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413 : No more Mr. nice guy

Bon, il serait peut-être temps de reviewer cet épisode de reprise, non ? Je vous dis, j’ai des semaines vraiment très chargées. Le moindre retard ne pardonne pas. (Ne pas penser à Lost, ne pas penser à Lost. Ni à Betty.)

Episode de reprise bien musclé, donc, et garanti 100% grosse rigolade. Car attention, nous assistons au retour d’un animal très dangereux et particulièrement nuisible : le GregoryHousus jalouxis. Ouh là là, celui-là il mord très très fort ! S’il vous gnaque le mollet, c’est direct l’amputation pour éviter que le venin ne remonte jusqu’aux organes vitaux !

Mais pour commencer, je suppose que tout le monde aura su apprécier le petit clin d’oeil charmant du début de l’épisode. Pour ceux qui liront cette review dans les siècles à venir (car oui, je me téléporte dans le futur, hop), sachez que cet épisode est le premier à avoir été filmé après la grève des scénaristes qui aura duré cent jours.

(Et là, après le ténébreux « Viewer discretion is advised », je peux vous dire que le Dark Side et la Sorcière sont en train de sauter sur le canapé en agitant leurs mains au-dessus de leur tête et en criant « ouhloulou ».)

Des infirmières grévistes. Uh uh. J’ai longuement cherché qui pouvait être l’épouse du patient du jour. Certaine de l’avoir vue quelque part.

Et c’est là que je me suis souvenue qu’il fallait que j’aille la chercher dans un pays très très lointain… contre les lèvres de John Sheppard, pour être plus précise. Ouhla, à l’époque, j’avais pas trop apprécié. Je crois me souvenir de bruits de vaisselle cassée. Hem.

Bref… le Gregory House est jaloux comme un tigre. Une blonde à longues pattes lui a volé son Wilson. Et il n’est pas content du tout. Même qu’il est obligé d’aller jouer au bowling avec Chase, c’est dire s’il est aux abois. Etre forcé de se coltiner les grands écarts, les pas de bourrée et les sauts de biche de Chase, ainsi que ses leçons de tournicotage de poignet, nan, vraiment, c’est tout à fait révoltant.

(Le Dark Side s’est fendu d’un : « Merveilleusement ridicule. » Je crois que j’ai été encore moins magnanime. M’enfin, comme il en prend suffisamment pour son grade dans cet épisode, je ne vais pas charger.)

Chase, lui, est évidemment tout content d’aller faire mumuse avec le grand marabout, d’autant que celui-ci s’avère être un piètre concurrent. Handicap qu’il compense largement dans d’autres domaines… nous y reviendrons plus tard.

Donc, Gregory House est jaloux. On va finir par le savoir. Déjà que d’ordinaire, c’est assez compliqué à gérer, alors là, ça fuse.

House : I wish the best for them and their tragically deformed children.

Oh, et puis comme ça va bien, hein, ben il s’en va réclamer son dû.

House : Joint custody.
Amber : Of Wilson ?
House : Unless we have another love child.

Trouble ! Trouble !

Bref, on s’arrache gentiment Wilson qui lit son journal en levant à peine un oeil amusé.

Wilson : I don’t know how to deal with him when he’s being reasonable.
House : This is reasonable ? This is crazy ! You’re not a child, you can make your own plans !
Wilson : No. Crazy is what House would normally do in this situation. Swap your lubricant with superglue. (Raaaah, mes yeux ! Mes yeuuuuux !!!)
House : The man knows me.

Wilson : This is his way of accepting us. (Qu’il est futé, ce Wilson.) You two are like dogs circling each other in the park. And I say that with all the love in the world. You need to sniff each other’s butts, bare your teeth and arrive at some strange detente. Otherwise you’ll end up biting each other’s eyes out. Again, with all the love in the world.

Bref, on débat des jours, des heures, ça n’avance guère, cette affaire de garde partagée.

Amber : Take my deal and get out of my appartment.
House : Take my deal or I move in.

Alors hop, recours devant le juge suprême qui, en pleine grève des infirmières, n’a bien entendu rien d’autre à faire que d’accuser réception des doléances de ces trois ânes.

Grandiose.

Amber : My boyfriend’s too much of a wuss to make the call for himself. And I mean that with all the love in the world. (La chienne ! )
Wilson : I’m gonna piss off one of them and they both scare me !

