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404 : The Sontaran stratagem

Comme je bloque toujours sur BSG (malgré un deuxième visionnage qui m’a enchantée), allez hop, je vais me débarrasser de la bonne surprise de ce samedi : l’épisode de Doctor Who. Ben oui. Etant au courant du retour de Martha et de la tronche ridicule des méchants du jour (des méchants vintage alors je leur pardonne), franchement, c’était mal barré. Sans compter la traditionnelle malédiction du premier two-parter de la saison qui semble servir d’échauffement pour les deux suivants.
Bref, je me suis mise en condition. Je me suis dit : « Ma bonne Sorcière, attends que la mamie soit couchée, affute ton cervelet, concentre-toi sur l’intrigue, écoute bien tout les dialogues et ne fais pas ton étourdie. » (C’est mon talon d’Achille. Oh, une mouche qui vole !)

Moralité, ça a très bien marché. Il faut dire que j’ai été aidée. Les retrouvailles du Docteur et de Martha sont très bien gérées. Intervenant qui plus est à un moment très mimi où Ten confie le volant du Tardis à Donna. Rare.
C’est donc là que retentit le fameux téléphone laissé par Martha. Forcément, il sait tout de suite qui se trouve à l’autre bout du fil. J’ai adoré la lenteur avec laquelle il décroche, comme s’il n’en avait pas vraiment envie. C’est sûr que quand on batifole avec une autre donzelle, on n’a pas trop envie d’entendre à nouveau parler de l’ex. Ben t’as pas fini d’en bouffer, de l’ex, mon bon Ten.

Curieusement, j’ai presque été contente de revoir Martha. Au fond de moi, malgré mon désintérêt notoire de la destinée de cette demoiselle, j’avais la curiosité de savoir ce qu’elle était devenue. Et son passage à Torchwood n’a pas répondu à ma question. Je me fous de savoir qu’elle soit devenue médecin, qu’elle bosse pour UNIT. Je veux savoir comment elle a géré l’après-Master. Déjà, cette capture en dit long.

Et comme je le disais plus haut, les retrouvailles sont très bien mises en scène. C’est même extrêmement mignon. Quand il se retourne…

Qu’il la voit…

Qu’elle le voit…

The Doctor : Martha Jones.
Martha : Doctor.

Tout ça avec la pudeur des gens qui s’aiment bien mais qui ont peur que l’autre interprète mal le moindre geste de trop. Et puis finalement, j’ai fondu de le voir si heureux quand il se rend compte qu’elle ne lui en veut pas et qu’elle lui tend les bras. Son sourire instantané est superbe.

Ca n’a pas l’intensité de la rencontre entre Rose et Sarah Jane, mais le trouble du Docteur, ah, euh, oops, au moment où Donna sort du Tardis, c’est très drôle.

Martha : Right. Should have known. (Yes, you should have) Doesn’t take long to replace me then.

The Doctor : Now, don’t start fighting. Martha, Donna, Donna, Martha. Please don’t fight, I can’t bear fighting. (Et ce que les autres ne supportent pas, ça ne te gêne pas, gros goujat ?)
Donna : You wish. I’ve heard all about you. He talks about you all the time.
Martha : I dread to think.
Donna : No, no, no, no, no, he says nice things. Good things, nice things, really good things.
Martha : Oh my God, he’s told you everything. (Pauvre Martha. Yes he did.)

(Oh, un trou de souris ! Ca tombe bien, j’ai pile poil la bonne taille pour me glisser dedans ! )

Donna : Didn’t take long to get over it though. Who’s the lucky man ?
The Doctor : What man ? Lucky what ? (Mon cher Docteur, vous êtes un âne. Etre un homme et de surcroît extra-terrestre, faut croire que ça n’aide pas à comprendre les femmes.)

(Pas étonnée. Et en même temps, rien à péter, sauf si on nous le tue.)

Dans la foulée, Martha se met donc à hurler des ordres dans un talkie-walkie, ce qui ne m’a guère surprise. Je l’ai toujours trouvée très scolaire. C’est logique. N’en déplaise à Donna.

Donna : Is that what you did to her ? Turn her into a soldier ?

