le lui souhaite.)
Dean parvient donc à retrouver son Sam, et le temps de le traiter de fiotte parce qu’il s’est fait choper par de pauv’ z’humains de rien du tout, découvre quand même qu’il n’a pas à faire avec des enfants de choeur.

(C’est qui qui a passé toute la scène où le monsieur scie des os avec les mains plaquées sur les oreilles ? C’est moi ! Le bruit est atroce. Je ne sais pas comment ils ont fait pour faire d’un son pourtant… anodin un truc aussi monstrueux, mais chapeau. Je n’ai pas tenu.)

Et devinez qui se fait cramer par l’horrible gamine ? (A qui il aurait mieux fait de mettre un gnon tout de suite, entre nous.)

Ca se gâte, donc. Puisque le vilain papa de cette famille de tordus demande à Dean qui il doit éliminer en premier. La flic ou le grand truc ? Evidemment, ça doit lui crever le coeur, mais Dean répond le grand truc, persuadé qu’ils vont procéder comme pour leurs autres proies, à savoir le laisser sortir et lui tomber dessus en pleine forêt. Auquel cas, avantage à la grande saucisse, tout de même. Ah ben non, en fait, c’était pas comme ça que c’était prévu.

Pa : Take the guy ! Shoot him in the cage.
Dean : If you hurt my brother, I’ll kill you I swear ! I’LL KILL YOU ALL !

Sauf que même quand il n’a aucune chance de s’en sortir, le grand truc est impressionnant. Il a beau froncer son délicat nez de demoiselle, nom d’une pipe, taquinez-le un peu et ça devient une vraie machiner à tuer !

(Faut dire qu’il a une de ces envergures, s’il battait un peu des bras, je suis sûre qu’il serait foutu de voler !)

Et là, il se passe un truc assez dément. Le vieux se met à flipper qu’on zigouille ses dégénérés d’enfants (consanguins, si vous voulez mon avis). Ce qui fait magnifiquement écho à tout le trip de Dean sur sa responsabilité de grand frère. Et même à la fureur de Kathleen dont le frère a disparu trois ans plus tôt… chopé, elle le réalise, par cette famille de déficients.

Pa : You hurt my family, I’m gonna bleed you bitch.
Kathleen : You killed my brother.

Et elle le tue, la miss. Avant de laisser une petite avance aux frangins qui ne vont pas cracher sur l’occase.

Le plus fou ? Ces deux-là repartent en se marrant.

Sam : So you got sidelined by a 13-year old girl ?
Dean : Shut up.
Sam : I’m just saying, getting a little rusty there, kiddo.
Dean : Shut up !

Et ils rient. Children…

Heureusement, ils rigoleront pas longtemps. On approche tout doucement du gros badaboum.
En tout cas, la morale de l’histoire, c’est que qu’on soit flic, chasseur de démon ou complètement azimuté du cervelet, la famille, c’est sacré. Brrrr.

Posted by on Juin 25, 2008 in Supernatural | 9 comments

9 Comments

  1. "En tout cas, la morale de l’histoire, c’est que qu’on soit flic, chasseur de démon ou complètement azimuté du cervelet, la famille, c’est sacré."
    Voilà le truc le plus surnaturel pour moi, vu la famille que je me traîne. J’imagine même pas une seconde sacrifier un demi pepito pour leurs sales tronches, alors prendre des gnons pour eux, c’est clairement paranormal. Donc ça me laisse rêveuse, cette entente entre les frangins…

  2. La famille, c’est pas forcément le sang non plus. Des fois, on peut se la choisir. Eux, c’est spécial. Un peu trop, d’ailleurs, c’est flippant.

  3. => La Sorcière :: mercredi 25 juin 2008 à 17:45 La famille, c’est pas forcément le sang non plus. Des fois, on peut se la choisir. Eux, c’est spécial. Un peu trop, d’ailleurs, c’est flippant. <=

    Avoiiiir un bon copain (air connu) LOL

  4. ==> Brrr

    Je plussoie!

    (oui, c’est pertinent ce que je dis…)

  5. Quels faignants ces flics… Copier-coller le même état civil pour les frangins ? 😀

  6. (Faut dire qu’il a une de ces envergures, s’il battait un peu des bras, je suis sûre qu’il serait foutu de voler !)

    Meuh ouiiiiiiii

    J’me souvenais pas bien de cet épisode, mais je me souviens quand même que j’ai bien flippé… ‘Sont fous de passer ça si tard sur M6… En plus quand je regarde je suis toute seule, et dans le salon, on entend hyper fort le vent

    Vent : Ouuuuuh Ouuuuuh
    Moi : BWAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

  7. Alors comme ça les frangins sont censés mesurer la même taille ? 😀

    Bien flippant cet épisode ! Les humains, finalement, c’est pire que les démons ! j’ai adoré ! 😀

  8. T’as vraiment tout ce qu’il faut pour devenir une bonne fangirl hurlante comme nous d’ici peu… Je te garde une place. :-p

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