Je vais vous dire. Pour moi, dans cet épisode, on a le vrai Wilson. Le pur Wilson. Le Wilson qui ne vit que pour ça. Il est dans son élément, l’enfoiré, il se délecte de ce qui se passe. Je savais qu’il était un petit pervers caché, et cet épisode le montre bien.
Est-ce que ce n’est pas le pied d’être l’objet de l’affection et de la jalousie de ces deux pitbulls enragés ? Si. C’est formidable. Et en plus, ça l’amuse. Wilson, il est doublement gagnant. Il a remporté une place au premier rang d’un super dîner-spectacle, et il n’a pas l’intention d’en rater une miette. En plus, il n’est même pas obligé de choisir entre la tête de veau et la soupe au poivre. Et avec Cuddy qui entre dans la danse, c’est encore plus drôle. Ah ah ah, qu’est-ce qu’il se marre, Wilson !

(Et puis d’abord, ils sont très cons, ils n’ont qu’à faire comme le Dark Side et moi… Je ne vais pas m’appesantir sur le sujet mais… she is SO Wilson ! )

Bref, c’est hilarant de voir Amber larguer Wilson chez House pour la soirée, voir ce gros empaffé pleurer qu’on l’a floué de seize minutes sur le précieux temps dont il dispose avec son cher martyr, et puis de voir Wilson et Amber ricaner parce que ces seize minutes, ma foi, elles n’ont pas été perdues pour tout le monde.

Wilson : It was my fault, I had to take a shower.
Amber : Which was my fault.
House : I had to take a dump. Anything else I don’t need to know before you leave ?

Et Wilson rit. Qu’est-ce qu’il rit, Wilson. Il rit pour ne pas pleurer de tendresse, je pense.

Bref, au milieu de tout ça, on a quand même un patient du jour. Et alors qu’Amber et House rivalisent de vacheries pour s’arracher les lambeaux de la carcasse de Wilson, notre patient du jour, lui, est très gentil.

Et ça, c’est louche. Même que House, il estime que ça n’existe pas et que c’est forcément un symptôme.

Entre Foreman et ses regards narquois, Thirteen et son oeil vide et Taub et ses grognements, nous avons le jeune Kutner. Le jeune Kutner qui avec ses baskets défoncées et ses larges sweats à capuche a très bien compris où il était. Et ce petit monsieur d’entrer dans le jeu de House avec une aisance remarquable. Juste un peu, mais pas trop. Assez innocent pour croire à ce qu’il faut, assez fin pour griller les autres quand il le faut, et surtout, ça vous maîtrise l’art de répondre à Dieu le père d’une façon tout à fait prodigieuse.

Kutner : If we believe in the existence of extreme jerkiness, which I suspect that we do, then we also have to accept the opposite extreme.

Je dis bravo. Et même bravovo. Parce que ça va être comme ça pendant tout l’épisode. Toujours une longueur d’avance sur les trois autres. Et ce n’est pas parce qu’il a la figure bonhomme du brave type qui a bien mangé que ce n’est pas un tueur. Au contraire. C’est son arme fatale, ça, il le sait, et il s’en sert.

Bref, pendant que les NewKids font valser les tests sanguins, House, ce doux enfoiré, est en train de griser le Wilson histoire que celui-ci… ne puisse… présenter les armes une fois rentré au logis. Ah, Wilson bourré. Toujours un plaisir de le croiser, celui-là.

Au fond, Wilson est bien content que cela apporte de l’eau au moulin de la compète entre les deux fauves.
En fait, on se dit presque qu’on se contenterait volontiers de cette intrigue tournant autour de ce triangle de la mort, jusqu’au moment où les petiots, supputant une neurosyphilis chez leur patient, se demandent si House n’aurait pas la même maladie. Elle pourrait être à l’origine de sa perfidie. Ca les arrangerait bien. Hop, les voilà dégotant une petite fiole contenant le sang (hautement toxique) de notre estropié. Le verdict tombe : neurosyphilis. Aïe. Bien entendu, il faut soigner sa majesté. Oui mais… imaginons un instant que ce soit la maladie qui soit à l’origine de sa méchanceté ET de son génie médical ? Dilemme pour les Kids qui appellent à la rescousse les anciennes victimes de House. Grand bien leur en prend.