Mais j’aime qu’elle le mette face à ses responsabilités de Docteur. Rose et Martha étaient bien trop proches de lui pour pouvoir lui reprocher quoique ce soit, excepté par dépit. Il faut bien qu’une assistante sans lunettes roses lui fasse comprendre.

En même temps, il est tellement mimi. Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas craquer.

J’ai bien aimé quand Martha prend Donna à part pour lui glisser quelques conseils d’ancienne Tardis Girl. Pas très fin, contrairement à Sarah Jane, cela dit.

Martha : You need to be careful. Cause you know the Doctor, he’s wonderful, he’s brilliant. But he’s like fire. Stand too close and people get burnt.

Moralité, cette tête de linotte de Donna s’en va, les larmes aux yeux, annoncer au Docteur qu’elle ne peut pas le suivre, qu’elle doit rentrer chez elle, parce que voilà, ils ont besoin d’elle et tout.

Donna : I’ve been thinking. I’m sorry. I’m going home.
The Doctor : Really ? (Ooooh, il est sur le point d’éclater en sanglots, le pauuuuvre !)

Donna : I’ve got to.
The Doctor : Wow… If that’s what you want. It’s a bit soon. I had so many places I wanted to take you. The broken moon of the Medusa Cascade. (Medusa Cascade ???) The lightning skies of Contobuse’s (?) World. Diamond Coral Reefs of Gattaflator (?).

The Doctor : Thank you. Thank you, Donna Noble, it’s been brilliant. You saved my life in so many ways. (Aaaaaaw… ) You’re… You’re just popping home for a visit, that’s what you mean.
Donna : YOU DUMBO !
The Doctor : And then coming back.
Donna : You know what you are ? Great big, outer space, dunce !

The Doctor : Yeah.

Le Docteur et ses femmes. Ah, c’est énorme.

Bon, c’est pas tout ça, mais on a quand même quelque chose sur le feu. Des patates. Le dimanche, c’est patates. Patates à l’eau, pour être plus précise.

J’étais prévenue, m’enfin quand même, c’est quoi cette tronche ? Et puis avec ça que ça ne fait pas très peur, ces demi-portions patatesques. Par contre, le look est ce qu’il est, c’est sûr, mais la voix n’est pas mal, c’est déjà ça.
Enfin, c’est haut comme trois pommes (de terre) mais ça veut quand même conquérir la Terre. La patatalo est ambitieuse. Pour cela, elle nous a créé une nouvelle génération de « sans-ventre » (hommage à Space 2063 ?) à qui on peut faire faire tout ce qu’on veut.

Le tout en passant par un petit génie que son intelligence à rendu richissime et à qui le Docteur tient un discours qui m’aurait flanquée par terre si je n’avais pas déjà été assise.

The Doctor : It’s been a long time since anyone said no to you hasn’t it ?
Petit génie : I’m still right, though.
The Doctor : Not easy, is it ? Being clever… You look at world and you connect things. Random things. Why can’t anyone else see it ? The rest of the world is so slow.
Petit génie : Yeah.
The Doctor : You’re on your own.

(Jesus… )

Ah, Docteur, Docteur. Vous avez donc réponse à tout… Vous aussi, vous êtes un surdoué, dans votre genre. Même si quand on vient de Gallifrey, ça ne doit pas être bien difficile d’avoir le petit truc en plus. (Et non, je ne parle pas de ce petit truc-là, bande d’obsédés.)
S’ensuit une superbe démonstration de grimaces très doctoresque…

Doctor : And you’re name ?
Sontaran : General Staal of the Tenth Sontaran Fleet. Staal the Undefeated.
The Doctor : Oh, that’s not a really good nickname. What if you do get defeated ? Staal the Not-Quite-So-Undefeated-Anymore-But-Nevermind ? (He’s on fire ! )

Et hop, avant de se faire reconnaître de la patate spatiale, galope, galope, galope suite à un superbe coup de raquette tout aussi doctoresque que les grimaces.

Pauvre Docteur, il ne sait pas que Martha, cette dinde, s’est fait choper par les patates.

Et cloner.

(Jolie main.)

Enfin, on s’en fout.

