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114 : Nightmare

Uuuuuh. L’épisode que j’aime pas à cause du gars qui a trop une sale bobine !!!

(Je sais, des fois, ça m’arrive.)

C’est marrant comme dans cette série, beaucoup d’épisodes ont l’air de commencer de la manière la plus banale qui soit pour ensuite (souvent vers les dix dernières minutes) devenir complètement incroyables d’intensité.
C’est un peu le cas ici. Un type entre dans son garage avec sa bagnole et se met à se suicider aux gaz d’échappement. Sauf qu’en fait, il n’a pas du tout envie de se suicider.

Ah, et en passant, c’est un tout petit peu un rêve de Sam. Oups !

Enfin, pas tout à fait un rêve, puisqu’une fois réveillé le frangin et identifié le monsieur du rêve, l’on découvre qu’il s’est bel et bien suicidé dans la réalité.

Eeeenteresteeeeeng.

Après ça, l’enquête se déroule de manière classique. Enfin, pas si classique que ça puisque cette fois, nos deux lascars décident de se déguiser en…

Comme le dit Sam, effectivement, ils ne sont jamais tombés aussi bas.

En même temps, s’il cherche à se reconvertir, c’est bon, c’est une carrière toute trouvée tellement il est juste criant de vérité, en soutane.

(Si ça donne juste pas envie d’enfreindre les dix commandements d’un coup, ça… )

A côté de ça, Dean, pas classe pour un centime d’euro, qui engloutit les petits fours en mâchant la bouche largement ouverte, comme un glouton, sous les regards désapprobateurs de Sam qui lui fait signe de se tenir.

Juste énorme.

Bref. Des morts suspects, tout ça. Dans la foulée, le frère de la première victime qui se fait décapiter par sa fenêtre (guillotine, la fenêtre, précisons-le). Ah, non, pas tout à fait, c’est encore une vision de Sam.

(Ah non ! Arrêtez de vous toucher, hein !)

Au temps pour nous, en fait, ce Louis XVI en puissance se fait quand même décapiter, sous les yeux des frères W..

Yummy.

Paf, troisième vision. Cette fois, Sam percute. C’est le fils de la première victime, qui tire les ficelles. Et chose amusante, cet affreux petit génie est doué de pouvoirs particuliers. La télékinésie, pour ne rien vous cacher. Durant leur enquête, les « W » ont découvert que ce malheureux gosse était battu comme plâtre par son père et son oncle (les deux victimes), sous l’oeil torve de sa belle-doche. Et aujourd’hui, ben il a un petit peu envie de zigouicher la belle-doche, tant qu’il y est.

Chose amusante, dès le début, Dean est dans le déni total. J’ai remarqué qu’il faisait beaucoup ça. Dès que quelque chose échappe à sa logique de petit soldat, il la refuse en bloc. Mécanisme de défense, véritable automatisme. Parfois, on lui sent une volonté tellement forte qu’on se demande si grâce à elle, il ne serait pas capable de contrer le destin lui-même. C’est à espérer. Il n’a pas de don particulier, lui, mais il a ça. Et ça en fait un personnage super fort.

Dean : Our family’s not cursed. We just have… our dark spots.

Ouais, c’est ça.

Evidemment, quand il dit qu’il n’a pas peur, on ne le croit pas une seconde. Il cherche à se convaincre lui-même, et surtout son frère. Et autant le grand machin est celui qui dénoue les fils de cette affaire, étant lui-même intimement lié à tout ça, autant Dean est celui qui pense à tout. Les empreintes, notamment.

Donc là, règle numéro un : ne jamais énerver un mec qui a des pouvoirs de télékinésie. Nandidiou. Une vraie bombe à retardement, l’affreux.

En même temps, c’est d’une tristesse à chialer. Pauvre gamin.

Et comme par hasard, d’un seul coup, toute l’enfance de petit garçon mal aimé (qu’il dit) de Sam paraît bien moins triste. Bonne mise en perspective pour le grand con.

Et là, vlan, ZE révélation. Alors que Sam tente de le convaincre que tuer la belle-doche, c’est moyen une bonne idée, il découvre pourquoi le gosse était devenue la victime de son père après la mort de sa mère. Comment je n’ai pas vu ça venir, je l’ignore.

Max : Because she died in my nursery. While I was asleep in my crib. As if that makes it my fault.

HOLY SHIT !