Chase : Did you sleep with him ?

Blablabla, le soigner, pas le soigner, lui dire…

Chase : Why aren’t you answering me ?

C’est vrai, pourquoi elle répond pas, cette cloche ? On nous cacherait des choses ??? Mais on veut TOUT savoir, nous !!!


Chase : You did, didn’t you ?

Pau… vre… Chase… C’est pas de bol, mais après tout, c’est lui qui l’a voulue. S’il n’a pas encore compris qu’il ne sera jamais à la hauteur, tant pis pour lui. Même si au fond, il ne mérite pas ça. En tout cas, c’est très très drôle.

Et la mortification de toute cette petite troupe qui va annoncer la terrible nouvelle à House, et lui confie le traitement ad hoc…

Evidemment, on comprend vite qu’il y a une arnaque. Cet abruti fait semblant d’être plus gentil au fur et à mesure que soi-disant il prend le traitement. C’est vraiment abusé. Mais drôle.
Ca nous vaut d’ailleurs une très chouette scène durant laquelle il tente d’en parler à Wilson, et puis étant interrompu par Amber, se ravise d’un air résigné.

Wilson : I’m not gonna tell her.
House : You’ll tell her. She’s your girlfriend. You should tell her.

Wilson : You’re my friend.
House : It’s not the same.

Aaaaaaaw…
Et le pire, c’est qu’il a raison.

Car pendant que les Kids continuent à méditer sur leur nouveau Mr Nice Guy, se disant qu’ils ont peut-être tué un génie…

Taub (toujours le mot pour rire, lui) : Maybe we just put Hitler on Ritalin.
Cameron : Are you comparing House to Hitler ???
Chase : Oh God ! ( )
Cameron : Just because I don’t think he’s Hitler doesn’t mean I slept with him. I don’t sleep with everyone who’s better than Hitler !

House finit par tout avouer toute la mascarade à Wilson, montrant ainsi qu’être un fumier, c’est sympa. Mais ça l’est bien plus quand on peut en rigoler avec votre meilleur copain, toujours prêt à reconnaître votre malfaisante grandeur.

Et si on se faisait un bowling, maintenant ?

House : Come on, it’s work hours.
Wilson : I’ll get my shoes.

Ils sont énormes tellement qu’ils sont mignons.

Sauf que… trop dommage. Scène suivante, Amber débarque à l’hosto alors que Kutner se lamente.

Kutner : That sucks. The guy had a gift, I’d kill… Hi. What… ?

Amber : House doesn’t have syphillis.

Amber lâche donc le morceau, sans doute immédiatement informée par Wilson (le petit saligaud !), et de manière absolument magnifique, c’est là que Kutner percute. Il nous pond un super diagnostic de maladie parasite chopée par le patient en Amérique du Sud et qui permet même d’expliquer sa gentillesse suspecte. J’en suis fière de mon petit Kutner.

Et House est verdâtre de ne pas avoir trouvé ça lui-même.
Pourtant, il avait raison. Une telle bonhomie était suspecte.
On ne saura pas si Mister Nice Guy restera nice ou pas, mais on le devine. Alors bonne chance à Madame Nice.

Car s’il commence à ne plus aimer le ketchup, il y a des chances qu’il se rende compte qu’il y a d’autres choses que finalement, il n’aime pas trop non plus.

House, lui, a été plus abject que jamais. Pourtant très occupé par Nice Guy, Amber et sa neurosyphilis fantôme, il a quand même trouvé le temps de manipuler magnifiquement Foreman supposé faire les bilans des NewKids… qui ont naturellement refusé en lui rigolant à la gueule.

(Faut dire qu’il se la pète légèrement, Foreman, des fois. Mais juste légèrement.)

Bref, rendant à Cuddy les bilans de ses disciples, surprise, il a également rédigé un très joli bilan de sa chef.

House : « You act like employees should fear and respect you, but your eyes tell us?EUR? actually, your eyes tell us nothing because we’re looking at your boobs. Which tell us that you’re desperate to have someone jump on you and tell you they love you one grunted syllable at a time. What you want, you run away from. What you need, you don’t have a clue. What you’ve accomplished, makes you proud. But you’re still miserable. » Please sign.