Pendant ce temps, notre Donna retrouve son grand-père. Elle m’agace, un de ces jours, je sens qu’elle va me faire pleurer pour de bon, la salope.

Très très émouvant.

Vite rejointe par le Docteur. Et là, applaudissements. Le Docteur et le Papy se reconnaissent. Oui, ils se sont bien croisés à Londres à Noël, ils s’en souviennent très bien. Rah.

Pour finir, j’ai trouvé excellent le concept de l’appareil qui équipe toutes les bagnoles pour ne pas qu’elles polluent… appareil qui sur commande, se met à dégager des gaz toxiques pour les humains. Superbe ironie.

Mais s’il vous plaît, ne tuez pas le pépé de Donna…

(Tuez plutôt sa chienlit de mother !!!)

Bref, porte ouverte pour l’invasion des Sontarans…

Qui s’apprêtent à transformer notre planète en patate géante.
Allez, Ten, bouge-toi tes fesses de rat, un peu !

Voilà. Ben dites donc, c’était pas si mal que ça. En général, le deuxième est meilleur, donc vivement la semaine prochaine. Je me demande ce qu’ils vont nous faire du clone de Martha. Si elle est aussi futée que le plombier polonais qu’elle interroge à un moment donné, je sens que ma prochaine review va être sanglante.
Et décidément, Donna est vraiment très attachante. Elle est tellement vraie que c’est un plaisir de suivre ses aventures avec le Docteur. Comme il va grandir, à ses côtés, notre Ten.

Pour que mon bonheur soit total, j’aimerais que Donna et Martha évoquent Rose. Ou du moins qu’il se passe un petit quelque chose la concernant. Car si Rose cherche le Docteur et qu’un vaisseau spatial s’approche, elle devrait être là…

Posted by on Avr 26, 2008 in Doctor Who Episodes | 6 comments

6 Comments

  1. J’ai adoré aussi… 🙂

    (Faut pas encore zigouiller la mother, elle lui a pas encore collé de baffes !! LOL )

    Par contre, je suis pas contre zigouiller le p’tit con. C’est marrant. Avant on avait un "would be companion" dans chaque zode, maintenant, c’est l’inverse… La journaliste du 401, la PR du 403…

  2. j’ai bien aimé aussi, en plus j’ai vu que les santorans avaient été dans une des vieilles séries, c’est bien pour nous qui commençons de la fin quasiment de voir de vieux ennemis.
    Mais qu’est ce que j’ai pu rire avec Unit et leurs bonnets rouge, Jack aurait été comme un poisson dans l’eau avec tous ces beaux jeunes gens et évidemment j’ai eu une grosse pensée pour un Ianto en bonnet rouge et je n’ai pas été la seule, d’ailleurs dans les LJ et forums cela a fait boule de neige.

    L’intrigue est bien pensé et c’est quand même une sacré métaphore sur notre société de surconsommation, quand on parle pollution, réchauffement climatique, j’y ai vu un sacré clin d’oeil.

  3. Je ne vois pas trop de métaphore dans cet épisode, mais c’est surtout le fait qu’en voulant bien faire, on se retrouve piégés… Et puis j’aime bien le mot ATMOS. Je trouve que c’est chouette, et en même temps, ça fait un peu peur. Ca a un côté presque mythologique.

  4. Ah ouais, maintenant que tu le dis… Mais "atmosphère", c’est d’origine grecque, non, si je ne m’abuse ?

  5. Yep. Atmos veut dire « vapeur » en grec.

  6. Grrr, je peux pas les regarder les épisodes… sniiiiffff… alors je prends mon mal en patience… d’ailleurs en naviguant sur YouTube on trouve une petite série nommée Blackpool avec mister Tennant poussant la chansonnette… c’est juste hilarant, cette scène ressemble à un mix de boy band et de comédie musicale made in Brodway. J’avoue que niveau intrigue je comprends pas beaucoup, vu que moi et l’anglais sans soustitre, on a pas forcément très copain, mais ça a le mérite de me faire rire visuellement !

    Je voulais quand même dire que j’adorai Donna. bah oui c’est important, elle est extra cette nana, pour une fois qu’on en a une qui ose répondre au doc et qui arrive même à le faire changer d’avis, je dis chapeau le Nobble !

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