C’t’info de ouf ! A six mois, la mother suspendue au plafond, l’incendie. Allez hop, tous à Poudlard, les petits surdoués ! Je n’ose imaginer ce qui peut passer par la tête de Sam en cet instant. Soulagement de ne pas être seul ? Ou terreur de se rendre compte de ce que ses pouvoirs pourraient faire de lui ? Un monstre, comme Max…
Car pour ce pauvre gamin, c’est le cul-de-sac. Poussé trop loin par sa vie de merde. Il n’y a plus de retour possible. Arrêté par les frangins, notamment par un Sam enfermé dans un placard et rendu complètement fou mais surpuissant par la vision de son frère abattu d’une balle dans la tête…

… la seule chose qu’il puisse encore faire c’est de s’éliminer lui-même. Et c’est ce qu’il fait.
C’est là qu’on se rend compte que tout l’intérêt de fonctionner par deux, pour les frères Winchester, c’est avant tout la survie. Chose que Max, seul au monde et victime d’un père alcoolique, n’a jamais connue.
Alors oui, clair que leur enfance n’a pas été drôle, aux rejetons Winchester, mais ça aurait pu être bien pire, après un tel drame. Et que c’est bon d’entendre Sam le dire, pour une fois.

Sam : Well, I?EUR(TM)ll tell you one thing. We?EUR(TM)re lucky we had Dad.
Dean : I never thought I?EUR(TM)d hear you say that.
Sam : Well, it could have gone a whole ?EUR~nother way after Mom died. A little more tequila, a little less demon hunting. Then we would have had Max?EUR(TM)s childhood.

Le grand truc finit également par avouer le coup de la télékinésie rageuse qui lui a permis de venir sauver le frangin. Qui ponctue cette confidence renversante par un hallucinant : « I’m sur it won’t happen again. »

Sam : Aren’t you worried, man ? Aren’t you worried that I could turn into Max or something ?
Dean : Nope. No way. You know why ?
Sam : No, why ?
Dean : Because you’ve got one advantage that Max didn’t have.
Sam : Dad ? Because Dad’s not here, Dean. (Et ta cervelle, tu es sûre qu’elle est bien là, elle, crétin des Alpes ?)
Dean : No, me. As long as I’m around, nothing bad is gonna happen to you.

Ca, c’est juste trop mimi comme tout.

Dean conclut sur une grosse blague vaseuse à propos d’utiliser ses visions à Las Vegas. Mais lorsque Sam ne le regarde plus, on voit bien qu’il ne rigole pas du tout. Et il a bien raison. Seulement tant qu’il arrive à convaincre son frère d’oublier dix secondes ce qui va devenir une véritable obsession (et si je devenais méchant, soudain, là, comme ça ?), c’est une bonne journée.
Pauvre Dean…

Posted by on Juin 23, 2008 in Supernatural | 10 comments

10 Comments

  1. Tiens, les deux derniers commandements, je les connais pas ceux la !

  2. Trop douée, la meuf… Merci de me foutre la honte un soir où je suis bien vénère.

  3. Au fait, tu en es où de la saison, 2 ? Parce que la, ce n’est que le commencement des choses intéressantes, la saison 2 est d’un autre niveau, non ?

  4. Désolé, je ne voulais pas te chier dans les bottes… 😀 Je n’ai pas pu me retenir, j’ai écris avant même de finir de lire ta review !

  5. Je sais, c’est super jouissif de trouver des failles dans les écrits des autres, hein ? J’en suis à l’épisode 216…

  6. Non, c’était pas l’esprit… En fait, je me demandais si tu en avais rajouté deux autres à toi, ou un truc du genre.

    216 –> c’est bon, tu es en plein dedans ma parole !

  7. C’est super, j’ai vu celui avec la bonnasse de BSG, Gods, that was good.

  8. 216? Tu as donc vu Tall Tales !

    Je viens de commencer la saison 3. Je ne dirais qu’une chose pour ne pas te spoualer :
    "putain de sa mère la pute vérolée", je crois que je vais décéder.

    Par contre, je (nous en fait, on regarde à deux) trouve les dialogues très très bons, je (nous) félicite les genses qui les écrivassent (j’écris comme je veux)

  9. Ouais, génial, trop fun….

  10. Il me plait de plus en plus, ChoupiSam… Le scénario lui donne plus d’importance, mais sans oublier l’autre non plus ( heureusement, sinon, je fais un malheur)

    Sinon, j’ai mes résultats c’taprèm… J’veux pâââââââââs…

    Mais bon, fait c’est fait

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