Seulement voilà, comme House et Amber ont tous les deux rompu leur contrat, c’est la punition. Une punition assez odorante, semble-t-il. Surtout pour House qui méprise tant les infirmières.

Le tout sous le regard tendre et hilare de Wilson.

Je vais vous dire : moi, je suis ravie que Wilson ait enfin un rôle à sa mesure, qu’il soit le grand vainqueur silencieux de toute cette histoire, le grand manipulateur, en quelque sorte. Comme c’est drôle de les voir tous les deux se démener pour s’arracher quelques minutes de plus ou de moins avec le gentil Wilson… qui s’amuse de les voir mettre les mains dans la merde… pour lui.

Félicitations, Wilson. Je pense que ni House ni Amber n’irait aussi loin s’ils ne l’aimaient pas profondément. C’est très très chou. Il y a une part de jeu, à n’en pas douter, mais quand même.

Posted by on Mai 1, 2008 in House M.D. | 10 comments

10 Comments

  1. Et ainsi je viens de comprendre ma place dans le Grand Schéma de l’Univers ! *gniark*

    (Sympa la référence à la grève LOL )

  2. je l’ai tellement adoré cet épisode (et celui juste après, tu verras, tout aussi excellentissime!)

    j’approuve vraiment le Wiwi ayant un côté franchement pervers… il se délecte de tout ça!! et il sort des répliques tellement excellente! son explication du fait que House est raisonnable?! à mourir de rire!
    (à noter, dans le prochain, une réplique que je suis sur que tu citeras!!)

    et pareil, j’en viens à adorer Kutner!! il éclipse presque trop les deux autres, je trouve! mais c’est tellement drole, parce qu’on l’a toujours vu comme un espèce de benêt joyeux, mais c’est un génie joyeux!

    sinon, outre le machiavélisme de House pour la neurosyphillis (en tout logique, ce devrait être le même échantillon que celui du type qu’il avait pris pour faire passer ça pour un cancer, nan?!), j’aime bien la réunion du club de soutien des Housiens Méchant très bon docteur!

  3. Ce qui est génial, c’est qu’ils sont doublement niqués. D’abord, ils se font balader, et ensuite, ils en viennent à s’inquiéter de ce que House devienne gentil !

  4. Rhaaa là là, comme ça m’a fait plaisir, ce nouvel épisode 🙂
    J’imagine même pas ce que ça a dû être pour ceux qui attendaient du nouveau depuis novembre, je me félicite d’avoir commencé si tard !

    Comme tu dis, Wilson se révèle d’épisode en épisode, il m’avait assez peu intéressée pendant la saison 1, mais plus ça va, plus mes "rhoooo, je l’adore", auparavant miaulés pour House, se répètent pour l’ami Wiwi !

    Le coup de la syphilis, j’ai tout de suite repensé au pseudo-cancer de la saison passée, du coup ça m’a un peu gonflée. Je suis quand même très intriguée, saura-t-on un jour si Cameron a couché avec House ?

    Et comme toi, j’ai été assez impressionnée par Kutner, et pas mal morte de rire par l’évaluation de Cuddy…

    Bref, pas déçue par cette reprise, au contraire ! Mais quelle torture de devoir attendre une semaine entre chaque épisode, nous qui avons été habitués à un rythme un peu plus?EUR? frénétique ?

  5. Tu vas voir, ça n’en est que meilleur ! 😉

  6. Pfou ! Quel épisode (même si j’avais vu ta review avents l’episode lui-même faute de sous-titres)… Et Wilson qui est magnifique !

    Bon je post parce que je suis tombé sur une image de l’épisode 15 qui m’a vraiment fait flipper ! Je file le lien mais attention à ce niveau là c’est plus du MEGAspoiler c’est pire. Perso, je suis dèg d’être tombé dessus. VRAIMENT DEG. Mais il fallait à tout prix que je partage ça sinon je craque lol donc voilà :

    http://www.house-fr.com/galerie/...

  7. J’ai cliqué !!!

  8. cette série si elle pouvait être réelle! au fait existerait t-il un docteur comme Dr house? ses interventions sont toujours surprenante mais exactes. intéressant n’est ce pas?

  9. House qui se dépêche de s »occuper de Mr Nice Guy avant que ce soit contagieux ! J’étais entrain de manger, j’ai mis 5 min avant de pouvoir avaler ! Mais qu’il est con !!!

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